Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 29 octobre 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Ratzinger écarterait l’abbé Castrillon Hoyos

Castrillon Hoyos démissionne selon une information parue dans La Repubblica en Italie

Pour l’instant il ne s’agit que d’une information isolée. Parue dans le journal italien La Repubblica le 27 octobre 2006, elle est publiée sur le site d’Una Voce en Italie[1]. Elle est reprise par deux sites anglophones (rorate-caeli.blogspot.com et traditio.com).

« Le cardinal ‘des levrebvristes’ part

Ratzinger accepte sa démission »

« Le Pape Ratzinger aurait accepté la démission du cardinal Dario Castrillon Hoyos (77 ans), préfet de la congrégation pour le clergé et président de la commission pontificale "Ecclesia Dei", l'organisme qui s'occupe des questions du schisme des lefebvristes. Hoyos en 2004 avait présenté sa démission en application du code de droit canon qui oblige les cardinaux à présenter leur démission après 75 ans. Il semble que Castrillon Hoyos présidera l'"Ecclesia Dei» jusqu'au mois de décembre, quand le Pape liberalisera gràce à un motu proprio l'usage du latin dans la messe pour favoriser le retour des lefebvristes dans l'Eglise »

L’abbé Castrillon Hoyos a été reçu ces derniers jours en audience privée par l’abbé Ratzinger. Cette nouvelle tombe alors que plusieurs ‘cardinaux’ viennent de se rendre chez Ratzinger pour manifester leur opposition au projet de Motu Proprio. L’agenda officiel de Ratzinger informe la réception des abbés Lustiger la semaine passée et Ricard le 26 octobre. Lustiger a fait tout spécialement l’effort d’un déplacement par avion à Rome alors qu’il subit actuellement un traitement médical lourd, comme Le Figaro l’avait révélé.

Jean Rouet, le vicaire général de Ricard avait accusé publiquement Castrillon Hoyos d’avoir menti lors de l’érection de l’Institut du Bon Pasteur[2] :

« Le décret n° 118-2006 de la Commission Pontificale Ecclésia Dei, reconnaissant l'Institut du Bon Pasteur comme une société de vie apostolique, contient un certain nombre d'affirmations sur l'accord présumé du Cardinal Jean-Pierre Ricard. Ces affirmations relèvent de la désinformation. » Jean Rouet, 15 septembre 2006[3]

De source officieuse, Vingt-Trois, l’‘archevêque’ de Paris, s’est également rendu au Vatican cette semaine avant son intervention au colloque de l’Institut Supérieur de Liturgie le 26 octobre 2006 à Paris.

Le ‘cardinal’ de Chicago a également fait le déplacement à Rome pour s’opposer au Motu Proprio. De même le président de la Conférence épiscopale américaine, William Skylstad, a manifesté son opposition à l’autorisation universelle du rite de Saint Pie V en exigeant que l’application de l’indult soit placée sous l’autorité des évêques, lors de son interview du 20 octobre 2006 donné au vaticaniste John L.Allen JR:

“What are your thoughts about wider use of the pre-Vatican II Mass?
We're a church of unity and of common worship. The thrust of
Vatican II calls for more active participation on the part of the faithful in the liturgy itself, and from my standpoint trying to move further in that direction would be most helpful. On the other hand, the Holy Father is trying to reconcile with the Lefebvrite group, whose members have an attachment to the older Mass. To date, those efforts have not been successful, but we are always in the business of reconciling, healing and unifying. Perhaps some further accommodation can be found. ... The bishop has to decide when and where it will be pastorally effective.

So you would not want a 'universal indult' that doesn't require approval from the bishop?
I would hope that somehow there would be this encouragement or directive that the local bishop is able to make decisions about the liturgical life of his diocese.
[4]William Skylstad, 20 octobre 2006

Traduction de la citation de William Skylstad:

« Alors vous ne voudriez pas d’un ‘indult universel’ qui n’exige pas l’approbation de l’évêque ?
J’espérerais que d’une certaine façon il y aurait cet encouragement ou directive que l’évêque local soit à même de prendre les décisions pour la vie liturgique de son diocèse »
William Skylstad

Contestée de toutes parts dans l’Eglise conciliaire, la tactique de capture de la FSSPX que l’abbé Ratzinger a confiée à l’abbé Hoyos a connu également un rejet croissant parmi les fidèles, les prêtres et les trois évêques de la FSSPX.

Le mensonge désormais public de Mgr Fellay et du petit clan « Hoyosiste » dont il s’est entouré (abbés Schmidberger, Lorans, Sélégny, de La Rocque,etc) a fini par éclater au grand jour avec l’imposture sacrilège du « bouquet » spirituel et la visite parisienne de la mi-octobre de Mgr Fellay.

Les propos publics mensongers de Mgr Fellay sur Radio Courtoisie le 12 octobre ont été confirmés par l’affaire de la lettre de Castrillon Hoyos à Mgr Fellay en juin 2006 (révélation de DICI du 16 octobre 2006). Cette affaire suffit à elle seule à entacher moralement d’irrégularité la réélection de Mgr Fellay le 12 juillet 2006, car le candidat sortant se serait fait réélire en dissimulant aux capitulants l’état réel de ses négociations avec Castrillon Hoyos.

Le jeu de Castrillon Hoyos ayant abouti au discrédit de Mgr Fellay à la tête de la FSSPX en déstabilisant son potentiel partenaire signataire des accords, et la tactique de capture de la FSSPX rencontrant une hostilité croissante de la part de la hiérarchie conciliaire, l’abbé Ratzinger a-t-il décidé de se débarrasser de Castrillon Hoyos comme d’un bouc émissaire de ce fiasco ?

Quoiqu’il en soit de la démission de Castrillon Hoyos et sur laquelle nous attendons plus d’informations, depuis les faits graves de la visite de Mgr Fellay à Paris se pose la question de la démission du prélat suisse en raison de sa réélection entachée moralement d’irrégularité le 12 juillet 2006.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

____________

Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/



[1] http://www.unavoce-ve.it/10-06-43.htm#Inizio

[2] http://qien.free.fr/2006/200609/20060915_rouet.htm

[3] http://catholique-bordeaux.cef.fr/users/site/web/index.php?page=Root&portlet=Document&document_id=656

[4] http://nationalcatholicreporter.org/word/pfw102006.htm