Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 8 octobre 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’imposture du « Bouquet spirituel » :

Golias confirme l’autorisation du rite de St Pie V pour novembre

La « liberté » des « messes » sacrilèges avec de faux prêtres !

Cet énergumène en transe aura le droit librement de dire le rite de Saint Pie V ? Mais au fait, est-il validement prêtre ? Son consécrateur a-t-il été sacré évêque dans le rite invalide de consécration épiscopale de 1968 (Pontificalis Romani) ? Mgr Fellay a-t-il « examiné son cas » ?


Nous rappelons que pour ce qui est des évêques de l’Eglise conciliaire, le Sel de le terre (n°54 et page 105), couvert par l’abbé de Cacqueray et Mgr Williamson, écrit lui-même, au sujet de la validité de leur consécration épiscopale : « il faudrait examiner chaque cas ».

Ce qui démontre la totale incohérence de la position de Mgr Fellay qui se refuse absolument à soulever d’abord publiquement la question de l’invalidité sacramentelle des ordinations conciliaires, avant de réclamer la libération « pour tous » de la messe tridentine !

Le journal de progressiste Golias rejoint les voix déjà nombreuses qui révèlent que l’abbé Ratzinger va publier en novembre un décret « autorisant » le rite de Saint Pie V. Golias confirme que le décret est déjà signé depuis septembre.

Nous dénonçons la double imposture de Mgr Fellay dans le « bouquet spirituel » du million de chapelets :

·         Faire prier les fidèles et les clercs pour une décision déjà prise et orchestrée par Ratzinger de façon à susciter une préparation des esprits au ralliement en instrumentalisant la prière du Rosaire

·         Réclamer que des clercs, dont Mgr Fellay reconnaît lui-même que nombre d’entr’eux ne possèdent pas le Sacerdoce, soient néanmoins autorisés à dire le rite de Saint Pie V, alors que dans le même temps Mgr Fellay reconnaît, tant par la praxis des réordinations sous conditions de la FSSPX que par la position donnée par Avrillé sous son autorité, qu’il « faut examiner chaque cas » de consécration épiscopale conciliaire.

Ces deux raisons montrent que la prière du « bouquet spirituel » est une manœuvre sacrilège.

Le clan des rallieurs – nouvelle imposture de leur part - clame désormais que la dénonciation de ce  bouquet est une opposition à la prière, au Rosaire, à la Très Sainte Vierge, une opposition « inspirée par le démon » !

Ces rallieurs sont ainsi en train d’affirmer publiquement que les fidèles qui ont compris le sacrilège sont à leurs yeux des « suppôts de Satan » ! Ces rallieurs acquis à la cause de l’Eglise conciliaire ont perdu leur sang froid, condamnés désormais à tomber d’une imposture à une autre.

Voilà ce à quoi conduit cet engagement de Mgr Fellay et de son clan de rallieurs pour avoir voulu commencer à discuter avec le rusé abbé Ratzinger le 29 août 2005 et qui finiront si ceux-là vont à la signature par déshonorer leur Sacerdoce et apostasier.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Texte de Golias publié le 6 octobre 2006[1]

Confidentiel Défense

La messe en latin officiellement de retour en novembre

Christian Terras, Romano Libero, 6 octobre 2006

Contenu

Fidèles du Peuple de Dieu, dépoussiérez vos missels du début de siècle dernier ;

Prêtres du Concile Vatican II, ressortez vos soutanes (s’il vous en reste), la Sainte Eglise Catholique a une surprise pour vous.

Dans quelques semaines, le pape promulguera un document pour la « libéralisation » de la liturgie romaine.

La date de publication du décret est prévue courant novembre prochain. Le contenu du document concernera la « libéralisation » totale du rite tridentin - selon les rubriques de 1962 - le mettant sur le même plan que le rite conciliaire (« réformé » pour les traditionalistes) : la « nouvelle » liturgie sera définie « rite ordinaire » alors que celle traditionaliste sera définie « rite extraordinaire », sans aucune limitation par quelque prêtre catholique que ce soit.

DANS le décret (déjà signé par Benoît XVI en septembre dernier), le pape exprime - entre autres - le désir que les églises principales célèbrent au moins une messe tridentine dominical. Une décision d’importance donc qui confirme - s’il avait besoin - que la réintégration des disciples « historiques » de Mgr Lefebvre (les abbés Laguérie et Aulagnier dans le cadre de l’Institut du Bon Pasteur) n’est que le signe avant coureur d’un ralliement général à venir de l’ensemble de la famille intégriste.

Le cardinal Castrillon de Hoyos qui a en charge le dossier des négociations avec la Fraternité St Pie X ne vient-il pas de rappeler que les discussions continuent et qu’il espère les voir déboucher à moyen terme sur un véritable accord.

Mais au fait quel est le diagnostic des tenants d’un retour à la liturgie ancienne ?

La volonté restauratrice dans le domaine liturgique s’appuie en réalité sur la conviction que le déclin de la pratique et la poussée de sécularisme tiendrait en bonne part, sinon essentiellement, à la mutation trop rapide, pour certains, une "dévastation", de la liturgie catholique. Cette thèse a été amplement développpée, même si c’est avec des variantes considérables, à la fois par les intégristes de Mgr Lefebvre, par des liturgistes comme Mgr Klaus Gamber (dont le cardinal Ratzinger a été proche de certains points de vue) et par certains représentants du catholicisme le plus conservateur, comme jadis le cardinal Giuseppe Siri.

Les traditionalistes espèrent donc qu’une restauration conservatrice en liturgie suscitera l’effet inverse. Les gens retrouvant le chemin de leur paroisse. Ils misent sur la force d’attraction d’une sacralité à l’ancienne.

A mon avis, il y a là une grave erreur de perspective.

Sans doute, la mutation interne de l’Eglise et surtout du culte a pu surprendre et troubler. On connaît la réaction du Président Georges Pompidou qui déplorait cette évolution. Mais le maintien figé d’une liturgie d’un autre âge aurait accéléré encore, globalement, le processus de sécularisation.

Quel que soit le jugement porté sur la réforme liturgique au plan esthétique ou historique, force est de constater qu’elle aura certainement limité l’hémorragie. En effet, comme se plaît à le souligner le cérémoniaire du Pape, Mgr Piero Marini, sans cette réforme les grands messes très populaires de Jean Paul II, surtout hors de Rome, n’auraient pas été possibles.

Remplacer Madonna par Chopin dans des discothèques contribuerait plus à les vider qu’à les remplir. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne puisse pas et ne doive pas y avoir aussi des salles de concerts. Néanmoins, une liturgie élitiste (en latin) ne mobiliserait pas un nombre important de fidèles et par contre en ferait fuir beaucoup d’autres.

De plus, les partisans d’une restauration liturgique semblent ignorer ce que des spécialistes comme Dom Nocent, Mgr Martimort, Dom Vaggagini, Mgr Magrassi et même un historien du culte aussi peu suspect de progressisme que Dom Oury, moine de Solesmes n’ont cessé d’établir : la messe actuelle est ...plus authentiquement traditionnelle que l’ancienne.

Enfin, et nous touchons là le point fondamental, névralgique il est vrai, la cause de la baisse de la pratique tient d’abord à une évolution de la société et des moeurs, au fond quelle que soit la liturgie en vigueur.

Célébrer en français n’a certainement pas endigué un déclin de la pratique qui correspondait finalement au passage d’un monde à un autre. Revenir aujourd’hui à une liturgie confinée et incompréhensible ne ferait par contre qu’accélerer un processus plus large, plus englobant. Au fond, nos critiques acharnés de la réforme liturgique n’ont semble-t-il pas vu que l’Eglise vivait dans une époque donnée et ne pouvait en faire abstraction.

A moins de préferer devenir une réserve de personnages anachroniques, un conservatoire de pierres tombales en marbre, tentations qu’en deux mille ans de christianisme l’Eglise aura toujours surmontée.

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[1] http://golias.ouvaton.org/La-messe-en-latin-officiellement