Virgo-Maria.org
Gaude, Maria Virgo,
cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
lundi 13 mars 2006
Ce
message peut être
téléchargé au format PDF sur notre
site http://www.virgo-maria.org/.
Cette
mise en demeure
respectueuse des autorités actuelles de la FSSPX
s’accompagne d’un
véritable réquisitoire par Michael J.Matt et John
Vennari contre Ratzinger. Nous donnons ici quelques extraits de leur
document :
·
même
« les
catholiques conservateurs fidèles assistent
à la spirale descendante du pontificat de Benoît
XVI ».
·
« beaucoup
de gens qui avaient commencé par saluer
l’élection du cardinal Ratzinger à la
papauté, y compris un certain nombre de catholiques
conciliaires, considèrent
maintenant d’un air déconfit les neuf premiers
mois du nouveau
pontificat ».
·
des
« raisons qui nous amènent à
conclure que le moment n’est pas encore venu,
hélas ! pour que la Fraternité conclue
un accord »
·
« nous
ne voyons pas comment des négociations actuelles
garantiraient l’avenir de la Fraternité
Saint-Pie X, car la Rome d’aujourd’hui ne fournit
aucune preuve claire de son
attachement à la Rome d’hier »
·
«
·
« C’est
bel et bien là une pierre d’achoppement, et qui
serait fatale à la FSSPX si
celle-ci s’engageait dans quelque compromis que ce
soit. »
·
« nous sommes pourtant
d’avis que
l’« état
d’urgence loin d’avoir disparu s’est au contraire
si fermement incrusté dans
l’élément humain
l’église qu’il ne
faudra rien de moins
qu’une intervention divine pour
restaurer notre mère la
sainte église. »>
·
« Sous
un tel pape, il semble évident que l’avenir de la
FSSPX ne pourrait être
garanti. »
·
« on
a lieu de s’inquiéter que l’instrument
choisi par le pape pour conduire les
négociations avec la FSSPX se trouve être ce
même cardinal Castrillón Hoyos, un
homme qui – bien souvent lors de ses contacts avec les
catholiques de tradition
– semble s’être
évertué à prouver qu’il
n’est pas digne de confiance »
·
« il
y a largement de quoi craindre que derrière ces paroles
séduisantes (du
cardinal Hoyos) ne se cache l’intention d’embrasser
la FSSPX pour mieux
l’étouffer » [1]
·
« les
abus de pouvoir » (extraits du dossier du
Père Gruner),
« révèlent un
prélat (cardinal Hoyos) qui n’hésite
pas à user de son
pouvoir pour écraser tout prêtre
s’opposant trop efficacement au règne du PCPC
(Pos-conciliairisme Politiquement Correct) »
·
« Tel
est le personnage (Hoyos) qui est maintenant tout sourire avec la
Fraternité
Saint-Pie X et lui assure qu’elle peut faire confiance sans
crainte à la Rome
actuelle. Avec cet homme à la tête des
négociations, la FSSPX a d’excellentes
raisons de se demander si son avenir après
« régularisation »
serait
vraiment garanti »
·
« Il
est donc probable que les dirigeants actuels du Vatican,
malgré leurs sourires
de circonstance, tenteront de faire mourir la résistance
antimoderniste de la
FSSPX en croyant « faire à Dieu un
sacrifice agréable ».
·
« On
ne peut qu’imaginer jusqu’où un saint
Athanase aurait écouté ces modernes
quiétistes, qui échangent le silence contre la
« régularisation »,
s’ils lui avaient ne serait-ce que
suggéré de se concentrer sur ce que les
catholiques « aiment bien » et de
laisser de côté ce qu’ils
« n’aiment
pas », à savoir
l’arianisme ! Il leur aurait ri au
nez. »
·
« Nous
pensons qu’il est immoral de conclure un tel accord,
d’échanger le silence
contre la reconnaissance.
·
« On
ne peut qu’imaginer le chaos qui se produirait si le Vatican
actuel avait son
mot à dire dans l’élection à
venir d’un nouveau Supérieur
général. »
Fin
des extraits
Cette
analyse doit
être rapprochée des textes lénifiants
dont les revues et sites en français de
la FSSPX (Fideliter, DICI, Nouvelles de
Chrétienté) abreuvent les
fidèles. Ils masquent aux fidèles et aux
abbés la réalité de la progression de
la révolution dans l’Eglise conciliaire et mettent
en avant de petits faits
illusoires (prétendue réhabilitation de Romano
Amerio, etc…) en taisant
l’essentiel. Cette stratégie des abbés
Alors que l’abbé Schmidberger est en ligne directe avec l’abbé Ratzinger et agit dans l’ombre, une triple action a lieu :
·
o Mgr Fellay explique auprès des fidèles ou des abbés (le 7 mars à Flavigny) qu’il ne se passe rien, que toute information d’une préparation d’accord avec Rome est une rumeur, est fausse, est sans fondement.
o
En
parallèle à cela, et en plein accord avec
Rome, Mgr Fellay poursuit ses contacts dans
le secret, il synchronise vis-à-vis de la grande
presse ses interventions
avec les actes que posent l’abbé Ratzinger. Par
exemple le 12 mars, il donne
une interview à Il Tempo,
dix jours
avant la réunion du 23 mars de l’abbé
Ratzinger avec la Curie. De même en
janvier avec
·
o
o
·
o Disparition de toute critique des actes et des propos de « Benoît XVI », car « il ne faut pas gêner les accords »
o
Diabolisation
du sédévacantisme.
Tout cela a un but bien précis : endormir toute opposition interne aux accords pour faire accepter le fait accompli lorsque l’heure aura sonnée :
· rendre familiers les abbés et les fidèles à l’idée d’une signature avec Rome et à l’établissement d’un lien juridique formel avec le Vatican, et progressivement permettre à Rome de prendre le contrôle juridique de la FSSPX,
·
détourner
de façon pernicieuse les fidèles et
les abbés du combat doctrinal et sacramentel
de Mgr
· positionner les fidèles et les abbés dans une attitude d’attente vis-à-vis des initiatives que l’abbé Ratzinger va prendre
Si
Mgr Fellay disait
la vérité, il n’y aurait aucune
« rumeur ».
C’est pour mettre un terme à ces manipulations que Mgr Williamson vient de s’exprimer.
« En
juin 2000, le
cardinal Castrillón Hoyos, en tant que Président
d’Ecclesia Dei, supprima
l’élection au chapitre
général de la Fraternité Saint-Pierre,
qui devait avoir
lieu, bloquant ainsi la réélection certaine de
l’abbé Josef Bisig comme
Supérieur général. »
Cette
récente prise
de position[3]
des
laïcs américains illustre, par contraste,
à quel point la France et le District
de France de la FSSPX, ont perdu leur ardeur et leur foi dans le combat
doctrinal contre la Révolution conciliaire.
«
Qu’est-ce
qu’une signature ?
c’est une promesse.
Celui
qui signe s’engage
à faire.
Et
quel signe
donne-t-il ?
Celui
qui ne tient pas
sa parole déshonore son nom.
Combien
de temps les
français tolèreront-ils encore que cette
équipe reste en place ?
Faudra-t-il la laisser, par la signature de Mgr Fellay,
transférer le contrôle
juridique de la FSSPX à l’antichrist Ratzinger,
déshonorer Mgr
Face au révolutionnaire
Ratzinger qui présente de plus en
plus les caractéristiques d’un initié
Rose+Croix[4],
que sont devenus les héritiers des grands auteurs
anti-libéraux français ?
Questions cruciales
auxquelles sont désormais obligés
de répondre les clercs et les fidèles.
Abbé Michel Marchiset
Traduction française de l’original anglais[5]
ROME ET
Déclaration
commune
de The
Remnant et de Catholic Family News
par Michael J.
Matt, Rédacteur en chef de The
Remnant
et John Vennari,
Rédacteur en chef de Catholic
Family News
_____
Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, a publiquement déclaré que contrairement à diverses allégations, aucune négociation n’était en chantier dans l’immédiat[6].
« Garantir
notre avenir »
Il y a
trois ans, Mgr Fellay a avancé trois sages
critères pour entamer des négociations
avec l’actuel Vatican. Dans sa «
« Pour garantir notre avenir,
nous devons obtenir de la Rome
d’aujourd’hui une preuve claire de son attachement
à la Rome d’hier.
Compte tenu de ces prudents critères, nous ne voyons pas comment des négociations actuelles garantiraient l’avenir de la Fraternité Saint-Pie X, car la Rome d’aujourd’hui ne fournit aucune preuve claire de son attachement à la Rome d’hier, aucune indication par des actions parlant plus fort que les mots qu’« il ne doit pas y avoir d’innovations en dehors de la Tradition ». En fait, on assiste même au contraire, d’autant plus que beaucoup de gens qui avaient commencé par saluer l’élection du cardinal Ratzinger à la papauté, y compris un certain nombre de catholiques conciliaires, considèrent maintenant d’un air déconfit les neuf premiers mois du nouveau pontificat.
Un retour
à Quas Primas, au
Serment contre le
modernisme, au Syllabus d’erreurs
modernistes de saint Pie X n’occupe aucune place
dans la
« restauration » que le pape
pourrait éventuellement préconiser.
Aussi une question brûle-t-elle les lèvres des catholiques inquiets : comment une Fraternité Saint-Pie X « réconciliée » pourrait-elle opérer librement sous l’égide de la nouvelle théologie moderniste, alors que sa raison d’être même est de s’opposer publiquement à cette nouvelle théologie destructrice ?
C’est bel et bien là une pierre d’achoppement, et qui serait fatale à la FSSPX si celle-ci s’engageait dans quelque compromis que ce soit. Il semble pourtant y avoir peu de doute que la Fraternité serait forcément amenée à « faire une petite concession » au Vatican dans le sens de l’acceptation du Concile.
Il est certain que la FSSPX (qui n’est pas formellement en état de schisme – ainsi qu’est allé jusqu’à l’admettre le cardinal Castrillón Hoyos, de la Commission pontificale Ecclesia Dei – et qui n’est pas sédévacantiste) ne pourra conserver indéfiniment son statut canonique « irrégulier ». En fin de compte, elle réintégrera entièrement le giron de Pierre, sans doute après que Rome aura abandonné les voies sans issue de Vatican II, événement dont nous sommes convaincus qu’il doit se produire et qu’il se produira à l’heure voulue par Dieu.
Nous
sommes pourtant d’avis que
l’« état
d’urgence », loin d’avoir
disparu, s’est au contraire si fermement incrusté
dans l’élément humain de
l’Église qu’il ne faudra rien de moins
qu’une intervention divine pour
restaurer notre Mère la Sainte Église. Comme le
regretté Michael Davies le
notait peu avant sa mort, nous sommes
« au-delà de la
crise », car
l’Église n’est même plus
capable d’engendrer les vocations sacerdotales
nécessaires pour assurer l’administration des
sacrements aux fidèles.
Vatican II
Après la
rencontre d’août dernier entre Mgr Fellay et le
pape Benoît XVI, le cardinal
Francesco Pompedda, ancien préfet de la Signature
apostolique, a déclaré au
quotidien italien
De même,
John Allen, du National Catholic Reporter,
a énuméré – d’une
manière d’ailleurs assez inexacte – les
« quatre
conditions posées par la direction de la FSSPX pour un
rapprochement : 1.
plus large autorisation de célébrer la Messe
d’avant Vatican II ; 2. levée
des excommunications contre les quatre évêques
consacrés par Mgr
S’agissant des deux premier points, la Fraternité Saint-Pie X ne demande pas une plus large « autorisation » de célébrer la Messe tridentine, car une telle autorisation serait superflue. Elle veut simplement, comme tout vrai catholique, que le Vatican admette la vérité, qui est que la Messe tridentine n’a jamais été interdite et que tous les prêtres sont libres de la célébrer sans « indult » spécial de la part des évêques.
Dans le
même esprit, la FSSPX ne demande pas au Vatican de
« lever » les
excommunications de 1988, car elle ne reconnaît pas leur
existence.
En outre, la Fraternité présente ces deux premiers points non comme les conditions d’un ralliement, mais comme les conditions pour engager des négociations pouvant déboucher sur sa régularisation. Cependant, elle demande que le Vatican commence par s’exprimer honnêtement sur ces deux points importants. Si le Vatican ne veut pas admettre la vérité – et si une institution est tenue d’admettre la vérité, c’est bien lui –, toute négociation est inutile.
En ce qui
concerne le troisième point, qui est capital et devrait
faire figure de
condition absolue pour la régularisation de la FSSPX, John
Allen écrit :
« Un cardinal du Vatican, interrogé par NCR le 2 février, a
déclaré qu’il doutait que le
Saint-Siège puisse
accepter les conditions posées par la Fraternité
pour un ralliement, en particulier la
reconnaissance du droit
d’être en désaccord avec des
éléments de Vatican II. “Cela
aurait de très
graves conséquences pour l’unité de
l’Église”, a dit le cardinal.
Attachement
à la
Rome d’hier ?
- À la messe des obsèques de Jean-Paul II, onze jours avant d’être élu pape, le cardinal Ratzinger a donné la Communion dans la main au frère Roger Shultz, de Taizé, qu’il savait être protestant. Des articles de presse parus ensuite ont souligné que ce n’était pas la première fois que la cardinal Ratzinger pratiquait l’intercommunion avec des non-catholiques[12].
- Au cours de la même messe, le cardinal Ratzinger a parlé de Jean-Paul II comme « se tenant à la fenêtre de la maison du Père », indiquant par là que Jean-Paul II était déjà au Paradis, court-circuitant du même coup le Purgatoire et procédant ainsi à une sorte de canonisation instantanée[13].
- Dans sa première homélie papale, Benoît XVI a déclaré : « C’est pourquoi, me préparant aussi pour le service qui incombe au Successeur de Pierre, je veux affirmer avec force ma détermination à maintenir l’engagement d’appliquer le deuxième Concile du Vatican… » Il a promis de poursuivre le dialogue œcuménique dont le pape Jean-Paul II s’était fait le champion[14].
-
En
mai 2005, le pape Benoît a nommé le
très
libéral archevêque William
-
-
-
-
-
En
octobre 2005, Benoît XVI a fait l’éloge
du
père Hans Urs von Balthasar lors d’une
conférence honorant ce théologien
libéral[19].
Or, Von Balthasar
enseignait, contrairement à l’enseignement clair
des Écritures, qu’un
catholique peut
« espérer » que tous
les hommes soient sauvés.
-
Sous
Benoît XVI, on est en train de
« réétudier »
la doctrine catholique des
-
Nous pourrions donner davantage d’exemples, mais nous pensons que ceux-là suffisent. Pour reprendre le sage critère de Mgr Fellay, si l’on veut qu’une réconciliation entre la FSSPX et Rome soit possible, il faut que Rome donne « une preuve claire de son attachement à la Rome d’hier ». Or, le pape Benoît XVI a montré qu’il ne satisfaisait pas à ce critère du retour à la Tradition. Même des publications non traditionalistes déplorent cet aspect de l’actuel pontificat.
Dale Vree, rédacteur en chef de la New Oxford Review, n’a pas caché la déception que lui causaient les neufs premiers mois du pontificat de Benoît XVI :
« Ce
document [sur la
présence d’homosexuels dans les
séminaires] était une épreuve
déterminante pour
le pape, et celui-ci a trébuché. De
même, sa nomination de William
Après avoir noté que la visite cordiale de quatre heures du pape à Hans Küng n’a fait que conférer de la respectabilité aux idées et projets hérétiques de Küng, M. Vree écrit :
«
Ainsi, alors que les catholiques conservateurs fidèles au Novus Ordo assistent à la spirale descendante du pontificat de Benoît XVI, il incombe à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X d’observer la plus extrême prudence dans toute négociation avec un pape qui s’est abstenu de réaffirmer « avec des actions parlant plus fort que les mots qu’il ne doit pas y avoir d’innovations en dehors de la Tradition ». Sous un tel pape, il semble évident que l’avenir de la FSSPX ne pourrait être garanti.
Une
précision s’impose : notre position
vis-à-vis d’un rapprochement entre la
FSSPX et le Vatican s’appuie sur
l’hypothèse que la Fraternité
n’est pas en
état de schisme. Si elle l’était, ses
évêques et ses prêtres seraient
objectivement coupables du péché mortel de
schisme, et nous ne saurions faire
cause commune avec elle. Toutefois, comme on l’a soutenu avec
vigueur depuis
1988, la position canonique de la FSSPX, bien
qu’assurément
« irrégulière »,
n’a jamais atteint le niveau du schisme formel. À
chaque messe qu’ils célèbrent, les
prêtres de la Fraternité prient pour le pape
Benoît XVI et leurs ordinaires respectifs.
Malgré cela, on a lieu de s’inquiéter que l’instrument choisi par le pape pour conduire les négociations avec la FSSPX se trouve être ce même cardinal Castrillón Hoyos, un homme qui – bien souvent lors de ses contacts avec les catholiques de tradition – semble s’être évertué à prouver qu’il n’est pas digne de confiance.
De belles
paroles,
mais peut-on faire confiance au cardinal ?
On ne
peut nier que le cardinal Castrillón Hoyos ait fait
dernièrement plusieurs
déclarations fort révélatrices sur le
véritable statut canonique de la FSSPX et
la liturgie traditionnelle. Par exemple, dans une récente
interview accordée à 30
Days Magazine, le cardinal a dit que
la situation de la Fraternité ne constituait
« pas un schisme
formel », que la Messe traditionnelle
n’avait « jamais été
abolie » et qu’en ce qui concerne Vatican
II et les changements
post-conciliaires au sein de l’Église,
« nous sommes tous libres de
formuler des observations critiques sur ce qui n’a trait ni
aux dogmes, ni à la
discipline essentielle de l’Église
elle-même ».
On ne
peut, certes, que se féliciter de tels aveux. Pourtant, il y
a largement de
quoi craindre que derrière ces paroles
séduisantes ne se cache l’intention
d’embrasser la FSSPX pour mieux
l’étouffer. Que l’on songe au sort de la
Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui se compose de
prêtres ayant quitté la
FSSPX après la consécration des quatre
évêques par Mgr Marcel
En juin 2000, le cardinal Castrillón Hoyos prit à l’encontre de la Fraternité Saint-Pierre des mesures rapides et d’ordre quasi disciplinaire après que le Vatican eut reçu la plainte véhémente d’un groupe de seize prêtres libéraux dissidents faisant partie de l’apostolat français. Ces seize prêtres déclaraient qu’il voulaient être libres de célébrer « occasionnellement » la messe du Novus Ordo pour témoigner de leur « unité » avec l’évêque local, et que la formation dispensée dans les séminaires de la FSSP était « trop rigide ».
« Vous savez fort bien que beaucoup, dans l’Église, observent votre séminaire et qu’il doit être exemplaire à tous égards. En particulier, il lui faut éviter et combattre un certain esprit de rébellion contre l’Église actuelle ; cet esprit trouve facilement des adeptes parmi vos jeunes étudiants qui, comme tous les jeunes gens, ont tendance à adopter des positions extrêmes et rigoureuses »[24].
Dans une déclaration ultérieure à 30 Days, le cardinal continua de défendre ses actions comme étant nécessaires « pour trouver un équilibre entre leur charisme initial et le résultat de leur insertion dans la réalité ecclésiale d’aujourd’hui »[25]. Quoi que veuille dire l’expression « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui », elle ne peut en aucun cas désigner le catholicisme romain traditionnel, car si tel était le cas, le cardinal n’aurait eu aucun motif d’intervenir.
Or, rien ne saurait être plus manifeste que l’absurdité de la déclaration du cardinal selon laquelle il existerait chez les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre un « esprit de rébellion ». Il y a en effet, aux Etats-Unis et dans le monde entier, d’innombrables séminaires où règnent la rébellion, l’apostasie et la corruption homosexuelle, mais dont le cardinal Castrillón Hoyos – durant les sept années où il a été Préfet de la Sacrée Congrégation pour le Clergé – ne s’est jamais occupé avec la résolution et la rapidité d’intervention qu’il a montrée à l’encontre de la Fraternité Saint-Pierre. (En revanche, le cardinal et sa congrégation témoignent une grande sollicitude pour le jugement équitable et les droits des accusés dans des affaires telles que la prédation pédophile à laquelle des prêtres homosexuels se livrent sur de jeunes garçons.)
Par contraste avec cette tolérance, depuis Vatican II, certains membres de la hiérarchie perçoivent tout prêtre catholique authentiquement traditionnel comme montrant un « esprit de rébellion » contre « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui », précisément parce que « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui » représente l’abandon de la tradition catholique romaine. Mais, en tout état de cause, il est indéniable que la Fraternité Saint-Pierre n’a jamais été une force de résistance publique à Vatican II et la nouvelle messe. Au contraire, certains prêtres de la FSSP nous ont dit qu’un principe fondamental de leur apostolat diocésain est de « ne pas faire de vagues ». Depuis le jour de sa création, la Fraternité Saint-Pierre a axé sa politique sur l’alignement et l’entente, au grand dam de beaucoup de ses jeunes prêtres et de ses séminaristes, qui sont prêts à jouer un rôle beaucoup plus actif dans la contre-révolution catholique, mais à qui on ne permet pas de faire. Pourtant, bien que la FSSP ne rue pas dans les brancards du chariot postconciliaire, le seul soupçon que certains de ses membres pourraient le faire a poussé le cardinal à fondre sur elle comme un aigle.
Mais il ne faudrait pas croire pour autant que la Fraternité Saint-Pierre soit seule à avoir fait les frais de l’insistance du cardinal sur le PCPC. Dans sa tentative d’intimider le père Nicholas Gruner pour que celui-ci se soumette à « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui », le cardinal a :
- injustement menacé le père Gruner de mesures disciplinaires s’il ne rétractait pas certains articles du magazine The Fatima Crusader critiquant légitimement le cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d’État du Vatican[26] ;
- accusé le père Gruner faussement et dans son dos (c’est-à-dire dans des communications secrètes adressées au Vatican par la valise diplomatique) d’avoir fabriqué un faux document ecclésiastique, accusation absurde et du reste facile à démonter, que le cardinal a pourtant refusé de rétracter même après avoir été confronté à la preuve qu’il s’était livré à une diffamation ;
- menacé encore le père Gruner d’excommunication s’il ne renonçait pas à son procès civil parfaitement licite contre un responsable de l’archidiocèse de Toronto ; lorsque le père Gruner a cherché à rencontrer le cardinal pour parler avec lui de la résolution du procès, le cardinal a fait volte-face en déclarant qu’il lui fallait « maintenir rigoureusement la distinction entre instances civiles et instances ecclésiastiques ». Ainsi, après avoir proféré la menace exorbitante d’excommunier le père Gruner pour le contraindre de renoncer à son procès civil, le cardinal a fini par admettre qu’il n’avait pas à se mêler du procès pour commencer.
Tous ces abus de pouvoir ont été exposés en détail dans la plainte canonique que le père Gruner a adressée au pape Jean-Paul II lui-même le 20 décembre 2000[27]. Ils révèlent un prélat qui n’hésite pas à user de son pouvoir pour écraser tout prêtre s’opposant trop efficacement au règne du PCPC.
Tel est le personnage qui est maintenant tout sourire avec la Fraternité Saint-Pie X et lui assure qu’elle peut faire confiance sans crainte à la Rome actuelle. Avec cet homme à la tête des négociations, la FSSPX a d’excellentes raisons de se demander si son avenir après « régularisation » serait vraiment garanti.
« De même, il est impossible de se prononcer en faveur de Trente et de Vatican I, mais contre Vatican II. Quiconque dément Vatican II dément l’autorité qui sous-tend les deux autres conciles et les détache ainsi de leur fondement. Cela s’applique à ce qu’on appelle « traditionalisme », y compris dans ses formes extrêmes »[28].
« Défendre la Foi est le premier devoir de tout chrétien, a fortiori de tout prêtre ou évêque. Chaque fois qu’un ordre porte en soi un danger de corrompre la Foi et la morale, la désobéissance devient un devoir grave.
« C’est
parce que nous
croyons que toute notre foi est mise en danger par les
réformes et tendances
post-conciliaires que nous avons le devoir de
désobéir, ainsi que de maintenir
la Tradition.
À la fin
de Vatican II, le Concile des Pères a demandé au
cardinal Felici ce que les
théologiens appellent la note théologique du
Concile. En d’autres termes, quel
est le statut des documents de Vatican II ?
Ainsi, le cardinal Felici a reconnu que Vatican II contenait des nouveautés qu’aucun catholique n’était tenu d’accepter. Ces nouveautés, telles que l’œcuménisme et la liberté religieuse, sont contraires à ce que l’Église a toujours enseigné et se sont avérées désastreuses pour l’Église et les âmes.
Comment le Concile pourrait-il être autre chose que désastreux quand le très progressiste cardinal Suenens, l’un des principaux architectes de ce concile, a déclaré triomphalement : « Vatican II, c’est 1789 dans l’Église »[31] ? Et quand l’observateur protestant Robert McAfee Brown a exulté parce que le Concile avait supprimé la nécessité, pour les non-catholiques, de se convertir au catholicisme afin d’assurer leur salut[32] ?
«
De même, en 1988, le cardinal Ratzinger disait des catholiques de tradition :
« C’est inadmissible ; on ne peut accepter qu’il y ait dans l’Église des groupes de catholiques qui ne partagent pas la manière générale de penser des évêques du monde »[34].
Quels catholiques pensant droit voudraient partager « la manière générale de penser des évêques du monde » alors que la majorité de ces évêques ont été élevés à l’épiscopat du fait de leur engagement en faveur des réformes libérales de Vatican II ? Or, selon le cardinal Ratzinger, l’opposition à Vatican II relèverait d’un « zélotisme sectaire » auquel « nous ne saurions résister avec trop de fermeté ».
Malheureusement,
l’abbé Joseph Ratzinger a
été l’un de ces théologiens
radicaux du Concile. Il
ne reconnaît pas les dangers inhérents
à ces textes ambigus. Pour lui, la
résistance à Vatican II lui-même
n’est
pas une option admissible, ce qui le place en opposition frontale avec
Mgr
« …
Il est néanmoins
certain que le Concile a été
détourné de ses buts par un groupe de
conspirateurs et qu’il nous est impossible de prendre la
moindre part à cette
conspiration, malgré le fait qu’il puisse y avoir
des déclarations
satisfaisantes dans Vatican II.
« Il ne nous reste qu’une solution : abandonner ces dangereux exemples et nous accrocher à la tradition, c’est-à-dire à ce qui est le Magistère officiel de l’Église depuis 2000 ans. »
Pas du
tout, dit le cardinal Ratzinger, à présent pape
Benoît XVI : il faut
sauver le Concile, dont la richesse reste à
« découvrir ».
Pour des
catholiques de tradition, il n’est pas question de partager
l’héritage
révolutionnaire des textes du Concile.
Notre
Seigneur a averti Ses Apôtres en ces termes :
« quiconque vous fera
mourir, croira faire à Dieu un sacrifice
agréable » (Jn
16 : 2). Il est donc probable que les dirigeants
actuels du
Vatican, malgré leurs sourires de circonstance, tenteront de
faire mourir la
résistance antimoderniste de la FSSPX en croyant
« faire à Dieu un
sacrifice agréable ».
Ostpolitik traditionaliste
Une partie de cette amalgamation dans la « réalité ecclésiale d’aujourd’hui » consiste, pour le Vatican, à accorder leur « régularisation » aux groupes traditionalistes pourvu qu’ils ne s’opposent pas publiquement à la nouvelle messe et à l’orientation œcuménique de Vatican II. Il s’agit d’une sorte de pacte Vatican-Moscou à l’usage des catholiques de tradition.
Au début
des années soixante, le pape Jean XXIII a conclu avec Moscou
un pacte aux
termes duquel Moscou autoriserait des observateurs orthodoxes russes
à assister
au Concile, en échange de quoi celui-ci ne critiquerait ni
ne condamnerait le
communisme. Monseigneur
«
« Faut-il poursuivre encore l’analyse pour parvenir à ses conclusions ? Ces lignes me semblent suffisantes pour justifier le refus de suivre ce concile, ces réformes, ces tendances dans tout leur libéralisme et tout leur néo-modernisme »[36].
C’est d’ailleurs ce que s’est entendu dire très exactement l’un d’entre nous, qui s’était rendu en visite à Rome en 1994 auprès de la Commission Ecclesia Dei. Un responsable de cette commission lui a expliqué qu’une condition essentielle de « régularisation » était que le groupe traditionnel concerné accepte de n’émettre aucune opposition publique à Vatican II ou à la nouvelle messe.
Nous
pensons qu’il est immoral de conclure un tel accord,
d’échanger le silence
contre la reconnaissance.
Une telle
démarche est ridicule. C’est comme si
l’on notifiait à saint Thomas d’Aquin
qu’il est libre de célébrer
l’ancienne Messe en latin pourvu qu’il ne dise rien
contre les Albigeois. Ou comme si l’on notifiait à
saint Ignace de
On ne peut qu’imaginer jusqu’où un saint Athanase aurait écouté ces modernes quiétistes, qui échangent le silence contre la « régularisation », s’ils lui avaient ne serait-ce que suggéré de se concentrer sur ce que les catholiques « aiment bien » et de laisser de côté ce qu’ils « n’aiment pas », à savoir l’arianisme ! Il leur aurait ri au nez.
Accepter
de se taire face aux erreurs du Concile pour être reconnu du
Vatican actuel
empêche beaucoup de bons prêtres Ecclesia Dei et
Indult de critiquer les
changements post-conciliaires, parce qu’ils craignent par
dessus tout
d’incommoder les évêques locaux, qui
peuvent les priver de leur Messe
hebdomadaire autorisée par l’Indult. Trop souvent,
ceux qui consentent à faire
cet échange perdent le sens du combat catholique que
requiert l’époque
actuelle.
« Qu’est-ce qui peut bien expliquer le changement de ton de ces vingt-cinq prêtres de Campos, qui ont refusé trente-trois ans durant toute collaboration avec la nouvelle messe, qui ont exposé ces fameuses raisons de ne pas assister à la nouvelle messe et de ne pas y collaborer, qui ont si bien défendu le statut canonique des prêtres traditionnels, persécutés justement à cause de leur refus de célébrer la nouvelle messe ? Ce n’est pas la mort de Mgr De Castro Mayer, intervenue onze ans avant que ce compromis n’ait lieu, ni le besoin d’un évêque, puisque la Fraternité Saint-Pie X leur en fournissait un. C’est tout simplement le fruit d’un troc politique, du compromis exigé d’eux en échange d’une reconnaissance de leur Administration apostolique. Et l’on y voit bien la queue du diable. Non seulement il leur a été interdit toute œuvre missionnaire hors du diocèse, non seulement ils ont été placés sous l’autorité de l’évêque diocésain dans tous leurs apostolats de Campos, mais voici à présent qu’on les oblige à collaborer à la nouvelle messe, de même qu’à la justifier.
«
Il n’existe aucune raison de croire que la « politique de Rome » ait changé en ce qui concerne le projet de régularisation de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
Prudence
et
circonspection
Il y a eu des rumeurs selon lesquelles la FSSPX allait conclure un « accord » avec Rome d’ici Pâques ou avant la fin du mandat de Supérieur général de Mgr Fellay, l’été prochain. Nous n’avons jamais ajouté foi à ces rumeurs, tant il semblait peu probable que la hiérarchie de la Fraternité, après avoir si bien réussi à conserver l’unité de celle-ci durant les dix-huit ans écoulés depuis les consécrations épiscopales, commettrait tout à coup une imprudence confinant à la folie. On ne peut qu’imaginer le chaos qui se produirait si le Vatican actuel avait son mot à dire dans l’élection à venir d’un nouveau Supérieur général.
Cette rumeur s’est révélée fausse, comme bien d’autres.
À
l’imitation de Mgr
Pour reprendre le sage critère de Mgr Fellay, le Vatican n’a donné aucune « preuve claire de son attachement à la Rome d’hier », il n’a pas « réaffirmé avec des actions parlant plus fort que les mots qu’il ne doit pas y avoir d’innovations en dehors de la Tradition ». Il nous semble peu probable qu’une régularisation orchestrée par le Vatican actuel garantisse l’avenir de la Fraternité Saint-Pie X ou profite le moins du monde au mouvement traditionaliste mondial.
Afin que la présente déclaration n’apparaisse pas aux yeux de certains comme une entreprise partisane émanant de certaines forces intérieures à la FSSPX, nous tenons à bien préciser que ni The Remnant, ni Catholic Family News ne sont des publications de la Fraternité Saint-Pie X. En outre, cette déclaration est co-rédigée par quelqu’un qui assiste régulièrement à la Messe de l’Indult et qui est convaincu qu’en l’absence de l’important contrepoids constitué par la FSSPX, il n’y aurait ni Messe de l’Indult, ni Fraternité Saint-Pierre, ni Institut du Christ-Roi, ni bourgeonnement du mouvement traditionaliste international. Si la Fraternité Saint-Pie X était retirée de cet édifice à l’équilibre précaire, quelles garanties aurait-on que Rome continuerait à se montrer « généreuse » avec nous ?
Tous les
traditionalistes, par conséquent, on un
intérêt dans cette affaire.
Comme
nous achevions de rédiger cette déclaration, des
nouvelles de Rome sont venues
confirmer la nécessité de se montrer
extrêmement prudent. Selon ces nouvelles,
Benoît XVI souhaite « avancer
progressivement et en temps
raisonnable » vers la résolution de la
« question
Nous
sommes manifestement arrivés à la
croisée des chemins.
D’ici là,
nous devons prier chaque jour pour le pape Benoît XVI, afin
qu’il vienne à
reconnaître l’urgente
nécessité de restaurer
l’Église, non pas selon une
interprétation plus traditionnelle de Vatican II, mais bien
plutôt à la lumière
de la sainte Tradition elle-même, seule réaction
possible au chaos
cataclysmique déchaîné par la
révolution post-conciliaire. Nous devons prier
aussi pour que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
continue d’employer toutes
ses ressources à résister au Concile et
à sa nouvelle messe. Pourquoi ?
Monseigneur Marcel
« …
Réimprimé à partir de l’édition de mars 2006 de
Catholic Family News
MPO
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[1]
Notons le contraste entre
ce constat réaliste des rédacteurs en chef
américains de la mouvance Ecclesia
Dei et la pleine page d’émerveillement
et de reconnaissance de l’abbé de
Cacqueray (Supérieur du District de France de la FSSPX)
envers l’abbé Hoyos
dans
« Nous
remercions le cardinal Hoyos de
l'honnêteté intellectuelle manifestée
sur ce point (...) Nous n'admettons pas
non plus la formule offensante à l'adresse du cardinal Hoyos
consistant à dire
qu'il ne penserait pas ce qu'il a dit et
répété, et n'aurait tenu de tels
propos que par gentillesse de surface ou par ruse diplomatique
(...) »
Abbé de Cacqueray,
Sur ce point envers qui irait
le soutien de Mgr
[2]
« Or tout
récemment, est paru le Compendium du Catéchisme
de l'Église catholique. Nous avons, on le sait, émis
des réserves sur plusieurs
affirmations de ce document. En revanche, nous ne pouvons qu'approuver
«l'intention catéchétique »
qui sous-tend cette parution,
c'est-à-dire la volonté de revenir à
un catéchisme clair, précis et normatif.
Si, sur des points
précis, nous sommes obligés d'émettre
certaines critiques,
nous devons, en revanche, dans l'esprit de saint Pie X
répondre sans réserve au Saint-Père
.quant à cette « intention
catéchétique»,
celle d'une connaissance de la foi sérieuse et profonde,
fondée évidemment sur
le catéchisme catholique de toujours.
Il
nous faut donc voir en cette parution du Compendium un appel de la
Providence pour sortir d'une ignorance
religieuse trop répandue
parmi nous, pour acquérir une formation religieuse
à la hauteur de notre form
tion profane et de nos responsabilités (familiales,
professionnelles,
civiques), pour nous éclairer afin de suivre une voie droite
et de rester
missionnaires même en cette crise de l'Église.
Abbé Régis de
Cacqueray-Valménier †
Supérieur du District de France »
http://www.laportelatine.org/communication/presse/2006/fideliter170/edito170/edito170.php
[3] Nous émettons des réserves sur certains points de cette analyse américaine, en particulier sur le fait que la conception de l’infaillibilité et du Pape, et la confusion entre l’Eglise conciliaire et l’Eglise catholique qui imprègne ce texte. Néanmoins il nous paraît important de le faire connaître.
[4] Quelques faits récents : les concepts gnostiques de l’ « encyclique » Deus Caritas est, les manoeuvres commencées autour du titre de patriarche (nous publierons l’analyse d’un vaticaniste), les projets de réunion avec les Patriarcats Orthodoxes schismatiques et les Anglicans de la Haute-Eglise,etc…
[5]
http://www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2006-0228-cfn-remnant.htm
et http://www.cfnews.org/sspx-mm-jv.htm
[6] « No
Compromise With Vatican,
SSPX
[7] Comme le motu proprio Ecclesia Dei l’exprime très clairement, pas de FSSPX, pas d’Indult !
[9] Joseph cardinal Ratzinger, Principles
of Catholic Theology (San Francisco : Ignatius
Press, 1989), p. 391.
[10] Voir « An
Interview with
Bishop Williamson on Pope Benedict XVI’s Christmas Address to
the Curia »,
Catholic Family News,
février 2006
(accessible aussi sur le site Internet www.cfnews.org/bw-dec22.htm. Voir
également, de Christopher Ferrara,
« “Holy Revolution”
or Wholly Revolutionary », The
Remnant, 31 janvier 2006 (accessible aussi sur le site
Internet www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2006-0110-whollyrevolution.htm
[11] « The Word
from
[12] « Pope
Benedict XVI and
Eucharistic Sacrilege », J. Vennari, Catholic
Family News, septembre 2005. Accessible sur le
site Internet www.cfnews.org/RatzRoger.htm
[13] Homélie du cardinal Ratzinger à la Messe des obsèques de Jean-Paul II, Zenit, 8 avril 2005.
[14] Zenit
news, avril
2005 : www.zenit.org/english/visualizza.phtml?sid=69626
[15]
« Ecumenical Archbishop
[16] Voir Priest
Where is Thy Mass ? Mass Where is Thy Priest ?
(
[17] « Pope
mourns Murder of
Taizé’s Brother Roger : Founder
« Has Attained Eternal Joy »,
Says Benedict XVI », Zenit,
17
août 2005.
[18]
[19]> « Pope
Praises Von Balthasar
and His Theology », Zenit,
10
octobre 2005.
[20]
Voir, par exemple, « Can
[21] Voir, par exemple,
« Can
[22]
Une
cruelle ironie du sort a voulu que le pape publie ce document atterrant
le jour
même du centenaire de la naissance de Mgr Marcel
[23]
« Rapprochement by unhasty
stages, but not too slow either », 30
Days Magazine, n° 9, 2005.
[24]
[25] 30 Days, n° 11, 2000.
[26]
[27] « Cardinal Must Be Deposed », The Fatima Crusader n° 66, hiver 2001. Accessible sur le site Internet www.fatimacrusader.com/cr66/cr66pgs1.asp Voir en particulier, pour plus de précisions qu’il n’en est donné ici, la section II, intitulée « The Wrongs Committed by Respondent ».
[28] The
Ratzinger Report, [
[29]
Monseigneur
[30]
[31] Ibid. p. 100.
[32]
[33] Ratzinger, Principes de théologie catholique, p. 389 et 390.
[34] Archbishop
[35] Voir « Vatican II vs. The Unity Willed by Christ », J. Vennari Catholic Family News, décembre 2000. Accessible sur le site Internet www.cfnews.org/V2-unity.htm
[36]
Mgr
[37] Southern Sentinel, du Séminaire de la Sainte-Croix, lettre de l’abbé Scott aux amis et bienfaiteurs, 1er décembre 2004. Accessible sur le site Internet www.holycrossseminary.com/2004_December.htm
[38]
« Pope Presides at First Meeting with
Curia », Zenit,
13 février 2006.
[39] «
[40]
Mgr
Marcel