CATHOLICI semper idem (CSI)

Nous croyons en l’Eglise une, sainte, catholique et APOSTOLIQUE

« Il veut régner sur la France
et par la France sur le monde. »

20 septembre 2008

Mgr Delassus


Réhabilitation des templiers par l’abbé Ratzinger

Journal de Potsdam – Nouvelles régionales du 8.11.2005.

« Avec une épée étincelante et une rose épanouie
(pour les membres féminins) ».

Le pape Benoît XVI réhabilite, après 700 ans, l’ordre des Templiers.

Sébastien SCHOLZE

 

Commentaire de CSI

Cet acte, éminemment symbolique, représente un signal fort envoyé par l’abbé Raztinger aux loges illuministes Rose+Croix, et à leurs loges templières illuministes associées (cf. petit rappel historique sur les Ordres maçonniques Templiers à la fin de ce commentaire). Depuis l’intronisation de celui-ci, comme usurpateur du siège de Pierre, avec le Pallium, symbole du patriarcat, (mais bien sûr sans la tiare) ses décisions et la mouvance qui le supporte ne cessent d’envoyer des signaux manifestant clairement que l’abbé Ratzinger est bien l’homme de l’achèvement du plan Rose+Croix des loges illuministes anglicanes de destruction de l’Eglise (Plan Rampolla).

Alors qu’apparaît de plus en plus de l’exhumation des archives, la main anglicane :

La pseudo-restauration de l’abbé Ratzinger puise son fond idéologique dans la ‘nouvelle théologie’ (de Lubac,etc.) et reçoit l’appui du mouvement issu des laboratoires anglicans de Cambridge (Catherine Pickstock, John Milbank,…), en vue d’une eucharistie participative oecuméniste.

Les milieux de la Tradition catholique qui luttent encore pour la préservation de la Foi catholique devant cette immense apostasie et cette conjuration multi-séculaire contre l’Eglise, sont bercés par les voix séductrices des agents infiltrés de cette mouvance rosicrucianienne aux couleurs anglicanes. Ainsi l’abbé Barthe fait la pédagogie d’un ralliement à l’abbé Ratzinger, sous les auspices d’un ‘restaurationisme’, et propage les thèses de Radical Orthodox, et Radio-Courtoisie le mercredi 23 novembre s’est fait le relais de Gregory Solari, venu présenter les Editions Ad Solem et Radical Orthodoxy, ainsi que Denis Sureau, responsable des Editions de l’Homme Nouveau, et ardent thuriféraire des théologiens anglicans du mouvement cambridgien. De même l’abbé du Chalard, écho des théories de l’abbé Barthe, donne cette semaine une série de conférences parisiennes de propagande pour disposer les esprits des fidèles de la FSSPX à un ralliement au « retour de la Tradition » qu’il dit percevoir dans les milieux romains et chez l’abbé Ratzinger qui aurait été élu « malgré l’opposition de la maçonnerie ».

Ces deux grilles de lecture qui font gagner beaucoup de temps pour décoder la subversion actuelle dans la Tradition catholique et pour comprendre la mission de l’abbé Ratzinger, ont été publiées sur le site www.a-c-r-f.com sous les titres : ‘Opération Rampolla’ et ‘AngliCampos’. Nous invitons les lecteurs à s’y reporter et à les étudier attentivement.

Petit rappel historique sur les Ordres maçonniques Templiers

Au moment où l’Empereur Napoléon Ier instituait le 17 mars 1808, sous la forme d’un Sanhédrin à Paris le Consistoire Juif de France, représentant les rabbinats établis en France, la maçonnerie napoléonienne, et l’Empereur lui-même, rétablirent des obédiences maçonniques d’observances prétendument templières, lesquelles conduirent à la soi-disant résurgence d’un Ordre maçonnique templier avec Fabré-Pralapat, dont l’Abbé apostat François-Ferdinand Chatel (1795-1857), qui fondera en 1831 « l’Eglise Catholique Française », fut intronisé « Grand Maître » un peu plus de deux décennies plus tard en 1830.

Après 1815, à l’époque de la Sainte Alliance, les loges « templières » ainsi instituées en Europe et singulièrement en Allemagne, passèrent, tout au long du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle, sous l’influence et le contrôle de plus en plus étroit de la Grande Loge Unie d’Angleterre, et tout spécialement de ses Loges illuministes britanniques d’inspiration Rosi-Crucienne.

C’est ainsi par exemple que fut institué l’O.T.O. Ordo Templi Orientalis en Bavière et en Suisse, en tant que Loge illuministe allemande sous le contrôle de la maçonnerie illuministe Rose+Croix britannique. Le Cardinal Mariano Rampolla del Tindaro, Secrétaire d’Etat du pape Léon XIII, démasqué lors du Conclave de 1903 par le Cardinal Evêque de Cracovie au nom de l’Empereur François-Joseph d’Autriche, était alors secrètement un membre éminent de cette secte illuministe sataniste Rose+Croix. L’O.T.O fut par la suite présidé par le mage sataniste britannique Aleister Crowley qui en fut établi Grand maître.

Plus près de nous, la secte meutrière illuministe sataniste nommée O.T.S. Ordo Templi Soli, secte templière illuministe Rose+croix, liée entr’autres avec l’O.T.O., a défrayé récemment la chronique des tribunaux criminels de Suisse, du Canada et de France, pour avoir organisé des massacres de masse répétés.


Traduction de l’article paru en allemand

Lire ce texte parut visiblement difficile à Bernd Schwenteck qui passe généralement pour si peu impressionnable. Lorsque le Grand Maître en vint au passage le plus important de la lettre du Vatican, il perdit un court moment l’usage de la parole. Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit des excuses de l’Église catholique pour des événements qui datent de près de 700 ans. Dans le cadre de la fête d’investiture qui a eu lieu samedi soir dans l’église St Pierre et St Paul, Schwenteck annonça la décision de Benoît XVI de s’excuser pour les torts commis par Clément V envers l’ordre des Templiers et d’accorder le droit à l’ordre successeur, intitulé SOMET, de porter à nouveau le nom de Templiers. «Dans le registre des associations, nous figurerons donc à présent sous le nom d’Ordre international des Templiers» se réjouit vivement Schwenteck face au MAZ. «A présent nous sommes les seuls, qui disposons de la bénédiction papale, car, depuis les jours où l’ordre des Templiers a été dissous, nous pouvons jeter un regard rétrospectif sur une existence continue».

Beaucoup de légendes s’attachent jusqu’à nos jours aux Templiers. Ce qui est sûr : en l’an 1307, le roi de France Philippe IV, connu sous le nom de Philippe Le Bel, intrigua contre les Templiers qui représentaient une puissance, tant sur le plan militaire que financier, qu’il ne fallait pas sous-estimer (même les rois empruntaient de l’argent auprès des chevaliers de l’Ordre). En tant qu’ordre chrétien, ils n’étaient subordonnés qu’au pape. Pour maîtriser la misère de l’État français, on noircit l’image des moines chevaliers auprès du pape entre autres pour blasphèmes. Clément V, un français qui occupait le siège de Pierre qui se trouvait à l’époque à Avignon, pouvait faire l’objet de chantages. Ainsi on arrêta de nombreux Templiers le 13 octobre 1307 lors d’une opération préparée secrètement. De nombreux procès d’Inquisition finirent, après aveux obtenus sous la torture, sur le bûcher. Ainsi mourut le Grand Maître Jacques de Molay (1314) ; les avoirs des Templiers furent saisis. Il est vrai que Philippe IV invita d’autres monarques à l’imiter mais tous ne le suivirent pas. Les Templiers trouvèrent refuge à Chypre et avec quelques chevaliers isolés de St Jean et d’autres issus d’ordres allemands, ils fondèrent une nouvelle communauté en 1311. Après quelques transferts, cette communauté possède maintenant son siège à Potsdam. C’est seulement en 2003 qu’une historienne italienne découvrit une lettre de Clément V, dans laquelle ce dernier exposait le regret de son attitude fautive, et que fut possible la réhabilitation.

Samedi, lors de l’investiture, cinq aspirants furent fait chevaliers. La seule femme postulante reçut comme symbole d’admission une rose en fleur. Lors de la cérémonie, les nouveaux frères de l’Ordre reçurent du Grand Maître, selon l’usage ancien, un soufflet au visage avant que son épée ne les fit chevaliers.

Hormis la décoration qui utilise encore le heaume et l’épée , l’Ordre n’entretient plus de rites de chevalier. «Aujourd’hui notre action principale est de nature chrétienne et caritative», dit Schwenteck. Ce sont 50 Templiers allemands actifs qui sont désormais sous ses ordres.

http://www.maerkischeallgemeine.de/cms/beitrag/10590497/60709/0?print=J

Märkische Allgemeine > Potsdam > Regionale Nachrichten Regionale Nachrichten 08.11.2005 Mit funkelndem Schwert und erblühter Rose Papst Benedikt XVI. rehabilitiert nach 700 Jahren den Orden der Tempelritter

SEBASTIAN SCHOLZE

INNENSTADT Das Lesen fiel dem sonst so gefestigt anmutenden Bernd Schwenteck sichtbar schwer. Als der Großmeister zum wichtigsten Teil des Briefes aus dem Vatikan kam, versagte ihm seine Stimme kurz den Dienst. Es kommt nicht jeden Tag zu einer Entschuldigung der katholischen Kirche für Ereignisse, die beinahe 700 Jahre zurück liegen. Im Rahmen der am Samstagabend in der Potsdamer St. Peter und Paul-Kirche abgehaltenen Investiturfeier verkündete Schwenteck den Beschluss Benedikt XVI., sich für das am Templerorden durch Papst Clemens V. begangene Unrecht zu entschuldigen und dem bisher unter SOMET firmierenden Nachfolge-Orden das Recht zu gewähren, den Namen der Templer wieder zu führen. "Im Vereinsregister werden wir nun also als Internationaler Templerorden geführt werden", zeigte sich Schwenteck gegenüber der MAZ erfreut. "Wir sind nunmehr die Einzigen, die über päpstlichen Segen verfügen, weil wir seit den Tagen, in denen der Templerorden ausgelöscht wurde, auf ein kontinuierliches Bestehen zurückblicken können."

Viele Legenden ranken sich bis heute um die Ritter. Als gesichert gilt: Im Jahre 1307 intrigierte der als der Schöne bekannte französische König Philipp IV. gegen die Templer, die sowohl in militärischer als auch finanzieller Hinsicht (sogar Könige liehen bei den Ordensrittern Geld) eine nicht zu unterschätzende Macht darstellten. Als christlicher Orden unterstanden sie nur dem Papst. Um die französische Staatsmisere in den Griff zu kriegen, schwärzte man die Mönchsritter beim Papst unter anderem wegen Gotteslästerung an. Clemens V. war als Franzose auf dem Stuhle Petrus, der sich damals in Avignon befand, erpressbar. So wurden in einer insgeheim vorbereiteten Aktion am 13. Oktober 1307 zahlreiche Templer in Frankreich verhaftet. Vielfach endeten die Inquisitionsprozesse nach unter Folter erzwungenen Geständnissen mit dem Tod auf dem Scheiterhaufen. So starb auch Großmeister Jaques de Molay 1314; der Besitz der Templer wurde eingezogen. Philipp IV. forderte zwar andere Monarchen auf, es ihm gleich zu tun, doch nicht alle folgten. Auf Zypern fanden Templer Zuflucht, und gemeinsam mit einzelnen Johannitern und Deutschordens-Rittern wurde bereits 1311 die neue Gemeinschaft gegründet. Nach einigen Umsiedlungen hat sie nun ihren Sitz in Potsdam. Erst der im Jahre 2003 im Archiv des Vatikans von einer italienischen Historikerin gefundene Brief Clemens V., in dem dieser Bedauern über sein Fehlverhalten ausdrückte, machte die Rehabilitierung möglich.

Bei der Investitur wurden am Sonnabend fünf Anwärter zu Rittern geschlagen. Die einzige weibliche Anwärterin erhielt eine blühende Rose als Symbol für die Aufnahme. Bei der Zeremonie erhielten die neuen Ordensbrüder gemäß alten Brauches vom Großmeister einen Schlag ins Gesicht, bevor sein Schwert sie zu Rittern machte. Bis auf die zur Dekoration benutzten Symbole wie Helm und Schwert pflegt der Orden aber keinerlei Ritterriten mehr. "Heute ist unsere Hauptarbeit christlich-karitativer Natur", sagt Schwenteck. 50 aktive deutsche Templer unterstehen nunmehr seinem Kommando.


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