Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 25 février 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le rite de La Rocque scandalise les traditionalistes américains

Rite de 1965 - Le rite de La Rocque : rite de Saint Pie V en français, face au peuple

« Invention en France d’une liturgie « semi-tradi » en langue vernaculaire et face au peuple »

Novus Ordo Watch – Site internet traditionaliste américain

Depuis la publication de la lettre[1] de l’abbé de La Rocque (FSSPX) par laquelle, en accompagnement au DVD du « kit Saint Pie V », il recommande au prétendu « clergé » conciliaire de célébrer le rite de Saint Pie V en français (vernaculaire), face au peuple et sur les « tables de cuisine » conciliaires, l’onde de choc du scandale de cette création liturgique moderniste ce cesse de se propager.

L’esprit moderniste d’innovation liturgique, ennemi de Saint Pie X et de Mgr Lefebvre, suscite un violent rejet en France et aux Etats-Unis

Après son impact en France, en effet, l’abbé Laguérie lui-même, pourtant désormais rallié à l’église conciliaire au sein de l’IBP, a condamné[2] cette proposition de l’abbé de La Rocque qu’il a qualifié de « libérale », et les fidèles interviennent pour rappeler la condamnation des hérésies anti-liturgistes par Dom Guéranger.

Aux Etats-Unis les sites traditionalistes ont prêté un large écho à cette affaire. Nous avions déjà diffusé la réaction[3] de Traditio.com. Dans ce message nous livrons celle du site Novus Ordo Watch.

Ce site rappelle que Michael Davies avait exposé l’aspect pernicieux et révolutionnaire du rite « de transition » de 1965, qui amorçait la dynamique révolutionnaire dans l’Eglise en favorisant une praxis liturgique novatrice, à partir de laquelle le Novus Ordo de 1969 ou Pontificalis Romani de 1968 de Bugnini-Montini-PaulVI étaient progressivement acceptés.

« Cette Instruction a certainement représenté l’étape la plus décisive de la Révolution liturgique, plus décisive encore que la promulgation de la nouvelle messe elle-même. En effet, les modifications qu’elle imposait ont mis fin à la notion de liturgie invariable et ont institué à la place de celle-ci une liturgie en perpétuel changement. Une fois réussie cette percée psychologique, le risque d’une ample résistance des prêtres ou des fidèles se trouvait écarté. L’essentiel était d’amener le clergé et les laïcs à accepter les premiers changements ; cela étant acquis, on pouvait être certain qu’ils ne résisteraient à rien de ce qui suivrait. » Michael Davies Tiré de Liturgical Revolution III : Pope Paul’s New Mass, Dickenson, TX : Angelus Press, 1980, 28. Davies

Cet esprit moderniste avait été développé depuis le début du XX° siècle par le mouvement liturgique initié par Dom Beauduin[4], continuateur de l’abbé Portal, l’ami de l’anglican, Lord Halifax.

Curieusement, après avoir été diffusé par la FSSPX aux Etats-Unis, ce livre n’est à présent plus disponible. Le réseau des infiltrés qui contrôle les médias de la FSSPX, se garde bien de laisser diffuser les ouvrages de Michael Davies qui pourraient alerter les fidèles et les abbés et contrecarrer la politique de ralliement à la Rome des antichrists, politique qui, à la lumière de la grille de lecture de l’Orchestre noir de la FSSPX, devient de plus en plus claire.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset


Traduction française de l’article de NOW

Que les traducteurs soient ici vivement remerciés

http://www.novusordowatch.org/sspx_dvd_special_report.htm

Message spécial de Novus Ordo Watch[5]

Invention en France d’une liturgie « semi-tradi » en langue vernaculaire et face au peuple 

Un prêtre de la FSSPX cherche à promouvoir, par le biais du « kit de saint Pie X »,  une « messe transitoire » de Paul VI auprès des « présidents » de la nouvelle messe


Avouons-le,c'est un coup de maître du protestantisme d'avoir déclaré la guerre à la langue sainte; s'il pouvait réussir à la détruire, son triomphe serait bien avancé. 

— Dom Prosper Guéranger, L’Héréise L’Hérésie anti-liturgique

            Dans un message de couverture accompagnant la « Lettre à nos Frères Prêtres » (ceux de l’Église conciliaire), l’abbé Patrick de la Rocque écrit ceci :

« … si ce DVD propose l’apprentissage en langue latine, la messe tridentine peut également être célébrée en langue vernaculaire : en 1965, une édition du missel romain proposait ainsi une traduction française. De la même manière, le rite servandus introduisant l’édition de 1962 prévoit la messe face au peuple, le cas échéant. Si Benoît XVI venait à libéraliser ce rite, il semble donc possible de l’introduire progressivement dans les paroisses, sans bousculer d’un coup les habitudes de vos paroissiens. »

Commentaires de Novus Ordo Watch :

            Il a y déjà un moment que plus rien ne peut nous étonner de ce que produit l’aspiration pathétique de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X à obtenir d’être reconnue par l’Église conciliaire moderniste et admise en son sein, mais ce dernier événement y parvient presque. En un mot, la FSSPX vient de tenter, par des cajoleries, d’amener les « prêtres » de l’Église conciliaire à revenir à la Messe traditionnelle [ou, du moins, à sa version modifiée de 1962] par le biais de la version de 1964, célébrée face au peuple et principalement en langue vernaculaire. Elle applique donc, à l’envers, la tactique de la « messe de transition ». En gros, le message qu’elle envoie est le suivant : « Si vous voulez revenir progressivement à la Messe traditionnelle, nous vous faciliterons le travail, et ce d’une manière qui posera le moins de problèmes possible à vos fidèles ».

            Nous ne doutons pas le moins du monde que l’abbé de la Rocque nourrisse des intentions sincères en produisant ce DVD de formation des « prêtres » conciliaires à la messe de saint Pie V ; nous doutons, en revanche, des résultats qu’il obtiendra. Et pour commencer, qui, parmi les rares personnes fréquentant aujourd’hui les églises françaises se rangerait à l’idée de retourner à une Messe hybride initialement conçue pour n’être qu’une étape vers la messe de Paul VI ? Cela pourrait-il favoriser autre chose qu’une mentalité laxiste vis-à-vis de la liturgie et, partant, l’acceptation de multiples rites pseudo-catholiques hybrides, non seulement parmi les « prêtres » conciliaires, mais parmi les prêtres de la FSSPX eux-mêmes ? Il y a là un mystère dont seuls, peut-être, Mgr Bernard Fellay, l’abbé de la Rocque et les autres dirigeants de la Fraternité possèdent les clés.

            Cette question peut s’envisager sous l’angle des deux objectifs immédiats exposés par la Fraternité : un  indult universel autorisant la célébration de la Messe traditionnelle sans la permission de l’« évêque » local, et la levée des censures que l’Église conciliaire maintient à l’égard de la Fraternité, pour que cette dernière ne soit plus considérée comme excommuniée et schismatique. Au-delà de ces objectifs, il a été question de l’établissement d’une prélature du rite latin  (placée sous la supervision de la Rome moderniste, bien entendu), qui aurait à sa tête Mgr Fellay ou un autre dirigeant de la Fraternité. Du point de vue de Benoît XVI, l’envoi du « kit de saint Pie X », avec son DVD de formation, ne peut qu’augurer favorablement de l’élimination d’un groupe de gêneurs, mais du point de vue des catholiques vraiment traditionalistes, une telle initiative ne peut qu’augurer défavorablement de la résistance à la captation de l’Église par les modernistes. Il faut examiner le contexte de la « Messe de transition », afin de comprendre pourquoi l’encouragement de celle-ci ne peut qu’avoir un effet opposé à celui recherché par l’abbé de la Rocque.

            Le Dr Thomas Droleskey, remarquant que Paul VI défendait la « Messe de transition » de façon manifestement moderniste (« elle correspond à l’être intérieur et aux besoins de l’homme moderne »), a écrit ce qui suit dans son article intitulé « In a Flash » (en un éclair) :

« Les révolutionnaires ont fini par donner aux catholiques l’habitude de ce à quoi ces derniers n’étaient pas accoutumés jusqu’alors : l’institutionnalisation du changement incessant et de l’imprévisibilité dans la vie liturgique des paroisses. Les « quelques mois » d’adaptation annoncés dans le bulletin susmentionné sont devenus quatre décennies de changements liturgiques incessants, opiniâtres, qui ont bien contribué à ce que les catholiques s’habituent aux modifications de la Foi et de la morale. Lex orandi, lex credendi : on prie comme on croit, et inversement. Les catholiques qui s’accoutument aux formes de prières sans cesse changeantes de ce qui prétend être la Messe, ne s’attendront que trop logiquement à ce que tout, dans la Foi, puisse être « mis à l’encan », à ce que rien ne soit stable et définitif, pas même Dieu. »

            Cette réforme « transitoire » a conduit l’auteur Michael Davies (dans un ouvrage publié par l’éditeur attitré de la FSSPX en Amérique du Nord, mais aujourd’hui épuisé) à dire d’elle qu’elle était en fait « plus décisive », par ses effets, que la messe de Paul VI appelée à lui succéder. Dans un passage de son livre traitant du document conciliaire Inter Oecumenici, Instruction pour l’exécution de la Constitution sur la liturgie (publié le 26 septembre 1964), il écrit :

« Cette Instruction a certainement représenté l’étape la plus décisive de la Révolution liturgique, plus décisive encore que la promulgation de la nouvelle messe elle-même. En effet, les modifications qu’elle imposait ont mis fin à la notion de liturgie invariable et ont institué à la place de celle-ci une liturgie en perpétuel changement. Une fois réussie cette percée psychologique, le risque d’une ample résistance des prêtres ou des fidèles se trouvait écarté. L’essentiel était d’amener le clergé et les laïcs à accepter les premiers changements ; cela étant acquis, on pouvait être certain qu’ils ne résisteraient à rien de ce qui suivrait. »

(Tiré de Liturgical Revolution III : Pope Paul’s New Mass, Dickenson, TX : Angelus Press, 1980, 28. Davies note à la page 31 de son ouvrage que les modifications en question consistaient à dire la Messe entièrement en langue vernaculaire, sauf la Préface et le Canon, à abolir le Judica Me, le dernier Évangile et les prières léonines, ainsi qu’à faire réciter au peuple le Pater Noster à haute voix en même temps que le célébrant.)

            Beaucoup plus récemment, dans l’édition de mars 2001 de The Angelus, magazine que la Fraternité Saint-Pie X publie en Amérique du Nord, on pouvait lire une étude incisive intitulée « Mediator Dei : une encyclique condamnant la réforme liturgique du pape Paul VI » et soulignant que les maux de cette réforme, y compris les changements de 1965, avaient été explicitement condamnés par le pape Pie XII dès 1947. En fait, on aurait dit qu’ayant examiné l’encyclique Mediator Dei, les « réformateurs » avaient entrepris délibérément d’instituer chacune des innovations qu’elle dénonçait. Mais alors, pour quel invraisemblable motif la FSSPX éprouverait-elle aujourd’hui le besoin de promouvoir ces mêmes changements ?

            Il existe une méthode derrière la « Messe de transition », et cette méthode n’est autre que le gradualisme. Un passage brutal de la Messe traditionnelle sanctifiée par les siècles au Novus Ordo Missae protestantisé aurait été insupportable aux catholiques ; aussi a-t-on avancé pas à pas, en n’opérant jamais qu’un changement à la fois. Ainsi que l’écrit le Dr Droleskey, « Les révolutionnaires ont fini par donner aux catholiques l’habitude de ce à quoi ces derniers n’étaient pas accoutumés jusqu’alors… » ; puis, l’auteur cite M. Davies :  « L’essentiel était d’amener le clergé et les laïcs à accepter les premiers changements ; cela étant acquis, on pouvait être certain qu’ils ne résisteraient à rien de ce qui allait suivre ».

            Paul VI a lui-même fait allusion à cela dans sa défense de la « réforme » :

« La réforme liturgique affecte des habitudes qui nous sont chères ; elle exige de nous un effort. Nous pouvons ne pas aimer cela, mais nous devons être dociles et avoir confiance. Le plan religieux et spirituel que déploie devant nous la nouvelle constitution liturgique est prodigieux pour la profondeur et l’authenticité de la doctrine, pour la rationalité de la logique chrétienne, pour la pureté et la richesse de la culture et de l’art. Il correspond à l’être intérieur et aux besoins de l’homme moderne. »

(Cité dans l’article « In a Flash »)

            Ce qui rend si préoccupante l’initiative de la FSSPX d’envoyer partout le « kit de saint Pie V », c’est que cela dénote de sa part exactement la même mentalité que celle des révolutionnaires, quoique pour des raisons différentes. Lorsque l’abbé de la Rocque, tout en encourageant les « prêtres » conciliaires à dire la Messe de transition en langue vernaculaire et face au peuple (sur la table protestante tenant lieu d’« autel », évidemment), leur dit que « si Benoît XVI venait à libéraliser ce rite, il semble donc possible de l’introduire progressivement dans les paroisses, sans bousculer d’un coup les habitudes de vos paroissiens » (c’est nous qui soulignons), que fait-il d’autre – après tout – que leur suggérer le gradualisme, à ceci près que cette fois, la transition souhaitée se ferait de la « nouvelle Messe » à la vraie Messe ?

            Comme indiqué ci-dessus, une telle stratégie ne gagnera aucune âme à la Foi, car de par sa nature même, elle approuve précisément – et de manière plus que tacite – la révolution même que la Fraternité Saint-Pie X a été créée pour combattre. Au lieu de cela, elle donne à la Rome moderniste la corde et l’échafaud pour la pendre et achève la tâche du bourreau en faisant tomber d’un coup de pied le support doctrinal même sur lequel elle s’appuie. Benoît XVI ne va pas manquer d’exulter en apprenant un événement aussi fortuit, qu’il n’a apparemment rien fait pour déclencher, sauf par son soi-disant projet d’indult.

            Si l’abbé de la Rocque et d’autres membres de la FSSPX veulent vraiment honorer la mémoire de leur fondateur, ils abandonneront tout de suite cette stratégie destructrice, qui ne peut que répandre la confusion et amener en fin de compte la ruine de leur Fraternité. Ils feraient mieux de se rappeler que c’est en ardente opposition à ces mêmes fausses réformes que Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer ont consacré quatre évêques à Écône en 1988. L’archevêque a tenu à dire alors que ces consécrations avaient pour seule raison d’être les changements « non catholiques » introduits dans l’Église (et, incidemment, il n’a pas célébré la « Messe de transition).

            Que la Fraternité Saint-Pie X réfléchisse à ces paroles ; qu’elle se souvienne aussi des tristes affaires de l’abbé Josef Bisig, de Mgr Licino Rangel et, plus récemment, de l’abbé Paul Aulagnier, qui ont tous trébuché dans leur résistance à l’Église conciliaire et se sont laissé neutraliser en acceptant qu’on leur octroie un autel traditionnel dans un bas-côté de l’Église moderniste et panthéiste, de même qu’en acceptant les formules institutionnelles pseudo-traditionalistes qui leur étaient proposées : la Fraternité Saint-Pierre, l’Administration apostolique personnelle de Saint Jean-Marie Vianney (2002) et l’Institut du Bon Pasteur (2006), qui relèvent tous de fausses solutions destinées à détruire l’opposition catholique aux modernistes. Aujourd’hui, ces gens ne sont rien ; la clique vaticane de Benoît XVI, qui n’a certainement plus rien à craindre d’eux, veille à ce qu’ils se taisent, exécutent les ordres et ne mettent plus en question les changements désastreux qui ont ravagé l’Église. Ils se sont pratiquement auto-lobotomisés.

            Le début de ce suicide consiste à se persuader que Benoît XVI se tient vraiment de notre côté, est un vrai catholique semblant seulement être parfois un moderniste. Il est donc impératif que les dirigeants de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X reprennent leurs esprits et perçoivent la véritable situation de l’Église telle qu’elle est, non telle qu’ils voudraient qu’elle soit, afin de pouvoir stopper leur ruée de lemmings vers le bord de la falaise et éviter ainsi le sort cruel que d’autres ont connu. Pour leur part, les fidèles du rang doivent absolument inciter les dirigeants de la Fraternité à se rappeler qu’ils ont affaire à la Rome moderniste, non à la Rome éternelle, qu’ils ont en face d’eux une Rome conduite par des antichrists, comme l’a dit Mgr Lefebvre. Il faut faire comprendre à ces dirigeants que l’Église dirigée par Benoît XVI n’est pas catholique, car ce n’est que lorsqu’ils auront vraiment pris conscience de cette réalité qu’ils se seront assez éloignée du bord de la falaise en renonçant à s’intégrer à un organisme religieux qui n’est pas l’Église catholique.

*   *   *

Paul VI : Libérer la Messe de saint Pie V, ce serait condamner symboliquement Vatican II

« Le Saint Père m’a dit : “Considérons la réforme liturgique. J’irai encore plus loin. Non seulement nous avons tout conservé du passé, mais nous avons retrouvé la source de la tradition la plus ancienne, la plus primitive, plus proche des origines. Or, cette tradition a été obscurcie par le passage des siècles, surtout lors du Concile de Trente” ».

Encyclique Mediator Dei (Pie XII) :

« Sans doute, la liturgie de l’antiquité est-elle digne de vénération ; pourtant, un usage ancien ne doit pas être considéré, à raison de son seul parfum d’antiquité, comme plus convenable et meilleur, soit en lui-même, soit quant à ses effets et aux conditions nouvelles des temps et des choses. Les rites liturgiques plus récents eux aussi, sont dignes d’être honorés et observés, puisqu’ils sont nés sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, qui assiste l’Église à toutes les époques jusqu’à la consommation des siècles (cf. Mt, XXVIII, 20) ; et ils font partie du trésor dont se sert l’insigne Épouse du Christ pour provoquer et procurer la sainteté des hommes. »

Bref examen critique de la nouvelle messe, rédigé par les cardinaux Ottaviani et Bacci à la demande de Mgr Lefebvre :

« … le nouvel ORDO MISSAE, si l'on considère les  éléments nouveaux, susceptibles d'appréciations fort  diverses, qui y paraissent sous-entendus ou impliqués, s'éloigne de façon impressionnante, dans l'ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la  Sainte Messe, telle qu'elle a été formulée à la XXème session du Concile de Trente ».

*   *   *


Lettre envoyée par l’abbé de La Rocque aux prétendus « prêtres » conciliaires, en décembre 2006, et en accompagnement du DVD du « kit de Saint Pie V » destiné à préparer le Motu Proprio.

L’abbé de La Rocque est le Directeur de La lettre à nos frères prêtres, publication de la FSSPX

à destination du prétendu « clergé » concilaire

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Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/



[1] Voir la copie à la fin de ce message. Lire aussi notre analyse : http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-02-05-A-01-Rite_de_La_Roque.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-02-15-A-00-Laguerie_denonce_de_La_Rocque_V1.pdf

 http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-02-21-A-00-Petipeu_rejette_le_rite_de_la_Rocque_V1.pdf

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-04-10-1-00-Dom_Beauduin_Eglise_anglicane_unie_non_absorbee.pdf

 Surveillance du Novus Ordo (c’est-à-dire de l’Église conciliaire), mouvement traditionaliste américain.