vendredi 10 août 2007

Hamiche reconnaît que l'infiltré Zielinski connaissait le contenu du Motu Proprio depuis 5 mois

Cet article de Daniel Hamiche (rallié Ecclesia Dei) confirme nos analyses publiées sur VM depuis 6 mois : le bénédictin Zielinski, un infiltré introduit par le petit clan moderniste au dernier congrès de Si si No no à Paris les 7 et 8 janvier 2007, connaissait le contenu du Motu prorio Summorum Pontificum dès, au moins, le 22 février 2007. Zielinski, désormais promu par Ratzinger, immédiatement introduit auprès de Mgr Fellay dès 2002 et en contact secret avec certains clercs de la FSSPX et des communautés proches (abbé Rulleau – Bernard de Menthon ?) est une pièce bénédictine maîtresse (comme Dom Botte, comme Dom Beauduin !!!) dans la subversion de la FSSPX pour le ralliement de celle-ci et dans la mise en place de la réforme Anglicano-Tridentine destinée à reproduire dans l’Eglise conciliaire, le mouvement des Tractariens de la High Church au sein de la fausse Eglise Anglicane au XIX° siècle, afin d’abuser les fidèles par une Pseudo-Restauration déjà décrite par l’abbé Tam.

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Jeudi 9 août 2007

Un moine traditionaliste à la Curie romaine

Une nomination d’intérêt – et je pourrais même dire de grande importance – est survenue le 8 mai dernier. Je l’avais gardée sous le coude en attendant de constituer la petite documentation propre à rédiger un article substantiel et non pas superficiel. Le “vaticaniste” italien Sandro Magister me rappele à l’ordre aujourd’hui avec son excellent bulletin Chiesa diffusé sur internet qui traite des « Nominations à la Curie sur fond de nouvelle culture ».
De quoi s’agit-il ? De la double nomination en qualité de vice-président – et non pas de “président” comme l’écrit
Sandro – des commissions pontificales pour le patrimoine culturel et l’archéologie sacrée du moine bénédictin (olivétain) américain Michael John Zielinski.


Ce moine, né en 1953 dans l’Ohio, et donc aujourd’hui âgé de 54 ans, était, jusqu’à sa double nomination, et depuis 2003, abbé du monastère Our Lady of Guadalupe à Pecos (Nouveau Mexique). La partie du “tradiland” français proche de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) avait pu le découvrir – et l’apprécier – lors d’une conférence qu’il donna à Paris au cours du colloque organisé par le périodique Si Si No No, en présence de Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la FSSPX, les 7 et 8 janvier dernier, où il traita de son « expérience de la messe Tridentine comme rétablissement de la nature sacrificielle de la Messe ». L’expression est sienne et est reprise d’un entretien qu’il avait accordé autour du 22 février suivant, repris par de nombreux site internet et toujours disponible sur le site de l’abbaye (www.pecosmonastery.org/AbbotArchives7.htm). À relire attentivement ce dernier texte, on ne peut s’empêcher de penser que l’abbé Zielinski était alors particulièrement au fait du contenu du motu proprio de Benoît XVI qui allait libérer la Messe traditionnelle, Summorum Pontificum. Le texte mériterait d’être traduit en entier. Que dit-il en bref ? Que « le Concile de Vatican II n’était pas une rupture vis-à-vis du passé, mais un renouveau dans la continuité ». On croirait entendre Benoît XVI dans son exposé sur les deux « herméneutiques ». Que le précédent motu proprio de Jean-Paul II, Ecclesia Dei Adflicta, « ne correspond pas aux besoins pastoraux du monde traditionaliste » et « qu’un [nouveau] motu proprio serait une réponse juste et miséricordieuse non seulement pour le monde traditionaliste mais pour toute l’Église » : c’est exactement ce qu’est Summorum Pontificum. Sur la FSSPX et son discours parfois “raide”, il temporisait : « Tant qu’il n’y a pas pleine unité et charité mutuelle, on ne doit pas se scandaliser de constater parfois une “intempérance verbale” ». Il poursuit sur le motu proprio alors attendu : « Je crois qu’un tel motu proprio serait un premier pas vers la pleine communion [de la FSSPX, mais] ce motu proprio, en conséquence, [ne serait] qu’un début (…) et, par conséquent, le début d’un mouvement liturgique dont le Peuple de Dieu a besoin pour un nouveau réveil de la foi ». On interroge l’abbé Zielinski sur la nécessité d’une nouvelle réforme liturgique : « Je crois que la constitution dogmatique Sacrosanctum Concilium fut la réponse à une conviction largement répandue que la liturgie avait besoin d’être réformée (…) Le second Concile du Vatican n’a clairement suggéré
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que quelques modestes réformes de la liturgie, mais il voulait qu’elles fussent organiques et clairement en continuité avec le passé. L’ancien rite [aujourd’hui « forme extraordinaire »] est devenu un trésor vivant pour l’Église, et devrait fournir un étalon pour le culte, le mystère, la catéchèse, vers lequel doit s’orienter le Novus Ordo. Pour le dire en d’autres mots, la Messe tridentine est le chaînon manquant. Et si elle n’est pas re-découverte dans la plénitude de sa beauté et de sa fidèle vérité, le Novus Ordo ne répondra pas au changement et au développement organiques qui ont caractérisé la liturgie depuis ses débuts. C’est pourquoi nous devrions pousser beaucoup d’entre les nôtres à fonder un nouveau mouvement liturgique capable de rendre à la liturgie son caractère sacré et surnaturel et à nous éveiller à une compréhension fidèle de la liturgie catholique ». On ne saurait mieux dire. Et le Révérend Père Abbé à été appelé à Rome par Benoît XVI pour y travailler…