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Dernières Nouvelles du Blog de Virgo-MariaPublication du 9 février 2009…Devant le conciliaire Gérard Leclerc, Mgr Fellay ne veut plus rejeter Vatican II, et adhère au sophisme de l’”hermétique de la continuité” de Ratzinger-Benoît XVI. Mgr Fellay montre un visage qu’il dissimule aux fidèles de la FSSPX qu’il trompe 30 JANVIER - Par Gérard Leclerc (magazine conciliaire ‘France catholique’) Samuel Pruvot a une idée en tête depuis plusieurs jours ? : une escapade en Suisse. Il voudrait m’entraîner. Tout le monde parle, sans discrétion, de ces étranges traditionalistes, de ces intégristes irréductibles. On les soupçonne des pires arrière-pensées. Mais si l’on veut être vraiment honnête, le mieux ne serait-il pas d’aller les rencontrer, leur poser directement les questions que tout le monde se pose et auxquelles il n’est répondu qu’approximativement ? Et puisqu’un grand débat doit s’ouvrir entre eux et l’autorité romaine, ne serait-il pas opportun de s’informer auprès d’eux de la façon dont ils envisagent les choses ? Ce serait une opération Famille Chrétienne mais à laquelle France Catholique serait associée en ma personne. Samuel voudrait que je sois, en face du supérieur de la Fraternité St-Pie X, un petit peu le témoin de l’Église fidèle sans problème au Pape et à Vatican II. Lourde responsabilité dont je suis indigne. Mais il faut bien aussi que « la base » s’engage. Et bien ça y est? : le supérieur général est prêt à nous recevoir. Nous prenons le TGV-Est, ce qui est une première pour moi. Durant les quatre heures et demie du trajet, nous avons tout le temps de travailler notre dossier, avec une hantise. Durant l’heure où Mgr Bernard Fellay nous recevra, pourrons-nous aller au terme d’une si difficile confrontation ? Ce n’est pas en quelque soixante minutes que nous pourrons épuiser le contenu de plus de quarante ans de divisions et d’affrontements. À Dieu va ? ! L’enjeu vaut bien cette relative audace. À Strasbourg, le TGV bifurque vers Mulhouse et franchit la frontière à Bâle, la ville d’Urs von Balthasar, où j’avais visité le grand théologien il y a vingt ans. Notre destination est Zurich, la plus grande ville helvétique. De là, une correspondance nous conduit à Zug, capitale d’un canton d’une centaine de milliers d’âmes, catholiques de confession. Nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres du village de Menzingen, sur le territoire duquel se trouve la résidence de Mgr Fellay. Nous y parvenons en taxi, en prenant de l’altitude. Malheureusement de nuit, le paysage est dans l’ombre et la brume. Samuel a voulu que nous fassions une reconnaissance du terrain, avant la rencontre de demain matin. L’abbé Christian Thouvenot, secrétaire général de la Maison généralice de la Fraternité, nous reçoit très cordialement. Nous allons à la chapelle où la communauté des douze religieuses ici présentes achève le chapelet. Tout est calme. Loin des agitations et même des rumeurs qui concernent pourtant toute cette résidence. Un frère nous ramène à Menzingen où une auberge typiquement suisse abritera notre nuit. Nous sommes dans le pays profond, avec ses habitants si aimables, la proximité de la fraternité y semble bien acceptée. 31 JANVIER Le rendez-vous est pour 9 h 30. Le Frère est venu nous chercher. C’est lui qui nous ramènera à la gare de Zug en fin de matinée. L’abbé Thouvenot nous fait d’abord faire le tour du propriétaire avec un photographe de l’AFP qui nous a rejoints. Malheureusement, le brouillard nous cache les grandes perspectives, mais c’est un petit paradis. Nous voilà bientôt dans le château construit il y a un siècle par un riche bourgeois. Entre-temps une communauté de religieuses enseignantes, dont la maison-mère est à Menzingen, l’a habité. Mais Mgr Fellay arrive au parloir, souriant, avec notre questionnaire préalable à la main. Ici, il me faut livrer mes impressions. Forcément subjectives. Mais en un mot, avec Samuel, nous avons été très favorablement impressionnés. Nous ne sommes pas en face d’un fanatique. Notre interlocuteur est paisible, il s’exprime de façon très réfléchie, acceptant les objections et y répondant avec soin. J’avais eu deux fois déjà l’occasion de parler avec lui, à Paris. Mon sentiment est que l’homme a mûri, sans doute sous le poids de ses responsabilités et avec la conscience de qui se fait comptable devant Dieu de l’héritage qui lui a échu, aussi de la gravité d’une situation d’exclusion pour qui se veut fidèle de l’Église de toujours. Quand nous lui demandons s’il ne ressent pas le risque de se trouver ainsi éloigné de la grande Église, il approuve. Je comprends alors que Bernard Fellay s’est lancé dans l’entreprise de réconciliation avec Rome, peut-être en avant-gardiste par rapport à ses troupes, mais avec la certitude qu’une situation de division ne saurait se prolonger. J’interprète ? : pourquoi se réclamer de l’Église pérenne, si celle-ci se dérobait en définitive comme une illusion ? Dans le parloir, il y a la photo de Benoît XVI en face de celle de Mgr Lefebvre. Que l’on ne s’y trompe pas ? : le successeur de l’évêque rebelle entend ne rien abandonner des exigences d’une Église qui ne se serait pas rendue au monde. Il a donc ses questions, ses doutes, qu’il exposera à Rome, avec toutes leurs exigences. Mais ses dubia, pour être entendus, devront être soigneusement repensés. Avec Benoît XVI, on ne se paiera pas de mots, il faudra argumenter. Bernard Fellay n’est pas dans l’état d’esprit de certains de ses prêtres, de ses fidèles, qui encourent toujours le risque de la brutalité, à force de se sentir comme des assiégés ou des pestiférés. On saisit qu’en lui s’est creusé un espace de recueillement où il trouve la réserve nécessaire pour ne pas succomber à la tentation de l’agression. Notre ambition était vaste ? : revisiter Vatican II dans ses grandes articulations. Nous avons été obligés de la modérer. Tout de même, les principaux chapitres litigieux sont évoqués. Notre hôte revient à sa formule désormais célèbre. À l’égard de Vatican II, la Fraternité à des réserves, mais elle ne saurait récuser le concile en bloc. Considère-t-il toujours que derrière l’élaboration des principaux textes, il y a une culture uniformément imprégnée de « modernisme », rejetant ainsi les énormes investissements de tant d’éminents serviteurs, en exégèse, en patristique, en liturgie ? ? Non, il se refuse à tout enfermer dans une seule catégorie, fût-ce le modernisme. Tout doit être apprécié avec discernement, pour dissiper les équivoques. Le discours de Benoît XVI sur l’herméneutique du Concile qui doit être compris selon la Tradition et non dans une logique de rupture, il y adhère complètement, tout en remarquant, dans un sourire, qu’on ne parle guère des partisans de la rupture, qui persistent pourtant dans leurs opinions tranchées. Lorsqu’on précise l’objet des discussions et que l’on retrouve des chapitres où les oppositions ont été sanglantes, il fait preuve de la même attention. L’œcuménisme ? Bien sûr, il peut y avoir des richesses chez les frères séparés, qui témoignent d’un même héritage évangélique, mais il ne faudrait pas sombrer dans la tentation de la fédération d’Églises juxtaposées. Nous voulons la véritable unité, qui suppose l’acceptation de la Tradition une. Je ne dis pas qu’il n’y a pas à discuter. Mais la bonne volonté est là, pour tenter de discerner les problématiques, trouver un langage qui n’expose pas aux confusions et aux malentendus. Nous avions prévu d’aborder la question du judaïsme, mais nullement dans le climat de polémique qui l’a rendue dramatique depuis quelques jours. Il s’agissait de revenir à Nostra Ætate et au rapport des deux Alliances, aux affirmations de Paul dans l’Épître aux Romains. Bien sûr, il insiste sur la nouveauté de Jésus-Christ qu’on ne saurait mettre entre parenthèses, mais il tient à aborder directement la controverse des jours derniers. Nous le laissons s’exprimer sans intervenir. Là encore, je livrerai mes impressions et mon interprétation qui n’engagent que moi-même. Mais j’ai eu brusquement la certitude que la polémique présente l’avait profondément atteint, comme elle avait atteint toute la communauté. Il nous dira, hors entretien, son saisissement alors qu’il pensait que l’acte du Pape le ferait accéder à un climat de paix, d’avoir été brusquement propulsé dans quelque chose d’effrayant. Être associé ainsi au plus grand crime, être dénoncé par le monde entier comme coupable de complicité ou de mensonge, cela dépasse le supportable. Cela ne pouvait que faire réfléchir très sérieusement Bernard Fellay et les siens. Ils n’ont nullement eu la tentation, comme on les en accuse, de retrouver une quelconque tradition politique ou idéologique. Ils ont revisité les jugements que l’Église romaine avait pu émettre avant guerre et pendant la guerre à propos de l’antisémitisme et de la persécution des Juifs. Ils ont retrouvé la déclaration du Saint-Office condamnant l’antisémitisme de façon précise, ils ont retrouvé aussi les propos du pape Pie XI, affirmant que « Spirituellement, nous sommes des sémites ». En citant, d’ailleurs, Mgr Fellay est inexact sur le moment. Mais sa déformation est belle ? : « Nous sommes sémites de cœur ». Il nous fera aussi des confidences en aparté sur la façon dont il peut gérer l’affaire Williamson. Entre parenthèses, on jugera de la psychologie plutôt baroque d’un homme qui écrit au Vatican pour qu’on lui pardonne ses « propos imprudents » et qui cite le livre de Job, pour conseiller que celui qui a mal agi « on le jette à l’eau ». Je sais bien que l’énorme suspicion qui entoure la Fraternité sur cette plaie de l’antisémitisme ne se résorbera pas en quelques jours. Quant à moi, je ne vois pas pourquoi je douterais de la parole d’un homme, qui me déclare que le meurtre de l’innocent, à plus forte raison d’un peuple, est un crime qui crie contre le Ciel et qu’il s’agit d’une abomination. D’autres sujets ont été abordés, dont l’inévitable liberté religieuse qui est à l’origine du plus grave désaccord de Mgr Lefebvre avec le Concile. Nous en avons discuté quelques minutes. Mgr Fellay ne nie pas que l’Histoire ménage des opportunités différentes, qu’il y a divers régimes de rapports entre l’Église et l’État. Ce qu’il refuse de toute son énergie, c’est une mutation qui conduirait l’Église à adhérer à une conception qui lui est étrangère et qui lui ferait renoncer à la royauté du Christ sur les réalités temporelles. Il a le mérite d’une certaine obstination qui consiste à rester fidèle à la doctrine d’un certain Pie XI. Bien sûr, dans l’application concrète, les choses sont très compliquées et on n’est pas au bout de très longues mises au point qui sont aussi de nature philosophique. Voilà, j’ai livré sans apprêt la façon dont j’ai vécu cette heure d’entretien. J’y ai retrouvé les raisons d’une certaine étrangeté qui subsiste mais qu’il faudra bien élucider si l’on veut être vraiment conséquent avec un horizon de vérité. Je ne suis pas en mesure d’affirmer que Benoît XVI réussira l’entreprise qu’il s’est proposée. Je ne sais pas non plus si Bernard Fellay réussira la sienne, qui est, je crois, « prophétique » par rapport à ceux qu’il conduit. Je finirai sur une réflexion qui m’est venue grâce à Balthasar. Dans le carré apostolique qu’il dessine dans son livre Le complexe antiromain, le compatriote de Mgr Fellay propose la figure de Jacques vis-à-vis de Pierre, Paul et Jean. C’est celle de la tradition, voire celle d’une tradition un peu obstinée. Bien sûr, avec Jacques, cousin du Seigneur, il s’agit de la tradition judaïque. Mais il y a tout de même une parenté dans la fidélité à ce qu’on a reçu. Les références diffèrent, selon un paradoxe peut-être fécond. Pourquoi n’y aurait-il pas une place pour cette tradition dans le cadre d’une Église indivise. Ce serait reconnaître tous les charismes, ceux de l’Institution avec Pierre, ceux de la mission avec Paul, ceux de la mystique avec Jean, ceux d’une certaine obstination avec Jacques. C’est la grâce que je nous souhaite. Annonces de l’entretien de Mgr Fellay avec Samuel Pruvot et Gérard Leclerc à paraître dans le Famille Chrétienne du 7 février ;
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Qui et pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l'OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la « ré-conciliation » avec la Rome conciliaire (en fait la « ré-conciliarisation » de la FSSPX) ?
Qui a, depuis 2000, PROMU et Pourquoi, le FAUX préalable de la messe de Saint Pie V ?
Pourquoi n'a-t-on pas posé le vrai préalable du rétablissement du vrai Sacerdoce de vrais prêtres ordonnés par des évêques validement sacrés selon le rite valide des Saints Ordres ?
Qui a INVENTE, et pourquoi, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?
Pourquoi n'a-t-on pas posé la VRAIE question de l'abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du VRAI rite de la consécration épiscopale VALIDE d'avant 1968 ?
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?
Serait-ce donc qu'après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l'on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?
Serait-ce que l'on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?
“Une fois qu’il n’y aura plus de prêtres validement ordonnés, ils donneront la permission de célébrer la messe latine”
Révérend Père Carl Pulvermacher OFMCap Ancien Rédacteur en Chef, The Angelus
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