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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mercredi 27 septembre 2006
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Pourquoi la Direction de la FSSPX ne tient-elle pas compte de la prudence de son fondateur, Mgr Lefebvre ?
Dans Fideliter, quelques jours avant sa mort, Mgr Lefebvre déclarait : « … Ces réflexions du Cardinal Ratzinger sont absolument insensées… Il est donc impensable que nous acceptions cette hiérarchie ou que nous collaborions avec elle »
Nous donnons ici la traduction d’un article de Traditio.com, site américain de très forte audience Outre-Atlantique.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Traduction du texte de Traditio.com
Why Doesn't the SSPX Leadership Heed the Wisdom of Its Founder?
http://www.traditio.com/comment/com0609.htm
Pourquoi la hiérarchie de la FSSPX ne tient-elle aucun compte de la sagesse de son fondateur ?
Origine : les Abbés
Monseigneur Marcel Lefebvre (1905-1991) a émis quelques mois avant sa mort l’avertissement suivant :
« Il est donc impensable que nous acceptions cette hiérarchie [celle de l’Église conciliaire] ou que nous collaborions avec elle »
Monseigneur Lefebvre, fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), avait l’art d’appeler un chat un chat. Ainsi appelait-il Vatican II « la Troisième Guerre mondiale du vingtième siècle ». Lorsque, au matin du 30 juin 1988, jour où devait avoir lieu le sacre de quatre évêques traditionalistes pour la Fraternité, Jean-Paul II a envoyé à Écône sa voiture personnelle et son chauffeur pour demander à Mgr Lefebvre de venir lui parler à Rome, ce dernier répondit qu’il y avait eu un temps pour parler, mais que c’était trop tard.
L’archevêque connaissait très bien la politique et les hommes d’Église du Vatican, et il a connu personnellement le cardinal Ratzinger au moment de Vatican II. Voici ce qu’il déclarait à Fideliter, le magazine de la Fraternité, à la fin de 1990, quelques jours avant sa mort :
Fideliter. Depuis les sacres épiscopaux de juin 1988, il n’y a plus eu de contacts avec Rome ; mais ainsi que vous nous l’avez dit, le cardinal Oddi vous a téléphoné pour vous dire : « Nous devons parvenir à un arrangement. Faites une petite excuse au pape, et il sera prêt à vous accueillir ». Dans ces conditions, pourquoi ne pas essayer cette ultime démarche, et pourquoi cela vous semble-t-il impossible ?
Monseigneur Lefebvre. C’est absolument impossible dans le climat actuel à Rome, qui empire. Nous ne devons nous faire aucune illusion. Les principes qui dirigent à présent l’Église conciliaire sont de plus en plus ouvertement contraires à la doctrine catholique.
De son côté, le cardinal Ratzinger, en présentant un long document sur les relations entre le Magistère et les théologiens, déclare « pour la première fois avec clarté » que « les décisions du Magistère ne constituent pas forcément le dernier mot sur la matière considérée », mais qu’elles sont « une sorte de disposition provisoire… l’essentiel reste stable, mais certains aspects sur lesquels influent les circonstances du moment peuvent appeler des rectifications supplémentaires. À cet égard, il est permis de citer les déclarations des papes du siècle dernier [le dix-neuvième]. Les décisions antimodernistes ont rendu un grand service […] mais elles sont à présent dépassées. » Et voilà, le modernisme est un chapitre clos ! Ces réflexions du cardinal Ratzinger sont absolument insensées.
Enfin, le pape [Jean-Paul II] est plus œcuménique que jamais. Toutes les fausses idées du Concile continuent à se développer et sont réitérées avec de plus en plus de clarté. Elles apparaissent de plus en plus au grand jour. Il est donc impensable que nous acceptions cette hiérarchie ou que nous collaborions avec elle.
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