Virgo-Maria.org
Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
samedi 27 mai 2006
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Mgr Fellay/Abbé Schmidberger contre Mgr Lefebvre :
12 ans d’opacité et de double-jeu
L’influence de l’abbé Ratzinger
Fumées maçonniques dans la FSSPX ?
Ayant été ordonné par Mgr Lefebvre et l’ayant approché de même que d’autres de mes amis qui ont bien connu son comportement vis-à-vis des fidèles, nous faisons le même constat que c’est le jour et la nuit avec le comportement de Mgr Fellay et de l’abbé Schmidberger et ceci depuis des années
Mgr Lefebvre ne cachait rien devant de simples fidèles de ses échanges avec les autorités conciliaires.
Le site Virgo Maria n’est pas le seul à parler du manque de transparence dans les informations données par Mgr Fellay. Beaucoup constatent l’opacité de l’actuel supérieur de la FSSPX et de ses collaborateurs. Nous ne pouvons que constater également combien le niveau d’information mais aussi de délicatesse et de charité a bien baissé ou se trouve même inexistant dans certains cas, dans l’attitude et les méthodes employées, non seulement par celui qui assure actuellement la fonction de supérieur de la FSSPX, mais également par ceux (tel que l’abbé Lorans) qui aux différents postes clefs verrouillent les véritables informations auxquelles ont droit, clercs, religieux et religieuses, ainsi que les fidèles de Tradition sans lesquels la plupart des Fraternités et des Communautés n’existeraient pas, ne pourraient point exercer leurs œuvres et subvenir à leur existence. Et le site anonyme honneur.org est là pour faire taire toute velléité de contestation.
Nous ne pouvons que constater que le manque de transparence dans les déclarations faussement rassurantes de Mgr Fellay et ces manques de « délicatesse », c’est le moins que l’on puisse dire de la part de certains responsables de la FSSPX.
Dans un prochain message, nous ferons un point plus général sur la situation de la Tradition et de la FSSPX.
Examinons maintenant le comportement de Mgr Fellay vis-à-vis des fidèles depuis plus de cinq ans :
23 janvier 2001 - L’ordre de dissimuler aux fidèles les réunions avec l’abbé Hoyos et les deux « préalables » posés par le clan de l’abbé Schmidberger à un « accord » avec la « Rome des antichrists » (termes de Mgr Lefebvre).
Fax de Mgr Fellay aux membres de la FSSPX (ce fax ne fut révélé que par l’action courageuse de Louis-Hubert Remy qui brisa ainsi cette manœuvre menée par quelques clercs dans le dos des fidèles) :
« Le 16 janvier, nouvelle rencontre avec le Cardinal Castrillon, pendant laquelle le Supérieur expose la nécessité de garanties de la part de Rome avant d'aller plus avant dans le concret d'éventuelles discussions, ou accord
- Que la messe tridentine soit accordée à tous les prêtres du monde entier.
- Que les censures qui frappent les évêques soient annulées. » Menzingen – 22 janvier 2001
« Le texte ci-joint est destiné aux membres de la Fraternité mais pas aux fidèles auxquels on communiquera de vive voix seulement son contenu. Le texte lui-même ne doit pas être remis dans les mains des fidèles jusqu'à nouvel avis. Il est interdit de le publier. On ne parlera pas non plus aux fidèles des deux conditions exprimées au n° 6. Il s'agit par là d'éviter de faire penser à Rome que nous voudrions les mettre sous-pression. L'espérance que Rome cède sur ces points étant assez grande, il serait vraiment dommage de perdre, par une indiscrétion, un tel bien. » Mgr Fellay – 23 janvier 2001
En 2001, Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger de Menzingen voulaient alors dissimuler aux fidèles les échanges et la nature de ces échanges avec Rome. Pour Mgr Fellay, il ne fallait pas « mettre Rome sous pression ». L’objectif était déjà implicitement d’obtenir une « réconciliation » (de fait une « réconciliation » avec l’erreur et l’hérésie). Nous posons la question devant cette décision autocratique pour une orientation capitale : Quand cet objectif a-t-il fait l’objet d’un débat et a-t-il été adopté par les membres de la FSSPX ? Quand les fidèles ont-ils été consultés ? S’agit-ils d’« inférieurs » pour reprendre les termes de Mgr Fellay en 2001 ? Mais nous découvrons maintenant que certains laïcs ne sont pas traités de la même manière par Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger. En effet, les membres du GREC de l’abbé Lorans et de Mme Huguette Pérol[1] organisent rencontres et colloques à huis clos, avec l’entier soutien de Mgr Fellay. Dans cette apparente « égalité des fidèles » devant l’esprit supérieur de Menzingen, certains fidèles, dans la mesure où ils collaborent à cette entreprise occulte de la « réconciliation », s’avèrent être « plus égaux que d’autres ». Georges Orwell semble avoir de nouveaux adeptes dans des milieux inattendus.
Pour mieux comprendre la nouvelle mentalité des dirigeants de la FSSPX depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, il semble que ce soit plutôt l’avis de l’abbé Schmidberger qu’il faille écouter.
Il l’expose aux Etats-Unis en janvier 2006 lors d’une conférence publique. Pour lui la Direction de la FSSPX (sur des orientations capitales), relève de la décision autocratique par un seul (Mgr Fellay), ce qui veut dire aussi très pratiquement par son Mentor (abbé Schmidberger), afin de réaliser l’objectif de la « réconciliation » qui met en péril l’indépendance de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre.
Précisons que l’objet de cette « réconciliation » consiste très concrètement à trahir les fidèles qui ont donné de l’argent sous forme de dons, de legs ou d’héritages, croyant ainsi contribuer à sauvegarder le Sacerdoce catholique. En effet une « réconciliation » opère un transfert juridique de la propriété de ces biens et donc de l’indépendance matérielle de la FSSPX et de ses prêtres, à l’abbé Ratzinger et à sa fausse Eglise sans consécrations épiscopales valides, c’est-à-dire sans Sacerdoce catholique[2].
C’est l’objectif que poursuivent publiquement Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger depuis cinq ans. Pour l’abbé Schmidberger il est clair que les clercs et plus encore les fidèles sont là pour obéir, selon « son bon plaisir », à lui-même et à Mgr Fellay, avec qui il a le privilège de partager la Direction de la FSSPX.
« l’abbé Schmidberger a dit que la décision de tout transférer à la Nouvelle Rome n’appartient qu’au général Supérieur seulement. Le Haut Conseil pourrait faire des recommandations, mais le Supérieur général prendrait seul la décision et signerait les papiers. » Compte-rendu par un fidèle américain de la conférence de l’abbé Schmidberger en janvier 2006 aux Etats-Unis[3]
Rappelons que l’abbé Schmidberger dirige directement ou indirectement la FSSPX depuis 1982, soit 24 ans, et qu’il s’apprête dans moins de 5 semaines, le 3 juillet 2006, à s’assurer un nouveau mandat pour son candidat Mgr Fellay (ou un autre de rechange en cas de repli tactique), ce qui porterait sa gouvernance sur la FSSPX à 36 ans.
11 décembre 2005 – A Saint Nicolas-du-Chardonnet, Mgr Fellay occulte totalement une rencontre essentielle qu’il a eu durant deux jours avec l’abbé Hoyos et l’abbé Schmidberger le 15 novembre 2005 à Rome.
Evoquant les « préalables », voici qu’il explique aux fidèles :
« Nous l’avions proposé dès le début, je ne sais pas si vous vous souvenez, dès le début en 2000. »[4]
Les fidèles s’en souviennent d’autant mieux qu’il a tout fait pour le leur dissimuler à l’époque et que ce ne fut que par l’action de quelques laïcs qu’ils eurent connaissance de ces faits.
Et Mgr Fellay, qui vient pourtant de commencer à l’insu des fidèles des discussions avec l’abbé Hoyos vers le 15 novembre 2005, laisse entendre qu’il n’y aura de discussions qu’après l’accord par Rome de « préalables » :
« Nous avions dit à Rome : Avant de discuter, avant d’aller plus loin, il faut des préalables. Ces préalables, nous en avions donné deux : c’était la liberté de la messe, la liberté pour tous les prêtres ».[5]
En fait lui-même et l’abbé Schmidberger ont déjà commencé des discussions avec Rome, puisqu’ils viennent de passer ces deux jours avec l’abbé Hoyos à la mi-novembre. L’abbé Schmidberger avait déjà avoué à Il Giornale le 30 août 2005 :
« …nous continuerons un chemin déjà commencé de discussions et de confrontations sur la crise de l’Eglise. Pendant ces deux derniers mois, j’ai rencontré plusieurs cardinaux et chefs de la Curie romaine. Nous avons fait parvenir des demandes, des explications, des questions relatives à la réforme liturgique et à l’œcuménisme ».
Ce qui veut dire que les discussions ont déjà commencé dans le secret depuis juin 2005, que l’abbé Schmidberger y joue un rôle central, et que pendant ce temps Mgr Fellay occupe la galerie avec les deux « préalables » qui seraient une condition au commencement des discussions.
Voici en quels termes La Stampa du 26 mars 2006 rapporte le contenu de cette réunion capitale du 15 novembre 2005 :
« Une rencontre secrète de deux jours à Rome à la mi-novembre entre les dirigeants de la Fraternité St Pie X et le Cardinal Castrillon avait déjà mis au clair certains aspects ; et l'évêque Fellay et son bras droit, Franz Schmidberger semblaient décidés à franchir le pas définitif, fût-ce au prix de la perte de la frange la plus ferme.
Néanmoins, au cours de cette rencontre, il avait été acquis que la Fraternité devrait écrire au Pape une lettre demandant que, au regard de la nouvelle situation en cours d'établissement, soit levée l'excommunication fulminée lorsque Marcel Lefebvre avait sacré illicitement quatre évêques. Et la lettre n'est jamais arrivée. » La Stampa – 26 mars 2006[6]
En face de l’abbé Hoyos, Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger ont pris moins de gants, en envisageant froidement la cassure de la FSSPX, en disant leur volonté de chasser de la FSSPX (et par conséquent des communautés amies) ceux (évêques, prêtres ou fidèles) qui voudraient rester fidèles à la ligne de Mgr Lefebvre du refus de la « Rome des antichrists » (termes de Mgr Lefebvre).
14 mai 2006 - Mgr Fellay reconnaît dans le même lieu à Paris, la rencontre qu’il avait occultée 5 mois plus tôt lors de sa précédente visite.
Entre-temps, les informations qui ont parues dans la presse italienne et qui ont circulé sur internet ont divulgué cette rencontre secrète.
Ainsi, Mgr Fellay, dont les projets ont été mis au grand jour malgré ses efforts de dissimulation et ceux des médias à sa main ou sous son influence (DICI, Nouvelles de Chrétienté, La Porte Latine, Honneur.org,…), a dû dire la vérité aux fidèles six mois plus tard, au moins partiellement, grâce à la pression d’internet. Et cette vérité a éclaté malgré le travail incessant de l’abbé Lorans à la tête de ses médias pour empêcher que la vérité sur les choses essentielles ne soit diffusée auprès des fidèles.
Rome vient juste de geler ses actions à Pâques contre l’attente des observateurs et attend la réélection de ses agents à partir du 3 juillet.
Dépité et contrarié dans ses manoeuvres, Mgr Fellay continue à mettre les fidèles en garde contre internet[7], alors qu’au contraire les faits mettent en garde ces mêmes fidèles depuis plus de 5 ans contre la duplicité, le double langage, la dissimulation et les occultations de Mgr Fellay et de son compère de l’ombre, l’abbé Schmidberger. Voici les propos de Mgr Fellay :
« Depuis une année, depuis l’avènement de Benoît XVI, on voit d’une manière nette, quoique peu efficace, une certaine ligne en faveur de la Tradition, une demande de retour à un esprit conservateur. Dans ce mouvement, on voit un certain nombre de points qui nous touchent : la question de l’ancienne messe, la question des mouvements qui sont sous l’autorité de la Commission Ecclesia Dei, questions entremêlées qui, de par la volonté de Rome commencent à se distinguer les unes des autres. Envisageons deux de ces questions :
1/ La Messe. Nous demandons la liberté pure et simple, nous demandons le droit qui existe et qui n’a jamais été détruit pour ce rite sacro-saint d’être célébré par les prêtres mais qui, depuis l’instauration de la nouvelle messe fait l’objet d’une très grave injustice. Sur cette question de la messe, pour ce que nous pouvons en savoir (en vérifiant nos sources), on peut dire que Benoît XVI a pris la décision de faire quelque chose. Cependant, cette décision est déjà retenue par une autre « ligne », c’est à dire qu’il n’agira pas avant d’avoir trouvé des appuis auprès d’un certain nombre de cardinaux. Ce qui veut dire qu’il ne les a pas. Un membre de la Curie nous a dit : « Ce qui est en préparation ne dépend pas de la Commission pour la Liturgie, mais du pape seul ». La question est de savoir : Quand et Quoi. Liberté totale ? Liberté sous surveillance ? Nous n’en savons rien. Le gouvernement actuel se passe avec beaucoup de discrétion, dans le secret, et nous en sommes réduits à attendre que les choses se passent pour les voir. Mais la libéralisation de la messe est probablement ce qui pourrait advenir en premier.
Dans l’ordre des probabilités, ce qui devrait arriver en second :
2/ Le retrait du décret d’excommunication[8]. Nous n’avons aucune nouvelle depuis le 15 novembre, date à laquelle on nous avait demandé d’écrire une lettre demandant la levée de ces excommunications. Il semble (sans plus) que cela soit en travail à Rome.
Sur toutes ces questions qui nous touchent, sur un retour vers des positions conservatrices, on constate une opposition forte de beaucoup de cardinaux et d’évêques. Qu’est-ce que le pape arrivera à faire ?[9] Il est sûr qu’il évite les cassures, les brisures, il cherche à gouverner avec le consensus, il recule et diffère dès qu’il sent une opposition trop forte, et les progressistes le savent bien. En ce qui nous concerne, c’est encore plus loin, beaucoup plus loin. Cependant cette situation n’est pas arrêtée, elle se développe lentement, sans bruit, sans grand fracas malgré les scoops des journaux. » Mgr Fellay – 14 mai 2006 – Saint-Nicolas-du-Chardonnet[10]
Nouvelle preuve de duplicité, dans le même temps où Mgr Fellay met en garde contre internet, il soutient indirectement, à travers les déclarations publiques de l’abbé de Cacqueray (« qui ne condamne pas »), le site internet anonyme honneur.org qui suscite une indignation sans cesse croissante auprès des fidèles et des clercs à en juger par les réactions que nous recevons. Ce site instaure un climat de terreur sur la vie privée des personnes, cette situation est sans précédent dans la Tradition. Les fidèles sont stupéfiés en voyant ainsi sali par des diffamations, des falsifications et puis des icônes puériles le combat pour le Sacerdoce catholique. Le District de France est le seul au monde dans la FSSPX à cautionner de tels agissements.
Nous rappelons que les deux points posés secrètement par Mgr Fellay comme des « garanties » en janvier 2001, sont devenus publiques grâce à l’action vigilante des fidèles qui ont suffisamment connus Mgr Lefebvre pour se méfier désormais des véritables intentions de l’abbé Schmidberger et de son clan.
Ces deux « garanties » (terme reflétant une mentalité défensive) sont devenus des « préalables » (terme reflétant une mentalité sollicitante), glissement sémantique révélateur ! Par qui ? Par l’abbé Schmidberger et Mgr Fellay et leur « homme de communication » : l’abbé Lorans.
Qui a importé cette duplicité et cette dissimulation dans la FSSPX ?
Elle est digne de la nature maçonnique du « processus de réconciliation » qui est resté implicitement l’objectif de Mgr Fellay lors de son dernier sermon à Saint-Nicolas du Chardonnet le 14 mai 2006. Depuis quand l’équipe dirigeante de la FSSPX s’inspire-t-elle du modèle maçonnique dans son action ? Après 1 ans de vicariat général (1982-1983), puis 11 ans de Supériorat (1983-1994) puis 12 ans comme Mentor du Supérieur général Mgr Fellay (1994-2006), quelle est la part de responsabilité de l’abbé Schmidberger dans cette situation ? Il a réussi à donner comme objectif à la FSSPX de réussir un « processus de réconciliation » avec l’erreur et l’hérésie.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Annexe 1[11]
Le fax secret que Mgr Fellay ordonnait de cacher aux fidèles en janvier 2001
FRATERNITÉ SACERDOTALE SAINT-PIE X
Communiqué de la Maison générale, le 22 janvier 2001
Destiné aux membres de la Fraternité et aux Communautés amies.
CONFIDENTIEL
1 Suite à notre pèlerinage à Rome cet été, le Cardinal Castrillon Hoyos a eu un premier contact direct avec les évêques de la Fraternité en août.
2 Au mois de novembre, le même Cardinal mandaté par le pape Jean Paul Il a invité le Supérieur Général à venir le voir «pour préparer une visite au pape».
3 Le 29 décembre le Cardinal Castrillon propose à Mgr Fellay les divers éléments qui pourraient servir à un possible accord entre Rome et la Fraternité, et le Supérieur Général exprime son point de vue, ses méfiances, ses appréhensions. (Bien que jamais Rome ne soit allé si loin en faveur de la Tradition).
4 Le 30 décembre, pendant quelques instants, le Supérieur Général entrevoit le pape dans sa chapelle privée (aucune parole d'importance n'y est échangée).
5 Le 13 janvier, réunion spéciale du Conseil général, des évêques de la Fraternité et du délégué de Mgr Rangel où sont établis les principes qui nous guident dans la situation présente.
6 Le 16 janvier, nouvelle rencontre avec le Cardinal Castrillon, pendant laquelle le Supérieur expose la nécessité de garanties de la part de Rome avant d'aller plus avant dans le concret d'éventuelles discussions, ou accord
- Que la messe tridentine soit accordée à tous les prêtres du monde entier.
- Que les censures qui frappent les évêques soient annulées.
Les principes qui nous guident à travers cette situation quelque peu nouvelle sont les suivants :
1 Rome étant l'auteur de la démarche, il est normal que la Fraternité l'examine avec le sérieux qu'elle mérite.
2 Ayant devant les yeux d'une part l'exemple tout récent de la Fraternité Saint-Pierre, d'autre part la continuité de la ligne post conciliaire constamment réaffirmée par Rome, notre défiance est extrême.
3 La Fraternité n'a aucunement l'intention de modifier ses principes et sa ligne de conduite. Les fruits si abondants de grâces d'une part, le désastre conciliaire d'autre part ne font que renforcer sa détermination à conserver la Tradition catholique.
4 Si accord il y avait, il ne serait à envisager que dans la perspective de redonner à la Tradition son droit de cité, même si le triomphe final ne s'obtiendra que graduellement.
5 Les prières demandées aux membres de la Fraternité pendant un mois ne signifient pas du tout notre attente que tout soit réglé durant cette période ou dans une quelconque précipitation. Il s'agit d'un temps de prière où nous demandons plus intensément à Notre Dame qu'elle ouvre les Cœurs des responsables romains et des évêques, qu'elle nous fasse éviter tout piège et qu'elle fasse triompher dans l'Église les droits de son divin Fils.
Menzingen, 22 janvier 2001
+ Bernard Fellay
Menzingen, le 23 janvier 2001
Lettre aux supérieurs de la Fraternité
Bien chers Confrères,
Depuis quelques jours, des rumeurs circulant au sujet de nos contacts romains m'obligent à sortir de la discrétion que nous avions adoptée pour faire connaître, surtout à nos membres et aux Communautés Amies, et aussi un tant soit peu à nos fidèles, l'enjeu. La question même de discussions avec Rome est un point extrêmement délicat, potentiel de divisions ou de discussions interminables, et très important. C'est pourquoi nous avons choisi de faire connaître l'essentiel de la question.
C'est pour nous tous un moment de grande vigilance, où il faut surveiller tout mouvement possible de division. Il me semble que le moyen le plus adapté pour parer à ce danger est une communication sereine des événements de la part des supérieurs et aussi de la part des inférieurs une grande ouverture envers leurs supérieurs. Il faut beaucoup insister pour que nos confrères n'aillent pas chercher, Dieu sait où, dans les rumeurs ou les médias, des nouvelles facilement tronquées qui pourraient leur faire échafauder Dieu sait quelle fausse présentation de la situation. Nous en trouvons un magnifique exemple dans l'interview de 30 Jours qui fausse assez profondément ma pensée.
Le texte ci-joint est destiné aux membres de la Fraternité mais pas aux fidèles auxquels on communiquera de vive voix seulement son contenu. Le texte lui-même ne doit pas être remis dans les mains des fidèles jusqu'à nouvel avis. Il est interdit de le publier. On ne parlera pas non plus aux fidèles des deux conditions exprimées au n° 6. Il s'agit par là d'éviter de faire penser à Rome que nous voudrions les mettre sous-pression. L'espérance que Rome cède sur ces points étant assez grande, il serait vraiment dommage de perdre, par une indiscrétion, un tel bien.
Je compte sur vous et sur les confrères pour manifester, à cette occasion, un grand esprit de corps. Il est très important de montrer à Rome la force d'union qui règne entre nous.
Vous assurant de mes prières et comptant sur les vôtres, je vous bénis.
+ Bernard Fellay
Annexe 2
QU'EN EST-IL DE L'EXCOMMUNICATION ? Citations de Mgr Lefebvre
Les années passent et on oublie. Il est bon de rappeler ce qu'en pensait Mgr Lefebvre.
Dans le numéro hors-série de Fideliter, 29-30 juin 1988, consacré aux sacres, on trouve page 18 les commentaires qu'il fit sur son excommunication, lors de la conférence de presse du 15 juin 1988 à Ecône.
Nous y retrouvons bien sûr les expressions qui prouvent que Mgr Lefebvre buttait manifestement sur les problèmes posés par les actes de ces autorités conciliaires, c'est-à-dire sur la question de savoir si cet enseignement conciliaire, moderniste, œcuménique, gnostique… ainsi que ces réformes liturgiques pouvaient être l’œuvre de la véritable Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ, l’œuvre du magistère infaillible de l’Eglise catholique. C’est la raison pour laquelle Mgr Lefebvre emploie ces termes de « Rome moderniste » ou encore de « l’esprit adultère qui souffle dans l’Eglise » et même cette imprécision concernant le secret de La Salette : « Une éclipse se répandra sur Rome» alors que Notre-Dame a dit que l’Eglise (et non pas seulement Rome) serait éclipsée. Il n’empêche que Mgr Lefebvre a refusé cet esprit adultère » et c’est pour cette raison que cette « Rome moderniste », qui n’est donc pas le vrai magistère de l’Eglise catholique, l’a « excommunié ».
Voici le passage de cette conférence de presse :
«L'Osservatore Romano publiera l'excommunication, une déclaration de schisme, évidemment. Qu'est-ce que tout cela veut dire !
Excommunication par qui ? Par une Rome moderniste, par une Rome qui n'a plus parfaitement la Foi catholique... Alors nous sommes excommuniés par des modernistes, par des gens qui ont été condamnés par les Papes précédents. Alors qu'est-ce que cela peut bien faire ? Nous sommes condamnés par des gens qui sont condamnés, et qui devraient être condamnés publiquement. Cela nous laisse indifférents. Cela n'a pas de valeur évidemment».
Avec raison, Mgr Lefebvre, était fier de son excommunication. L'Eglise catholique ne pouvait pas rester en communion avec l'église conciliaire. Et surtout, l'église conciliaire ne pouvait pas supporter la communion avec I' Eglise catholique, preuve évidente qu’elle n’est pas catholique.
En relisant le numéro 65 de la revue Fideliter, numéro dans lequel tous se louent de l'excommunication, (particulièrement l'abbé Aulagnier dans son éditorial), on lit p. 4, ces propos de Mgr Lefebvre :
«Et pourquoi nous excommunient-ils ? Parce que nous voulons rester catholiques, parce que nous ne voulons pas les suivre dans cet esprit de démolition de l'Eglise. Puisque vous ne voulez pas venir avec nous pour contribuer à la démolition de I' Eglise, nous vous excommunions. - Très bien. Merci. Nous préférons être excommuniés. (Vifs et longs applaudissements). Nous ne voulons pas participer à cette œuvre épouvantable qui se réalise depuis vingt ans dans l'Eglise... Alors, biens chers amis, vous serez confrontés à toutes ces difficultés. On vous poursuivra. On vous persécutera parce que vous voulez rester fidèles à l'Eglise catholique de toujours. Parce que vous voulez rester fidèles au Saint Sacrifice de la Messe, aux sacrements et à l'enseignement de I' Eglise».
Et Mgr Lefebvre terminait en rappelant la prédiction de la Vierge de La Salette :
«Rome perdra la Foi. Une éclipse se répandra sur Rome».
Fidèles à cette pensée très claire, le 6 juillet 1988, tous les supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X signaient la lettre parue dans le numéro 64 de Fideliter, juillet-août 1988, dont nous extrayons la phrase suivante :
«Nous ne demandons pas mieux que d'être déclarés ex communione de l'esprit adultère qui souffle dans l'Eglise depuis 25 ans, exclus de la communion impie avec les infidèles... ce serait pour nous une marque d'honneur et un signe d'orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s'adressent ne sont pas de la communion d'une contrefaçon d'Eglise, évolutive, pentecôtiste et syncrétiste».
Enfin tous les gens informés savent qu'à la fin de sa vie Monseigneur Lefebvre disait à qui voulait l'entendre : «Il n'est pas possible que ces “Papes” soient les successeurs de Pierre».
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Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/
[1] Lire les pages 103 à 130 de « La tempête apaisée » de Huguette Pérol, Editions François-Xavier de Guibert, mai 2006. Ce livre important décrit le réseau de l’ombre qui, depuis 2002, réunit l’abbé Lorans, l’abbé Barthe, le Père Lelong et le dominicain conciliaire de la Brosse afin de préparer le « processus de réconciliation » dans le dos des fidèles.
[2] Lire les travaux disponibles sur le site www.rore-sanctifica.org et la très bonne étude de l’abbé Cekada qui démontre l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale de Pontificalis Romani (1968)
[3] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/002_2006/VM-2006-02-25/VM-2006-02-25-B01-La_tournee_americaine_de%20l_abbe_Schmidberger_en_janvier_2006.htm
[4] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=180376
[5] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=180376
[6] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/003_2006/VM-2006-03-26/VM-Stampa_volonte_de_Mgr_Fellay_de_rallier_au_prix_de_la_casse.htm
[7] Ou alors fallait-il comprendre que les propos de Mgr Fellay à Saint Nicolas du Chardonnet contre internet visaient le site des diffamateurs et des faussaires d’Honneur.org ?
[9] Mgr Fellay emploie l’argument éculé de l’entourage, cet argument ne trompe plus que les nigauds. Ainsi selon lui Ratzinger serait paralysé par son entourage. Rappelons que les mêmes supérieurs de la FSSPX serinaient il y a moins de deux ans que Wojtyla était paralysé par son entourage. Nous faisons remarquer simplement que Ratzinger faisait alors partie de l’ « entourage » de Wojtyla…
[10] http://www.laportelatine.org/communication/presse/2006/sermonfellay14mai2006/sermonecrit.php
[11] Les ACRF nous communique que ce document sera disponible prochainement sur le site www.a-c-r-f.com dans le numéro 5 des Cahiers des Amis du Christ Roi de France (ACRF)