Virgo-Maria.org

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 30 mars 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Les passages du Remnant coupés par DICI :

ce que Menzingen ne veut pas que les fidèles sachent

L’occultation des faits les plus embarrassants pour Ratzinger et Hoyos dément la volonté apparente de transparence de Mgr Fellay

En réaction à la diffusion[1] du texte intégral par le site Virgo-Maria, le 26 mars 2006, DICI publie sur son site une version tronquée[2] de la déclaration co-signée par deux rédacteurs en chef de revues traditionnelles américaines (mouvance Ecclesia Dei) contre tout accord de la FSSPX avec Ratzinger. L’analyse des passages non retenus par DICI est significative : les faits les plus gênants et les plus accablants, tant pour l’abbé Ratzinger que pour l’abbé Hoyos sont occultés. Force est de souligner ici la présentation très sélective de l’information par DICI dirigé par les abbés Lorans et Sélégny, tous deux artisans actifs du ralliement-apostasie de la FSSPX à la Rome des « antichrists »[3].

Ces abbés libéraux ont horreur des faits, car exprimant la vérité, ils gênent leurs menées auprès de leurs lecteurs, en réduisant à néant la fausse image illusoire de « Benoît XVI » qu’ils s’ingénient depuis un an à faire passer auprès des clercs et des fidèles.

Dans la partie occultée de leur texte, les laïcs américains écrivent :

« Le pape Benoît XVI a montré qu’il ne satisfaisait pas à ce critère du retour à la Tradition. Même des publications non traditionalistes déplorent cet aspect de l’actuel pontificat. » Michael J. Matt, Rédacteur en chef de The Remnant et John Vennari, Rédacteur en chef de Catholic Family News

Dans son interview du 25 mars 2006 à DICI, Mgr Fellay prétend vouloir démontrer par les faits à la Rome moderniste qu’elle se trompe :

·         « cette discussion (doctrinale) ne peut avoir lieu sans le concours d’une leçon donnée par les faits eux-mêmes »

·        « il faut affirmer et la nécessaire leçon des faits et l’indispensable discussion doctrinale »

·         « Cette régularisation de notre statut canonique devra intervenir en dernier lieu, comme pour sceller un accord déjà réalisé au moins pour l’essentiel au niveau des principes, grâce aux faits constatés par Rome »

·        « permettre une leçon des faits pleine et entière, c’est-à-dire convaincante »[4]

Or, nous constatons que cette volonté affichée de Mgr Fellay de demander la levée de l’excommunication afin de mettre Rome devant l’évidence des faits commence déjà par l’occultation des faits les plus gênants pour les abbés Ratzinger et Hoyos dans la communication que fait DICI auprès des fidèles et des clercs de la Tradition.

Résumons l’incohérence entre le discours apparent de Mgr Fellay et la pratique factuelle de DICI :

·         Les faits de la destruction de la Foi catholique par les abbés Ratzinger cachés aux fidèles et aux clercs, comme le montrent ces recensions de faits du Remnant coupés dans DICI.

·         Et la demande de la levée de l’excommunication pour révéler les faits à la Rome moderniste et la convaincre ? (comme le laisse croire le discours apparent de Mgr Fellay dans le même numéro de DICI)

Quelle est donc cette tartufferie de DICI et de Mgr Fellay ?

Mgr Lefebvre ne cachaient pas les faits accablants des « Papes » conciliaires aux fidèles. Un seul exemple, sa postface dans « Pierre, m’aimes-tu ? » de l’abbé Daniel Le Roux.

Contredisant totalement son fondateur-consécrateur, Mgr Fellay mène des pourparlers avec celui qui a succédé à Mgr Wojtyla et qui cherche désormais à béatifier celui-là même que ce livre de 1988 accusait gravement.

Rappelons un fait récent :

« Une rencontre secrète de deux jours à Rome à la mi-novembre entre les dirigeants de la Fraternité St Pie X et le Cardinal Castrillon avait déjà mis au clair certains aspects ; et l'évêque Fellay et son bras droit, Franz Schmidberger semblaient décidés à franchir le pas définitif, fût-ce au prix de la perte d'une certaine frange extrémiste. » La Stampa, 24 mars 2006

Sur la base des révélations de La Stampa du 24 mars 2006, nous croyons pouvoir dire que le but de leur tactique est en fait révolutionnaire ; elle consiste à obséder les fidèles avec la « réconciliation » présentée comme cause finale, comme apogée du combat de la FSSPX.

Dès la première question de DICI à Mgr Fellay, le 25 mars, le leitmotiv assaille le lecteur :

·        «Ne risquez vous pas de perdre ainsi une occasion inespérée de réconciliation ?» dit l’interviewer de DICI (abbé Lorans ?) à Mgr Fellay

·        « Les autorités romaines sont aujourd’hui conscientes de la situation dramatique de l’Eglise, - c’est bien le futur Benoît XVI qui a dit que l’Eglise était comme "un bateau qui prend l’eau de toutes parts" » Mgr Fellay

Et ensuite, les clercs et les fidèles n’aspirant plus qu’à la « réconciliation », il s’agit d’entretenir le mythe d’un Ratzinger qui revient à la Tradition, d’un Ratzinger qui ne serait pas un ennemi de la Tradition catholique mais un homme bienveillant cherchant à être convaincu. Ainsi Mgr Fellay va jusqu’à proposer que des visiteurs romains viennent inspecter la FSSPX :

·         « Et j’ai dit que la Fraternité Saint Pie X était disposée à accueillir des visiteurs romains qui pourraient apprécier sur place son travail apostolique »

(Au passage : où Mgr Fellay a-t-il annoncé cette proposition d’une telle « visite » ? à qui l’a-t-il dit ? Mgr Fellay poursuivrait donc secrètement et, contrairement à ses déclarations publiques, des pourparlers avec Rome ?)

La ficelle est un peu grosse. L’artifice mis en place par cette équipe de DICI avec Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger consiste à faire croire aux fidèles et aux clercs que l’abbé Ratzinger veut revenir à la Tradition et qu’il avance dans ce sens depuis le 19 avril 2005. Or, le Remnant démontre exactement l’inverse, en alignant les faits accablants :

« Les catholiques conservateurs fidèles au Novus Ordo assistent à la spirale descendante du pontificat de Benoît XVI » Remnant (partie occultée par DICI)

Le « pontificat » de Ratzinger ne cesse de s’éloigner de l’Eglise catholique et de sa Tradition, confirmant en cela le jugement pénétrant déjà posé par Mgr Lefebvre le 4 septembre 1987 :

·         « Ces gens-là ont quitté l’Eglise, ils quittent l’Eglise, c’est sûr, sûr, sûr… »

Ou encore dans le même texte :

·        « nous ne pouvons pas collaborer, c'est impossible, impossible, parce que nous travaillons dans deux directions diamétralement opposées ».

L’occultation effectuée dans DICI vise aussi à masquer ce que le Remnant révèle sur les agissements de l’abbé Hoyos, et à laisser croire aux fidèles et aux clercs que l’interlocuteur de Mgr Fellay est digne de confiance.

Or le Remnant conclut (dans le passage occulté) :

·        « Ils (ces abus de pouvoir) révèlent un prélat qui n’hésite pas à user de son pouvoir pour écraser tout prêtre s’opposant trop efficacement au règne du PCPC (post-conciliarisme politiquement correct) »

·         « Tel est le personnage qui est maintenant tout sourire avec la Fraternité Saint-Pie X et lui assure qu’elle peut faire confiance sans crainte à la Rome actuelle. Avec cet homme à la tête des négociations, la FSSPX a d’excellentes raisons de se demander si son avenir après « régularisation » serait vraiment garanti. »

Mais depuis les révélations de La Stampa du 24 mars 2006[5] et le constat des agissements d’un site scandaleux anonyme et couvert par le District de France, nous comprenons que Mgr Fellay et son clan de rallieurs ont tourné le dos à la mission que leur a donné Mgr Lefebvre, qui n’est autre que la perpétuation du Sacerdoce catholique et de l’épiscopat.

Décidemment, tous les moyens sont bons pour rallier et apostasier en liquidant l’œuvre de Mgr Lefebvre.

Afin de rétablir les faits, nous publions ci-dessous la partie occultée par DICI. Le texte intégral est disponible sur le site Virgo-Maria.org dans le message du 13 mars 2006.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset


Ce document comprend les parties du texte de la traduction française du Remnant (traduction intégrale publiée par le site www.virgo-maria.org le 13 mars 2006) et que DICI a supprimées lors de la publication sur son site le 26 mars 2006.

Ces parties comportent les faits et critiques les plus embarrassants pour Benoît XVI et le cardinal Hoyos.

ROME ET LA FRATERNITÉ SACERDOTALE SAINT-PIE X

Déclaration commune[6] de The Remnant et de Catholic Family News

par Michael J. Matt, Rédacteur en chef de The Remnant

et John Vennari, Rédacteur en chef de Catholic Family News

Traduction en français depuis l’original

_____

Attachement À la Rome d’hier ?

Le pape Benoît XVI ne s’est pourtant montré guère prudent pour ce qui est de faire avancer la révolution post-conciliaire. Un bref passage en revue de quelques-uns des moments les plus intenses de son pontificat suffit à montrer un homme peu « attaché à la Rome d’hier ».

-                     À la messe des obsèques de Jean-Paul II, onze jours avant d’être élu pape, le cardinal Ratzinger a donné la Communion dans la main au frère Roger Shultz, de Taizé, qu’il savait être protestant. Des articles de presse parus ensuite ont souligné que ce n’était pas la première fois que le cardinal Ratzinger pratiquait l’intercommunion avec des non-catholiques [7] .

-                     Au cours de la même messe, le cardinal Ratzinger a parlé de Jean-Paul II comme « se tenant à la fenêtre de la maison du Père », indiquant par là que Jean-Paul II était déjà au Paradis, court-circuitant du même coup le Purgatoire et procédant ainsi à une sorte de canonisation instantanée[8].

-                     Dans sa première homélie papale, Benoît XVI a déclaré : « C’est pourquoi, me préparant aussi pour le service qui incombe au Successeur de Pierre, je veux affirmer avec force ma détermination à maintenir l’engagement d’appliquer le deuxième Concile du Vatican » Il a promis de poursuivre le dialogue œcuménique dont le pape Jean-Paul II s’était fait le champion[9].

-                     En mai 2005, le pape Benoît a nommé le très libéral archevêque William Levada comme Préfet de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Or, non seulement Levada est connu pour avoir couvert des prêtres homosexuels dans ses diocèses successifs des Etats-Unis, mais il est l’un des prélats les plus œcuméniques de ce pays. Il a été le premier évêque américain à visiter une synagogue après la visite initiale de Jean-Paul II dans une synagogue en 1986. Il a aussi patronné dans sa cathédrale des manifestations s’inscrivant dans l’« esprit d’Assise » et auxquelles ont participé des Juifs, des musulmans, des bouddhistes, des hindous ainsi que des représentants d’autres sectes[10]. C’est ce même archevêque qui a dit à l’abbé Eugene Heidt que la Transsubstantiation était « un mot long et difficile » et que « nous n’employons plus ce terme »[11]. Cela n’a pas empêché le pape de choisir Levada pour être, paraît-il, le « chien de garde » de l’Église dans le monde entier. Levada a été autorisé, en outre, à nommer lui-même son successeur à San Francisco – l’évêque George Niederauer –, un homme qui vient de faire l’éloge du film homosexuel Brokeback Mountain.

-                     Le 13 mai 2005, Benoît XVI a donné un coup d’accélérateur à la béatification de son prédécesseur direct en s’affranchissant du délais d’attente, prudemment fixé à cinq ans. Cela ne peut que servir à « canoniser » la désastreuse politique pan-religieuse de Jean-Paul II : la révolution s’apprête ainsi à canoniser l’un des siens.

-                     Le 17 août, dans un discours public, Benoît XVI a pratiquement canonisé le frère protestant Roger, de Taizé, qui venait d’être assassiné : il l’a présenté, en effet, comme un « fidèle serviteur » du Seigneur se trouvant maintenant « dans les Mains de la Bonté éternelle » [12] .

-                     Le 19 août, le pape s’est rendu dans une synagogue aux fins de relations interreligieuses, non pour exhorter les Juifs à se convertir à Jésus-Christ. Et ce geste, il l’a accompli à Cologne, alors qu’un million de jeunes du monde entier convergeaient vers cette ville pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. (Comment évaluer un tel scandale, causé à une telle échelle ?)

-                     Le même jour, au cours d’une réunion œcuménique, Benoît XVI a parlé de l’œcuménisme comme d’une bonne chose qui n’a pas pour but le « retour » des non-catholiques à l’unique véritable Église du Christ, démentant ainsi le dogme catholique infaillible « Hors de l’Église, point de salut » [13] .

-                     En octobre 2005, Benoît XVI a fait l’éloge du père Hans Urs von Balthasar lors d’une conférence honorant ce théologien libéral[14]. Or, Von Balthasar enseignait, contrairement à l’enseignement clair des Écritures, qu’un catholique peut « espérer » que tous les hommes soient sauvés. Le pape a ainsi loué sans réserves l’homme qui aura été, en fait, un des plus célèbres théoriciens du salut universel.

-                     Sous Benoît XVI, on est en train de « réétudier » la doctrine catholique des Limbes, qui risque fort d’être abandonnée comme relevant d’un enseignement périmé. Cette initiative, prise par une commission de théologiens dépendant de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, jouit de l’entier appui du pape. Cela n’a rien de surprenant, le cardinal Ratzinger ayant lui-même déjà dit ne pas croire aux Limbes et fait part de son intention de les « laisser tomber ». La nouvelle de la création d’une commission du pape sur les Limbes a ébranlé les plus conservateurs des prêtres conciliaires [15] .

-                     Le 29 novembre 2005[16], Benoît XVI a publié, au sujet de la formation dans les séminaires, un document navrant où il est dit, pour la première fois dans l’histoire de l’Église, que ceux qui se livrent à une activité homosexuelle doivent être « respectés profondément » ; ce document autorise un homosexuel à devenir prêtre pourvu qu’il soit célibataire depuis trois ans. Cela a conduit un certain nombre de catholiques conciliaires à voir dans Benoît XVI un pape encore plus libéral que Jean XXIII qui, dans un document de 1961, interdisait la prêtrise aux homosexuels en raison de leurs « tendances mauvaises ».

Nous pourrions donner davantage d’exemples, mais nous pensons que ceux-là suffisent. Pour reprendre le sage critère de Mgr Fellay, si l’on veut qu’une réconciliation entre la FSSPX et Rome soit possible, il faut que Rome donne « une preuve claire de son attachement à la Rome d’hier ». Or, le pape Benoît XVI a montré qu’il ne satisfaisait pas à ce critère du retour à la Tradition. Même des publications non traditionalistes déplorent cet aspect de l’actuel pontificat.

Dale Vree, rédacteur en chef de la New Oxford Review, n’a pas caché la déception que lui causaient les neufs premiers mois du pontificat de Benoît XVI :

« Ce document [sur la présence d’homosexuels dans les séminaires] était une épreuve déterminante pour le pape, et celui-ci a trébuché. De même, sa nomination de William Levada comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi était la nomination la plus importante que le pape avait à faire, et là aussi, il a trébuché. »

Après avoir noté que la visite cordiale de quatre heures du pape à Hans Küng n’a fait que conférer de la respectabilité aux idées et projets hérétiques de Küng, M. Vree écrit :

« Le dernier outrage en date est la nomination par le pape de l’évêque George Niederauer comme archevêque de San Francisco. Niederauer est manifestement un ami des « gay ». Il a été curé d’une paroisse de Hollywood Ouest où se trouve une vaste congrégation « gay » et où il a déclaré que les homosexuels étaient « merveilleux ». En tant qu’évêque de Salt Lake City, il s’est opposé à l’interdiction constitutionnelle du mariage de personnes du même sexe. Il nie l’existence d’un lien entre les prêtres homosexuels et les abus sexuels, voire les viols commis sur des jeunes garçons. Il a contribué à créer, dans l’Utah, la Coalition of Concerned Religious Leaders qui préconise la « tolérance » vis-à-vis des homosexuels. Par-dessus le marché, il a été loué par Sam Sinnet, président de Dignity-USA, et Francis DeBernardo, président de New Ways Ministry, ces deux groupes se composant de catholiques qui se disent fiers d’être « gay » et lesbiens. » [17]

Les plaintes de M. Vree apparaissent comme encore plus justifiées lorsqu’on pense que le cardinal Joseph Ratzinger a été pendant vingt-quatre ans Préfet de la Congrégation du Vatican pour la Doctrine de la Foi et qu’il connaît forcément le parcours de cet évêque ami des « gay » ! C’est pourtant Mgr Niederauer qu’il a nommé à la tête du diocèse de San Francisco, entre toutes les affectations possibles.

Ainsi, alors que les catholiques conservateurs fidèles au Novus Ordo assistent à la spirale descendante du pontificat de Benoît XVI, il incombe à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X d’observer la plus extrême prudence dans toute négociation avec un pape qui s’est abstenu de réaffirmer « avec des actions parlant plus fort que les mots qu’il ne doit pas y avoir d’innovations en dehors de la Tradition ». Sous un tel pape, il semble évident que l’avenir de la FSSPX ne pourrait être garanti.

Une précision s’impose : notre position vis-à-vis d’un rapprochement entre la FSSPX et le Vatican s’appuie sur l’hypothèse que la Fraternité n’est pas en état de schisme. Si elle l’était, ses évêques et ses prêtres seraient objectivement coupables du péché mortel de schisme, et nous ne saurions faire cause commune avec elle. Toutefois, comme on l’a soutenu avec vigueur depuis 1988, la position canonique de la FSSPX, bien qu’assurément « irrégulière », n’a jamais atteint le niveau du schisme formel. À chaque messe qu’ils célèbrent, les prêtres de la Fraternité prient pour le pape Benoît XVI et leurs ordinaires respectifs. Les évêques de la Fraternité n’ont aucune juridiction territoriale et se sont donc donné beaucoup de mal pour éviter ne serait-ce que l’apparence de fonder une « petite église ». La Fraternité n’a jamais rejeté l’autorité du pape, mais – invoquant les dispositions du nouveau Code de droit canon lui-même au sujet du recours légal qui peut être utilisé en cas de nécessité, à savoir la clause dite de l’« état d’urgence » – elle a choisi de ne pas obéir à ce qui irait jusqu’à compromettre la Foi. En outre, la Fraternité Saint-Pie X est le plus vigoureux défenseur des papes modernes contre les accusations des « sédévacantistes ». Que la FSSPX ne soit pas (et n’ait jamais été) en état de schisme formel a été admis à maintes reprises depuis 1988, et de la manière la plus notoire, peut-être, par le Cardinal Ratzinger lui-même en 1993, à propos de l’affaire de Pat Morely et des six excommuniés d’Hawaï, ainsi que – tout dernièrement – par le Cardinal Castrillón Hoyos lui-même, Président de la Commission Pontificale Ecclesia Dei.

Malgré cela, on a lieu de s’inquiéter que l’instrument choisi par le pape pour conduire les négociations avec la FSSPX se trouve être ce même cardinal Castrillón Hoyos, un homme qui – bien souvent lors de ses contacts avec les catholiques de tradition – semble s’être évertué à prouver qu’il n’est pas digne de confiance.

De belles paroles, mais peut-on faire confiance au cardinal ?

            Le cardinal Castrillón Hoyos est à la fois Préfet de la Congrégation pour le Clergé et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui supervise (sans d’ailleurs se montrer très active) l’application locale de l’« indult » accordé par le pape Jean-Paul II pour la célébration de la Messe traditionnelle en latin.

On ne peut nier que le cardinal Castrillón Hoyos ait fait dernièrement plusieurs déclarations fort révélatrices sur le véritable statut canonique de la FSSPX et la liturgie traditionnelle. Par exemple, dans une récente interview accordée à 30 Days Magazine, le cardinal a dit que la situation de la Fraternité ne constituait « pas un schisme formel », que la Messe traditionnelle n’avait « jamais été abolie » et qu’en ce qui concerne Vatican II et les changements post-conciliaires au sein de l’Église, « nous sommes tous libres de formuler des observations critiques sur ce qui n’a trait ni aux dogmes, ni à la discipline essentielle de l’Église elle-même ». Le cardinal est même allé jusqu’à souligner que « les contributions critiques de cette nature venant éventuellement de [la FSSPX] peuvent être un trésor pour l’Église »[18]. Mais alors, est-on en droit de demander, pourquoi donc ne l’ont-ils pas dit avant ?

On ne peut, certes, que se féliciter de tels aveux. Pourtant, il y a largement de quoi craindre que derrière ces paroles séduisantes ne se cache l’intention d’embrasser la FSSPX pour mieux l’étouffer. Que l’on songe au sort de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui se compose de prêtres ayant quitté la FSSPX après la consécration des quatre évêques par Mgr Marcel Lefebvre en 1988. Le Vatican avait assuré à ces anciens membres de la FSSPX que leur droit de célébrer la Messe traditionnelle et de dispenser une formation sacerdotale traditionnelle dans leurs séminaires serait respecté. Or, ce n’est pas exactement ainsi que les choses se sont passées.

En juin 2000, le cardinal Castrillón Hoyos prit à l’encontre de la Fraternité Saint-Pierre des mesures rapides et d’ordre quasi disciplinaire après que le Vatican eut reçu la plainte véhémente d’un groupe de seize prêtres libéraux dissidents faisant partie de l’apostolat français. Ces seize prêtres déclaraient qu’il voulaient être libres de célébrer « occasionnellement » la messe du Novus Ordo pour témoigner de leur « unité » avec l’évêque local, et que la formation dispensée dans les séminaires de la FSSP était « trop rigide ».

La plainte de ces seize dissidents retint immédiatement l’attention du Vatican. En juin 2000, le cardinal Castrillón Hoyos, en tant que Président d’Ecclesia Dei, supprima l’élection au chapitre général de la Fraternité Saint-Pierre, qui devait avoir lieu, bloquant ainsi la réélection certaine de l’abbé Josef Bisig comme Supérieur général. Or, l’abbé Bisig était opposé à toute célébration de la messe Novus Ordo par des prêtres de sa fraternité. En outre, le cardinal imposa personnellement à la Fraternité Saint-Pierre un nouveau Supérieur général plus à son goût et ordonna le retrait des recteurs des deux séminaires de la Fraternité, ainsi que leur remplacement par des prêtres d’esprit plus libéral. Ces mesures faisaient suite à la publication par le Commission Ecclesia Dei de l’infâme Protocole 1411 qui, non content d’interdire que les seize dissidents de la FSSP (ou tout autre prêtre de cette fraternité) se voient interdire par leur direction de célébrer la messe Novus Ordo, dispose en outre que les prêtres de la FSSP « doivent célébrer avec le missel postconciliaire s’ils se trouvent être amenés à dire la messe dans une communauté appliquant le Rite romain moderne ». Par ces mesures – imposées avec une rapidité telle qu’on n’en avait jamais vu depuis Vatican II – le cardinal réduisit à néant, du moins en principe, la prétention de la FSSP d’être autorisée à l’usage exclusif du Missel traditionnel et des méthodes traditionnelles de formation des prêtres.

Le cardinal Hoyos justifia cette rigueur dans les termes suivants par sa lettre du 29 juin 2005 à la Fraternité Saint-Pierre :

« Vous savez fort bien que beaucoup, dans l’Église, observent votre séminaire et qu’il doit être exemplaire à tous égards. En particulier, il lui faut éviter et combattre un certain esprit de rébellion contre l’Église actuelle ; cet esprit trouve facilement des adeptes parmi vos jeunes étudiants qui, comme tous les jeunes gens, ont tendance à adopter des positions extrêmes et rigoureuses »[19].

Dans une déclaration ultérieure à 30 Days, le cardinal continua de défendre ses actions comme étant nécessaires « pour trouver un équilibre entre leur charisme initial et le résultat de leur insertion dans la réalité ecclésiale d’aujourd’hui »[20]. Quoi que veuille dire l’expression « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui », elle ne peut en aucun cas désigner le catholicisme romain traditionnel, car si tel était le cas, le cardinal n’aurait eu aucun motif d’intervenir.

Or, rien ne saurait être plus manifeste que l’absurdité de la déclaration du cardinal selon laquelle il existerait chez les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre un « esprit de rébellion ». Il y a en effet, aux Etats-Unis et dans le monde entier, d’innombrables séminaires où règnent la rébellion, l’apostasie et la corruption homosexuelle, mais dont le cardinal Castrillón Hoyos – durant les sept années où il a été Préfet de la Sacrée Congrégation pour le Clergé – ne s’est jamais occupé avec la résolution et la rapidité d’intervention qu’il a montrée à l’encontre de la Fraternité Saint-Pierre. (En revanche, le cardinal et sa congrégation témoignent une grande sollicitude pour le jugement équitable et les droits des accusés dans des affaires telles que la prédation pédophile à laquelle des prêtres homosexuels se livrent sur de jeunes garçons.)

Par contraste avec cette tolérance, depuis Vatican II, certains membres de la hiérarchie perçoivent tout prêtre catholique authentiquement traditionnel comme montrant un « esprit de rébellion » contre « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui », précisément parce que « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui » représente l’abandon de la tradition catholique romaine. Mais, en tout état de cause, il est indéniable que la Fraternité Saint-Pierre n’a jamais été une force de résistance publique à Vatican II et la nouvelle messe. Au contraire, certains prêtres de la FSSP nous ont dit qu’un principe fondamental de leur apostolat diocésain est de « ne pas faire de vagues ». Depuis le jour de sa création, la Fraternité Saint-Pierre a axé sa politique sur l’alignement et l’entente, au grand dam de beaucoup de ses jeunes prêtres et de ses séminaristes, qui sont prêts à jouer un rôle beaucoup plus actif dans la contre-révolution catholique, mais à qui on ne permet pas de faire. Pourtant, bien que la FSSP ne rue pas dans les brancards du chariot postconciliaire, le seul soupçon que certains de ses membres pourraient le faire a poussé le cardinal à fondre sur elle comme un aigle.

Les paroles et actions mêmes du cardinal révèlent qu’il se voit non pas en défenseur de la foi et de la pratique traditionnelles au sein du clergé, mais bien plutôt comme celui qui est chargé d’imposer dans l’Église ce qu’on pourrait appeler à juste titre le post-conciliarisme politiquement correct, ou PCPC, à savoir l’équivalent de ce que le politiquement correct, ou PC, représente dans le domaine de la politique séculière.

Mais il ne faudrait pas croire pour autant que la Fraternité Saint-Pierre soit seule à avoir fait les frais de l’insistance du cardinal sur le PCPC. Dans sa tentative d’intimider le père Nicholas Gruner pour que celui-ci se soumette à « la réalité ecclésiale d’aujourd’hui », le cardinal a :

-                     injustement menacé le père Gruner de mesures disciplinaires s’il ne rétractait pas certains articles du magazine The Fatima Crusader critiquant légitimement le cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d’État du Vatican[21] ;

-                     accusé le père Gruner faussement et dans son dos (c’est-à-dire dans des communications secrètes adressées au Vatican par la valise diplomatique) d’avoir fabriqué un faux document ecclésiastique, accusation absurde et du reste facile à démonter, que le cardinal a pourtant refusé de rétracter même après avoir été confronté à la preuve qu’il s’était livré à une diffamation ;

-                     menacé encore le père Gruner d’excommunication s’il ne renonçait pas à son procès civil parfaitement licite contre un responsable de l’archidiocèse de Toronto ; lorsque le père Gruner a cherché à rencontrer le cardinal pour parler avec lui de la résolution du procès, le cardinal a fait volte-face en déclarant qu’il lui fallait « maintenir rigoureusement la distinction entre instances civiles et instances ecclésiastiques ». Ainsi, après avoir proféré la menace exorbitante d’excommunier le père Gruner pour le contraindre de renoncer à son procès civil, le cardinal a fini par admettre qu’il n’avait pas à se mêler du procès pour commencer.

Tous ces abus de pouvoir ont été exposés en détail dans la plainte canonique que le père Gruner a adressée au pape Jean-Paul II lui-même le 20 décembre 2000[22]. Ils révèlent un prélat qui n’hésite pas à user de son pouvoir pour écraser tout prêtre s’opposant trop efficacement au règne du PCPC.

Tel est le personnage qui est maintenant tout sourire avec la Fraternité Saint-Pie X et lui assure qu’elle peut faire confiance sans crainte à la Rome actuelle. Avec cet homme à la tête des négociations, la FSSPX a d’excellentes raisons de se demander si son avenir après « régularisation » serait vraiment garanti.

L’ancien mÉpris du cardinal Ratzinger pour les catholiques de tradition

            Le dédain du cardinal Castrillón Hoyos est certes assez préoccupant, mais comme nous l’avons déjà souligné dans nos deux journaux, le cardinal Ratzinger s’est – de son côté – montré dans le passé rien moins que favorable aux catholiques de tradition, en tout cas ceux dont la motivation va au-delà d’une simple « préférence » pour l’ancienne Messe et qui s’opposent publiquement à Vatican II. Dans son Rapport Ratzinger de 1984, il déclare ainsi :

« De même, il est impossible de se prononcer en faveur de Trente et de Vatican I, mais contre Vatican II. Quiconque dément Vatican II dément l’autorité qui sous-tend les deux autres conciles et les détache ainsi de leur fondement. Cela s’applique à ce qu’on appelle « traditionalisme », y compris dans ses formes extrêmes »[23].

Les « formes extrêmes » du « traditionalisme » visent à coup sûr Mgr Marcel Lefebvre et sa Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X. En 1975, l’Archevêque avait affirmé clairement la nécessité de résister à la révolution de Vatican II :

« Défendre la Foi est le premier devoir de tout chrétien, a fortiori de tout prêtre ou évêque. Chaque fois qu’un ordre porte en soi un danger de corrompre la Foi et la morale, la désobéissance devient un devoir grave.

« C’est parce que nous croyons que toute notre foi est mise en danger par les réformes et tendances post-conciliaires que nous avons le devoir de désobéir, ainsi que de maintenir la Tradition. Le plus grand service que nous puissions rendre à l’Église catholique, au successeur de Pierre, au salut des âmes et de la nôtre, c’est de dire “non” à l’Église libérale réformée, parce que nous croyons en Notre-Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu fait homme, qui n’est ni libéral, ni réformable »[24].

Le Cardinal ne voulait pas d’une telle résistance. Mais sa déclaration de 1984 n’a pas fait, à propos de Vatican II, un distinguo qu’avait pourtant fait de son côté le cardinal Pericle Felici, Secrétaire du Concile.

À la fin de Vatican II, le Concile des Pères a demandé au cardinal Felici ce que les théologiens appellent la note théologique du Concile. En d’autres termes, quel est le statut des documents de Vatican II ? Le cardinal Felici répondit : « Nous devons distinguer, entre les schémas et les chapitres, ceux qui ont déjà fait l’objet de définitions dogmatiques dans le passé ; quant aux déclarations qui présentent un caractère de nouveauté, il nous faut faire des réserves » [25] .

Ainsi, le cardinal Felici a reconnu que Vatican II contenait des nouveautés qu’aucun catholique n’était tenu d’accepter. Ces nouveautés, telles que l’œcuménisme et la liberté religieuse, sont contraires à ce que l’Église a toujours enseigné et se sont avérées désastreuses pour l’Église et les âmes.

Comment le Concile pourrait-il être autre chose que désastreux quand le très progressiste cardinal Suenens, l’un des principaux architectes de ce concile, a déclaré triomphalement : « Vatican II, c’est 1789 dans l’Église »[26] ? Et quand l’observateur protestant Robert McAfee Brown a exulté parce que le Concile avait supprimé la nécessité, pour les non-catholiques, de se convertir au catholicisme afin d’assurer leur salut[27] ?

Le cardinal Ratzinger est retourné à sa défense du Concile contre les catholiques de tradition dans ses Principes de théologie catholique de 1986 :

« Le Concile aurait-il été une fausse route et devrions-nous rebrousser chemin si nous voulons sauver l’Église ? Les voix de ceux qui répondent à cette question par l’affirmative deviennent plus fortes, et ceux qui les suivent plus nombreux. Parmi les phénomènes les plus manifestes de ces dernières années, force est de mentionner le nombre croissant de groupes intégristes au sein desquels le désir de piété et le goût du mystère trouvent leur compte. Nous devons nous garder de minimiser ces mouvements. Ils représentent assurément un zélotisme sectaire qui est l’antithèse du catholicisme. Nous ne saurions leur résister avec trop de fermeté »[28].

De même, en 1988, le cardinal Ratzinger disait des catholiques de tradition :

« C’est inadmissible ; on ne peut accepter qu’il y ait dans l’Église des groupes de catholiques qui ne partagent pas la manière générale de penser des évêques du monde »[29].

Quels catholiques pensant droit voudraient partager « la manière générale de penser des évêques du monde » alors que la majorité de ces évêques ont été élevés à l’épiscopat du fait de leur engagement en faveur des réformes libérales de Vatican II ? Or, selon le cardinal Ratzinger, l’opposition à Vatican II relèverait d’un « zélotisme sectaire » auquel « nous ne saurions résister avec trop de fermeté ».

Réimprimé à partir de l’édition de mars 2006 de

Catholic Family News

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[1] Voir le message du 13 mars 2006 : http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-03-13-1A00-Rejet_du_ralliement_par_Remnant.pdf

[2] http://www.dici.org/actualite_read.php?id=1211

[3] Expression de Mgr Lefebvre dans sa lettre de mission aux quatre futurs évêques en juin 1987.

[4] http://www.dici.org/actualite_read.php?id=1200

[5] Voir notre message du 26 mars 2006

[6] Source anglaise originale : http://www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2006-0228-cfn-remnant.htm et http://www.cfnews.org/sspx-mm-jv.htm

[7] « Pope Benedict XVI and Eucharistic Sacrilege », J. Vennari, Catholic Family News, septembre 2005. Accessible sur le site Internet www.cfnews.org/RatzRoger.htm L’auteur y démontre aussi que contrairement à de faux comptes rendus antérieurs, le frère Roger ne s’était pas converti à la Foi catholique, mais est mort protestant. Cela fut confirmé à l’auteur lors de ses deux appels téléphoniques successifs à la communauté de Taizé, l’un avant la mort du frère Roger, l’autre après.

[8] Homélie du cardinal Ratzinger à la Messe des obsèques de Jean-Paul II, Zenit, 8 avril 2005.

[9] Zenit news, avril 2005 : www.zenit.org/english/visualizza.phtml?sid=69626

[10] « Ecumenical Archbishop Levada to Head Sacred Congregation for the Doctrine of the Faith », J. Vennari, Catholic Family News, juin 2005. Accessible sur le site Internet

www.cfnews.org/LevadaCDF.htm

Voir également « New San Francisco Archbishop Thinks Propaganda Film Brokeback Mountain is « Very Powerful », Lifesite, 13 février 2005. Accessible sur le site Internet

www.lifesite.net/ldn/2006/feb/06021306.html

[11] Voir Priest Where is Thy Mass ? Mass Where is Thy Priest ? (Kansas City, Angelus, 2004), p. 64.

[12] « Pope mourns Murder of Taizé’s Brother Roger : Founder « Has Attained Eternal Joy », Says Benedict XVI », Zenit, 17 août 2005.

[13] Le pape a déclaré « D’autre part, cette unité n’équivaut pas à ce qu’on pourrait appeler l’œcuménis-me du retour, qui consiste à nier et à rejeter l’histoire de sa propre foi. Absolument pas ! » Réunion œcuménique : Cologne, 19 août 2005. Allocution accessible sur le site Internet

www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2005/august/documents/hf_ben-xvi_spe_20050819_ecumenical-meeting_en.html.

[14] « Pope Praises Von Balthasar and His Theology », Zenit, 10 octobre 2005.

[15] Voir, par exemple, « Can Limbo Be Abolished  ? », abbé Brian Harrison, The Remnant, 31 décembre 2005. Accessible sur le site Internet

www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2005-1215-limbo.htm

[16] Voir, par exemple, « Can Limbo Be Abolished ? », Father Brian Harrison, The Remnant, 31 décembre 2005. Accessible sur le site Internet

www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2005-1215-limbo.htm

[17] Une cruelle ironie du sort a voulu que le pape publie ce document atterrant le jour même du centenaire de la naissance de Mgr Marcel Lefebvre (29 novembre 1905).

[18] « Rapprochement by unhasty stages, but not too slow either », 30 Days Magazine, n° 9, 2005.

[19] Lettre au Chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, 29 juin 2000.

[20] 30 Days, n° 11, 2000.

[21] Lettre du cardinal Castrillón Hoyos, 16 mai 2001. Accessible sur le site Internet www.fatima.org/apostolate/defense/mai16docinx.asp

[22] « Cardinal Must Be Deposed », The Fatima Crusader n° 66, hiver 2001. Accessible sur le site Internet www.fatimacrusader.com/cr66/cr66pgs1.asp Voir en particulier, pour plus de précisions qu’il n’en est donné ici, la section II, intitulée « The Wrongs Committed by Respondent ».

[23] The Ratzinger Report, [San Francisco : Ignatius, 1985] p. 28 et 29.

[24] Monseigneur Lefebvre, Lettre aux amis et bienfaiteurs n° 9, 1975.

[25] Lettre ouverte aux catholiques perplexes, Mgr Marcel Lefebvre (Kansas City : Angelus, 1992), p. 107.

[26] Ibid. p. 100.

[27] Le protestant McAfee Brown applaudit en ces termes le décret de Vatican II sur l’œcuménisme : « Ce document montre bien la nouveauté de l’attitude qui est apparue. On ne parle plus de « schismatiques » et d’« hérétiques », mais plutôt de « frères séparés ». On n’exige plus impérialement que les dissidents retournent en pénitence vers l’Église alors qu’ils n’ont pas besoin de faire pénitence ; au lieu de cela, on reconnaît que les parties en présence sont toutes deux coupables du péché de division et doivent aller l’une vers l’autre dans un esprit de pénitence. Les protestants ne sont plus exclus en tant que « sectes » ou qu’entités uniquement psychologiques ; au lieu de cela, il est reconnu que leur vie communautaire comporte une certaine dose de « réalité ecclésiale ». The Ecumenical Revolution, Robert McAfee Brown (Garden City : Doubleday, 1967 – 2ème édition 1969), p. 67 et 68.

[28] Ratzinger, Principes de théologie catholique, p. 389 et 390.

[29] Archbishop Lefebvre and the Vatican (Kansas City : Angelus, 1999), p. 222.