Quarante ans d’erreurs

RÉfutation des arguments erronÉs sur l’infaillibilitÉ de l’Église.

 Cette étude se présente dans une large partie sous la forme d’une réfutation de la Note parue sur le bulletin des AFS (supplément au n° 145) en octobre 1999 et de l’Aide-mémoire sur l’infaillibilité de l’Eglise publié en août 2004.

Cette analyse totalement erronée, à l’opposé de la doctrine catholique sur la sainteté de l’Eglise, de l’unité d’enseignement entre le Christ et l’Eglise, de la théologie mystique et surtout de ce que nous dit la Très Sainte Vierge Marie dans son message à La Salette, nous révèle donc, non seulement tous les problèmes engendrés par la mauvaise formation du clergé, mais encore la précaire position de la majorité traditionnelle.

Après cette réfutation des arguments erronés, le rappel de la doctrine sur l’infaillibilité et la comparaison des faits avec ce qui est prédit, nous comprendrons que dans cette situation unique de l’Eglise, il est nécessaire et urgent de bien situer les camps qui s’affrontent et de bien saisir la nature du combat à mener, car ceux qui cherchent continuellement à prouver la légitimité des autorités conciliaires et postconciliaires, à prouver également la validité des nouveaux rituels, s’alignent eux-mêmes sur l’action de ces pilleurs des trésors de grâces.

C’est vers Notre-Dame de La Salette que nous nous tournons. Nous nous adressons filialement vers celle qui saura en tant que Reine des théologiens présenter notre supplique à son divin Fils :

«Sauvez-moi, Seigneur, car il n’y a plus de saint, car les vérités ont été diminuées par les enfants des hommes. Chacun ne dit à son prochain que des choses vaines ; leurs lèvres sont trompeuses, et ils parlent avec un cœur double. Que le Seigneur détruise toutes les lèvres trompeuses, et la langue qui se vante avec jactance» (psaume, xi, 3-4)[1].

Que Notre-Dame de La Salette, Epouse du Saint-Esprit dispose les âmes, afin que celles-ci, surtout les âmes sacerdotales, comblent les lacunes de leur formation et comparent les faits qui continuent de se dérouler sous nos yeux avec ce qui est prédit. Ce faisant, la doctrine pourra être rectifiée et enfin donnée correctement au bon peuple. Grâce à Notre-Dame, base de la Cité du bien, les séductions proposées par les membres de cette cité du mal pourront être déjouées et rejetées. Les âmes comprendront que cette église conciliaire et gnostique n’est pas l’Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ mais celle qui l’éclipse. Et aux temps de l’éclipse totale et du passage de la juste purification, celle qui correspond à cette opération douloureuse mais nécessaire dans la pédagogie divine, elles demeureront fidèles sous sa protection maternelle.

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti

Réjouissez-vous, Vierge Marie, vous seule avez détruit TOUTES les hérésies

Trait de la messe Salve, Sancta Parens

Abbé Michel Marchiset.

Document repris de la revue Fidem Servavi  Adresse : Le prieuré, 6 rue du Chapité, 25920 Mouthier Haute-Pierre



[1] Traduction selon la Bible de Fillion : «car les vérités ont été diminuées par les enfants des hommes», d’après l’hébreu : les fidèles (c’est à dire les hommes consciencieux auxquels ont peut se fier) ont disparu».