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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
vendredi 1er septembre 2006
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Lajolo : Ratzinger renforce la franc-maçonnerie au Vatican
L’Opération Rampolla de subversion cléricale continue
Lajolo-Lagi : un prélat sur la liste Pecorelli des francs-maçons de 1978 (dénoncé par Le courrier de Rome) et promu par Ratzinger par sa « Nouvelle Curie »
Le nom de Lajolo, promu par l’abbé Ratzinger dans sa « nouvelle Curie », figure dans la liste des francs-maçons du Vatican rendue publique en 1978. Lajolo y porte le nom de code LAGI, il a été initié le 27 juillet 1970 et porte le numéro de matricule 2/1397. Il s’agit de la liste des francs-maçons du Vatican rendue publique le 12 septembre 1978 dans la revue Osservatore Politico sous le titre « La Grande Loge Vaticane » par le journaliste Mino Pecorelli, lui-même membre de la loge P2. Ce journaliste sera abattu, criblé de balles, dans sa voiture quelques semaines après la publication de cette liste Cette liste (133 ecclésiastiques et 8 autres personnalités influentes) est reproduite dans l’ouvrage de Carlo Alberto Agnoli, La maçonnerie à la conquête de l’Eglise, paru en 2001 (deuxième édition avec les listes). Cet ouvrage édité par le Courrier de Rome est diffusé par l’abbé du Chalard et mis en vente dans les chapelles de la FSSPX.
Nous joignons à notre analyse deux textes importants :
Ratzinger : un conservateur ? Oui et un conservateur des loges illuministes de droite, un héritier du cardinal Rampolla, membre de l’OTO, Secrétaire d’Etat à l’époque de Léon XIII. Ce sont les ennemis les plus dangereux pour la Sainte Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ. Mais les ralliés ne l’ont pas encore compris. Le texte traduit ici montre aussi la parfaite connivence de Ratzinger et de Kasper.
Le silence assourdissant de l’abbé du Chalard et de Si Si No No sur cette promotion
Nous nous étonnons du silence assourdissant de l’abbé de Taveau du Chalard et des médias de la FSSPX (DICI, etc) au sujet de cette promotion croissante par l’abbé Ratzinger dans sa « nouvelle Curie ». Il est vrai que l’abbé de Tanoüarn nous a révélé[1] vers la mi-juillet que l’abbé du Chalard est le factotum de l’abbé Schmidberger pour la préparation du ralliement-apostasie à la Rome apostate. Et ce silence des médias de la FSSPX confirme à point nommé notre dénonciation.
Suite à cela se déroule l’imposture sacrilège du million de chapelets (baptisée benoîtement « bouquet spirituel ») qui est orchestrée par Mgr Fellay (sur la suggestion de l’abbé Schmidberger ?), pour jouir de l’effet sur les fidèles du «miracle programmé » de la « libéralisation » par l’abbé Ratzinger de la messe de Saint Pie V vers la fin octobre. Les méthodes cléricales de subversion fleurissent et prospèrent toute honte bue.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Premier Texte
Traduction en français du commentaire italien du site www.chiesa.espressonline.it
http://www.chiesa.espressonline.it/dettaglio.jsp?id=71323
La promotion de Kasper et de Lajolo par l’abbé Ratzinger
ROME, 7 juin 2006 – la nouvelle curie de Benoît XVI n’est pas seulement constituée de promus et de démis. Elle est formée aussi d’archevêques et cardinaux qui ont fait fermement leurs, dans leur domaine de compétence, les nouveaux axes promus par le pape joseph Ratzinger pour la direction de l’Eglise.
L’un d’entre eux n’est autre que l’archevêque Giovanni Lajolo, secrétaire aux relations avec les états, qui constitue le ministère des affaires étrangères.
On en trouve un autre, le cardinal Walter Kasper (cf. photo), président du conseil pontifical pour l’unité des chrétiens.
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L’accord entre Kasper et le pape Ratzinger peut sembler curieux. Leurs controverses sur leurs deux approches théologiques sont plus souvent rappelées sur ce qu’elles ont de commun que sur leurs points de désaccord.
Parmi ces controverses, la plus célèbre publiée dans les années quatre-vingt-dix, concernait les relations locales entre l’Eglise Universelle et les Eglises : Ratzinger assignant la suprématie à la première, et Kasper aux secondes.
Un autre point de divergence entre les deux, de caractère pastoral, a porté sur la question de la communion aux divorcés remariés: Kasper – avec l’autre cardinal allemand Karl Lehmann – étant plus laxiste, et Ratzinger plus rigoriste.
De surcroît, entre Kasper et Ratzinger, on doit se rappeler la querelle sur le laisser-faire concernant la reconnaissance indirecte de la liberté d’avorter de la part des cabinets médicaux catholiques en Allemagne. A l’époque, pour arbitrer le différend entre l’épiscopat allemand et la Congrégation du Vatican pour la Doctrine et la Foi de Ratzinger, il s’est trouvé, tel un Nonce en Allemagne, Giovanni Lajolo.
Mais, durant ces dernières années, parmi les questions importantes débattues entre Kasper et les ratzingériens, ces derniers se sont recentrés sur les approches qu’il convient de rappeler.
A propos de Jésus Sauveur, seul Christ “de toute l’humanité” – objet de la déclaration “Dominus a envoyé Jésus” de Ratzinger en l’an 2000 – Kasper, dans un discours, a pris ses distances du chorus des critiques, parmi lesquelles celles d’ecclésiastiques de haut rang qui avaient sévèrement contesté « les soi-disant interprétations libérales, ainsi que les dénomment les progressistes eux-mêmes, mais lesquelles sont en réalité subversives ».
Il est un autre domaine dont l’importance est reconnue, sur lequel Kasper a pris des positions très voisines de celles de Ratzinger : celui de la Liturgie. Le test en est son dernier livre sur le sujet, dans lequel Kasper – en critiquant les erreurs des innovations post conciliaires – en vient à écrire : « La crise de la conception de l’Eucharistie constitue le noyau même de la crise de l’Eglise aujourd’hui ».
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Mais sur la question de l’œcuménisme qui constitue le domaine de compétence de la curie, Kasper caractérise de même la nouvelle mise en œuvre de l’option « ratzingérienne ».
C’est ce que le cardinal a exposé de manière très précise, il y a quelques jours, le 31 mai, dans son discours prononcé au Palais de La Rovere, à quelques pas du square Saint Pierre, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle librairie Dehoniana Books.
Kasper a supporté, en ce qui concerne l’œcuménisme ce qu’il a appelé des difficultés “idéologiques” qu’il veut « dépasser en transcendant ces différences et en cherchant à tout prix l’unité basée sur un dénominateur commun »
Le véritable oecuménisme a-t-il continué se situe « dans la vérité et la charité » et celui-ci enregistre aujourd’hui cinq grand changements par rapport aux décennies passées.
Le premier changement, souligné par Kasper comme “très positif”, concerne les Eglises orientales. Avec elles le dialogue théologique inclut les sacrements et le ministère épiscopal – et sur le plan sacerdotal sur ce qui divise – le rôle du Pape – « mais dans le même temps nous pouvons coopérer en Europe, le continent le plus sécularisé, en vue de retrouver les racines chrétiennes et fortifier les valeurs chrétiennes, et de cette manière nous pouvons contribuer à une tâche réellement historique ».
Pour ce qui est du changement concernant les églises historiquement protestantes : luthériennes, réformées et anglicanes, Kasper est ici beaucoup plus pessimiste. Sur le plan théologique « elles ont développé un concept d’unité qui ne cesse de s’écarter de l’ecclésiologie catholique ». Mais la plus grave dérive concerne « la fragmentation interne de certaine communautés ecclésiales, en particulier chez les Anglicans, et avant tout leur perte de substance sur le plan éthique, et d’abord sur les questions touchant à la vie et à la famille ».
En outre, chez les protestants il n’existe qu’un seul courant qui s’oppose à cette dérive, et c’est là le troisième changement identifié par Kasper : « Il existe des groupes évangélistes, des fraternités, des mouvements qui veulent vivre l’Evangile, et qui sont reconnaissants à l’Eglise catholique pour la fermeté de son attitude sur les questions d’éthique. Et le plus souvent ils constituent un réseau spirituel, jumelé en groupes spirituels, mouvements et congrégations avec le caractère traditionnel de l’Eglise catholique ».
Le quatrième changement consiste en ce que « nous avons entamé un dialogue suffisamment substantiel avec les pentecôtistes, au moment où, avec 500 millions et plus d’adhérents, ils sont en train d’accomplir un certain alignement sur l’Eglise catholique, avant tout dans l’hémisphère sud, en Amérique latine, en Asie et en Afrique. Ils enregistrent un énorme afflux, au point que certains en parlent même comme de la Chrétienté du futur »
Ayant en vue cette « grande vague d’une nouvelle Pentecôte », Kasper fait la remarque suivante : « Plus importantes que les questions œcuméniques traditionnelles me semblent être les questions que nous devons nous poser à nous-mêmes. Pourquoi ces communautés jouissent-elles d’une telle attraction ? Que nous manque-t-il ? Comment pouvons nous améliorer notre pastorale ? Comment rendre plus vivante notre liturgie paroissiale ? Comment enclencher une catéchèse substantielle et fondamentale ? De même comment réaliser entre nous un renouveau plein de santé et insuffler une renaissance spirituelle ? »
Et enfin nous en arrivons au cinquième changement auquel Kasper pense avant tout : « Le plus important et le plus influent en Europe ». Il concerne ceux « dénommés hommes et femmes post laïcs, qui font l’expérience d’une recherche spirituelle intérieure et qui désirent l’unité chrétienne par delà les confessions »
Ces hommes et ces femmes ne s’intéressent pas à l’œcuménisme des spécialistes, et lui attribuent ces controverses théologiques. « Beaucoup parmi eux, cependant, sont ouverts à un message, ou mieux, à un témoignage chrétien fondamental sur lequel il se recentrent, témoignage exprimé dans des mots qui leur sont accessibles et qu’ils puissent comprendre. En cela beaucoup d’entre eux, et pas seulement des catholiques, ont vraiment compris l’encyclique « Deus Caritas est ». Et c’est ici que nous nous trouvons au début d’un nouvel œcuménisme intimement lié à une nouvelle évangélisation ».
En somme, au jugement de Kasper : « En marge de l’œcuménisme officiel, le réseau d’un œcuménisme spirituel se développe avec vigueur, peut-être plus prometteur et important que le premier ».
En vue de soutenir cet oecuménisme spirituel, Kasper a annoncé, qu’en tant que Président de la Congrégation pontificale pour l’unité des Chrétiens, il allait publier très bientôt un vademecum.
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Pour ce qui est de l’archevêque Giovanni Lajolo, son alignement croissant avec la vision de Benoît XVI est rendu patent en observant la chronologie de ses actes et discours en tant que ministre des affaires étrangères du Saint Siège, se démarquant progressivement de la « realpolitik » privilégiée par le Secrétaire d’Etat Angelo Sodano.
Parmi ses discours, celui que Lajolo a délivré le 17 mai à la session de la Congrégation pontificale pour la pastorale des migrants consacrée à l’Islam reste exemplaire.
Lajolo a placé au centre de son discours la liberté religieuse, réclamant sa réciprocité et son respect intégral, tant dans les pays à majorité musulmane que dans les pays à majorité chrétienne.
Et il a souligné qu’une telle liberté devait être respectée et défendue en particulier en faveur de ceux qui, nés musulmans et parvenus en occident s’étaient convertis à la Foi chrétienne, prenant le risque de « sérieuses pressions, n’excluant pas des menaces de mort pour les femmes, de la part de leurs familles ou même de la part de services secrets ou des fonctionnaires des ambassades de leurs pays d’origine »
C’est ici que le discours de Lajolo constitue ce qui peut être compris comme le sixième et septième changement décrits par Kasper. Ils décrivent à l’avance avec précision la nouvelle géopolitique de l’Eglise face à l’Islam, d’une part la laïcité fondée sur la reconnaissance du caractère central de la personne, d’autre part sur ce que Benoît XVI avait exprimé devant les représentants musulmans à Colony le 20 Août 2005.
Second Texte
Les extraits de la liste des prélats francs-maçons reproduite par Carlo Alberto Agnoli et édité par le Courrier de Rome.
Le nom de Lajolo et que Ratzinger vient de promouvoir, figure dans la liste.
Identification de la liste reprise d’Osservatore Politico, du 12 septembre 1978
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[1] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/007_2006/VM-2006-07-20/VM-2006-07-20-1-00-Le_plan_Tanouarn_Celier_pour_diriger_la_FSSPX.htm