Virgo-Maria.org
Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mardi 30 janvier 2007
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Affaire Wielgus :
l’action de Ratzinger contre les ‘traditionalistes’ polonais
se retourne contre lui.
Nous allons revenir plus en détail sur l’affaire Wielgus[1], car elle recouvre beaucoup d’enjeux. Elle a marqué un véritable revers pour le théologien de Tübingen éclaboussé publiquement par le scandale du mensonge public et de la collaboration active avec la police secrète communiste du futur « archevêque » de Varsovie, Wielgus. Découvert en pleine action de mise en place d’un opposant aux nationalistes polonais, l’abbé Ratzinger a dû reculer brutalement, acculé entre l’accusation de machiavélisme (s’il reconnaissait savoir) ou celle d’incompétence (s’il reconnaissait ne pas savoir). Depuis l’onde de choc ne cesse de se propager.
Nous communiquons ci-dessous la traduction depuis l’italien d’un article de Panorama qui fournit des éléments intéressants sur les règlements de compte qui s’en sont suivi au sein du Vatican des antichrists.
« Benoît XVI vise à réorganiser l’Eglise en Pologne, déchirée entre la tendance nationaliste et ultra conservatrice regroupée autour du fondateur de Radio Marja, Thadeusz RYDZYK, et celle progressiste léguée à l’intelligentzia Wojtylienne, animée par Adam BONIECKI. Après avoir récusé six candidats, pour VARSOVIE le Pape a choisi WIELGUS : un long curriculum académique, réputation de conservateur mais peu disposé à faire des concessions au gouvernement nationaliste des frères KACZYNSKI. » Panorama, 12 janvier 2007
L’abbé Ratzinger, très lié aux milieux néo-cons américains, tentait depuis des mois de neutraliser radio Marja, un média qui a fortement contribué à faire élire le gouvernement nationaliste des frères Kaczynski, et jugé sans doute insuffisamment dociles aux néo-cons par ingénuité ou absence de culture politique.
La nomination du faux conservateur Wielgus, ancien agent des communistes, et bien tenu par son dossier, visait, selon Panorama, à contrecarrer le gouvernement nationaliste polonais. Mais la manœuvre a échoué, car le passé de Wielgus a été éventé au dernier moment, par l’action courageuse de fidèles polonais, les preuves des archives ayant été publiées.
Le Président polonais a d’ailleurs applaudi ostensiblement lors de la cérémonie avortée de mise en place de Wielgus lorsque ce dernier a dû annoncer sa démission. Le Chef de l’Etat polonais, bien renseigné par ses services et, peut-être épaulé par la Russie de Poutine, devait en savoir long sur l’étendue des compromissions du pseudo-clergé conciliaire polonais et des services secrets communistes.
Il y aurait d’ailleurs des questions élémentaires à poser sur les facilités dont bénéficiait Wojtyla (futur Jean-Paul II) pour sortir du pays à sa guise sans contrainte et sans être inquiété tout au long de la guerre froide sous Gomulka et Gierek. La police politique du régime semblait particulièrement complaisante pour cette exception qui doit être notée.
Les frères Kaczynski ont vraisemblablement bien compris le jeu que mène Ratzinger depuis son élection afin de prendre le contrôle de radio Marja.
Peut-être ne serait-ce là qu’un simple coup de semonce de leur part, d’autres possibles révélations beaucoup plus graves restant sans doute sous le coude. En ligne de mire de cette affaire, ce pourrait bien être toute la mascarade de la « canonisation » de « Subito » (Wojyla-Jean-Paul II) qui pourrait exploser à la figure de Ratzinger et peut-être bien plus encore...
La vérité sur Wielgus a été connue par la publication des preuves trouvées dans les archives de la police secrète polonaise. Un site américain a signalé la publication du dossier sur un blog :
Un extrait du dossier de 69 pages des preuves contre Wielgus sur http://www.reallifelog.com/Wielgus/
Le spectacle que donne, à la lecture de l’article de Panorama, le sommet de la hiérarchie de l’Eglise conciliaire est affligeant. Il traduit une décadence et des querelles d’ambition, de pouvoir et d’argent qui n’ont plus rien à voir avec l’Eglise catholique corps mystique de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Décidément, cette Eglise conciliaire maçonnisée et sans Sacerdoce valide n’est plus qu’une affaire humaine qui confine au sordide.
Voila de quel marigot, de quel cloaque émane le « processus de réconciliation » dont les infiltrés modernistes du ralliement de la FSSPX se font les relais obstinés depuis des mois.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Traduction depuis l’italien de l’article de Panorama du 12 janvier 2007
Que le traducteur en soit vivement remercié
URL: http://www.panorama.it/italia/vaticano/articolo/ix1-A020001039610
EGLISE CATHOLIQUE : au-delà de la démission de l’évêque WIELGUS
VATICAN : guerre des factions, par Ignazio Ingrao
IMAGE : Le Pape Benoît XVI : l’incident diplomatique avec Israël, le discours de Ratisbonne, maintenant l’affaire polonaise ; l’isolement du Pape grandit et les cardinaux ne se résignent pas au nouveau cours des choses. Français, Italiens, Polonais, Sud‑Américains, Allemands : tous ont un projet différent. Et le choc ne fait encore que commencer. » La Galaxie de RATZINGER.
Il y a eu peu de lignes en latin au lendemain de la nomination du nouvel archevêque de VARSOVIE, Stanislaw Wojciech WIELGUS. Benoît XVI annonce à son prédécesseur, le Cardinal Jozef GLEMP que d’ici trois ans il perdra aussi le titre de primat de Pologne qui en 1992 lui avait été conféré à vie par le Pape Jean-Paul II.
C’est le dernier rebondissement dans les relations qui ne cessent de se détériorer entre le Pape Allemand et les fidèles polonais. La cause de béatification de Karol WOJTYLA avance à un rythme record, mais pour l’Eglise Polonaise, c’est l’heure de rendre des comptes.
Refusée, la pourpre, à Stanislaw RYLKAO, président du conseil Pontifical pour les laïcs, « ghostwriter» des derniers livres de Jean Paul II. Remplacé, le cardinal Edmund SZOKA, américain d’origine polonaise, au gouvernement du Vatican. Prochaines manœuvres : le transfert du secrétaire de la Congrégation pour les causes des Saints, Edward NOWAK, dans la petite église de Saint Stanislaw, comme chapelain des immigrés polonais à ROME.
Et la substitution de l’Archevêque de MOSCOU, Thadeusz KONDRUSIEWICZ, d’origine polonaise, pour favoriser la rencontre entre le Pape et le patriarche Alexis II. Benoît XVI vise à réorganiser l’Eglise en Pologne, déchirée entre la tendance nationaliste et ultra conservatrice regroupée autour du fondateur de Radio Marja, Thadeusz RYDZYK, et celle progressiste léguée à l’intelligentzia Wojtylienne, animée par Adam BONIECKI. Après avoir récusé six candidats, pour VARSOVIE le Pape a choisi WIELGUS : un long curriculum académique, réputation de conservateur mais peu disposé à faire des concessions au gouvernement nationaliste des frères KACZYNSKI. Et pourtant, quelque chose n’a pas fonctionné dans le mécanisme de la nomination. Alors qu’à ROME on faisait taire les voix qui s’élevaient sur les accointances de WIELGUS avec les services secrets, en Pologne certains milieux du gouvernement et de l’Eglise soufflaient sur le feu dans la campagne visant à le discréditer.
Benoît XVI a défendu sa décision jusqu’à la fin, convaincu que l’on ne doit pas accepter de faciles accusations en l’absence de preuves réelles ou en faisant fi des différentes contraintes à l’époque du régime communiste. Mais quand il a été établi que WIELGUS avait menti et que le rapport de confiance avec les fidèles était compromis, le Pontife a demandé au nouvel archevêque de VARSOVIE de donner sa démission.
Le 6 janvier, à la fin de la messe de l’Epiphanie, la sacristie de la basilique de Saint Pierre a été témoin de l’épilogue dramatique. Le secrétaire d’état, Tarcisio BERTONE, a demandé au préfet de la congrégation pour les évêques, Giovanni Battista RE, de communiquer à WIELGUS la décision du Pape.
Parmi ceux qui n’approuvaient pas la nomination, il y avait l’archevêque de CRACOVIE, le cardinal Stanislaw DZIWISZ. L’ex-secrétaire de Wojtyla aurait pu donner beaucoup de renseignements sur la période durant laquelle WIELGUS avait eu des contacts avec les services secrets, mais il a gardé le silence. Il fera des révélations dans ses mémoires dont le livre attendu, et écrit en collaboration avec le journaliste SWIDERCOSCHI, sortira le 24 janvier prochain (Une vie avec Carol). Cependant, la volte-face n’a pas compromis le projet de Benoît XVI sur l’Eglise polonaise. Déjà on parle de la possible substitution du Nonce Jozef KOWALCZYK, bouc émissaire de toute l’affaire, comme successeur de GLEMP à VARSOVIE ; on prononce le nom de l’évêque de RADON, Zygmunt ZIMOWSKI, qui a travaillé avec RATZINGER pour la congrégation pour la doctrine de la foi. Les wojtyliens seront encore une fois déçus.
Entretemps, la chasse contre les prêtres qui ont collaboré avec la police secrète continue. Le curé de la cathédrale de WAVE, Janusz BIELANSKI, ami de séminaire du cardinal DZIWISZ, a donné sa démission. Sont montrés du doigt aussi le recteur du sanctuaire de ZAKOPANE, Miroslaw DROZDEK, et le premier biographe de WOJTYLA, Mieczyslaw MALINSKY. En 1978, les services secrets auraient enrôlé 14 évêques polonais.
Et il y en a qui prévoient que le cercle pourrait se resserrer jusqu’à mettre en cause l’ex-secrétaire de WOJTYLA, DZIWISZ. Mais le Pape ne se laisse pas intimider et a dénoncé par la bouche de son porte parole, le père Federico LOMBARDI, « l’étrange alliance entre les persécuteurs d’un temps et les adversaires d’aujourd’hui ».
IMAGE : A partir de la gauche, Stanislaw WIELGUS, et le cardinal Jozef GLEMP dans la cathédrale de Saint Jean à VARSOVIE, pendant la messe du dimanche 7 janvier ; peu de temps avant WIELGUS avait donné sa démission d’archevêque de la capitale polonaise, acceptée par le Pape Benoît XVI.
L’évènement polonais a fait deviner la bataille silencieuse qui se déroule derrière les murs du Vatican. A presque deux années de son élection, Benoît XVI se trouve encore à devoir faire le comptes des groupes et groupuscules qui s’étaient formés durant les dernières années du long pontificat de Wojtyla. Le pape allemand voudrait une Eglise concentrée sur l’annonce du message évangélique, allégée du poids de trop de structures. Peu de mois avant la mort de Wojtyla, le futur pontife avait dénoncé « la saleté qui s’accumule dans l’Eglise ». Mais il n’est pas facile de faire le ménage. Benoît XVI n’a pas le tempérament d’un décisionnaire et doit compter avec l’âge (il aura 80 ans le 16 avril). De plus, ses initiatives se heurtent à beaucoup de résistances. Les cardinaux français, conduits par le Président de la conférence épiscopale Jean Pierre RICARD s’opposent à la libéralisation de la messe en latin de Saint Pie V. On a stoppé la réorganisation de la Curie, étudiée par le cardinal Attilio NICORA pour réduire l’importance des bureaux et limiter les dépenses. Long et ardu a été le transfert de l’ex secrétaire d’Etat, Angelo SODANO, dans sa nouvelle résidence, obligeant son successeur BERTONE à vivre pendant 3 mois dans une dépendance. Bloquée depuis longtemps, la rotation des Nonces dans les principaux sièges diplomatiques.
Déçus aussi, certains grands électeurs de Benoît XVI qui comptaient être récompensés pour leur soutien pendant le conclave. Irrités, les légionnaires du Christ, et leurs soutiens mexicains, parce que le fondateur Marcial MACIEL, accusé d’abus sexuels, a été condamné par le Pape sans procès.
L’Opus Dei voit réduite sa présence à la Curie : après le porte-parole Joachim NAVARRO-VALLS, le Président du conseil pontifical pour les textes législatifs, Julian HERRANZ, pourrait laisser sa charge, pendant que les compétences de son dicastère passeraient au tribunal de la Signature apostolique. Couleuvres difficiles à avaler pour le cardinal Camillo RUINI.
Pendant ce temps, les cardinaux des Etats-Unis veulent être davantage représentés dans la Curie puisque, malgré les remboursements aux victimes des prêtres pédophiles, l’Eglise des Etats-Unis reste à la première place pour les contributions financières versées au Saint Siège. Les latino-américains, bien qu’ils aient encaissé la nomination de l’ex-archevêque de San Paolo, Claudio HUMMES, comme préfet de la congrégation pour le clergé, se lamentent du manque d’intérêt du Pape pour les difficultés que traverse leur continent.
Dans les prochains jours, la commission pontificale pour l’Amérique latine préparera une liste des problèmes à soumettre au Pape en vue de son voyage au Brésil. Difficile aussi pour l’Eglise allemande de maintenir l’unité entre les diverses tendances représentées par les cardinaux Karl LEHMANN, Joachim MEISNER et Walter KASPER. Il n’est pas facile de se mouvoir à l’intérieur d’une géographie aussi complexe. Pour de nombreux mois, Benoît XVI est apparu isolé, enfermé dans son bureau, à polir ses discours, à écrire le livre Jésus de Nazareth. Du baptême dans le Jourdain à la transfiguration (qui sortira en avril en librairie) et à jouer du piano. Ses seules sorties : les dîners au domicile de son ex-secrétaire, Mgr Josef CLEMENS. RATZINGER a payé cher le manque de jeu d’équipe : l’incident diplomatique avec l’état d’Israël en Juillet 2005, les furieuses polémiques qui ont suivi le discours de RATISBONNE en septembre, le cas WIELGUS de ces jours ci. Il y a seulement quelques mois, le Pape a seulement commencé à former son petit groupe de travail : son secrétaire d’Etat, BERTONE, le « ministre des affaires étrangères » Dominique MAMBERTI, le Directeur de la Salle de Presse LOMBARDI, auxquels se sont ajoutés le cardinal indien Ivan DIAS à la tête de la congrégation pour l’évangélisation des peuples avec le brésilien HUMMES. Le Pape timide et solitaire a choisi comme bras droit un salésien exubérant et plein d’esprit d’initiative comme l’est BERTONE. De la réussite de ce rapport dépendra l’efficacité de l’action réformatrice de Benoît XVI. Le Secrétaire d’Etat a proposé, en plaisantant, de former l’équipe de foot du Vatican. A la Curie, la compétition a déjà commencé : dans les prochains mois, on verra si le team RATZINGER/BERTONE l’emportera sur les autres équipes.
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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-09-A-00-Demission_Wielgus.pdf