Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 19 novembre 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Arnaud de Lassus condamne l’IBP
et le « carrefour » des Mutins du 20 novembre 2006 à la Mutualité

« La guerre de 1970 n'est pas terminée » A.de Lassus

Le Directeur de l’Action Familiale et Scolaire monte au créneau
 pour condamner le sophisme de la « la fin de la guerre de 70 » propagé par l’abbé de Tanoüarn

Nos lecteurs connaissent notre désaccord avec Arnaud de Lassus sur la définition du Magistère Ordinaire Universel (MOU). Nous invitons les lecteurs à relire notre réfutation des thèses de Mr de Lassus sur ce sujet[1]. Néanmoins, il nous a semblé important de faire connaître son récent communiqué paru le 17 novembre 2006 sur le site internet de l’AFS.

Arnaud de Lassus, qui dirige l’Action Familiale et Scolaire, héritière de l’Office catholique fondé par Jean Ousset, monte au créneau pour dénoncer les sophismes de l’abbé de Tanoüarn et la réunion de l’IBP (Institut du Bon Pasteur) programmée pour le lundi 20 novembre 2006 au Palais de la Mutualité à Paris.

« Non, la guerre de 1970 - autrement dit la lutte contre les erreurs doctrinales et les désordres qui en résultent, introduits ou aggravés par le concile Vatican II - cette guerre n'est pas terminée. » Arnaud de Lassus

Et le Directeur de l’Action Familiale et Scolaire de rejeter l’Institut du Bon Pasteur et son « armistice » dans le combat contre l’erreur.

« Or, on ne baisse pas les bras en plein combat quand le combat en cause - celui de la vérité contre l'erreur - n'admet pas d'armistice. C'est à cela que nous conduit l'Institut du Bon Pasteur. Comment pourrions-nous le suivre dans cette voie ? » Arnaud de Lassus

Celui qui ne combat plus l’erreur la favorise et s’en fait le complice.

Arnaud de Lassus a déjà eu l’occasion de dénoncer l’éloge de la liberté religieuse fait par l’abbé de Tanoüarn. Il a également mis en cause ce même abbé de Tanoüarn dans son refus de reconnaître le complot contre l’Eglise et dans ses goûts pour les auteurs de la Nouvelle Droite, voire de la Gnose.

Après Maxence Hecquard[2] qui vient de condamner l’IBP et la réunion du 20 novembre, ainsi que Vatican II, c’est maintenant la figure historique de l’Action Familiale et Scolaire qui attaque les projets de ces anciens mutins de la FSSPX.

Seul le porte-parole du District de France, l’abbé Celier, garde le silence face à la réunion de la Mutualité. Rappelons que l’abbé Celier-Sernine-Beaumont-Lupin est l’ancien camarade de l’abbé de Tanoüarn dans la négation du complot contre l’Eglise. L’abbé Celier a fait publier en novembre 2003 aux éditions Servir, possédées par l’abbé de Tanoüarn, son pamphlet, La Paille et le sycomore qu’il a signé sous le pseudonyme de Paul Sernine et qui reprenait l’essentiel de son précédent pamphlet publié aux éditions Grichat (accompagné de la devise : « La nuit tous les chats sont gris ») publié sous le nom de Grégoire Celier en 1993, juste après la mort de Jean Vaquié.

Il est révélateur que ce soit aujourd’hui des laïcs (Maxence Hecquard et Arnaud de Lassus) qui fassent une condamnation publique du « carrefour » des Mutins alors que la Direction du District de France garde un silence assourdissant et ne se soucie même pas de mettre en garde les fidèles qui pourraient être abusés par les sophismes de l’IBP. Voilà où le trio des abbés de Suresnes (de Cacqueray-Celier-Lorans) a mené la FSSPX, sous la couverture de Mgr Fellay au double langage et de sa politique des « préalables ». Voilà comment, confirmant les analyses du journaliste du Point[3], Mgr Fellay et son petit clan de rallieurs, travaillent à détruire et diviser la FSSPX.

Décidemment l’IBP, la création de l’abbé Castrillon Hoyos, n’en finit pas d’échouer et de susciter le rejet. Ces anciens membres de la FSSPX sont de plus en plus déclamés dans leurs reniements successifs qui les ont mené à l’apostasie conciliaire, conséquence, entre autre, des erreurs doctrinales sur le magistère de l’Eglise[4].  

Ils ne trouvent plus à leur suite que quelques Ecclésiadéistes sans rigueur doctrinale ni formation véritable qui s’intègrent de plus en plus dans la mouvance néo-conservatrice conciliaire. Il suffit d’observer le Forum catholique de Xavier Arnaud qui désormais tend les bras au Père Gitton, à son colloque sur la revue Résurrection et aux activités des milieux conservateurs de Famille Chrétienne. Xavier Arnaud, qui se plaignait il y a six semaines de la reprise à la FSSP de l’église Saint-Georges par Monsieur Barbarin, en appelle aujourd’hui à prier pour son cher « archevêque » et à le soutenir contre Golias qui lui a enlevé une mitre dans son classement. Tout cela devient pitoyable et montre où va finir cette mouvance Ecclésiadéiste qui n’étudie plus, cultive à dessein la naïveté et qui finira par perdre la Foi catholique.

Ne s’attardant pas à évoquer la question du Motu Proprio sur le rite de Saint Pie V, Arnaud de Lassus va à l’essentiel, il dénonce : « le libéralisme,  le (…) personnalisme, le (…) néo-modernisme, l’(…) esprit conciliaire imprégné de la philosophie des Lumières, la (…) perte du sens de la vérité ». La question doctrinale est inchangée depuis les années 1970.

Arnaud de Lassus ne pousse pas son analyse jusqu’à traiter de la question de l’invalidité de la consécration des « évêques » conciliaires, mais nous avons remarqué qu’après avoir signalé la parution du n°54 du Sel de la terre dans le numéro 183 (février 2006) de l’AFS, il a cessé désormais de recommander les articles des dominicains d’Avrillé parus depuis sur ce sujet.

Comme beaucoup de personnes, nous savons qu’Arnaud de Lassus a été mis en copie d’échanges entre un membre du CIRS et le Père Pierre-Marie de Kergorlay. Serait-ce donc que l’ancien polytechnicien Arnaud de Lassus ne serait plus convaincu par les textes erronés, les montages et les sophismes répétés d’Avrillé mis en pièces par les travaux scientifiques du CIRS (Comité international Rore Sanctifica) ? Sophismes du Sel de la terre cautionnés par le très curieux Mgr Williamson[5] et qui ont désormais rendu évident l’amateurisme théologique et historique des dominicains dans cette affaire.

Nous nous apprêtons d’ailleurs à faire des révélations sur cette dernière question.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Texte publié par Arnaud de Lassus, en date du 17 novembre 2006

http://www.controverses.com/religion/voirleschoses.htm

Voir les choses comme elles sont

Devant la crise doctrinale dans l'Église qui se prolonge, certains catholiques sont tentés de tourner la page, d'abandonner les discussions du passé et de profiter du nouveau pontificat pour aborder les choses sous un jour nouveau.

Telle est, semble-t-il, la tendance qui prévaut à l'Institut du Bon Pasteur.[1] Au sujet du Carrefour apostolique qu'il organise à Paris le 20 novembre 2006, « dans la ligne tracée par le pape Benoît XVI », il écrit :

Nous nous voulons porteurs d'une bonne nouvelle : La guerre de 1970 est terminée. Quarante-cinq ans après le concile Vatican II, il faut cesser de ressasser la même langue de bois. Il importe de proposer des solutions théologiques capables d'ébranler la suffisance et de pallier les déficits spirituels du monde contemporain.

Sous la houlette du Pasteur universel, l'Église, avec toutes ses composantes, doit aborder sans complexes aux rivages nouveaux du XXI siècle ![2]

Non, la guerre de 1970 - autrement dit la lutte contre les erreurs doctrinales et les désordres qui en résultent, introduits ou aggravés par le concile Vatican II - cette guerre n'est pas terminée. Les enjeux sont les mêmes aujourd'hui qu'hier : c'est le même libéralisme, le même personnalisme, le même néo-modernisme, le même esprit conciliaire imprégné de la philosophie des Lumières, la même perte du sens de la vérité auxquels il faut s'opposer. Il n'y a pas à proposer des solutions théologiques nouvelles ; il s'agit simplement de rester fidèle à la théologie traditionnelle, et, pour ceux qui l'auraient abandonnée, d'y revenir.

La guerre de 1970 n'est pas terminée. Or, on ne baisse pas les bras en plein combat quand le combat en cause - celui de la vérité contre l'erreur - n'admet pas d'armistice. C'est à cela que nous conduit l'Institut du Bon Pasteur. Comment pourrions-nous le suivre dans cette voie ? Une voie qui s'avère irréaliste, car elle ne tient pas compte de la réalité des choses.

Arnaud de Lassus

[1] Institut fondé en septembre 2006 par des prêtres ayant appartenu à la Fraternité saint Pie X et ayant pour supérieur l'abbé Philippe Laguérie.

[2] Dans le tract de présentation du Carrefour apostolique, « La Tradition catholique, notre bien commun » Paris 20 novembre 2006

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-02-05-A01-Document_Refutation_erreurs_sur_infaillibilite.pdf

[2] Il semble d’ailleurs que malgré le démenti public que Maxence Hecquard a donné le 13 novembre 2006 à sa participation au « carrefour » des Mutins, l’abbé de Tanoüarn continue à distribuer des tracts qui mentionnent le nom de Maxence Hecquard. Serait-ce la fréquentation de ses nouveaux collègues du milieu conciliaire qui encourage le cousin germain de l’abbé de Cacqueray à persévérer dans ces méthodes peu catholiques ?

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-11-14-A-00-Les_calculs_de_Benoit_XVI_v1.pdf

[4] Nous aurons l'occasion de revenir sur un syllogisme établit par l'abbé Laguérie à propos du Magistère Ordinaire et Universel, syllogisme erroné que nous trouvons dans la postface qu'il donne dans l'ouvrage de son confrère l'abbé Christophe Héry : Non lieu sur un schisme

[5] Mgr Williamson valide tous les articles que publie le Sel de la terre, il en assume donc la responsabilité. Il vient de commettre son théologien de La Reja (abbé Calderon) pour publier six nouvelles pages dans le numéro 58. Selon le CIRS ces pages n’apportent rien de nouveau mais invoquent à nouveau des arguments maintes fois réfutés. Selon nos informations, le CIRS  ne va d’ailleurs pas tarder à lui apporter la réponse qui convient.