Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 12 octobre 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Mgr Fellay, que s’est-il passé depuis vos propos de fin 2004 ?

« Vous avez démoli la FSSP, la FSSP qui vous faisait confiance, la FSSP qui était venue à vous. Vous leur aviez promis la messe ancienne et vous les avez détruits. Comment voulez-vous que nous vous fassions confiance ? » Mgr Fellay à l’adresse de Rome

 « Maintenant le zoo est tellement étendu, qu'ils sont prêts à ouvrir un tout petit endroit du  grand zoo pour les dinosaures ! » Mgr Fellay, Oregon, Etats-Unis

Le 22 novembre 2004, Mgr Fellay a prononcé une longue conférence, dont nous avons déjà eu l’occasion de citre un extrait dans notre message du 8 octobre 2006. Nous nous livrons ci-dessous un extrait plus large (42 premières minutes de la première partie) et qui aborde d’autres thèmes. Certains passages, peu audible, n’ont pu être traduits, ils sont signalés par des ???.

Cette conférence a été filmée. La vidéo est consultable sur un site internet américain à l’adresse mentionnée ci-dessous.

Entre les propos que tenaient Mgr Fellay le 22 novembre 2004, avec un ton qui respirait une certaine liberté, une certaine aisance, et les propos qu’il a tenu depuis ses récents déplacements en France et aux Etats-Unis depuis deux mois, depuis qu’il a rencontré l’abbé Ratzinger et passé une journée avec l’abbé Hoyos, c’est le jour et la nuit.

Nous constatons que Mgr Fellay compare l’Eglise conciliaire à un zoo. En janvier dernier CSI Diffusion, citant l’Agence France-Presse (rencontre du 13 janvier 2006 de Mgr Fellay avec les journalistes de la presse religieuse) avait déjà mentionné ce type de propos. L’abbé Lorans s’était empressé de démentir l’AFP et la version expurgée qu’il publia gommait cet aspect. Mais ici les faits sont incontestables, les lecteurs pourront visionner eux-mêmes la vidéo où Mgr Fellay tient les mêmes propos.

Décidément l’abbé Lorans nous cache beaucoup de choses.

Mgr Fellay est-il encore prêt à signer ses propos publics du 22 novembre 2004 ? Avec cette affaire de « bouquet spirituel » et de « nouvelle bataille de Lépante », de qui se moque-t-on ?

Nous aurons l’occasion de revenir sur cette conférence publique.

Nous allons

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Mgr Fellay à Saint Thomas Beckett, Oregon (Etats-Unis),

le 22 novembre 2004

Partie 1 (42 premières minutes)

http://www.traditionalcatholicmedia.org/flash/Misc/Fellay01_56k.html

0-4 minutes

Eh bien, mes chers fidèles laissez-moi d'abord exprimer ma joie d’être parmi vous, pour parler pendant quelques minutes avec vous, des pensées au sujet de la situation actuelle de l'Église et de la Fraternité. Il y a tant de choses à dire et tant de sujets différents que nous devons, évidemment, faire un choix. Et il y a aussi différentes façons de donner une telle description :  Je pourrais vous la présenter de façon très grave, mais ce n'est pas de cette façon là que je procéderai ce soir !. Ce que j'ai l'intention de faire est de jeter différents coups d' œil sur l'Église aujourd'hui, avec en fond une question ou une réponse. En voici une : Comment allons-nous traiter avec ces personnes ? En d'autres termes quelles sont les relations entre la Fraternité envers Rome et pourquoi ? Si je propose d'avoir ceci présent à l'esprit , en toile de fond, c’est parce que ce sera toujours une question importante, parce que nous sommes des Catholiques.

(???).

Si nous n'en n'étions pas, ce qui se produit dans l'Église ne nous concernerait pas beaucoup. Si nous sommes des Catholiques, nous sommes les membres du corps et quand le corps est souffrant nous souffrons, et nous ne voulons pas que ce corps souffre. Nous voudrions qu'il soit sain, pour être en bonne santé, pour être saint. Bien. Après avoir dis cela, nous pourrions commencer d'abord par les éléments historiques. Jusqu'à l'année 2000, vous avez une grande ligne dans l'Église. Et nous devons dire que la grande ligne continue aujourd'hui, laquelle  tourne tous les moyens importants de défense de l'Église contre elle.

4-8

Jusque-là ces armes ont été utilisées contre les gens qui mettaient la foi catholique en danger.

Les expressions telles que : "excommunication", "schismatique", « n'allez pas avec ces gens » , "évitez-les", "n'ayez rien en commun avec eux", "ne lisez pas ce qu'ils disent ou écrivent", toutes celles-ci sont des mesures qui sont tout à fait légitimes, utilisées par l'Église dans le passé pour protéger le fidèle, pour le défendre.

Au moment du Concile, nous voyons que ces mots avaient disparu, peut-être étaient-ils dans un tiroir, peut-être se rouillaient-ils, mais subitement ils sont ressortis du tiroir où ils étaient abandonnés, et l'utilisation est faite maintenant sur une cible très spécifique qui n'est plus la cible habituelle.

N’est-il pas bizarre  ou curieux que les seules personnes, au sujet desquelles les mots schisme, schismatique… , sont employés aujourd'hui soient nous. Si vous regardez la réalité de l'Église, si vous regardez le nouveau confrère du Cardinal Law (? ? ?) vous verrez qu'en effet elles sont abondantes les attitudes schismatiques, les schismatiques sont partout dans le monde mais pour eux nous n'employons pas ce mot.

Dans l'encyclique sur l’ œcuménisme et l'unité "Ut Unum Sint", le Saint Père va jusqu'à dire que le mot séparé ne devrait plus être utilisé. Nous ne devrions pas dire qu'ils sont séparés. C'est intéressant. Cette grande ligne continue et cependant à Rome…, à Rome seulement, il y a un certain changement d'attitude, pas complète mais suffisante pour que nous ayons entendu dire, en 2000, qu'il y a une proposition, que Rome veut nous proposer une solution. Très concrètement, quelle est cette solution  ?

Le cardinal Castrillon me disait l'année dernière : « Bon, je n'ai pas un nom pour cela ». Si vous n'avez pas de nom pour cela, c’est que vous ne savez pas encore ce que c'est. Parce que quand vous savez ce que c'est, vous pouvez lui donner un nom. Donc voyez-vous, quand ils disent que l' Évêque Fellay a refusé toute proposition de Rome !...  Ils n'ont jamais fait de proposition concrète. C'était toujours un petit peu brumeux dans cette direction, dans la direction de l'Administration Apostolique, ainsi que l'Opus Dei, ainsi (? ? ?), mais que cela signifie-t-il ?  Cela va dans la direction de l'octroi d'une sorte de juridiction personnelle, mais maintenant quelles en sont les limites ? Quelles sont les libertés qui seraient accordées ? Quelle serait la possibilité d'ouvrir de nouveaux endroits ?

8-12

Tout ceci n'a jamais été débattu. Une fois de plus, cela donne la direction. Ce que nous voyons à Campos est très certainement ce qu'ils allaient nous proposer. Mais  jetez un coup d’œil sur l'histoire de Campos, c’est très intéressant. Ils ont promis à Campos le Brésil tout entier, il était très clair que la proposition de Castrillon dès le début ( quand ils ont promis d'accorder quelque chose aux prêtres de Campos ) était le territoire, l'état entier du Brésil. Ainsi comment venons-nous en  au petit diocèse de Campos comme un territoire de cette Administration ? Le Nonce et plusieurs membres du Conseil Permanent des Évêques du Brésil sont allés à Rome pour s'opposer à l'idée de Rome. Et si finalement, ce territoire se limitait  aux frontières de Campos, c’est simplement parce que l'évêque de Campos était d'accord avec cela. J'essaie seulement de deviner ce qu'il serait arrivé si l'évêque de Campos s'y était opposé. Ils l'auraient probablement  réduit à quelque chose d'encore plus petit !

Ces choses ne sont pas souvent considérées. Néanmoins elles sont très importantes pour nous.

Elles sont très importantes et  pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup de tactique. Il y a beaucoup de tactique parce qu'il n'y a pas assez de conviction de leur côté.

Ils nous aiment. Ils nous aiment parce qu'ils voient que ce que nous faisons est bien.

Cardinal Castrillon : « les fruits sont bons, dorénavant le Saint-Esprit est là ». Et je lui ai demandé : « d'où viennent ces fruits ? » Aucune réponse. Mais importe peu, ils reconnaissent que les fruits sont bons.

Donc nous prenons cela ! Bon point ! Et comme ils disent que les fruits sont bons, ils aimeraient faire quelque chose pour nous, mais ce « quelque chose » où nous amène-t-il ? Nous avons une certaine vision de l'Église qui dirige notre action. Quand Rome vient vers nous et nous dit « Ok écoutez, engageons un accord, nous allons vous accorder quelque chose maintenant », à quelle vue de Rome cela correspond-t-il ? Cela est-il en harmonie avec notre vision ou non ? C'est une question fondamentale que nous avons résolue mais nous avons demandé à Rome d’entrer en action parce que je leur ai dit « les Mots ne sont pas suffisants, nous voulons voir ».

12-16

Notre vision est la suivante : Dans l'Église Catholique, dans laquelle il est absolument nécessaire d'y être pour être sauvé, il n'y a que des Catholiques. C'est une expression très simple. Vous pourriez vous demander ce que nous pourrions dire d'autre que cela !. « Dans l'Église, vous n'avez que des Catholiques ». Et bien, le Cardinal Ratzinger , en 1985,  donna une conférence en Italie où il a dit : L' Église a une définition, le corps mystique du Christ.

Mais il y a un problème avec cette définition, parce qu'elle ne colle pas avec la réalité. Pourquoi ? Parce que dans un tel cas, ou vous êtes un membre ou vous ne l'êtes pas. Il  continua ainsi : c'est pour cela qu'après la deuxième guerre mondiale, les théologiens allemands sont allés explorer les Ecritures Saintes dans l'espoir de trouver un concept  qui collerait mieux avec la réalité  et ils ont trouvé  « le peuple de Dieu ». En d'autres termes, quand vous employez cette expression « peuple de Dieu », vous employez les mots et le concept par lesquels vous savez qui est dedans et qui est dehors. Si vous voulez une autre description : vous allez en Europe, vous trouvez une de ces villes médiévales qui a encore ses murs. Les murs sont désormais à l'intérieur de la ville qui s'est agrandie. Mais importe peu, tant que vous avez le mur, vous avez des personnes qui sont à l'intérieur. À Rome, par exemple, maintenant vous avez la basilique Saint-Laurent en dehors des murs. Ainsi vous avez des personnes à l’intérieur et des personnes à l'extérieur. Si vous supprimez les murs, vous ne savez plus qui est dedans et qui est dehors. Et ceci a été un acte majeur, une ligne donnée par le Concile : faire tomber les murs de l'Église, pour démolir les frontières. Ceci a été fait en un mot. Depuis le Concile, nous disons que le Christ de l'Église est l'Église Catholique. Le Concile Vatican II renonce ou plus exactement, ne veut pas utiliser ce « est ». « Est » qui exprime l'identité. L'Église du Christ, l'Église que le Christ a fondé est identique à l'Église Catholique.. Maintenant, le Concile, au nom de l'œcuménisme dira « subsiste ». L'Église du Christ subsiste dans l'Église Catholique.

16-20

Quelle est la raison qu'ils ont donné à ce changement ? Changement de définition ... très grave, vous savez... Cette définition donne l'identité ; l'essence dit ce que c'est.. Si vous changez ceci,  vous changez la réalité. La raison donnée est : « Bien, l'Église n'est pas seulement à l'intérieur, l'Église est également à l'extérieur ».

J'ai lu ici quelque chose qui reviendra à plusieurs reprises pendant la conversation.

C'est Kasper, Kasper qui va nous dire des choses très intéressantes. Il nous parle du point décisif, quelque chose qui a rendu possible ce changement .. Je lis... c'est un article pris sur Internet : « Problème courant en théologie œcuménique », en  2000. Vous pouvez  trouver cet article au "Press center for Theological", Enquête, Université de Princeton. « L'élément décisif du Concile Vatican II est le fait que le Concile n'identifie plus l'Église de J.C. seulement avec l'Église Romaine Catholique. Ainsi que le pape Pie XII, dans son encyclique Mystici Corporis en 1943 nous l'indique :  Le Concile a remplacé « est »  ( l'Église Catholique est L'Église de J.C. ), avec « subsiste » ( l'Église de J.C. subsiste dans l'Église Catholique ) », expression étrange, mais enfin !.. « Ceci n'exclut pas non plus que dehors  la structure visible de l'Église Catholique, il n'y a pas que des chrétiens individuels mais aussi des éléments de l'Église et avec eux, une réalité Ecclesia Dei (La réalité de l'Église).  « Ceci n'exclue pas que derrière les frontières des communautés catholiques il y ait un vide ecclésial. »  Et bien vous voyez que Kasper nous parle du début de l'œcuménisme. « Comment est-il possible que l'Église Catholique devienne œcuméniste ? C'est possible à une condition : qu'elle renonce à son identité, à son exclusivité. »  Ainsi,  cette nouvelle idée de Rome s'exprime de différentes manières. L'un ou l'autre  dira que cela prolonge les frontières , ou vous dites simplement que tout le monde vient ! Mais importe peu, ceci fait que nous passons d'un discours à de multiples discours ! En d'autres termes, les Églises se transforment en zoo !

20-24

Maintenant le zoo est tellement étendu, qu'ils sont prêts à ouvrir un tout petit endroit du  grand zoo pour les dinosaures ! En d'autres termes, l'approche de Rome vers nous est aujourd'hui une approche œcuménique. C'est une approche de « large-pensée » où ils  veulent que tout le monde y soit. Et pourquoi pas aussi (excusez-moi une fois encore) , des crocodiles, des dinosaures, des fossiles... ce que vous voulez ! Mais il y a une condition et c'est très important : Ces types d'animaux, vous les gardez très très proches, enfermés en toute sécurité. Vous ne les laissez pas vagabonder. Imaginez des crocodiles, des dinosaures partout dans  le zoo. Jamais !... Ainsi, lorsque nous demandons la messe pour tout le monde, nous obtenons un NON. Je pense qu'il est important de comprendre cela. Pour comprendre cela au delà de ce sourire très gentil qui vient de Rome qui dit  « écoutez nous allons faire la paix bientôt, nous allons vous accorder quelque chose bientôt ». Ce  quelque chose que Rome est sur le point de nous accorder, n'est pas ce que nous attendons . Cela paraît bien. Attention ! Regardez la manière dont ils se comportent avec les autres, avec les autres qui marchent dans leurs pas ! Regardez comment sont traités les groupes Ecclesia DeiEt vous verrez qu'en dépit du fait qu'ils aient maintenant l'idée de nous emmener dans le zoo, il n'en reste pas moins que nous sommes toujours considérés comme dangereux, suspicieux !... Comment appelez-vous cela ? ... L'ours blanc, vous le mettez derrière des barrières très hautes et de nouveau nous devons examiner profondément ces questions. Dès le début nous avons dit à Rome : écoutez ! nous savons  ce que vous avez fait à la Fraternité Saint Pierre et nous ne  vous faisons pas confiance. Nous ne voulons pas finir de la même manière. Vous avez  coupé la tête : l'abbé Bisig. Et j'ai eu la confirmation par le Cardinal lui-même qui essayait de justifier ce qu'il avait fait : « Pourquoi avez-vous écarté l'Abbé Bisig ? » ... L'Abbé Bisig allait terminer son mandat et il aurait pu être réélu ! Il y a beaucoup de choses qui devront être décidées au prochain Chapitre.

24-28 minutes

L’un des points constituait à savoir quelle serait la durée du mandat. Alors bien sûr il pourrait être réélu. De toute manière le Cardinal prenait la décision sur ces questions, sur la durée du mandat comme sur la personne du successeur. C’est de cette manière que le Père Bisig fut en réalité éjecté de son bureau ainsi que la Cardinal me l’a expliqué : Il m’a dit « Je n’ai rien contre ceux qui veulent dire la Sainte messe, mais je ne puis accepter que quelqu’un écrive quelque chose de contraire à la loi générale de l’Eglise ».

Il m’a dit que Bisig voulait imposer à l’intérieur de la SPP un serment contraire à la nouvelle messe. Cependant, ce serment n’était pas en réalité contraire à la nouvelle messe. Il y était question de ???, Rome avait obligé tous les membres permanents de la SSP à se réunir en ??? car ils étaient profondément divisés sur la question de savoir s’ils accepteraient ou non de dire de temps en temps la nouvelle messe. Tout au moins avec l’Evêque lors de la messe de Pâques. Et c’est à cette occasion que Mgr Perl a expliqué qu’il était de son devoir de les amener à la nouvelle messe. Et que ce n’est qu’après qu’elle aurait accepté la nouvelle messe que la SPP produirait ses fruits.

Finalement ils en sont arrives à un compromis. Ce compromis consistait en ce que chaque prêtre de vait promettre, non pas sous serment, que s’il en venait à concélébrer avec l’évêque à la messe pascale, ce serait là l’unique occasion où il pourrait dire cette nouvelle messe. C’était là ce fameux serment contre la nouvelle messe. Et c’était là la raison pour laquelle l’évêque Castrillon l’avait démis. Il déclara nous ne pouvons le laisser continuer d’exercer la fonction de Supérieur Général.

C’est ce qu’il m’a dit personnellement. Et nous savons à présent, que tout juste auparavant et presqu’en même temps, se tenait un Synode à Rome auquel le Père Bisig était lui aussi invité. A l’issue de ce Synode une grande concélébration bien sûr était prévue à laquelle, bien entendu, le Père Bisig était aimablement convié à se joindre, invitation qu’il déclina. C’est à son crédit. A la suite de cet incident, Mgr Perl dit alors au Père Bisig : « Vous avez échoué, vous avez échoué au test » Et le Père Bisig qui avait refusé de concélébrer, a été clairement pour cette raison, démis de sa charge. Cela se passait juste avant que Rome n’engage ses ??? envers nous. Il était impossible de leur faire confiance. Et c’est ainsi que nous continuons durant le premier ??? – notre attitude a toujours été la même – nous leur disions : « Vous avez démoli la SPP, la SPP qui vous faisait confiance, la SPP qui était venue à vous. Vous leur aviez promis la messe ancienne et vous les avez détruits. Comment voulez-vous que nous vous fassions confiance ? ».

Et la réponse, que on l’a déjà entendue car elle a été déjà donnée tant de fois, est venue à deux occasions différentes, mais deux fois la même : « Oh, non ce n’est pas pareil. La SPP est contre la nouvelle messe, mais vous vous êtes en faveur de l’ancienne messe ». A deux reprises. Comment voulez-vous prendre cela au sérieux ? Nous aurions dû protester et dire : « Hé, attendez une minute, nous sommes encore plus hostiles ç la nouvelle messe qu’ils ne le sont eux-mêmes »

Et j’espère encore plus en faveur de l’ancienne. C’est ainsi que dès le début nous avons exigé que ce la se passe. Je lui ai dit : « Ecoutez, ni nous-mêmes prêtres et évêques, ni nos fidèles ne serions d’accord pour nous embarquer dans une telle affaire ». Ils ont été trahis. Ils nous ont trahi par conséquent vous devez démontrer que vous voulez réellement réparer cela par le signe que nous vous avons demandé. Que la Messe soit à nouveau libérée pour l’ensemble de l’Eglise. Certains ont prétendu qu’en faisant une telle demande, j’ai en réalité ??? toute l’affaire. J’ai demandé quelque chose d’impossible.

Mais je suis désolé, nous savons qu’à Rome en 1986, le Pape avait créé une commission de 9 cardinaux auxquels il avait demandé si l’ancienne messe avait été abrogée, si la nouvelle messe avait abrogée l’ancienne. Et nous savons qu’à cette question 8 cardinaux sur 9 répondirent négativement. Et nous savons aussi que juste en l’an 2000 environ cette opinion selon laquelle la Messe n’avait pas été abrogée était l(opinion commune à Rome. Cela signifie que cette loi, cette permission , cette limitation, cette exigence que les prêtres disent l’ancienne messe est toujours en vigueur. Il n’est nul besoin d’enréférer à la Bulle de Saint Pie V. Bien sûr nous pouvons le faire.

Nous pouvons faire cela ??? en disant: “ Ecoutez, le pape Saint Pie V a étébli que personne ne peut être puni pour avoir dit l(ancienne messe. Mais il ne s’agit même pas de cela ; l’ancienne messe n’a pas été supprimée, elle est toujours là, elle constitue toujours une loi générale de l’Eglise. Et si cela est vrai, alors c’est une grande injustice de prétendre qu’elle sera interdite. Une terrible injustice.

Ce serait comme recevoir un PV alors que vous conduisez correctement. Vous conduisez à 50 miles par heure sur l’autoroute et vous recevez un PV comme si vous conduisiez à 120 miles par heures. Ve n’est pas juste. C’est directement et pleinement une injustice. C’est pourquoi ce que nous demandons c’est simplement que cette injustice soit supprimée. C’est tout. Rien de plus. Nous ne demandons pas la lune. Et vous savez, la réponse a été très intéressante, car elle fut la suivante lorsque nous avons fait cette demande : “Fondamentalement, le Pape admet que l’ancienne messe n’a jamais été abrogée, et c’est ce que pensent aussi Sodano, Ratzinger, Medina, Castrillon…et tous les plus impiortants cardinaux de la Curie pensent tous que l’ancienne messe n’a jamais été abrogée, et la conséquence immédiate en est que chaque prêtre a le droit de la dire. »

Et il continue alors : “Mais vous savez, vous avez le Secrétaire de la Congrégation et le sous-secrétaire de la Congrégation, qui eux ne sont pas d’accord » C’est cela la réponse de Rome. En d’autres termes, le patron est d’accord, mais son adkoint ne l’est pas, donc nous ne pouvons rien faire. Nous ne pouvons l’accorder. Par écrit nous avons la raison pour laquelle Rome ne l’accorde pas. Certains évêques et fidèles sont d’avis que si cela était accordé cela constituerait un blame pour la nouvelle messe de Paul VI. Certains évêques et fidèles ? Qu’est ce que cela veut dire ? Je pensais qu’il y avait quelqu’un à la tête de l’Eglise et qu’il s’appelait le Pape. Je pensais qu’il était le seul à qui revenait la charge de conduire et de donner le cap.

Qui sont ces certaines personnes fidèles prêtres et évêques ? Qui sont-ils ? Et c’est là la raison pour ne pas accorder la messe ? Il existe une autre raison qui est à peu près la même que le Cardinal m’a donnée l’année dernière. Il m’a dit : « Vous savez le Pape pense que s’il vous accorde cela, il perdra le contrôle ». Mais je suis désolé, le contrôle il l’a déjà perdu. Plus ou moins. Il y aurait un combat, nous en sommes certains, il y aurait un combat, et ils ne veulent pas combattre. Ils ne veulent pas combattre parce qu’ils ne sont pas convaincus. Ils ne sont pas prêts à y mettre le prix parce qu’ils n’en voient pas la valeur. Je leur ai simplement dit : « Nous sommes un signe de contradiction, nous en faisons l’expérience tous les jours, nous le voyons dans notre propre famille, où que nous allions immédiatement BANG c’est une controverse énorme, et c’est typiquement ce que vous trouvez dans le monde entier. Nous allons quelque par et BANG c’est comme une bombe. Immédiatement les prêtres et évêques qui dorment se lèvent, se réveillent comme si nous étions le diable ou même pire encore ».

Je lui ai dit nous sommes un signe de contradiction et le jour où Rome nous accepte, ce signe de contradiction s’étendra à toute l’Eglise. Je lui ai cela et il m’a regardé avec de grands yeux. Il ne voulait pas croire ce que je lui ai dit. Quand cela arrivera-t-il. Nous ne sommes pas prêts à entendre de Rome le lendemain : S’il vous plaît, au nom de la paix, faites un compromis, lâchez quelque chose. En même temps, il nous faut garder un œil sur ce qui arrive dans les groupes Ecclesia Dei ainsi que dans l’Eglise en général. Dans l’Ecclesia Dei il y a des choses très intéressantes qui sont entrain de se passer.

38 – 42 minutes

« Juste pour vous donner un exemple du genre de pétrin dans lequel ils se sont mis.


Ils ont la permission - ayant le Pontifical de 62, d'avoir les ordres mineurs, la tonsure, toutes ces cérémonies de l'ancien Pontifical, les différentes étapes jusqu'au sacerdoce. Donc ils ont les cérémonies mais ils disent, ils affirment qu'ils suivent le nouveau code de droit canon. Et le nouveau code de droit canon dit que vous êtes un clerc quand vous êtes diacre et que les obligations du futur prêtre, comme par exemple le célibat, commencent avec le diaconat. La même chose pour le bréviaire.


Avec l'ancienne façon, vous devenez un clerc avec la tonsure et l'obligation du célibat est lié avec le sous-diaconat où vous avez une cérémonie spéciale. Au début, l'évêque demande au candidat de montrer sa détermination car il ne lui sera plus possible de revenir en arrière, le célibat est pour toujours : "Donc maintenant, réfléchis, c'est le dernier moment pour te décider ou non à franchir le pas." Et il franchit le pas.


La Fraternité Saint Pierre a gardé cette cérémonie mais elle ne croit plus que c'est une obligation ou un lien. Ceci a commencé à créer de graves controverses entre eux. Vous en avez certains, parmi eux leur supérieur l'abbé Devillers et d'autres, qui affirment que toutes ces cérémonies sont juste de belles choses mais qu'il n'y a pas d'obligation, pas de conséquence, que vous êtes ou devenez réellement un clerc quand vous êtes diacre et non quand vous êtes tonsuré ou recevez les ordres mineurs. Cela est allé si loin que certains évêques, des évêques modernistes, qui leur donnèrent ces ordres, durent dire dans leurs sermons : "Hé, attendez un instant. Quand je fais un clerc, je fais réellement un clerc. Quand je donne l'ordination du sous-diaconat, je fais réellement des sous-diacres."


Cela est allé si loin que le vicaire général leur a dit : " Ecoutez, nous avons de gros problèmes ici parce que nous commencons par avoir des doutes sur la validité des ordinations que vous recevez parce que vous ne semblez pas avoir l'intention de les recevoir, si vous ne voulez pas recevoir les obligations."


C'est le foutoir. Et donc quand Mgr Rifan les a visités quelques années en arrière, il lui a été demandé : "Alors, comment résolvez-vous ce problème ?" "Oh, nous n'avons pas ce problème avec l'Administration. Nous avons la possibilité d'avoir des clers depuis le début." Cela est logique.


C'est réellement absurde de prétendre que vous avez des cérémonies qui ne produisent aucun effet. C'est absurde car alors ce n'est que du pur théâtre. Ces cérémonies sont sans effet, cela veut dire que c'est du théâtre. C'est du cinéma. Oui, c'est terrible. »

____________

Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/