Les consécrations épiscopales faites par Mgr Lefebvre
étaient-elles justes ?

Résumé : Une étude théologique publiée dans la revue Si Si No No, mai-juin 1999.

SOMMAIRE

1. Devoirs et pouvoirs d’un évêque en état de nécessité
• État de nécessité et ses divers degrés
• État actuel de grave nécessité spiri-tuelle générale ou publique, ou encore grave nécessité pour beaucoup
• 1er principe : la grave nécessité de beaucoup est assimilée à la nécessité extrême d’un individu.
• 2ème principe : la grave nécessité générale ou publique sans espoir de secours de la part des pasteurs légitimes impose, par droit naturel et divin, un devoir de secours "sub gravi", qui pour un prêtre et spécialement pour un évêque est enraciné dans son état.
• État actuel de grave nécessité géné-rale ou publique sans espoir de secours de la part des pasteurs légitimes.
• Devoir de suppléance des évêques.
• 3ème principe : dans la grave nécessi-té générale ou publique le devoir de secours s’étend au pouvoir d’ordre (et non de juridiction), et le pouvoir de juridiction découle de la demande des fidèles, et non de l’accord du supérieur hiérarchique (EccIesia supplet iurisdictionem).
• Cette doctrine sur la "juridiction supplétive" s’applique aussi au cas d’un évêque qui, dans une nécessité extraordi-naire, consacre un autre évêque, et le pri-mat de juridiction du Pape n’est pas en discussion / Confirmation historique.
• Réfutation de quelques objections erronées.

2. Solution du problème posé par le "non" du Pape
• Le "non" du Pape.
• 4ème principe : dans la nécessité le devoir de secours est indépendant de la cause de nécessité, et donc oblige aussi dans le cas où ce serait le supérieur qui mettrait les âmes en état de nécessité.
• 5ème principe : c’est le propre de la nécessité que de faire cesser chez le supérieur le pouvoir d’obliger et, si - de fait - il oblige, son commandement n’est pas contraignant (inefficax).
• 6ème principe : ce qui caractérise la nécessité c’est de mettre le sujet dans l’impossibilité (physique ou morale) d’obéir.
• 7ème principe : celui qui, contraint par la nécessité, n’obéit pas, ne met pas en question l’autorité dans son exercice légitime.
• Un mot sur l’epicheia "sine recursu ad Principem "
• Réfutation d’autres objections erronées

Conclusion

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Source DICI : http://www.dici.org/thomatique_read.php?id=000089