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Gaude, Maria Virgo,
cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve
Sancta Parens)
jeudi 9 mars 2006
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message peut être
téléchargé au format PDF sur notre
site http://www.virgo-maria.org/.
ENFIN, UN EVEQUE SE
Mgr
Williamson, doyen des quatre évêques, monte au
créneau
pour rappeler la fidélité au dogme de la Foi et
au combat de Mgr
« Minute » révèle que, dans
quelques semaines, une « rencontre
essentielle » interviendra entre Mgr Fellay et
l’abbé Ratzinger.
· Aujourd’hui,
8 mars, Mgr Fellay réunissait les prieurs à
Flavigny pour une réunion secrète.
· Aujourd’hui
également, « Minute »
publie un interview de Mgr Williamson
qui rappelle la réalité de la Rome apostate qui
n’a pas changée depuis les
sacres de 1988.
Mgr Williamson
qui a le mérite de rompre le
discours courtisan actuel des autorités de la FSSPX envers
l’abbé Ratzinger et
de passer par-dessus
les hiérarchies parallèles des
médias infiltrés,
n’a cependant pas la fermeté de Mgr
Bien
tard !
trop tard ? Bien seul encore ! trop seul
encore ?
Nous avons
enfin la satisfaction de lire un
réquisitoire
contre le ralliement-apostasie organisé par Metzingen depuis
4 mois.
Après
un
régime de terreur qui n’a que trop
duré, un peu d’air frais fait du bien.
Mais, si les
critiques dénoncées depuis des années
par des observateurs lucides et compétents
avaient été entendues honnêtement et
sérieusement, et reprises, si les
solutions proposées aujourd’hui par Mgr Williamson
avaient été appliquées, nous
n’en serions pas là. Mais n’est-il pas
maintenant trop tard ?
Mgr Fellay
ne sera-t-il
tenter de précipiter sa signature, pour chercher
à museler cette réaction qui à
présent se dessine ? Pour opérer le
transfert juridique de la FSSPX à
l’abbé Ratzinger, et l’imposer ainsi
avant que n’arrive l’heure des élections
et de son bilan ? Tout dépend maintenant de
l’attitude arrêtée par les deux
autres évêques et du camp qu’ils doivent
maintenant
choisir : celui de la fidélité
à leurs Sacres, à l’œuvre de
Mgr Lefebvre,
leur père dans l’épiscopat, ou celui du
ralliement à l’église apostate de
l’abbé Ratzinger ? Puissent-ils enfin
assumer leur vrai rôle
d’évêques ! On a trop subi la
dictature des hiérarchies parallèles, depuis
le 25 mars 1991, on a trop attendu des "paroles
d’évêque".Faut-il rappeler
l’engagement pris ensemble
par les quatre évêques dans les mains de leur
consécrateur Mgr
Pour nous,
nous ne faisons aucun rêve, le chemin de la
"reconquête" est encore
bien loin ! Combien encore de désaccords graves,
d’incompréhensions, de
méconnaissances !
Va-t-on
enfin
expliquer que Vatican II est un châtiment, un
châtiment de péchés graves ?
Va-t-on enfin demander pardon et surtout se convertir, en examinant et
en
étudiant ces péchés, et en se
corrigeant ? Va-t-on enseigner avec
précision le vrai combat dans lequel nous sommes :
la lutte des puissances
infernales et de leurs troupes contre le Règne de
Notre-Seigneur ? Va-t-on enfin oser
dire que cette secte qui
occupe le siège de Pierre, ne peut pas être
l’Eglise de Jésus-Christ ?
Va-t-on
enfin ETUDIER
les
faits qui démontrent rigoureusement
l’invalidité des consécrations
épiscopales dans le nouveau rite de Pontificalis
Romani (1968), ce qui a conduit à l’INTERRUPTION
DE
Vont-ils
comprendre le caractère HISTORIQUE
de la situation présente, où Mgr
Comprennent
leur responsabilité SANS
PRECEDENT dans
l’histoire de l’Eglise, et qui
fait
d’eux les dépositaires de la transmission du
Sacerdoce catholique.
Comme
malheureusement, l’équipe Mgr Fellay –
abbé Schmidberger œuvre obstinément
pour
réaliser ce ralliement-apostasie et s’est
engagé très loin, en
secret des fidèles, entre les mains
des antichrists, la "bombe" de Mgr Williamson ne risque de ne faire
l’effet que d’un "pétard" !
Alors que
l’abbé
Que
Notre-Dame
de
Abbé
Michel
Marchiset
Minute,
8
mars 2006
Ce document est
téléchargeable au
format PDF à l’adresse suivante :
http://minute.hebdo.free.fr/Entretien%20Mgr%20Williamson.pdf
UN
ÉVÊQUE HAUSSE
Mgr WiIIiamson
: «
Mgr Richard
Williamson
est le supérieur du séminaire de
«Minute»
:
Monseigneur, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X semble
avoir hésité ces
derniers mois à se réconcilier avec Rome.
Mgr Richard
Williamson
:
Pardon de vous
interrompre mais que signifie cette expression un peu
étrange : «dogme de la
foi» ?
Donc que le
monde
perde le sens de la vérité doctrinale, quand
l'Eglise catholique ne fait pas
son travail, rien de plus normal. Que l'Eglise perde ce sens, c'est un
drame :
celui du concile de Vatican II, qui, au lieu d'illuminer le monde, a
voulu être
illuminé par lui ! Or, la force et l'unité de
FSSPX, telles qu'on les a
connues, venaient de cette clarté doctrinale que Mgr
Pas
de sa
Que pensez-vous
des rencontres
récentes entre Mgr Fellay, le supérieur de la
Fraternité, et les autorités
romaines ?
J'ai suivi les
événements
avec attention au travers des médias, comme tout le monde.
De plus, quelques
jours après la réunion du 15 novembre
à Rome entre Mgr Fellay et le cardinal
Castrillon Hoyos, préfet de la Congrégation pour
le clergé et président de la
commission pontificale Ecclesia Dei, j'ai
reçu de Mgr Fellay un rapport
sur cette rencontre qui a duré plus de cinq heures. Je dois
avouer que la
lecture de ce rapport a été pour moi
plutôt décevante. II m'a semblé que le
cardinal Castrillon n'y comprenait guère mieux la
Fraternité qu'en 2000/2001
lors des dernières négociations entre Rome et la
Fraternité, lesquelles
s'étaient soldées par un échec.
Qu'avez-vous
pensé du discours
de Benoît XVI le 22 décembre 2005,
établissant notamment une distinction
entre le texte et l'esprit du concile Vatican II ?
Ce discours
semble
présenter le programme de son pontificat Son idée
force est que le concile Vatican
II serait la solution des problèmes entre l'Eglise et le
monde moderne et que
la clef de cette solution serait le principe de la liberté
religieuse. Benoît
XVI défend ce principe avec trois arguments.
Premièrement,
il cite
le texte de l'Evangile : «Rendez à
César ce qui est à César et
à Dieu ce qui
est à Dieu», comme si César n'avait
rien à rendre à Dieu ! Mais la
«socialité»
étant intrinsèque à la nature humaine,
tout homme doit à Dieu un culte non
seulement individuel mais aussi social. Donc César en tant
que chef de la
société doit rendre un culte public à
Dieu.
Deuxièmement,
les
martyrs chrétiens, dit Benoît XVI, sont morts pour
des raisons de conscience,
donc pour la liberté religieuse. C'est faux. Ils sont morts
pour la vraie foi
de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Troisièmement,
Benoît
XVI dit encore des martyrs sous l'Empire romain qu'ils ont
refusé le culte de
l'empereur et donc qu'ils ont refusé la religion de l'Etat
C'est faux. Ce
qu'ils refusaient était ce culte faux et non le principe
d'une religion d'Etat
Or ce principe
de
la liberté religieuse est au cœur de la
perte du dogme de la foi. Il est au
cœur de ce monde moderne anti-catholique. II est responsable
de la
dissolution à laquelle nous assistons de toute
pensée, de toute doctrine,
de toute vérité.
Que peuvent
donc
espérer de ce pontificat les catholiques fidèles
à la Tradition ?
A moins d'un
grand
miracle de Dieu pour rendre aux hommes de l'Eglise du concile leur sens
du
dogme de la foi, il ne semble pas qu'il y ait grand-chose,
humainement
parlant, à espérer de ce pontificat.
Mais «divinement parlant», les
catholiques doivent garder une grande espérance car cette
situation inédite de
l'Eglise leur fait gagner d'immenses mérites !
«Que
reste-t-i
Pensez-vous que
le dialogue
avec Rome soit possible ?
II me semble
que,
depuis les sacres de 1988, le dialogue entre cette Rome conciliaire et
la FSSPX
est bien difficile, voire impossible. «Cum
negante principia nequit
disputar» : «II est impossible de
discuter avec quelqu'un qui nie les
principes », dit l’adage scolastique. Or, ainsi que
le soulignait Mgr
De plus, le
dialogue
lui-même n'est pas sans danger, car il suscite faux espoirs,
controverses et
déceptions s'il n'aboutit pas. Son ouverture même
doit être mûrement réfléchie.
Or je sais que depuis la rupture des conversations entre la Rome
conciliaire et
la Fraternité en 2001, le cardinal Castrillôn
voulait absolument renouer les
contacts.
Tout dialogue
est-il donc définitivement exclu ?
Si la
discussion doit
avoir lieu, le grand principe doit être la primauté
de la doctrine de la foi.
Certains
fidèles
semblent fatigués du combat de la
Tradition. Que leur dites-vous ?
Courage !
Méditez,
méditez, méditez les fins dernières !
Que profitera à un homme de gagner tout
Rome s'il y laisse miner sa foi ? Qu'importe-t-il à un homme
de perdre ses
amis, sa tranquillité, son prestige, jusqu'à son
foyer et - apparemment - même
son Eglise, s'il garde le dogme de la foi et, en gardant cette foi,
peut encore
sauver son âme ? Tout lasse, tout passe, sauf
l'éternité !
Dieu ne nous
oublie
pas. Chacun des cheveux de nos têtes est compté.
C'est une vérité de foi. Il
est le maître du temps. Il nous sauvera à l'heure
qu'Il a fixée. D'ici là, Il
nous voit dans nos difficultés et Sa grâce ne nous
manquera jamais. Prenons
donc courage et attendons sereinement l’heure de
Dieu.
Telle qu'elle a
été
fondée par Mgr
Mgr
Il y a un
merveilleux
texte du père Garrigou-
Jusqu'en 1991,
la
Fraternité a eu sous les yeux la conjonction admirable de
foi et de charité en
la personne de son fondateur, Mgr
Sur quels
points
devront désormais porter les efforts de la
Fraternité ?
Nous devons, me
semble-t-il, armer davantage nos futurs prêtres contre
les erreurs du monde
libéral.
De
même, les prêtres
de la Fraternité doivent former des laïcs qui
comprennent en profondeur les origines
de cette crise de l'Eglise et du monde dont Vatican Il n'est qu'une
suprême
manifestation. A défaut d'une telle formation, les
laïcs suivraient tôt ou
tard le courant commode de l'apostasie universelle.
Une foi ainsi
éclairée
est naturellement apostolique et missionnaire, c'est-à-dire
charitable.
Des
dÉparts
qui auraient pu Être ÉvitÉs
Tout d'abord ne
pensons pas qu'il n'y ait que la Fraternité qui perde des
prêtres.
Nous avons vu
qu'au
cœur de cette crise est la perte du sens de la
vérité, de la primauté de la doctrine
et de la pureté de la foi catholique. Voilà donc
ce que devra maintenir en
priorité le prochain supérieur
général. De là, il lui sera plus
facile de faire
comprendre et pratiquer cette vraie charité dont parle saint
Paul et dont les
âmes ont éperdument besoin.
Mais,
Monseigneur,
qu'est-ce que cela signifie concrètement ?
Eh bien, le
futur
supérieur général aura à
piloter la petite barque de la Fraternité parmi des
vagues de plus en plus hautes ! Nous voyons bien que le changement du
monde
s'accélère, les anciens repères
disparaissent l'un après l'autre.
A vue humaine,
rien
n'apparaît capable de freiner cette décadence.
Oui. Ou elle
prend la route héroïque des cimes et, refusant
prestige et
honneur, accepte d'être honnie et
persécutée par le monde. Elle sera alors
aimée et suivie par le «petit troupeau»
de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Ou bien elle
prend la route du confort et de la facilité, en se
compromettant avec le monde et l'Eglise du monde,
c'est-à-dire l'Eglise
conciliaire. Elle sera alors peu à peu abandonnée
par les brebis, qui ne
reconnaîtront plus en elle la voix du Divin Maître.
Quelles seront
les
qualités les plus importantes du futur supérieur
général pour affronter ces
enjeux ?
D'abord
être fort
dans la foi, et ensuite humain, surtout
envers ses prêtres. Il lui
faudra aussi jugement, prudence et capacité d'adaptation
pour discerner et
sauvegarder l'essentiel. C'était là une des
grandes qualités de Mgr
Par contre le
supérieur n'a pas besoin d'être un saint Pour un
supérieur, la sainteté est un
luxe, pour ainsi dire. SaintThomas d'Aquin l'a dit une fois pour toutes
:
«Qu'il enseigne, s'il est savant. Qu'il prie, s'il est saint.
Qu'il gouverne,
s'il est prudent».
Un dernier
message ?
Veillons et
prions
Notre Dame.
Propos
recueillis par
« Minute »
____________
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[1]
« à
Messieurs les abbés Williamson, Tissier de Mallerais, Fellay
et de
Galarreta :
Bien
chers
amis,
Ainsi
apparaît avec évidence la nécessité
absolue de la permanence et de la continuation du sacrifice
adorable de
Notre-Seigneur pour que "Son Règne arrive'”
Dieu a
suscité
la fraternité sacerdotale saint Pie X pour
le maintien et la perpétuité de Son sacrifice
glorieux et expiatoire
dans l'Eglise. Il s'est choisi de vrais prêtres instruits et
convaincus de ces
mystères divins. Dieu m'a fait la grâce de
préparer ces lévites et de leur conférer
la grâce sacerdotale pour la
persévérance du vrai sacrifice, selon
la définition du Concile de Trente.
C'est ce qui nous a valu la persécution de la
Rome antichrist »
Mgr
[2] Voir le site http://www.rore-sanctifica.org
[3]
Bulle Apostolicae Curae
de