Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 17 juin 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Schmidberger et son clan préparent le Chapitre général à sa réélection à la Direction de la FSSPX

La campagne pré-électorale du réseau allemand

Un fidèle fait des révélations sur la pensée de Mgr Lefebvre en 1990

Le Père Pierre-Marie d’Avrillé au prochain Chapitre général, sur commande ?

§         Après 11 ans et 11 mois de mandat, Mgr Fellay découvre soudain le combat pour le Sacerdoce… juste quatre semaines avant l’élection ! mais il partage sa préoccupation avec Wojtyla…

§         Deux témoignages d’un fidèle et de Mgr Williamson sur la lucidité tardive de Mgr Lefebvre au sujet de l’abbé Schmidberger et du réseau allemand

§         Une intervention d’Avrillé pendant le prochain Chapitre Général pour servir l’abbé Schmidberger ?

En Allemagne, la provocation calculée de l’abbé Schmidberger en vue des élections

La revue du District d’Allemagne de la FSSPX publiée sous la responsabilité de l’abbé Pfluger, vient de faire paraître dans son édition de juin 2006, sous la plume de l’abbé Steiner, un article sur les influences marranes dans l’Histoire[1]. Ce texte est très inhabituel, la FSSPX n’avait pas habitué ses lecteurs à de telles analyses, surtout en Allemagne. Comment comprendre cette publication qui intervient un mois avant l’élection du Chapitre général et a été lancée juste après l’ordre de gel des opérations de ralliement donné lors de la Semaine Sainte par l’abbé Ratzinger à ses agents, dans l’attente de la reconduction de son réseau allemand pour 12 ans à la tête de la FSSPX. Evidemment un tel article n’est pas publié au hasard. A quoi sert-il ? Tout d’abord, il permet au « réseau allemand » de la FSSPX de se donner à bon compte et rapidement une réputation de grands anti-libéraux dans la veine des Mgr Delassus et Mgr Jouin. L’abbé Schmidberger et l’abbé Pfluger espèrent ainsi, par un tel article, laver leur libéralisme en quelques semaines. Imaginons même qu’un tel article donne lieu à un scandale[2] Outre-Rhin, cela permettrait alors à l’abbé Schmidberger, à sa créature, l’abbé Pfluger, appuyés sur les autres abbés rallieurs et « réconciliateurs » (abbé Lang,etc.) de se présenter au Chapitre Général de juillet 2006, parés des palmes du martyre et de passer pour de grands anti-libéraux, alors qu’il s’agit en fait de la cinquième colonne de l’abbé Ratzinger au sein de la FSSPX. Bref, une provocation calculée en vue d’une manipulation électorale, en misant sur la naïveté des autres 40 grands électeurs.

Après 11 ans et 11 mois de mandat, Mgr Fellay découvre le combat pour le Sacerdoce… juste quatre semaines avant l’élection ! mais il partage sa préoccupation avec Wojtyla…

Les interventions de Mgr Fellay font partie du même calcul et tentent de développer une tactique opportuniste de soudaine fermeté, en cohésion avec le Réseau allemand. Depuis février dernier ce Réseau a été dénoncé en tant que tel, et à quelques semaines des élections, les membres de ce Réseau tentent de sécuriser leur ré-élection.

Il semble qu’à moins de 30 jours de l’élection, Mgr Fellay se garde bien de parler du « processus de réconciliation ». Pourtant nous avions compris, à l’écouter depuis sa rencontre avec l’abbé Ratzinger le 29 août 2005, que la FSSPX avait pour finalité la « réconciliation ». Et bien non ! Figurez-vous que sa finalité serait… le Sacerdoce. Voici ce que nous dit l’allié de l’abbé Schmidberger dans sa Lettre aux amis et bienfaiteurs en juin 2006[3].

« Perte d’identité, une place floue dans l’Église… et pourtant le décret Presbyterorum ordinis donne la définition du sacerdoce du Concile de Trente ! Mais le contexte est tel que c’est une autre idée, celle du prêtre prédicateur, comme le voulait Luther, que l’on met en avant, et non pas celui qui offre le Sacrifice. Ce qui fera dire au père Olivier, reconnu comme un spécialiste de la question, au sujet du malaise autour du Sacerdoce après le Concile : « Le vrai problème est tellement inhabituel au catholicisme que l’on comprend aisément cet aveuglement instinctif qui permet de l’éluder : la volonté de fidélité à deux Conciles qui divergent aussi nettement l’un de l’autre est tout simplement impossible. [2] »

A cette nouvelle présentation du sacerdoce correspond parfaitement la nouvelle messe, de saveur et d’intention encore plus protestantes…

Ces éléments conjugués : définition du prêtre et nouvelle messe, ont suffi pour provoquer la plus grave des crises touchant le sacerdoce de toute l’histoire de l’Eglise.

Disons-le tout simplement : le sacerdoce a été habilement dénaturé. Le “président” (præesse), le “prédicateur” (prædicare) sont bien des rôles sacerdotaux, mais ils ne sont pas l’essentiel : le “sacrificare”.

Et tant que le prêtre n’a pas compris que sa raison d’être, c’est le sacrifice, que son ordination l’ordonne au sacrifice, et le sacrifice de Notre Seigneur sur la croix, le prêtre ne saura pas vraiment ce qu’il est, qui il est. Le prêtre sans messe, sans sacrifice, c’est un œil sans vision, une oreille qui n’entend pas, des pieds qui ne marchent pas. » Mgr Fellay, Lettre aux amis et bienfaiteurs, juin 2006

Puis évidemment, dans le paragraphe suivant, Mgr Fellay tente fallacieusement de nous persuader que le combat pour le Sacerdoce serait à mener, non pour préserver la survie sacramentelle du Sacerdoce, bien que ce soit la situation, mais pour la Messe. Mgr Fellay se garde bien d’évoquer la question de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale, alors que désormais, il s’agit du sujet principal de discussion derrière les portes fermées parmi les clercs de la FSSPX. Il met à nouveau la Messe en avant, masquant que de toute manière une messe de Saint Pie V « célébrée » par un laïc en soutane, ordonné dans l’ancien rite à Wigratzbad et par un faux évêque ou cardinal conciliaire invalides, ne sera jamais une Messe.

Mais c’est justement l’astuce démoniaque des ennemis de l’Eglise d’avoir mis en avant le combat pour la Messe, afin de dissimuler la destruction du rite de consécration épiscopale, et donc des Saints Ordres et des Sacrements (dont la messe qui en découle)..

« Jamais l’ennemi de l’Église n’aura réussi à la frapper si bien au cœur. Car le cœur de l’Église, ce qui communique la vie surnaturelle à tout le Corps Mystique, ce qui diffuse la vie dans tout l’organisme, c’est le saint sacrifice de la Messe. A la messe protestantisée au nom de l’œcuménisme, selon les paroles mêmes de Bugnini, il fallait un sacerdoce correspondant… » Mgr Fellay, Lettre aux amis et bienfaiteurs, juin 2006

Mais Mgr Fellay omet de dire à ses lecteurs que pour le Franc-maçon Hanibale Bugnini, il fallait aussi un « nouvel épiscopat », issu d’un rite[4] faussement oriental, très anglicanisé et … invalide[5].

Et puis, Mgr Fellay va tout de suite se trahir, voici qu’il entreprend de nous faire croire que Mgr Wojtyla avait pris conscience de la gravité de la situation du Sacerdoce ! Magnifique. On se demande d’ailleurs pourquoi Mgr Lefebvre a mené son combat. Cela démontre que six ans de « processus de réconciliation » ont bien déformé les idées de Mgr Fellay depuis son sacre de 1988.

« Ce flou, provenant de cette dépréciation et d’une nouvelle perspective du sacerdoce a entraîné la perte d’identité du prêtre, dont parlera Jean-Paul II dans l’exhortation post-synodale de 1992, Pastores dabo vobis, en disant qu’elle provient d’une interprétation erronée du concile. » Mgr Fellay, Lettre aux amis et bienfaiteurs, juin 2006

Et puis, encore mieux, Wojtyla aurait « mal interprété le Concile ». Bravo, il suffirait donc de « bien interpréter le Concile » pour que le Sacerdoce refleurisse. Mais bien sûr c’est la grosse ficelle du « Concile interprété à la lumière de la Tradition »… le slogan éculé des clercs du ralliement.

Rappelons plutôt la préface de Mgr Lefebvre aux Statuts de la FSSPX en 1990 :

« Cette édition revue et corrigée des statuts, règlements et cérémoniaux de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X a reçu l'approbation du Supérieur Général. Le 16 février 1990

PREFACE

Après vingt années de mise en pratique de nos constitutions, n'était-il pas souhaitable d'en faciliter la connaissance et l'usage par une édition bien ordonnée et bien présentée et d'y adjoindre des documents annexes qui en découlent et facilitent le développement de la Fraternité!

Le travail assidu de S.E. Mgr Tissier de Mallerais aidé par le dévouement de Sœur Marguerite Le Boulch, a abouti à cette précieuse brochure contenant les documents les plus chers aux membres de la Fraternité. Qu'ils en soient vivement remerciés.

1965-1990, c'est la période de l'effondrement du sacerdoce catholique. 1970-1990. La Providence dans sa Sagesse infinie suscite une œuvre de restauration du sacerdoce catholique, afin de préserver les trésors que Jésus-Christ a confiés à Son Eglise, la foi dans son intégrité, la grâce divine par Son Sacrifice et Ses sacrements, et les pasteurs destinés à la dispensation de ces trésors de vie divine.

1970, les constitutions de cette Fraternité sacerdotale, sous le patronage du saint pape Pie X, sont approuvées par l'autorité diocésaine de Fribourg, par S.E. Mgr Charrière.

1971, les mêmes constitutions reçoivent une lettre officielle de louanges de la part du Préfet de la S. C. pour le Clergé, le cardinal Wright.

Manifestation évidente de la bénédiction sur l'Œuvre à laquelle Dieu va confier l'Arche d'Alliance du Nouveau Testament.

«Hic est calix sanguinis Mei, novi et aeterni testamenti»

Tel est le but de nos constitutions. Qu'elles soient l'objet de nos méditations, sous le regard de Marie, Mère du Prêtre.

Ecône, le 20 mars 1990

+ Marcel Lefebvre, Fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X »[6]

Aujourd’hui le complot contre le rite de consécration épiscopale (Pontificalis Romani – 1968) a éclaté et est devenu public parmi les clercs et les fidèles[7]. Et les écrits de Mgr Lefebvre prennent une signification historique, à l’opposé des paroles opportunistes et politiciennes de Mgr Fellay et du réseau allemand, car, pour les fidèles et les laïcs, il s’agit dramatiquement de sauvegarder la transmission sacramentelle de l’épiscopat catholique : « l'Œuvre à laquelle Dieu va confier l'Arche d'Alliance du Nouveau Testament. «Hic est calix sanguinis Mei, novi et aeterni testamenti». Tel est le but de nos constitutions. »

Deux témoignages d’un fidèle et de Mgr Williamson sur la lucidité tardive de Mgr Lefebvre au sujet de l’abbé Schmidberger et du réseau allemand

Un lecteur nous fait part le jour de la Pentecôte 2006 de sa rencontre personnelle avec Mgr Lefebvre en 1990.

« Il y avait heureusement d’autres moyens pour rencontrer Monseigneur, qui était toujours, contrairement à ses successeurs, très affable et accueillant, sans qu’il soit nécessaire de faire assaut d’obséquiosité, et répondait aux lettres. Il est vrai que, étant lui aussi du parti des Francs et clairement pour le règne du Christ-Roi (ce que ne sont plus ses successeurs : cf. leur approbation de l’article Beaumont[8] et autres), il avait sans doute moins de courriers mettant en cause la rectitude de sa pensée et de sa conduite, et beaucoup moins de mal à y répondre. En un mot, il n’avait pas besoin de (se) cacher. C’est là l’avantage de la franchise.

On pouvait donc être de ses amis, et il en avait beaucoup, voire avec une petite relation familiale, comme moi. J’ai donc eu moi aussi le privilège de le rencontrer à de nombreuses reprises (sans en faire tout un étalage), que ce soit dans un cadre familial, ou, les deux dernières fois, dans les années entre les sacres et sa mort, tout un après-midi seul avec lui à Écone, dont l’une à parcourir avec lui l’édition complète de l’ouvrage de Jean Vaquié, «L’école de l’ésotérisme chrétien», que je lui avais apporté.

Ayant repris mes notes verbatim, je relève deux phrases qui m’ont marqué et justifient pleinement votre (notre) combat. Sur la vacance du siège pontifical (en 1990) : «La question se pose sérieusement». Et sur l’évolution de la FSSPX et ses successeurs : «Si j’avais su ce que je sais aujourd’hui, j’aurais fait tout différemment, mais il est trop tard !» Un lecteur de Virgo-Maria

Cela rejoint l’anecdote que nous avions déjà rapporté dans le message de Virgo Maria du 19 février 2006 :

« Une anecdote significative révélée par Mgr Williamson lors du dîner. Lors de son ultime maladie, Monseigneur Lefebvre a reçu au début de son hospitalisation le Supérieur de l’époque, l’abbé Schmidberger, et l’aurait accusé de trahir son œuvre. Il est à remarquer que ce supérieur ne rendit sa seconde visite qu’au lendemain de la mort de Monseigneur (comme il l’a précisé dans son sermon des funérailles). » [9]

Une intervention d’Avrillé pendant le Chapitre Général pour servir l’abbé Schmidberger ?

Nous apprenons que, selon une source autorisée, l’Abbé Schmidberger (et Mgr Fellay) auraient prévu de faire intervenir un dominicain afin de faire une « démonstration » de la validité du nouveau rite de consécration épiscopale, lors du prochain Chapitre général de la FSSPX qui se réunira vers le 3 juillet afin d’élire le prochain Supérieur général pour 12 ans. L’intervention de ce dominicain se ferait sans notes écrites afin de ne laisser aucune trace des arguments qui pourrait par la suite donner lieu à une réfutation.

Serait-ce donc le Frère Pierre-Marie d’Avrillé qui interviendrait ? D’un certain point de vue, ce serait logique, car depuis le mois d’août 2005, le Père Pierre-Marie de Kergorlay a agi en parfait zélateur de l’abbé Schmidberger en acceptant de signer les deux articles (n°54 et n°56) du Sel de la terre, où il reprend à son compte les sophismes de Dom Botte et la pseudo-démonstration introduite par l’abbé Schmidberger auprès de Mgr Lefebvre depuis 1983, afin de justifier le nouveau rite de consécration épiscopale comme un « rite oriental »[10].

Le Père Pierre-Marie a même nié toute implication de l’abbé Gaudron alors que Thilo Stopka a publié son échange de correspondance sur ces sujets avec l’abbé Gaudron en août et septembre 2005, au moment où revenu d’un séjour d’un mois en Allemagne, le Père Pierre-Marie mettait la dernière main à l’article qu’il allait publier dans le Sel de la terre. L’abbé Pfluger, Supérieur du District d’Allemagne, apparaît également dans cette correspondance.

Aujourd’hui pourtant, il est devenu public que le Frère Pierre-Marie d’Avrillé est incompétent tant dans le domaine historique des liturgies orientales[11] que dans le domaine de la théologie sacramentaire.

Nous avons consulté un membre du Comité Rore Sanctifica qui nous résume ainsi la situation du Père Pierre-Marie d’Avrillé :

« Le Père Pierre-Marie voit ses affirmations contredites tant par un Mgr Al-Jamil, procureur patriarcal syriaque à Rome, que par un Mgr Khouri-Sarkis, que par encore un Joseph Merhej, Vicaire général de l’Archidiocèse Maronite de Beyrouth. Sur la question de la littérature pseudo-canonique syriaque (Testament de Notre-Seigneur), le dominicain va à l’encontre tant du jésuite Jean-Michel Hanssens (1959) que du professeur Hubert Kaufhold (2005). Or ces deux savants sont d’une bien autre envergure que le dominicain d’Avrillé, dont Thilo Stopka vient par ailleurs de démontrer l’ignorance et l’amateurisme théologique. Le signataire du Sel de la terre reprend à son compte la théologie hérétique onctioniste du Père Lécuyer, ennemi personnel de Mgr Lefebvre, sans y voir la moindre difficulté. Il ignore les deux critères fixés par Pie XII comme condition à la validité d’une forme essentielle de consécration épiscopale. Il confond pouvoir d’ordre (potestas ordinis) et grâce du Saint-Esprit. Son degré d’approximation, de confusion et d’ignorance de ces notions théologiques dans ces domaines, révèle une véritable incompétence sur la question. Tout au plus a-t-il été capable de fournir un résumé du comparatif fallacieux du nouveau rite avec les deux rites orientaux de l’intronisation du Patriarche maronite et de la consécration de l’évêque copte.

Pour cela le Père Pierre-Marie d’Avrillé a recopié sans les critiquer, les textes de Dom Botte qu’il a trouvé dans les archives du Consilium à Trêves, lors de son séjour d’un mois en Allemagne. Il a ainsi recopié également les textes erronés ou falsifiés qu’utilisait déjà Dom Cagin en 1919. Puis le Père Pierre-Marie a procédé à un montage des textes en question, en coupant les phrases gênantes, afin de produire chez le lecteur l’effet, d’ailleurs insuffisant en soi, d’une apparence similitude « en substance » entre les deux textes orientaux et le nouveau rite.

Le Père Pierre-Marie ne s’est pas préoccupé de savoir si le rite du Patriarche Maronite qu’il reprenait chez Dom Botte était sacramentel, or il ne l’est pas[12].

Confondu en février 2006 il a persisté dans ses affirmations erronées bien que l’affaire soit publique et de plus en plus connue des fidèles et des clercs.»

En contraste avec les écrits du Père Pierre-Marie sur sa « pseudo-démonstration » reprise de Dom Botte, l’abbé Cekada a produit le 25 mars 2006 une étude historique et théologique professionnelle de la question, digne du véritable professeur de théologie et de liturgie qu’il est.

Son étude (« Absolument nul et entièrement vain »)[13] est aujourd’hui connue aux Etats-Unis et en France, notamment des auditeurs de Radio-Courtoisie. Ce sont désormais des milliers de fidèles qui connaissent les arguments et qui réfutent facilement les sophismes du Père Pierre-Marie et qui n’accordent plus de crédit à ses écrits. Ils en seraient plutôt inquiets. Par certaines confidences qui nous sont faites, nous savons qu’en privé, des clercs de la FSSPX, non seulement ont cessé de se référer aux écrits du Père Pierre-Marie, mais même observent un silence gêné qui en dit long. Ce n’était pas le cas il y a encore quelques mois.

Et voilà que, pour les membres aux lourdes responsabilités qui décideront de l’élection du Chapitre général, ce serait un dominicain aussi publiquement incompétent qui serait convoqué pour traiter de la question gravissime du nouveau rite de la consécration épiscopale ?

De qui l’abbé Schmidberger se moque-t-il ?

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

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[1]  Mitteilungsblatt - « Die Lüge von der Ringparabel »  pp24-41 http://www.fsspx.info/mbonline/pdf/mb-2006-6.pdf

[2] Serait-ce le calcul de l’abbé Schmidberger ?

[3] http://www.fsspx.org/fran/archives/lab/BF/69F.htm

[4] Pontificalis Romani – 1968

[5] Voir les nombreuses études sur ce sujet : http://www.rore-sanctifica.org

[6] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/002_2006/VM-2006-02-07/VM-2006-02-04-A00-Statuts_FSSPX+votants.htm

[7] http://www.rore-sanctifica.org

[8] L’Honorable abbé Celier-Paul Sernine-Arsène Lupin, Directeur de Fideliter et des Editions Clovis

[9] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/002_2006/VM-2006-02-19/VM-2006-02-19-A03_Lecons_Mentzingen.htm

[10] Lire la Notitia V De Occultatione (Mgr Lefebvre abusé sur le nouveau rite de consécration épiscopale (1968)) sur www.rore-sanctifica.org ou www.virgo-maria.org

[11] Un fidèle nous rapporte qu’il y a quelques temps, il a d’ailleurs fini par l’avouer à un fidèle qui le contredisait en s’appuyant sur les documents de Rore Sanctifica

[12] Lire Notitia III – De Ordinatione Patriarchae - La thèse de Dom Botte avalisée par Avrillé (Sel de la terre n° 54 et 56) disqualifiée - sur www.rore-sanctifica.org ou www.virgo-maria.org

[13] Disponible en étude intégrale de 16 pages ou en résumé de 2 pages sur www.rore-sanctifica.org ou www.virgo-maria.org