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Gaude, Maria Virgo,
cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
samedi 11 mars 2006
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message peut être
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Conférence
de
Mgr
Il
n’est pas indispensable de développer longuement
certaines questions, il suffit de relire les textes anciens car Nihil novæ sub sole.
Cette
conférence de presse de Mgr
CONFERENCE DE
PRESSE DE MGR
15 JUIN
Nous nous
sommes
permis de vous inviter comme nous l'avions fait il y a maintenant
treize ans en
1975, au moment des événements difficiles entre
Rome et Ecône et qui nous
frappaient. Nous sommes de nouveau, on pourrait dire, à un
été chaud.
Avant d'en
arriver
tout de suite aux événements de ces derniers
jours et des jours prochains, je
voudrais d'abord vous faire un petit exposé afin que vous
compreniez mieux la
situation, et que dans les compte rendus que vous écrirez
dans les journaux,
vous puissiez faire, autant que possible, des rapports objectifs.
Il faut placer
les
événements qui se passent aujourd'hui et qui vont
se passer demain -
particulièrement la consécration
épiscopale de quatre jeunes évêques le
30 juin
- dans le contexte de nos difficultés avec Rome, non
seulement depuis 1970,
depuis la fondation d'Ecône, mais depuis le Concile.
Au
Concile, moi-même et un certain nombre
d'évêques nous avons lutté contre le
modernisme et contre les erreurs que nous
estimions inadmissibles et incompatibles avec la foi catholique.
Vous me direz,
mais qu'est-ce que vous entendez par là ? Eh bien je vais
vous citer quelques sujets de ce modernisme. Ce sont par exemple l'acceptation des Droits de l'homme de
1789.
C'est le droit commun dans la
société civile, de toutes les religions
c'est-à-dire le principe de la
laïcité de l'État.
C'est l’œcuménisme ou
l'association de toutes les religions. C'est Assise, c'est
Kyoto, ce sont
les visites à
Cependant nous
avons
voulu garder le contact avec Rome, au cours de ces années,
depuis 1976, au
moment où nous avons reçu la «suspens a
divinis», parce que nous continuions à
faire des ordinations sacerdotales. Nous avons voulu garder le contact
avec
Rome, espérant que
Devant le refus
de
Rome de prendre en considération nos protestations et nos
demandes de retour à
Alors j'ai
demandé à
Rome plusieurs fois : laissez-moi faire des
évêques, permettez-moi d'avoir des
successeurs. C'est pourquoi, le 29 juin dernier (1987), j'ai fait une
allusion
claire dans ma prédication ici à Ecône
à l'occasion de l'ordination des
séminaristes. J'ai dit, je vais faire des
consécrations épiscopales puisque
Rome ne veut pas m'écouter, ne veut pas entendre et nous
abandonne. Je me vois
obligé de me donner des successeurs. Par
conséquent le 25 octobre prochain, je
consacrerai des évêques pour ma succession. Grand
émoi à Rome !
C'est
à partir de
cette déclaration que Rome s'est émue,
profondément, et que j'ai reçu une lettre
le 28 juillet, après avoir rencontré le
cardinal Ratzinger le 14 juillet, auquel j'ai dit :
«Ou Rome m'accorde de
faire des évêques, ou je les fais
moi-même». Dans sa lettre du 28 juillet, le
cardinal Ratzinger m'a répondu : «Pour ce qui est
des évêques, il faut attendre
que votre Fraternité soit reconnue. Pour le reste, nous
pouvons peut-être vous
faire des concessions, sur la liturgie, sur l'existence de vos
séminaires et
ensuite à la rigueur vous envoyer un visiteur».
J'avais
demandé
effectivement une visite, pour que l'on nous connaisse puisque l'on ne
nous
connaissait pas, on ne venait pas nous voir. Il y a donc eu une
ouverture de la
part de Rome à ce moment là. J'avoue que j'ai
beaucoup hésité. Est-ce que je
devais accepter cette ouverture ou est-ce que je devais la
refuser ?
J'avais bien envie de la refuser parce que je n'ai aucune confiance dans ces
autorités romaines,
je dois bien le dire, car leurs idées sont
complètement opposées aux nôtres.
Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d'ondes, je
n'avais donc aucune
confiance.
Nous avions
toujours
été persécutés,
c'était encore l'époque de Port-Marly, de la
persécution de
l'abbé
Cependant nous
avons
voulu faire un effort : essayons, nous allons sonder quelles vont
être les dispositions
de Rome à notre égard. C'est dans cet
esprit-là que je suis allé à Rome et
qu'ensuite nous avons reçu la visite du cardinal Gagnon. Il
semble que cette
visite a été favorable. J'avoue que je n'en sais
rien, puisque je n'ai pas eu
un seul mot du résultat de cette visite qui a eu lieu il y a
sept mois. Je l'ai
dit au cardinal Ratzinger : c'est inadmissible. On fait une visite pour
savoir
si nous faisons bien, si nous faisons mal, s'il y a des reproches
à nous faire,
s'il y a des compliments à nous faire, et l'on ne nous dit
rien. Je n'ai rien
su de la visite en 1974 des deux prélats belges qui sont
venus visiter le
séminaire voilà maintenant quatorze ans. Je n'ai
jamais reçu une seule ligne me
disant quel était le résultat de cette visite.
Alors le
cardinal
Gagnon est venu, et puis ensuite on nous a proposé des
colloques pour réaliser
un protocole préparant un accord destiné
à mettre en place les institutions qui
auraient régi la tradition. Nous avons donc eu ces
colloques. J'avoue que
j'aurais bien voulu participer moi-même au premier des
colloques, mais ils ont
préféré que je n'y sois pas et que je
désigne un théologien et un canoniste.
C'est ce que j'ai fait. J'ai désigné M.
l'abbé Tissier de Mallerais et M.
l'abbé
Une
première rédaction
a été mise au point après quarante
huit heures, réglant les questions
doctrinales et les questions disciplinaires. Nous avons
été surpris de voir
qu'ils voulaient nous faire signer un
texte doctrinal. Étant donnée
l'ouverture qu'avait manifestée le cardinal
Ratzinger par sa lettre du 28 juillet, l'année
dernière, il n'était plus
question de problèmes doctrinaux. Nous avons donc
été un peu surpris que l'on
nous remette sous les yeux ce qui avait fait l'objet d'une
incompréhension
pendant quinze ans. Nous étions
opposés
par des questions doctrinales précisément.
Mais comme l'article 3 de la
partie doctrinale du protocole assurait que nous pouvions
reconnaître qu'il y avait des
points dans le Concile,
dans la liturgie et dans le Droit canon qui n'étaient pas
parfaitement
conciliables avec
Et puis
venaient
ensuite les questions disciplinaires. Il y avait surtout la question de
l'évêque, celle d'un bureau à Rome,
bureau dans lequel Rome aurait eu cinq
membres et nous seulement deux. Cela ne nous plaisait pas beaucoup.
Nous avons
discuté parce que nous trouvions que vraiment nous
étions mis en minorité dans
ce bureau de Rome. Mais d'autre part, ensuite, dans une certaine
mesure, nous
étions exempts de la juridiction
des
évêques.
Au cours d'une
seconde
réunion, cette fois avec le cardinal Ratzinger et
moi-même et avec les différents
théologiens, canonistes, qui avaient
déjà discuté entre eux, nous sommes
arrivés à une conclusion, sur le papier,
acceptable.
Nous avons donc
senti,
tout au cours de ces colloques, un désir, une
volonté de nous ramener au Concile.
Bien.
Malgré tout,
j'ai signé, j'ai essayé de montrer de la bonne
volonté mais dès le jour même
où
nous avons décidé de signer, à propos
de l'évêque j'ai demandé au cardinal
Ratzinger : «Alors, maintenant, nous allons signer le
protocole, est-ce que
vous pourriez déjà nous donner la date pour la
consécration de l'évêque»
(c'était le 4 mai). «Vous avez le temps d'ici le
30 juin de me donner le mandat
pour l'évêque. J'ai moi-même
participé à la présentation des
évêques quand
j'étais Délégué
apostolique, pour trente-sept évêques, je sais
comment cela se
fait». J'avais présenté les noms.
«Ah!
non, non, non,
c'est impossible; le 30 juin, impossible. - Alors quand ?
J'ai dit ;
c'est fini,
j'ai compris. On
veut nous mener en bateau, c'est terminé, c'est fini, je
n'ai plus confiance.
J'avais bien raison de ne pas avoir confiance, on est en train de nous
jouer.
J'ai perdu confiance complètement. Et
le jour même, le 5 mai, j'ai
écrit une lettre au Pape et une lettre au cardinal Ratzinger
en disant :
J'avais espéré arriver à un
résultat, je crois que c'est terminé. Nous voyons
très bien. Il y a une volonté de la part du
Saint-Siège de vouloir nous soumettre à
ses volontés et à ses orientations. C'est inutile
de continuer. Nous sommes
tout à fait opposés l'un à l'autre.
Grand
émoi évidemment
à Rome à ce moment-là, au sujet de
cette lettre que j'ai écrite : «Comment,
vous dénoncez le protocole, ce n'est pas permis, c'est
lamentable».
Oui, mais je
puis vous
lire rapidement quelques extraits de cette lettre que j'ai
écrite : c'était le
6 mai (voir le texte de cette lettre dans les documents, ainsi que la
réponse
du cardinal Ratzinger). Au courrier du Cardinal était joint
un projet de lettre
à faire au Pape dans lequel il fallait que je demande
pardon non pas pour ça, mais pour tout ce qui a
été fait au
cours de ces treize années passées, pour les
torts que j'avais pu avoir, même
en toute bonne foi. Ce sont eux qui écrivent cela pour que
je le signe ; ce
n'est pas moi. «En toute bonne foi on peut commettre des
erreurs. Ainsi je vous
prie humblement de pardonner tout ce qui dans mon comportement ou celui
de
Toutes ces
choses que
l'on avait abandonnées, on les remettait de nouveau sous nos
yeux.
C'est pourquoi
on vous
a remis la lettre qu'en définitive j'ai écrite au
Pape le 2 juin.
«Très
Saint Père, les
colloques et entretiens avec le cardinal Ratzinger et ses
collaborateurs, bien
qu'ils aient eu lieu dans une atmosphère de courtoisie et de
charité, nous ont
convaincu que le moment d'une
collaboration franche et efficace n'est pas encore arrivé»,
étant donné que
le but de cette réconciliation n'est pas du tout le
même pour le Saint-Siège
que pour nous. J'ajoutais : «C'est pourquoi nous nous
donnerons nous-même les
moyens de poursuivre l'œuvre que
Évidemment
affolement
à Rome ! J'ai reçu, après, une lettre
du Saint Père, signée de lui-même, me suppliant de garder l'unité,
l'unité de
l'Église, de ne pas diviser l'Église, de demeurer
dans la fidélité à l'Église.
Mais
précisément, nous ne sommes pas dans la
même vérité.
Pour eux la vérité est évolutive, la
vérité change avec le temps, et
J'ai dit un
jour au
cardinal Ratzinger : «Éminence, il faut que nous
choisissions : ou bien la
liberté religieuse telle qu'elle est dans le Concile, ou
bien le Syllabus de Pie IX. Ils
sont
contradictoires et il faut choisir». Alors il m'a dit :
«Mais Monseigneur nous
ne sommes plus au temps du Syllabus.
Ah ! Ai-je dit, alors la vérité change avec le
temps. Alors ce que vous me
dites aujourd'hui, demain ce ne sera plus vrai. Il n'y a plus moyen de
s'entendre, on est dans une évolution continuelle. Il
devient impossible de
parler».
Ils ont cela
dans
l'esprit. Il m'a répété : «Il
n'y a plus qu'une Église, c'est l'Église de
Vatican II.
Vatican II représente
Alors le Pape
me
supplie de ne pas briser l'unité de l'Église. Il
me menace des peines
canoniques si je fais ces consécrations le 30 juin prochain.
Je vous avoue
que
l'ambiance dans laquelle se sont déroulé les
colloques précédant la rédaction
du protocole, puis les faits qui ont atteint ceux qui se sont
ralliés à Rome
donnent à réfléchir.
Je prends
l'exemple de
Dom Augustin, qui a un couvent à Flavigny dans lequel il y a
vingt-quatre prêtres
que j'ai moi-même ordonnés, des
bénédictins, et qui me quitte et me dit :
«Monseigneur,
je ne peux plus rester avec vous, je me rallie à Rome ; je
rentre dans
l'obéissance avec Rome ; je ne peux pas rester avec
vous». Bien, il s'est
rallié à Rome avec l'espoir qu'on lui garderait
Prenons un
deuxième
exemple: encore un monastère : Fontgombault. Ils ont
accepté par obéissance de
garder pendant quinze ans la messe nouvelle; parce que les
évêques avaient dit
qu'il fallait prendre la messe nouvelle, ils l'ont fait. Vient l'indult
de Rome
; tous ceux qui ont accepté la messe nouvelle,
désormais pourront dire la messe
ancienne. Cela s'appliquait parfaitement à Fontgombault.
Refus de l'archevêque
de Bourges. Vous ne pouvez pas dire la messe ancienne pour la messe
conventuelle.
Vous devez garder la messe nouvelle, c'est comme
çà.
Et pourtant ils
remplissaient parfaitement les conditions de l'indult.
Nous
ne pouvons pas avoir confiance, ce n'est pas
possible. Et je
vais vous citer un dernier exemple : un exemple extraordinaire.
Vous avez
entendu
parler, sans doute, et vous avez fait quelques articles dans les
journaux, il y
a deux ans, sur les transfuges d'Ecône, les fameux transfuges
d'Ecône ! Etaient
partis d'ici, d'Ecône neuf séminaristes. Celui qui
a été le chef en quelque
sorte de cette petite rébellion, l'abbé... est
resté dans le séminaire pendant
un certain temps, il cachait bien son jeu, et il est arrivé
à déterminer huit
autres séminaristes à quitter Ecône. Il
s'est mis en relation avec l'abbé
Grégoire Billot qui est ici en Suisse à Baden ;
cet abbé Billot est lui-même en
relation avec le cardinal Ratzinger ; il parle l'allemand. Il a
téléphoné au
cardinal Ratzinger : «Voilà, il y a à
Ecône neuf séminaristes qui sont prêts
à
partir. Qu'est-ce que vous leur promettez ? Qu'est-ce que vous faites
avec eux
?».
Oh ! C'est
formidable
; c'est une occasion unique ; si on leur promet monts et merveilles, il
y en
aura d'autres qui vont venir. Il l'a dit explicitement.
Vous le savez
très
bien, on a fait le fameux séminaire Mater
Ecclesiae dirigé par un cardinal, le cardinal
Innocenti, avec le cardinal
Garrone et un troisième cardinal le cardinal Ratzinger,
approuvé par le Pape
officiellement dans
Ils sont partis
là-bas
et se sont retrouvés peut-être une vingtaine de
séminaristes.
Je vous assure
que çà
vaut la peine de lire cette lettre que vient de nous envoyer ces
jours-ci
l'abbé... qui était l'instigateur du
départ de ces séminaristes. Il écrit :
«Je
regrette», en gros titre dans sa lettre. «Je
regrette, nous avons tout perdu, on n'a tenu
aucune promesse. Nous
sommes des misérables, nous ne savons plus même
où aller (voir l'extrait de
cette lettre dans nos documents).
Eh bien
voilà pour des gens qui ont voulu se rallier à
Rome !... Cela va
être notre cas. Nous en sommes de plus en plus
persuadés. Plus nous
réfléchissons à l'ambiance de ces
colloques, plus nous nous rendons compte que
l'on est en train de nous tendre un
piège, de nous piéger, et que demain on
nous dira désormais c'est fini la
messe traditionnelle, il faut accepter la messe nouvelle aussi. Il ne
faut pas
être contre la messe nouvelle. Cela ils nous l'ont dit.
Voici un
exemple qu'a donné le cardinal Ratzinger. «Par
exemple à Saint
Nicolas-du-Chardonnet, Monseigneur, quand le protocole sera
signé, que les
affaires seront réglées, il est
évident que Saint-Nicolas-du-Chardonnet ne va
pas rester comme maintenant. Pourquoi ? Parce que Saint-Nicolas est une
paroisse de Paris et dépend du cardinal
Des
difficultés
inextricables surgiront avec les évêques, avec les
mouvements des diocèses qui
voudront que nous collaborions avec eux si nous sommes reconnus par
Rome. Nous
aurons toutes les difficultés possibles et imaginables.
Alors, c'est pourquoi
je pense et qu'il m'a semblé en conscience que je ne pouvais
pas continuer. J'ai
décidé... D'où ma lettre du 2 juin au
Saint Père et l'annonce de la
consécration des quatre évêques qui
aura lieu le 30 juin.
Vous avez sur
une
feuille que l'on vous a remise, les indications sur ces futurs
évêques.
Qu'est-ce que
tout
cela veut dire ?
Excommunication
par qui ? Par une Rome moderniste
par une Rome qui n'a plus parfaitement la foi catholique. On ne peut pas
dire que quand il y
a une manifestation comme à Assise, on est toujours
catholique. Ce n'est pas
possible. On ne peut pas dire que quand il y a Kyoto, et les
déclarations qui
ont été faites aux juifs à
Alors nous
sommes
excommuniés par des modernistes, par des gens qui ont
été condamnés par les
papes précédents. Alors qu'est-ce que cela peut
bien faire. Nous sommes condamnés
par des gens qui sont condamnés, et qui
devraient être condamnés publiquement.
Cela nous laisse indifférent. Cela
n'a pas de valeur évidemment. Déclaration de
schisme ; schisme avec quoi, avec
le Pape successeur de Pierre ? Non, schisme avec le Pape moderniste, oui,
schisme avec
les idées que le Pape répand partout, les
idées de
Voilà
la situation
actuelle. Il faut bien le comprendre pour ne pas pinailler sur elle.
Alors on peut
penser :
vous aviez un évêque, c'est bien. Vous pouviez
avoir un peu plus de membres
dans le conseil romain. Mais, ce n'est pas cela qui nous
intéresse. C'est le
problème de fond qui est toujours derrière nous
et qui nous fait peur. Nous ne voulons pas
être des collaborateurs de la destruction de
l'Église.
J'ai écrit dans mon livre
Celui qui aura
donc en
principe la responsabilité des relations avec Rome lorsque
je disparaîtrai, ce
sera le Supérieur général de
Ecône,
le 15
juin 1988
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