Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 14 juillet 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Schmidberger, trop voyant, quitte l’affiche.

Affaibli, Mgr Fellay resserre son équipe
pour mieux livrer rapidement la FSSPX à Ratzinger

ELECTIONS DE LA FSSPX

La protestation internationale contre l’abbé Schmidberger l’avait rendu trop voyant

En France, l’abbé Celier triomphe et commence à tomber le masque

Le 11 juillet 2006, le Chapitre Général de la FSSPX a réélu Mgr Fellay, étendant sont mandat à la tête de la FSSPX à 24 ans. L’abbé Schmidberger est remplacé dans le poste de Premier assistant par l’abbé Pflüger, suisse et actuel Supérieur du District d’Allemagne. Mgr de Galaretta est écarté et remplacé par l’abbé Nely, actuel Supérieur du District d’Italie et fortement impliqué depuis deux ans dans le « processus de ralliement-apostasie» avec Rome. Ces deux assistants seront deux exécutants aux ordres indirects de l’abbé Schmidberger.

Voici notre première analyse sur ces faits récents.

La large protestation internationale contre le réseau allemand et l’abbé Schmidberger a porté, puisque ce dernier doit être retiré de l’affiche de la FSSPX. Mais il reste dans la coulisse, ce retrait est tactique. Simultanément Mgr Fellay s’entoure d’un « gestionnaire », l’abbé Pflüger, appartenant à ce réseau allemand, et d’un « diplomate », vanté par Rome, l’abbé Nely et qui, lié depuis deux ans à la Curie, jouera le rôle de l’interface avec Hoyos.

Le dispositif qui sort des élections est donc un dispositif de ralliement adapté, afin de donner le change à la forte opposition qui se manifeste, en particulier de la part des trois évêques. On a remarqué la gêne des trois "élus" lors de l’interview qu’a fait l’abbé Lorans le jour même de l’élection. On sentait comme un malaise. Ces élections ne se sont pas passées sans opposition.

Dès le mercredi 12 juillet au soir, l’abbé Celier (le vrai "patron" de Suresnes ?) prenait des allures triomphales sur Radio Courtoisie, faisant valoir ses relations très proches avec l’abbé Nely, et aussi ne cachant plus sa faveur pour un ralliement à Ratzinger, et faisant l’éloge de Guy Gilbert, l’une des mascottes des milieux charismatiques conciliaires.

Ainsi l’homme du réseau du ralliement, infiltré depuis plus de dix ans à la tête des médias et des Editions de la FSSPX en France, et constamment protégé et soutenu à bout de bras par l’équipe Schmidberger/Fellay, commence à tomber le masque.

Connaissant la prudence du personnage, cela révèle que le processus du ralliement est déjà très avancé en coulisses avec Mgr Fellay et sa nouvelle équipe.

L’abbé Celier qui désormais s’affiche avec autorité (quel aplomb ! faut-il rappeler son ouvrage naturaliste de philosophie : Le Dieu Mortel !) vient de prononcer un sermon à la grand-messe de Saint-Nicolas-du-Chardonnet du dimanche 9 juillet 2005.

Alléguant à présent de la loi sur le copyright, il menace aussi Mr Louis-Hubert Remy de poursuites judiciaires graves, reprochant à ce dernier d’avoir publié sans son autorisation des extraits des textes de Mgr Lefebvre, alors que les éditions de la Fraternité qu’il dirige s’obstinent à ne plus les rééditer, occultant ainsi auprès des clercs et fidèles de la tradition les aspect de la pensée du Fondateur de la Fraternité Sacerdotale St Pie X que Menzingen juge inopportuns pour sa politique actuelle de ralliement à la Rome apostate néo-anglicane de l’abbé Ratzinger.

Mr Remy nous a fait savoir que désormais l’abbé Celier manifeste en des termes inouïs et réfléchis sa haine du responsable du site des Amis du Christ-Roi de France. Les derniers propos du directeur de Fideliter, d’une violence invraisemblable, sont à pleurer quand on pense qu’ils émanent d’un prêtre responsable dans l’œuvre de sauvetage du vrai Sacerdoce catholique sacramentellement valide de Mgr Lefebvre. Mgr Lefebvre eût été effondré et indigné face à de tels propos.

En le traitant d’ennemi, il définit bien sa grille amis-ennemis. Missionné par ses supérieurs, il dévoile mieux que nous pourrions le faire quel est leur camp. Nous en reparlerons.

Cet abbé Celier, a été maintenu dans son poste depuis des années, malgré le tollé et l’indignation qu’a suscité depuis novembre 2003 dans les rangs de la Tradition, son pamphlet «La paille et le sycomore», où il attaquait le travail de Jean Vaquié et sa dénonciation des infiltrations gnostiques (ésotérisme chrétien) au sein de la Tradition. Jean Vaquié avait reçu les encouragements personnels de Mgr Lefebvre.

L’abbé Celier publie également dans Fideliter, sous un pseudonyme (Abbé Beaumont), un article où il attaque la doctrine du Christ-Roi qui ne serait plus applicable selon lui à l’époque de la « réconciliation » avec l’abbé Ratzinger.

Malgré la protestation de plus de 45 Prieurs, ses confrères, demandant, en septembre 2005, son déplacement, il fut confirmé dans son poste, l’abbé Duverger (de Suresnes) ayant seul pris sa défense. Ses supérieurs savent combien il sait travailler dans leur sens et sait neutraliser toute velléité d’opposition.

Les trois évêques ont fait connaître leur hostilité à tout accord avec Rome et leur opposition n’a cessé de croître. Simultanément la prise de conscience de l’invalidité sacramentelle des sacres conciliaires prend de l’ampleur, des milliers d’exemplaires de différentes études du Comité International Rore Sanctifica et de l’abbé Cekada circulent en France. Nous recevons des réactions, des contacts se nouent dans la discrétion.

Sous la loi du silence imposée par Mgr Fellay sur cette question, beaucoup de clercs lisent et ne sont plus dupes.

Avrillé et le Père Pierre-Marie ont désormais achevé de se déconsidérer dans leur reprise de la pseudo-« démonstration » par «analogie» prétendue avec des rites orientaux sacramentellement valides de Dom Botte-Lécuyer-Bugnini, imposée par l’abbé Schmidberger. Les derniers travaux de Rore Sanctifica sont accablants et ont montré la volonté du Père Pierre-Marie de solliciter les textes et de dissimuler ses erreurs, et son crédit théologique en est désormais ruiné.

Ainsi, c’est dans cette situation explosive que Mgr Fellay met en place sa nouvelle équipe du ralliement. Elle va provoquer la destruction de l’unité de la FSSPX.

S’illusionnant sur ses chances de réussir le bradage en bloc de la FSSPX, il est très vraisemblable que Mgr Fellay commence au plus tôt, à l’occasion des nominations-mutations du 15 août 2006, les purges staliniennes dans la FSSPX.

Les premiers à être déplacés seront les membres du clergé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet et certains Supérieurs de séminaires, ou de District, jugés trop peu favorables aux accords avec Rome.

Sur Paris, déjà depuis quelque temps, s’affiche l’abbé Lorans. Tête agissante du G.R.E.C.[1] il est tout désigné par ses contacts avec la secte conciliaire pour jouer un rôle de premier plan en France, dans la liquidation du combat de Mgr Lefebvre que réalisera Mgr Fellay en signant avec l’abbé Ratzinger.

L’une des stratégies de ralliement consisterait à réintégrer dans la FSSPX les «mutins» expulsés il y a un à trois ans. L’abbé Celier a poussé en avant cette éventualité sur Radio Courtoisie dès le mercredi 12 juillet. Il s’y est montré favorable. Quelques heures plus tard, les auteurs anonymes du site de diffamation Honneur.org (couvert par l’abbé de Cacqueray, avec l’aval de Menzingen) ré-exprimait les idées de l’abbé Celier en faveur du retour de l’abbé Laguérie, de l’abbé Héry et de l’abbé de Tanoüarn dans le giron de la FSSPX.

En effet, il faut comprendre que face à une forte opposition, le clan libéral du ralliement, avec à sa tête Mgr Fellay et son patron, l’abbé Schmidberger, ont cumulé échecs sur échecs.

En 2001, les préparatifs d’accord de Mgr Fellay avec Mgr Wojtyla furent éventés.

En 2003, le scandale devenant trop grand, l’abbé Aulagnier a du être écarté.

A partir de l’été 2004, une tentative de déstabilisation de la FSSPX par les «mutins», initiée par l’abbé Lorans (selon l’abbé Laguérie) et relayée par les médias nationaux, et visant à précipiter la signature de Mgr Fellay et à décapiter Paris, fut déjouée in extremis par des fidèles, et se termina par le renvoi des « mutins ».

Ensuite, cette fois-ci à l’initiative publique de Mgr Fellay, le «processus de ralliement-apostasie» amorcé officiellement à Castel Gandolfo le 29 août 2005, et programmé par les abbés Hoyos et Schmidberger et Mgr Fellay à la mi-novembre 2005, pour démarrer publiquement par des annonces de Rome à Pâques 2006, dut être repoussé par Ratzinger dans l’attente des élections du Chapitre Général en juillet 2006.

Déconsidéré par la protestation internationale très large (elle émana notamment des milieux Ecclesia Dei des Etats-Unis (The Remnant)) et par la révélation publique de la manipulation de la FSSPX par la fausse thèse dites « des rites orientaux » de Dom Botte-Lécuyer, l’abbé Schmidberger a dû quitter l’estrade, et doit à présent rester tapi dans l’ombre dans l’attente de sa récompense après le ralliement. Ceux qui livreront la FSSPX à Ratzinger ne seront sans doute pas bien traités par Rome ensuite tels qu’ils l’espèrent, l’histoire nous a donné l’exemple, dans ce genre d’affaire, du peu de respect des commanditaires pour leurs exécutants, une fois l’affaire conclue. Rappelons le mépris dont les révolutionnaires entourèrent Philippe-Egalité en 1793, au lendemain de son vote en faveur de la mort de son cousin, le Roi Louis XVI. Plus proche de nous, l’abbé Bisig fut l’objet d’une déstabilisation par Rome en 1999 (action des 16) malgré ses « services loyaux » en 1988. Judas Iscariote fut également méprisés par les Grands Prêtres, une fois son forfait commis.

C’est donc un dernier carré affaibli, mais qui se resserre, qui se retrouve désormais à la tête de cette situation qu’il a tout fait pour provoquer.

C’est dans cette situation que l’abbé Ratzinger vient de jeter son diktat.

En effet, 48 heures après l’élection, dès le jeudi 13 juillet, le quotidien italien Il Giornale vient de s’en faire clairement l’écho en titrant : « L’accord est prêt, Rome n’attend plus que la signature de Mgr Fellay »[2].

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

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[1] Lire notre analyse de ce réseau d’influence de l’ombre publiée sur www.virgo-maria.org

[2] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=205167