Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

Lundi 29 janvier 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Celier prend le pouvoir médiatique,
passant devant Mgr Fellay : « l’aurait-il découronné » ?

Qui dirige réellement aujourd’hui la FSSPX ?

Après leur censure de Mgr Fellay le 7 janvier 2007, les infiltrés prennent en main la communication du ralliement en la personne de l’abbé Celier, lui-même mis en avant comme « responsable historique de la FSSPX », dans un ouvrage annoncé chez Albin-Michel : il y présenté comme exceptionnel et représentant officiellement la FSSPX. Y est esquissée une fausse problématique anti-Mgr Lefebvre, typique de la méthode moderniste.

1- Depuis un mois, le spectacle public d’une désorganisation incroyable de la Direction de la FSSPX

Depuis le début du mois de janvier nous découvrons avec stupéfaction la désorganisation complète de la Direction de la FSSPX.

Nous avons révélé[1] aux fidèles comment le réseau des infiltrés modernistes de la FSSPX a « coupé la sono » à la diffusion du « non possumus » de Mgr Fellay au Palais de la Mutualité en clôture de l’important congrès de Si-si No-no à Paris, le 7 janvier.

Depuis lors, le plan de matraquage[2] médiatique des fidèles en vue de la prochaine sortie du Motu Proprio et du ralliement, se déroule sous nos yeux.

Nous en avons donné la teneur : un compte-rendu édulcoré paraît qui prétend restituer l’intervention de Mgr Fellay le 7 janvier. L’enjeu du Motu Proprio est présenté comme une question culturelle, de sensibilité, en aucun cas comme une question de validité du Sacerdoce.

Et maintenant, les éditions Entrelacs, filiale d’Albin Michel, annonce la parution d’un ouvrage de l’abbé Celier interrogé par Olivier Pichon pour présenter la position officielle de la « Fraternité Saint Pie X de Mgr Lefebvre » sur ses relations avec la « Rome du pape Benoît XVI » et les projets de ralliement.

2- Le livre de l’abbé Celier : un enjeu capital qui touche au plus haut niveau stratégique du destin de la FSSPX

Entrelacs n’a pas sous-estimé l’importance de l’évènement. Le livre à paraître est présenté ainsi :

« Jamais un ouvrage n'a expliqué, de manière exhaustive et argumentée, les raisons théologiques de ce quasi-schisme que représente depuis 30 ans la Fraternité Saint Pie X »

La FSSPX est ravalée au rang de « quasi-schisme », ce serait apparemment ce qui en constituerait son essence.

Pourtant Mgr Lefebvre, dont Mgr Fellay avait lu solennellement les écrits le 7 janvier, a assigné en 1991 la mission suivante à son œuvre sacerdotale :

« l'Œuvre à laquelle Dieu va confier l'Arche d'Alliance du Nouveau Testament. «Hic est calix sanguinis Mei, novi et aeterni testamenti»

« Jamais ouvrage n’a expliqué», cela signifie que les ouvrages de Mgr Lefebvre sur la révolution dans l’Eglise (« J’accuse le Concile », « Ils l’ont découronné », « C’est moi l’accusé qui devrait vous juger », etc) sont ravalés dans les poubelles de la Tradition, éclipsés par le caractère exceptionnel et historique de l’ouvrage de l’abbé Celier qui surplombe « 30 ans » de l’histoire de la FSSPX.

Nous n’avons pas encore lu cet ouvrage à paraître, mais nous sommes impatients de découvrir cette œuvre de l’abbé Celier qui apparemment écrase de sa hauteur les textes de son archevêque-fondateur.

Le caractère capital, et même historique (« jamais, 30 ans ») de ce livre est souligné à de très nombreuses reprises par l’éditeur  qui en donne les thèmes :

« On y découvre des jugements assez inattendus

sur l’Église de Pie XII,

sur l’autorité du concile Vatican II

sur la façon d’aborder ce concile et de le considérer (notamment en rapport avec le discours de Benoît XVI le 22 décembre 2005),

sur l’avenir de l’Église,

sur la personnalité de Mgr Lefebvre,

sur les rapports avec Rome, sur la personnalité du pape Benoît XVI,

sur les évêques de France, sur la place de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église,

sur la question de la messe en latin et de l’évolution de la liturgie (la «réforme de la réforme»),

sur la récente fondation de l’Institut du Bon Pasteur,

sur les diverses solutions envisageables pour une réconciliation entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, etc. »

Il est évident que les enjeux stratégiques et capitaux de tels thèmes concernent au premier chef la Direction de la FSSPX.

La hauteur des enjeux abordés apparaît déjà dans le titre de l’annonce à la presse : « les relations entre la Rome du pape Benoit XVI et la Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ». Sujet capital s’il en est car c’est tout l’enjeu de l’existence de la FSSPX, elle-même dépositaire de sacrements certainement valides. Ce qui n’est plus le cas de l’Eglise conciliaire depuis la réforme liturgique de 1968-1969. Mais, bien sûr, de cela l’abbé Celier ne nous parlera pas.

La présentation du livre communiquée par l’éditeur évoque des aspects très officiels :

L’ouvrage de l’abbé Celier est donc très nettement « politique » et traite des aspects stratégiques les plus élevés qui soient pour une organisation internationale de l’ampleur de la FSSPX aujourd’hui (comme s’il était lui-même investi des choix majeurs, ou directement associé à ces choix).

Si nous transposions dans le domaine des grandes administrations ou des entreprises, de tels sujets seraient du ressort de la Direction Générale, de concert avec la Direction de la Stratégie. C’est donc à ce niveau là que s’est placé l’abbé Celier, avec la complaisance d’une maison d’éditions qui dépend d’Albin Michel, la plus grande maison d’éditions en France.

On peut donc penser que la répercussion médiatique qui va être donnée au texte de l’abbé Celier devrait être maximale, à la hauteur des enjeux de type « Direction Générale » qu’il aborde.

3- Le coup de force : Le ‘domaine réservé’ de Mgr Fellay, accaparé médiatiquement par l’abbé Celier, présenté désormais comme ‘responsable historique de la FSSPX’

Et là nous ne pouvons qu’être stupéfiés que ce soit l’abbé Celier qui vienne traiter de tels sujets si stratégiques pour la FSSPX. Et de plus en le plaçant dans une situation de médiatisation maximum, le groupe d’éditions français au plus gros chiffre d’affaire étant sollicité pour la diffusion.

En effet, par analogie, imagine-t-on les Editions Albin Michel aller interviewer le portier de l’Elysée, et publier un livre où ce dernier exposerait la politique étrangère du Chef de l’Etat ?

Afin de s’informer de la position de la FSSPX sur ces questions « cruciales » (expression de l’éditeur), qui sont-ils allé interviewer ? Mgr Fellay, le Supérieur général ? Non !

Il eût déjà été anormal que ce fût le premier assistant, l’abbé Pfluger, ou le deuxième assistant, l’abbé Nelly. Il eût encore été plus anormal que ce fût le responsable de la Communication, l’abbé Lorans, car ces questions représentent « la politique étrangère » de la FSSPX. Dans le domaine de l’Etat, ces questions appartiennent au « domaine réservé » du chef de l’Etat. Mgr Lefebvre l’avait bien compris, car quand il décida de déléguer la direction de la FSSPX à l’abbé Schmidberger, il conserva pour lui les relations avec Rome.

Mais l’éditeur a découvert son interlocuteur crédible, il s’agit de l’abbé Celier, situé pourtant à un troisième ou quatrième niveau dans la hiérarchie. Décidément, tout cela est bien étrange…...

« Afin de comprendre leur état d’esprit, Olivier Pichon a voulu aller à la source. Il a pour cela longuement interrogé l’abbé Grégoire Celier, qui dirige aujourd’hui la principale maison d’édition catholique «traditionaliste» française (éditions Clovis), ainsi que la revue de la Fraternité Saint-Pie X (Fideliter). Il lui a demandé d’expliquer la position de la Fraternité Saint-Pie X sur les propositions d’accords venant de Rome ».

Cela est invraisemblable !

Et qui a validé son texte sur un sujet aussi « crucial » ? A-t-il été validé ? Et si c’était l’abbé de Cacqueray, il aurait alors outrepassé ses prérogatives, car il s’agit là du « domaine réservé » du Supérieur général.

Qui est « la source » de la position de la FSSPX dans les projets d’accords avec Rome ?

Pour Olivier Pichon et les éditions Entrelacs, cette « source », ce serait l’abbé Celier. Ce ne serait pas Mgr Fellay. Voilà qui est clair !

Il est vrai que dans le même temps, le 12 janvier 2007, Mgr Fellay a déclaré au Remnant, avoir une « connaissance zéro » sur le Motu Proprio. L’abbé Celier semble lui mieux informé que Mgr Fellay.

Et l’éditeur nous apprend que le livre de l’abbé Celier « nous renseigne enfin sur les positions réelles de la mystérieuse mouvance ‘traditionnaliste’ » !

Ainsi donc la vérité a été caché jusque là aux fidèles ! Les interventions de Mgr Fellay ne nous révèlent pas les positions réelles de la FSSPX ! Mais c’est l’abbé Celier qui va « enfin » lever le « mystère » ! On croit rêver !

Le réseau des infiltrés avait déjà censuré Mgr Fellay lors du Congrès de Si-si no-no, en « coupant la sono » à la diffusion de ses propos. Voilà maintenant que l’abbé Celier prend le micro et s’exprime pour la FSSPX !

Il est devenu la « source » pour les éditions Entrelacs du groupe Albin Michel..

L’incongruité entre l’aspect hautement stratégique du sujet et l’absence de réelle légitimité de celui qui le présente, ne peut que frapper.

Revenons sur le titre de l’annonce à la presse : « les relations entre la Rome du pape Benoît XVI et la Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ».

Nous remarquons au passage le choix habile de l’expression « FSSPX de Mgr Lefebvre » : cela permet à l’abbé Celier d’éviter de dire la « FSSPX de Mgr Fellay », car alors l’incongruité de l’abbé Celier dans un tel rôle sautait aux yeux, Mgr Fellay étant le successeur légitime de Mgr Lefebvre.

4- Le sophisme : Typiquement moderniste, l’abbé Celier aborde un sujet stratégique par une fausse problématique, sous des apparences orthodoxes

La question des rapports de la FSSPX avec Ratzinger est biaisée par la présentation qui ressort de la présentation du livre de l’abbé Celier.

L’éditeur titre : « un livre (…) au moment où l’on parle d’un retour de la messe à l’ancienne, en latin. »

Les principes de cette fausse problématique sont les suivants :

Premièrement : Faire l’amalgame entre le rite et la messe.

Le Motu Proprio à venir va « autoriser » le rite de Saint Pie V.

Mais un rite valide ne peut donner une messe valide qu’à la condition que le célébrant, prêtre ou évêque, soit validement ordonné, et possède ontologiquement le pouvoir d’Ordre, c'est-à-dire en particulier le pouvoir sacrificiel.

Ce point est soigneusement passé sous silence : C’est directement de « la messe » seule dont il s’agirait, comme si la question de la validité sacramentelle du célébrant ne se posait pas.

Alors que bien au contraire la FSSPX réordonne les « prêtres » conciliaires qui la rejoignent. C’est là un fait avéré : Avrillé ou l’abbé Portail écrivent d’ailleurs, lorsqu’ils traitent de ce sujet, qu’il faut examiner « au cas par cas ».

De plus, les travaux du CIRS de même que ceux de l’abbé Cekada, ont montré que le nouveau rite de consécration épiscopale est invalide, et ont réfuté la pseudo-démonstration des réformistes Dom Botte-Lécuyer que les dominicains d’Avrillé et l’abbé Calderon ont tenté vainement de défendre.

Ce qui veut dire que passer directement du « rite » à « messe » n’a rien de logique ! Il ne s’agit nullement de deux termes équivalents. Entre les deux se trouve toute la question de la transmission du Sacerdoce sacramentellement valide et c’est là toute la mission véritable de la FSSPX que de veiller sur ce dépôt authentique.

Deuxièmement : assimiler la question du combat pour la messe de toujours à la défense d’une option, d’une sensibilité.

L’éditeur titre sur « le retour de la messe à l’ancienne ».

Que véhicule ce message ? Subtilement il suggère que Mgr Lefebvre n’aurait défendu qu’une tradition, comme dans d’autres domaines des amoureux du patrimoine défendent une tradition. C’est un peu comme si l’on réduisait le combat de Mgr Lefebvre à un combat pour une préférence, une sensibilité. Dans le domaine culinaire, par analogie, nous aurions : « laissez-nous faire la cuisine à l’ancienne ». Pourquoi, parce que la « cuisine à l’ancienne » plaît à certaines personnes, qu’elle est plus authentique. Mais cela ne remet pas en cause la cuisine moderne. Simplement, il faut laisser subsister la « cuisine à l’ancienne » pour le respect des traditions et le plaisir des esthètes.

La messe de Saint Pie V ? Parce qu’elle le vaut bien ! Et tout cela est enrobé dans le luxe des étoffes, le culte du beau. Tout au plus est-il concédé que la messe traditionnelle transmet un meilleur enseignement doctrinal, et qu’elle fait éclore plus de vocations. A aucun moment, il n’est question de la validité sacramentelle de cette messe, de la validité des Ordres du célébrant. Jamais !

Troisièmement : réduire la question de la messe à celle du latin

Le titre de l’éditeur met en équivalence la « messe à l’ancienne » et l’usage du latin.

C’est oublier que le nouveau rite de Montini-Paul VI peut être célébré en latin, d’ailleurs le texte de référence de la réforme de 1969 est en latin. De qui se moque-t-on ?

Ainsi, nos compères procèdent-ils à trois glissements successifs, du rite à la messe, ce qui élimine la question de la validité du Sacerdoce, de la « messe à l’ancienne » à un combat pour une sensibilité sans souci de validité sacramentelle et de cette option culturelle à l’amour du latin.


Ainsi le combat de Mgr Lefebvre, qui est véritablement un combat pour la préservation et la transmission du Sacerdoce sacramentellement valide, est devenu un combat pour une préférence culturelle pour les belles liturgies en latin.

Autre fausse problématique : la genèse de la crise de l’Eglise est située en 1970, alors que la genèse de la crise commence dès le XIX° siècle, les Papes dénoncent les projets de la Haute Vente pour détruire l’Eglise. Mais l’abbé Celier a fait visiblement l’impasse sur les infiltrations qui précèdent Vatican II.

Cette façon de traiter la question est typique d’une méthode moderniste, nous avons déjà eu l’occasion de l’évoquer dans un précédent message au sujet de l’abbé Celier. Cet abbé s’illustre par une praxis moderniste.

La plaquette « D’Assise à Istantbul » l’illustre, et d’autres travaux antérieurs, où à chaque fois prévaut une approche naturaliste et minimaliste. Et, déclaration d’intention typiquement moderniste, l’abbé Celier prétend qu’il souhaite « parler aux conciliaires » ce qui, selon lui, doit se faire en écartant les problèmes de fond qui dérangent.

5- Une coordination supérieure occulte que trahi la cohérence de l’action médiatique des infiltrés

5.1 – Le planning du matraquage médiatique

La synthèse des différentes informations dont nous disposons permettent de comprendre la cohérence entre ces différents éléments, comme si une intelligence cachée avait conçu cet ordonnancement des actions des uns et des autres. Cette logique rappelle celle de la subversion des Mutins contre Mgr Fellay en 2004.

L’abbé Sélégny a prévenu que le Motu Proprio sortirait en janvier. Il semble tarder. Mais par contre, le livre de l’abbé Celier le présente comme un fait accompli dans un titre : « Le Motu Proprio sur la messe en latin et les projets d’accord avec Rome ». L’ouvrage de l’abbé Celier étant programmé pour le 12 mars, cela signifie que l’éditeur et l’abbé Celier ont l’assurance que leur livre paraîtra après la sortie du Motu Proprio. Mais de qui tiennent-ils cette certitude ? C’est ainsi que nous constatons que devinons qu’il existe une coordination occulte supérieure et qui ne peut venir que des arcanes subversives de la Rome maçonnique condamnée par Mgr Lefebvre. Cette opération rappelle la supercherie programmée du « bouquet » spirituel, dont nous avons déjà dit qu’il avait été suggéré par les ennemis de l’Eglise qui usurpent la chaire de Pierre à Rome.

L’enchaînement du plan est conçu de façon logique. Un travail sur l’axe de la « messe à l’ancienne », et l’abbé Celier travaille sur l’axe des « discussions doctrinales », en lieu et place de Mgr Fellay.

5.2 – Les hommes du réseau

5.2.1- Olivier Pichon

Olivier Pichon est un ancien du MNR de Bruno Mégret, un parti politique né d’une scission du Front National en 1998. Le MNR avait emporté dans sa dissidence beaucoup de cadres du FN. Il était très marqué par des influences idéologiques de la Nouvelle Droite. A l’époque, l’abbé de Tanoüarn, admirateur d’Alain de Benoist, chef de file du GRECE (Nouvelle Droite), participaient à des activités du MNR. Aujourd’hui, Olivier Pichon, dirige Monde et Vie, un autre média lu dans les milieux de la Tradition.

Très récemment Olivier Pichon vient de se faire exclure de Radio Courtoisie par Henri de Lesquen. Pichon y dirigeait une émission le vendredi soir. Olivier Pichon apparaît donc comme un dissident au sein du milieu de Radio Courtoisie.

5.2.2- L’abbé Celier

De sources autorisées, le Chapitre général de la FSSPX, une haute instance qui ne se réunit qu’une fois tous les 12 ans, aurait exigé que la Direction des Editions Clovis et de Fideliter soient retirées à l’abbé Celier.

La décision prise en juillet 2006 n’est toujours pas appliquée. Comment cela est-il possible ? Qui est au-dessus des décisions du Chapitre général ? La FSSPX est-elle gouvernée par une instance occulte supérieure qui a le loisir d’appliquer ou non les décisions du Chapitre général.

Par on ne sait quelle intrigue, il se trouve que l’abbé Celier ne quitterait son poste qu’en août 2006 seulement.

A cet ancien diplômé Bac+2 de l’IUT de Saint-Denis, devrait enfin succéder un polytechnicien, l’abbé Toulza, qui est déjà en place depuis septembre 2006.

Le Curriculum Vitae de l’abbé Celier publié par les Editions Entrelacs, fleure la prétention et la complaisance.

Nous apprenons que l’abbé Celier serait diplômé Bac+2 dans une filière technique.

Sa spécialité « Sécurité et hygiène du travail »[3] est mise en avant dans son CV présenté par Entrelacs. Et puis surtout y figure une phrase ronflante : « travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique » semble un peu déplacée dans ce contexte.

Et suit la liste de ses « œuvres » :

·         1986 : publication de Essai bibliographique sur l’antilibéralisme catholique.

·         1987 : publication de Nous voulons Dieu et de La dimension œcuménique de la réforme liturgique.

·         1994 : publication de L’Église déchirée et de Le dieu mortel.

·         1999 : publication de Les mariages dans la Tradition sont-ils valides ?

·         2000 : publication de L’esprit de la liturgie catholique.

·         2004 : publication de Libéralisme et antilibéralisme catholiques.

De quoi s’agit-il ? de simples plaquettes de 40 à 80 pages, à l’exception du Dieu mortel.

Néanmoins la présentation de l’abbé Celier : « il est l’auteur d’une dizaine de livres de philosophie, de théologie et d’histoire religieuse » laisserait croire que nous serions en présence d’un universitaire chevronné, d’une grande pointure de réflexion théologique, à l’exemple, autrefois d’un Guérard des Lauriers (ancien major de l’Ecole Normale de Mathématiques), ou aujourd’hui d’un abbé Cekada. Mais nous sommes vraiment très loin du compte.

Autre remarque importante, il manque dans cette liste la publication L’avenir d’une illusion (titre emprunté sans vergogne à un essai sur l’histoire du communisme, très en vogue à l’époque), produite par l’abbé Celier aux Editions Grichat (« la nuit tous les chats sont gris ») en 1993 afin d’attaquer la mémoire et l’œuvre de Jean Vaquié.

Il manque aussi la plaquette « La Paille et le sycomore » (2003), un pamphlet publié par la maison d’édition de l’abbé de Tanoüarn, sous le pseudonyme de Paul Sernine, reprenant l’essentiel du texte de l’Avenir d’une illusion de 1993, et reproduisant les attaques contre Jean Vaquié et les Cahiers Barruel, prétendant nier l’existence actuelle de la gnose et plus généralement de son rôle déterminant dans la révolution contre l’Eglise et dans les infiltrations des milieux catholiques.

Autre « livre » publié par l’abbé Celier, « Paul Sernine répond à ses lecteurs » (2004), publié aux Editions du Zébu, référencées comme des éditions de bandes dessinées d’extrême-gauche, antichambre de Charlie Hebdo.

Quelques publications des éditions du Zébu :

  

La brochure a été imprimée chez Corlet dans la Manche avec mention de dépôt légal.

Il s’agit du même imprimeur que celui de Fideliter.

Ci-dessus, publicité pour les documents de Paul Sernine (anagramme d’Arsène Lupin) et pseudonyme de l’abbé Celier. Cette publicité est parue dans le catalogue France-Livre n°46 de décembre 2004 contrôlé par l’abbé Celier.

Une réalité toute autre

L’éditeur nous présente l’ « histoire de deux cheminements inattendus », au vu de ce qui vient d’être dit plus haut, ne s’agirait-il pas plutôt d’un binôme convenu ? Les accointances avec l’abbé de Tanoüarn et les membres de l’IBP, les anciens Mutins de la FSSPX, ne sont pas loin. En effet, la présentation du livre présentent ceux-ci comme « d’anciens disciples de Mgr Lefebvre, parmi les plus mordants » ! Les Mutins du coup de force contre Mgr Fellay sont devenus des disciples de Mgr Lefebvre presque talentueux.

La parution de l’ouvrage chez Albin-Michel est présenté sur le même plan qu’un précédent ouvrage « sur la drogue intitulé Le Flic et le thérapeute ». Après la drogue, « la messe à l’ancienne » ? Le rite de Saint Pie V, un « prozac pour société dépressive » pour faire écho à l’Université d’été de l’abbé Lorans ? Tout cela est indigne, surtout quand on connaît le véritable enjeu : la survie du Sacerdoce catholique sacramentellement valide.

6- L’opération-survie des infiltrés s’organise : Yves Chiron sort du bois pour couvrir son ami, l’abbé Celier

Nous découvrons dans la nouvelle livraison du numéro 104 d’Aletheia en date du 28 janvier 2007, la feuille d’information d’Yves Chiron qui vole au secours de son ami, l’abbé Celier qu’il pressent être dans les difficultés devant les révélations qui se précisent.

« Même si le Pape publie un indult accordant une plus grande liberté à la messe traditionnelle et lève solennellement l’excommunication qui frappe les quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre, « la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome ».

C’est la position qu’expose l’abbé Grégoire Celier dans un ouvrage à paraître Benoît XVI et les traditionalistes. Le livre doit être publié le 12 mars prochain aux éditions Entrelacs, une filiale du groupe Albin Michel. C’est un livre d’entretiens entre l’abbé Celier et Olivier Pichon, directeur du magazine Monde et Vie, ancien élu du Front National et du M.N.R.

Il est significatif que l’ouvrage soit annoncé à paraître le 12 mars. Que d’ici là, le motu proprio « libérateur » de la messe traditionnelle ait été publié ou pas, la position de la FSSPX n’en sera pas changée. Car, en disant « la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome », l’abbé Celier n’exprime pas, bien sûr, une opinion personnelle, il s’exprime, comme dans toutes ses initiatives et tous ses écrits publics, avec l’accord de ses supérieurs. C’est donc bien la position officielle de la FSSPX qu’il développe dans cet ouvrage à paraître. » Yves Chiron, Aletheia, n°104, 28 janvier 2007

Yves Chiron tente déjà de justifier l’abbé Celier en expliquant qu’il aurait l’accord de ses supérieurs. Mais nous avons déjà répondu à ce point. L’abbé de Cacqueray n’a pas le mandat pour valider une communication sur les relations de la FSSPX avec Rome. C’est un peu comme si en France un préfet venait définir et exposer à toute la presse, la politique de dissuasion nucléaire, alors qu’il s’agit d’une prérogative régalienne du Chef de l’Etat. Il en est de même, nous l’avons dit, pour les relations avec Rome qui dépendent de Mgr Fellay. Et si devait s’avérer que Mgr Fellay lui-même avait validé le texte de l’abbé Celier, ce serait encore plus consternant. Nous serions encore plus fondé à demander qui dirige la FSSPX.

Rappelons qu’Yves Chiron est un proche de l’abbé Celier, presque un Mentor. Il enseigne dans une école de la FSSPX. Il a déclaré son admiration pour le théologien moderniste Hans Urs von Balthazar. Yves Chiron a été longuement évoqué dans la réaction anti-gnostique lors de la parution de La Paille et le sycomore, en 2003. Il appartient à la mouvance ratzinguérienne de la « réforme de la réforme » propagée par l’abbé Barthe.

A quand le soutien de Mgr Williamson pour appuyer son protégé, l’abbé Celier ?

Nous allons aborder ce point dans un prochain message, comme nous l’avions annoncé.

7- Des questions brûlantes : la FSSPX a-t-elle encore une tête ? Qui la dirige vraiment ?

Face à cette situation absolument stupéfiante, nous demandons qui a mis l’abbé Celier en place ? et qui le soutient depuis maintenant 13 ans, en dépit des plaintes et réclamations, y compris de la part de clercs ?

Constatant que cet abbé qui publie un livre « historique » sur des « questions cruciales » qui sont du ressort exclusif de Mgr Fellay, est présenté comme la « source », nous demandons : la FSSPX a-t-elle encore une tête ? Quelle est sa vraie tête ?

Les informations sont distillées par les infiltrés qui représentent le véritable pouvoir médiatique, et non pas par le Supérieur général.

Ce dernier est même censuré quand il s’exprime. A-t-il encore un pouvoir ? Ou ne serait-il plus que l’otage du réseau des infiltrés qui a pris le contrôle de la FSSPX et qui déciderait à sa place de la marche à suivre sur les points cruciaux des orientations stratégiques de la FSSPX ?

Désormais le plan de matraquage médiatique des fidèles par les infiltrés se dessine.

Mgr Fellay a été poussé à envoyer la « lettre du bouquet » en début janvier 2007 (sur injonction des infiltrés ?).

En fin janvier commence la campagne de conditionnement des fidèles, puis le Motu Proprio serait promulgué.

Et c’est alors que les discussions doctrinales commenceraient, Ô surprise, arriverait le 12 mars le livre de l’abbé Celier pour expliquer « qu’aux yeux de la FSSPX il serait possible dès aujourd’hui d’avancer dans ces discussions avec Rome ». Et l’abbé Celier expliquerait « en détail pourquoi, dans les circonstances actuelles, la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome, même si elle considère que la situation peut brutalement et rapidement changer en sa faveur, ce qui motiverait alors la signature d’un tel accord. »

A l’approche de la publication du Motu Proprio, nous semblons assister à la prise du pouvoir médiatique par l’abbé Celier, qui passe devant Mgr Fellay dans le champ médiatique.

En paraphrasant le mot de Mgr Lefebvre qui qualifiait les modernistes de Vatican II, nous posons la question au sujet du moderniste abbé Celier qui se substitue à Mgr Fellay : « l’aurait-il découronné » ?

Et cerise sur le gâteau, voila que l’abbé Celier, désavoué par le Chapitre général, organise sa promotion dans la Communication de la FSSPX, à en croire ce que dit Yves Chiron :

« L’abbé Grégoire Celier, qui dirige encore pour quelques mois la principale revue de la FSSPX (Fideliter) et sa maison d’éditions (Clovis), intervient de plus en plus souvent au nom de la Fraternité Saint-Pie X pour expliquer les positions de la Fraternité fondées Mgr Lefebvre. Ses interventions laissent présager du rôle qui sera le sien, à l’avenir, dans la politique de communication de la FSSPX. » Yves Chiron, Aletheia, n°104, 28 janvier 2007

Après avoir été écarté par le Chapitre général en juillet 2006, l’abbé Celier censure Mgr Fellay en janvier 2007, puis, chez un grand éditeur, s’exprime à la place de Mgr Fellay sur un sujet « politique » capital en mars 2007, et envisage d’institutionnaliser son nouveau rôle pour août 2007 !

Qui dirige la FSSPX ?

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Annonce des éditions Entrelacs communiquée publiquement le 17 janvier 2007

Madame, Monsieur,

Les Editions Entrelacs (filiale d'Albin-Michel) vont publier le 12 mars prochain un livre de l'Abbé Grégoire Celier et d'Olivier Pichon : Benoît XVI et les traditionalistes.

LE LIVRE

Depuis plus de trente ans, l'Eglise catholique est déchirée entre plusieurs courants, issus d'un refus ou de l'acceptation des décisions du Concile Vatican 2. Les uns reprochant aux autres des évolutions diluant « l'identité catholique » (universelle par définition) dans un « protestantisme » de façade. Progressistes et Traditionalistes (dits intégristes) Les églises des uns se vident tandis que celles des autres se remplissent de fidèles fervents.

Jamais un ouvrage n'a expliqué, de manière exhaustive et argumentée, les raisons théologiques de ce quasi-schisme que représente depuis 30 ans la Fraternité Saint Pie X.

Au moment ou le Pape Benoît XVI tente de ramener les « traditionalistes » dans le giron de l'Eglise de Rome, Olivier Pichon,  agrégé d'Histoire, journaliste est Rédacteur en chef du magazine « Monde et Vie » et l'Abbé Grégoire Celier, ancien professeur de philosophie est un des responsables historiques de la Fraternité Saint-Pie X, dialoguent  sans langue de bois, avec une absolue liberté, sur l'ensemble des questions d'ordre organisationnel, politique, théologique.

Que soulève cette tentative de rapprochement ?

Vous trouverez un résumé plus complet du livre et une biographie des auteurs dans le document ci-joint.

Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires et pour l'envoi du livre en service de presse.

Dans l'attente de vous lire, recevrez, mes sincères salutations.

Editions Entrelacs

204 boulevard Raspail

75014 Paris

01.42.79.25.20

Les relations entre la Rome du pape Benoît XVI et la Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre

avec Olivier Pichon, journaliste et l’abbé Grégoire Celier

Un livre qui fait découvrir de l’intérieur la mouvance des catholiques «traditionalistes»

au moment où l’on parle d’un retour de la messe à l’ancienne, en latin.

La question des catholiques «traditionalistes» et de la Fraternité Saint-Pie X

Les catholiques traditionalistes, on en parle beaucoup ! Depuis trente ans, ils ne cessent de revenir dans l’actualité. Malgré les polémiques, les scissions, les condamnations, ce phénomène n’a jamais disparu de la scène médiatique. Resurgissent en notre mémoire des images : en 74-76, les démêlés entre le pape Paul VI et Mgr Lefebvre, campé dans son séminaire d’Écône en Suisse ; en 1977, l’occupation de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet ; en 1988, le sacre de quatre évêques, suivi d’une excommunication par Jean-Paul II ; mais aussi, en 2006, la fondation par Rome de l’Institut du Bon Pasteur, composé d’anciens disciples de Mgr Lefebvre parmi les plus mordants.

Rencontre entre Benoît XVI et Mgr Bernard Fellay, le 29 août 2005

Les éditions Entrelacs, en raison de ce retentissement médiatique du «traditionalisme catholique»,notamment depuis la rencontre du 29 août 2005 entre le pape Benoît XVI et Mgr Bernard Fellay (Supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, fondée par Mgr Lefebvre), ont pris l’initiative de proposer un ouvrage sur ce sujet. Celui-ci a été programmé dans une collection qui repose sur la confrontation entre deux interlocuteurs ayant des points de vue différents, comme le volume sur la drogue intitulé Le flic et le thérapeute. Dans cette collection, il y a une part de présentation autobiographique et une part, évidemment plus importante, de confrontation d’idées.

Les deux protagonistes retenus pour ce livre sont Olivier Pichon et l’abbé Grégoire Celier. Olivier Pichon, titulaire d’une agrégation d’Histoire et d’un DEA d’économie, après avoir mené une carrière d’enseignant, est actuellement journaliste de presse et de radio. L’abbé Grégoire Celier est prêtre de la Fraternité Saint-Pie X, ancien professeur de philosophie, aujourd’hui éditeur religieux. Il est l’auteur d’une dizaine de livres de philosophie, de théologie et d’histoire religieuse.

Un journaliste interroge un prêtre «traditionaliste»

Car, malgré tout ce qu’on a déjà pu dire sur eux, les catholiques «traditionalistes» restent en partie un mystère. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi Benoît XVI s’y intéresse-t-il d’aussi près ? Les «traditionalistes» sont-ils disposés à signer ces accords que leur propose le Vatican ?

Afin de comprendre leur état d’esprit, Olivier Pichon a voulu aller à la source. Il a pour cela longuement interrogé l’abbé Grégoire Celier, qui dirige aujourd’hui la principale maison d’édition catholique «traditionaliste» française (éditions Clovis), ainsi que la revue de la Fraternité Saint-Pie X (Fideliter). Il lui a demandé d’expliquer la position de la Fraternité Saint-Pie X sur les propositions d’accords venant de Rome. Il n’a pas hésité à lui poser toutes les questions et objections qui sont celles du grand public.

Histoire de deux cheminements inattendus

Le livre Benoît XVI et les traditionalistes comprend trois parties, intitulées respectivement «Présent», «Passé» et «Futur». La première partie, «Présent», a pour but de poser le problème. Elle démarre avec la rencontre du 29 août 2005, qui a suscité de nombreuses réactions dans les médias. Puis vient la présentation autobiographique des protagonistes, selon l’esprit de la collection. Les deux auteurs y exposent leur «cheminement» intellectuel et spirituel, puisque chacun d’eux n’a eu l’occasion de connaître ce fameux «traditionalisme catholique» qu’après de fort longs, et parfois bien surprenants détours.

Genèse de la crise de l’Église et émergence du «traditionalisme»

La deuxième partie, «Passé», veut expliquer la genèse de la crise actuelle et de l’apparition de ce fameux «traditionalisme». Sans ce retour vers le passé, le présent est à peu près inintelligible. Que comprendre de l’agitation récente sur la possible libéralisation de la messe d’avant Vatican II, sans raconter comment cette messe a été proscrite en 1970 ? En cette partie, deux chapitres exposent donc succinctement l’histoire du concile Vatican II, donnent des éléments d’appréciation et expliquent les principales critiques de la Fraternité Saint-Pie X à son encontre. Deux chapitres racontent l’histoire de la Fraternité Saint-Pie X et, en général, de ce que l’abbé Celier appelle la «Résistance catholique», avec notamment la condamnation de la Fraternité en 1975 et les sacres de 1988. Deux chapitres, enfin, traitent de la question liturgique, avec un bref retour sur l’histoire de la liturgie, le déroulement de la réforme liturgique, et l’explication du rejet de la nouvelle liturgie par la Fraternité Saint-Pie X.

Le Motu proprio sur la messe en latin, et les projets d’accords avec Rome

La troisième partie, «Futur», la plus originale du livre, constitue une présentation systématique des rapports de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome, notamment en ce qui concerne les fameux «accords».

Le premier chapitre, intitulé «Triangulation», revient sur ce que la Fraternité Saint-Pie X a appelé les deux«préalables», à savoir la liberté pour tout prêtre de célébrer la messe traditionnelle (d’avant Vatican II), et la levée des excommunications romaines de 1988 frappant les quatre évêques auxiliaires de la Fraternité Saint-Pie X. Répondant aux objections d’Olivier Pichon, l’abbé Celier explique pourquoi et comment la Fraternité Saint-Pie X a proposé à Rome ces deux préalables avant toute autre discussion.

Le deuxième chapitre s’intitule (on comprendra pourquoi en le lisant) «Messe pipaule». Ce chapitre traite en priorité des «discussions doctrinales», qui doivent être, selon la Fraternité Saint-Pie X, la deuxième étape du processus de réconciliation. En répondant aux interrogations d’Olivier Pichon, l’abbé Celier essaie d’y montrer, à travers quelques exemples historiques, qu’aux yeux de la Fraternité Saint-Pie X il serait possible dès aujourd’hui d’avancer dans ces discussions avec Rome. Ce chapitre, le plus novateur de l’ouvrage, propose également pour l’Église des perspectives d’avenir étonnantes voire détonnantes de la part d’un prêtre «traditionaliste».

Le troisième chapitre, intitulé «Fable du héron», a pour but de répondre à l’objection centrale d’Olivier Pichon : «N’est-ce pas maintenant qu’il faut signer, car l’élection de Benoît XVI est pour vous une chance historique ? Si vous ne signez pas aujourd’hui, ne risquez-vous pas de tout perdre ?» Après avoir fait l’historique des accords précédents, l’abbé Celier explique en détail pourquoi, dans les circonstances actuelles, la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome, même si elle considère que la situation peut brutalement et rapidement changer en sa faveur, ce qui motiverait alors la signature d’un tel accord.

Un dialogue sans langue de bois, qui aborde ouvertement les questions cruciales

Entre le prêtre et le journaliste, c’est un dialogue parfois brutal, sans concession ni langue de bois, mais très éclairant, qui nous renseigne enfin sur les positions réelles de la mystérieuse mouvance «traditionaliste». On y découvre des jugements assez inattendus sur l’Église de Pie XII, sur l’autorité du concile Vatican II, sur la façon d’aborder ce concile et de le considérer (notamment en rapport avec le discours de Benoît XVI le 22 décembre 2005), sur l’avenir de l’Église, sur la personnalité de Mgr Lefebvre, sur les rapports avec Rome, sur la personnalité du pape Benoît XVI, sur les évêques de France, sur la place de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église, sur la question de la messe en latin et de l’évolution de la liturgie (la «réforme de la réforme»), sur la récente fondation de l’Institut du Bon Pasteur, sur les diverses solutions envisageables pour une réconciliation entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, etc.

Un livre qui appelle au débat et ouvre des horizons inédits !

Olivier Pichon

- 1949 : naissance au Havre ; père ingénieur, mère au foyer ; cycle primaire et secondaire à l’institution Saint-Joseph du Havre.

- 1967 : obtention d’un baccalauréat littéraire.

- 1967-1969 : classe préparatoire à l’École des Chartes au lycée Pierre de Fermat de Toulouse.

- 1969-1970 : études à la Sorbonne (qui se soldent par un abandon).

- 1970-1972 : métiers divers.

- 1971 : mariage (aujourd’hui cinq enfants, sept petits-enfants).

- 1972 : début de l’enseignement dans un lycée privé (jésuite) de Paris.

- 1973 : licence d’histoire.

- 1974 : maîtrise d’histoire.

- 1975-1976 : Capes d’histoire-géographie.

- 1978-1979 : DEA d’économie.

- 1979 : premiers articles dans la presse du Sud-Ouest.

- 1980 /1981 : Agrégation d’histoire.

- 1982/1985 : doctorat en sociologie politique (Paris X-Nanterre).

- 1985 : nomination pour l’enseignement en classe préparatoire (Paris).

- 1987 : première émission sur Radio Courtoisie.

- 1992 : premier mandat comme conseiller régional.

- 1995 : premier mandat municipal.

- 2003 : abandon de toute fonction élective, ainsi que de toute affiliation politique ; retraite de l’enseignement.

- 2003 : directeur de la rédaction du bimensuel Monde et Vie.

Abbé Grégoire Celier

- 1958 : naissance, d’une famille de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ; père bibliothécaire, mère au foyer ; cycle primaire à l’école Émile Zola de Saint-Ouen.

- 1968 : entrée au lycée Honoré de Balzac (Paris XVII).

- 1973 : (re) découverte de la foi et d’une possible vocation.

- 1976 : obtention d’un baccalauréat scientifique ; entrée à l’Institut universitaire de Technologie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

- 1977 : découverte de la Tradition catholique à l’occasion de l’événement de Saint-Nicolas du Chardonnet.

- 1978 : obtention d’un Diplôme universitaire de Technologie «Hygiène et sécurité du travail» à l’Université de Paris-Nord.

- 1978-1979 : travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique.

- 1979 : entrée au séminaire de la Fraternité Saint-Pie X à Écône, pour sept années d’études en philosophie et théologie.

- 1986 : ordination sacerdotale par Mgr Marcel Lefebvre, et nomination comme professeur de philosophie dans une école secondaire située à Niherne (Indre).

- 1986 : publication de Essai bibliographique sur l’antilibéralisme catholique.

- 1987 : publication de Nous voulons Dieu et de La dimension œcuménique de la réforme liturgique.

- 1994 : publication de L’Église déchirée et de Le dieu mortel.

- 1994 : nomination comme directeur des éditions Clovis et de la revue Fideliter.

- 1999 : publication de Les mariages dans la Tradition sont-ils valides ?

- 2000 : publication de L’esprit de la liturgie catholique.

- 2004 : publication de Libéralisme et antilibéralisme catholiques.

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-17-A-00-Mgr_Fellay_censure_par_infiltres_4.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-26-A-00-Plan%20de%20Matraquage_1.pdf

[3] http://www.iutsd.univ-paris13.fr/pages/dut/hse/HSE.pdf