Virgo-Maria.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 19 avril 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Les graves dérives de l’abbé Celier dénoncées par un fidèle

Le tollé croissant des fidèles de la FSSPX face au réseau des infiltrés modernistes

Le spectacle que donne la FSSPX, dont 100% des médias sont entre les mains des infiltrés modernistes, Mgr Fellay et l’abbé de Caqueray étant (pour des raisons occultes qui nous sont encore conjecturales) les otages de ce réseau, suscite un tollé qui va grandissant parmi les fidèles.

   

En 1993, « L’avenir d’une illusion », publication de l’abbé Grégoire Celier chez Gricha,

Abbé Celier devenu en 2007, porte-parole de Mgr Fellay chez Albin Michel

Nous publions ci-dessous un texte rédigé par un fidèle et qu’un lecteur qui l’a reçu nous a transmis.

Le fidèle dénonce le rôle joué par l’abbé Celier, pourtant désavoué par le Chapitre général[1] qui a exigé en juin 2006 sa mise à l’écart. L’abbé Celier semble au-dessus de cette instance exécutive suprême présidée par Mgr Fellay et voulue par Mgr Lefebvre.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset


Début du texte communiqué par un fidèle

LES GRAVES DERIVES DE L’ABBE CELIER

Mais jusqu'a quand ses supérieurs vont-ils le soutenir ?

 


Après

-         l’imposture sacrilège du « bouquet spirituel »[2], relayée, entre autres, par le bulletin DICI de l’abbé Lorans qui appartient au G.R.E.C. (cf. message VM sur le GREC),

-         après la diffusion par La lettre à nos frères prêtres[3], à grand renfort de publicité, du DVD sur la Messe pour conditionner les esprits à accueillir le Motu Proprio de Benoît 16[4],

voici le dernier livre du sulfureux, et illégal au regard des décisions du Chapitre général de la FSSPX, abbé Célier dont la publication avait lieu le 5 mars dernier. Il était déjà en vente sur le site de la FNAC nous annonçait fièrement, le 28 février déjà, l’abbé Célier sur Radio courtoisie[5] !

C’est donc à un véritable matraquage médiatique que se livre depuis quelques temps un petit groupe d’abbés favorables au ralliement[6] à Ratzinger. Leur tâche est d’autant plus facilitée qu’ils détiennent tous les moyens de communication de la FSSPX.

Ce sont les éditions Entrelacs, filiale d’Albin Michel qui ont annoncé la parution d’un ouvrage de l’abbé Celier interrogé par Olivier Pichon pour présenter la position officielle de la « Fraternité Saint Pie X de Mgr Lefebvre » sur ses relations avec la « Rome du pape Benoît XVI » et les projets de ralliement.

Tout a été calculé.

Afin de répandre plus largement ses idées modernistes et impliquer directement l’ensemble de la Fraternité, l’abbé Célier, pourtant directeur des éditions Clovis, vient donc de se faire éditer par une autre maison d’édition qui dispose de grands moyens de diffusion et de relais nationaux importants. Ainsi, son livre pourra être vendu dans toutes les FNAC et autres Virgin Megastore de France et de Navarre !

Comment un abbé appartenant à la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, qualifiée régulièrement par nos ennemis[7], d’« intégriste » ou de « proche de l’extrême-droite », a-t-il pu se faire éditer par une maison d’éditions du Système[8]?

Lorsque le pouvoir et les média vous ouvrent complaisamment leurs portes, il y a lieu de s’inquiéter et de s’interroger…

C’est sans doute qu’à leurs yeux, vous ne devez pas représenter un réel danger…

Mais comment a-t-on pu en arriver là ?

Entrelacs veut en effet nous en mettre plein la vue. Le livre à paraître est présenté ainsi :

« Jamais un ouvrage n'a expliqué, de manière exhaustive et argumentée, les raisons théologiques de ce quasi-schisme que représente depuis 30 ans la Fraternité Saint Pie X ».

 « Jamais ouvrage n’a expliqué», cela signifie que les ouvrages de Mgr Lefebvre sur la révolution dans l’Eglise (« J’accuse le Concile », « Ils l’ont découronné », « C’est moi l’accusé qui devrait vous juger », etc), qui ne sont d’ailleurs plus diffusés par les éditions Clovis, sont ravalés dans l’oubli, éclipsés par le caractère exceptionnel et historique de l’ouvrage de l’abbé Celier qui surplombe « 30 ans » de l’histoire de la FSSPX !

Le caractère capital, et même historique (« jamais, 30 ans ») de ce livre est souligné à de très nombreuses reprises par l’éditeur  qui en donne les thèmes :

« On y découvre des jugements assez inattendus

sur l’Église de Pie XII,

sur l’autorité du concile Vatican II

sur la façon d’aborder ce concile et de le considérer (notamment en rapport avec le discours de Benoît XVI le 22 décembre 2005),

sur l’avenir de l’Église,

sur la personnalité de Mgr Lefebvre,

sur les rapports avec Rome, sur la personnalité du pape Benoît XVI,

sur les évêques de France, sur la place de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église,

sur la question de la messe en latin et de l’évolution de la liturgie (la «réforme de la réforme»),

sur la récente fondation de l’Institut du Bon Pasteur,

sur les diverses solutions envisageables pour une réconciliation entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, etc. »

La hauteur des enjeux abordés apparaît déjà dans le titre de l’annonce à la presse : « les relations entre la Rome du pape Benoit XVI et la Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ».

Sujet capital s’il en est, car c’est tout l’enjeu de l’existence de la FSSPX[9], elle-même dépositaire de sacrements certainement valides.

Ce qui n’est plus le cas de l’Eglise conciliaire depuis la réforme liturgique de 1968-1969.

Mais, bien sûr, de cela l’abbé Celier ne nous parlera pas[10].

La présentation du livre communiquée par l’éditeur évoque des aspects très officiels :

Qui est « la source » de la position de la FSSPX dans les projets d’accords avec Rome ?

Pour Olivier Pichon et les éditions Entrelacs, cette « source », ce serait l’abbé Celier. Ce ne serait pas Mgr Fellay. Voilà qui est clair !

Il est vrai que dans le même temps, le 12 janvier 2007, Mgr Fellay a déclaré au Remnant, avoir une « connaissance zéro » sur le Motu Proprio.

Certains abbés comme l’abbé Celier ou l’abbé de la Rocque semblent, eux, mieux informés que Mgr Fellay ! Mais qui dit la vérité ?

Et l’éditeur nous apprend que le livre de l’abbé Celier « nous renseigne enfin sur les positions réelles de la mystérieuse mouvance ‘traditionnaliste’ » !

Ainsi donc la vérité aurait été cachée jusque là aux fidèles !

Les interventions de Mgr Fellay ne nous révèleraient pas les positions réelles de la FSSPX !

Mais c’est l’abbé Celier qui va, lui, « enfin » lever le « mystère » ! On croit rêver !

Il est devenu la « source » officielle pour les éditions Entrelacs du groupe Albin Michel.

Typiquement moderniste, l’abbé Celier aborde un sujet stratégique par une fausse problématique, sous des apparences orthodoxes

Par exemple, il date arbitrairement la genèse de la crise de l’Eglise à l’année 1970, alors que la genèse de la crise commence dès le XIX° siècle, quand les Papes dénoncent les projets de la Haute Vente pour détruire l’Eglise. Mais l’abbé Celier a fait visiblement l’impasse sur les infiltrations qui précèdent Vatican II. Cela laisserait supposer l’existence d’un complot, ce qu’il se refuse précisément, mais implicitement, à admettre.

Cette façon de traiter la question est typique d’une méthode moderniste. Cet abbé s’illustre par une praxis moderniste.

La plaquette « D’Assise à Istantbul » qu’il vient de publier, l’illustre, ainsi que d’autres travaux antérieurs, où à chaque fois prévaut une approche naturaliste et minimaliste. Et, par sa déclaration d’intention typiquement moderniste, l’abbé Celier prétend qu’il souhaite « parler aux conciliaires » ce qui, selon lui, doit se faire en écartant les problèmes de fond qui dérangent :

« Il y a des souffrances de part et d’autre (…) il faut en tenir compte. Il y a tout un travail à faire pour essayer de dépassionner un certain nombre de choses, un travail de forme pour essayer d’avoir un dialogue le plus courtois possible (…). Je pense qu’une bonne partie de la résolution de la crise se fera par un dépassement, par un coup de barre dans le bon sens et surtout ne reviendra pas sur le passé » (L’abbé Célier sur Radio courtoisie le 28 février 2007).

Le Curriculum Vitae de l’abbé Celier publié par les Editions Entrelacs, fleure la prétention et la complaisance.

Nous apprenons que l’abbé Celier serait diplômé Bac+2 dans une filière technique.

Sa spécialité « Sécurité et hygiène du travail » est mise en avant dans son CV présenté par Entrelacs. Et puis surtout y figure la phrase ronflante : « travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique »[11], semble quelque peu déplacée dans ce contexte.

Et suit la liste de ses « œuvres » :

·         1986 : publication de l’Essai bibliographique sur l’antilibéralisme catholique.

·         1987 : publication de Nous voulons Dieu et de La dimension œcuménique de la réforme liturgique.

·         1994 : publication de L’Église déchirée et de Le dieu mortel.

·         1999 : publication de Les mariages dans la Tradition sont-ils valides ?

·         2000 : publication de L’esprit de la liturgie catholique.

·         2004 : publication de Libéralisme et antilibéralisme catholiques.

De quoi s’agit-il ? Réponse : de simples plaquettes de 40 à 80 pages[12], à l’exception du Dieu mortel.

Néanmoins la présentation de l’abbé Celier : « il est l’auteur d’une dizaine de livres de philosophie, de théologie et d’histoire religieuse » laisserait croire que nous serions en présence d’un universitaire chevronné[13], d’une grande pointure de réflexion théologique[14].

Autre remarque importante, il manque dans cette liste la publication L’avenir d’une illusion (titre emprunté sans vergogne à un ouvrage de Sigmund Freund de 1927, repris par François Furet pour son essai sur l’histoire du communisme très en vogue dans les années 80), produite par l’abbé Celier aux Editions Grichat (« la nuit tous les chats sont gris ») en 1993 afin d’attaquer la mémoire et l’œuvre de Jean Vaquié.

Il manque aussi la plaquette « La Paille et le sycomore » (2003), un pamphlet publié par la maison d’édition de l’abbé de Tanoüarn, sous le pseudonyme de Paul Sernine, reprenant l’essentiel du texte de l’Avenir d’une illusion de 1993, et reproduisant les attaques contre Jean Vaquié et les Cahiers Barruel, prétendant nier l’existence actuelle de la gnose et plus généralement de son rôle déterminant dans la révolution contre l’Eglise et dans les infiltrations des milieux catholiques.

Autre « livre » publié par l’abbé Celier, « Paul Sernine répond à ses lecteurs » (2004), publié aux Editions du Zébu, référencées comme des éditions de bandes dessinées d’extrême-gauche, antichambre de Charlie Hebdo.

Quelques publications des éditions du Zébu :

    

La brochure a été imprimée chez Corlet dans la Manche avec mention de dépôt légal.

Il s’agit du même imprimeur que celui de Fideliter !!

Ci-dessus, la copie d’une publicité pour les documents de Paul Sernine (anagramme d’Arsène Lupin), l’un des pseudonymes de l’abbé Celier. Cette publicité est parue dans les catalogues France-Livre (ici le n°46 de décembre 2004) contrôlés par l’abbé Celier.

Une réalité toute autre

L’éditeur nous présente l’ « histoire de deux cheminements inattendus », au vu de ce qui vient d’être dit plus haut, ne s’agirait-il pas plutôt d’un binôme convenu ?

Les accointances d’Olivier Pichon et de l’abbé Célier lui-même (et oui !) avec l’abbé de Tanoüarn et les membres de l’Institut du Bon Pasteur, les anciens Mutins de la FSSPX, ne sont pas loin. En effet, la présentation du livre de Pichon-Celier présente ceux-ci comme « d’anciens disciples de Mgr Lefebvre, parmi les plus mordants » ! Les « mutins » du coup de force contre Mgr Fellay seraient à présent devenus des disciples de Mgr Lefebvre presque talentueux !

L’opération des agents de ratzinger s’organise rapidement[15] : Yves Chiron (proche des neo-PAIENS[16], ainsi que DES « «ECCLESIA DEI », MAIS toujours professeur a chateauroux !!!) sort du bois EN Catastrophe pour couvrir son Compere, l’abbé Celier

Nous découvrons dans la nouvelle livraison du numéro 104 d’Aletheia en date du 28 janvier 2007, la feuille d’information d’Yves Chiron qui vole au secours de son ami, l’abbé Celier, qu’il pressent être dans les difficultés devant les révélations qui se précisent.

« L’abbé Grégoire Celier, qui dirige encore pour quelques mois la principale revue de la FSSPX (Fideliter) et sa maison d’éditions (Clovis), intervient de plus en plus souvent au nom de la Fraternité Saint-Pie X pour expliquer les positions de la Fraternité fondées Mgr Lefebvre. Ses interventions laissent présager du rôle qui sera le sien, à l’avenir, dans la politique de communication de la FSSPX ».

« Même si le Pape publie un indult accordant une plus grande liberté à la messe traditionnelle et lève solennellement l’excommunication qui frappe les quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre, « la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome ».

C’est la position qu’expose l’abbé Grégoire Celier dans un ouvrage à paraître Benoît XVI et les traditionalistes. Le livre doit être publié le 12 mars prochain aux éditions Entrelacs, une filiale du groupe Albin Michel. C’est un livre d’entretiens entre l’abbé Celier et Olivier Pichon, directeur du magazine Monde et Vie, ancien élu du Front National et du M.N.R.

Il est significatif que l’ouvrage soit annoncé à paraître le 12 mars. Que d’ici là, le motu proprio « libérateur » de la messe traditionnelle ait été publié ou pas, la position de la FSSPX n’en sera pas changée. Car, en disant « la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome », l’abbé Celier n’exprime pas, bien sûr, une opinion personnelle, il s’exprime, comme dans toutes ses initiatives et tous ses écrits publics, avec l’accord de ses supérieurs. C’est donc bien la position officielle de la FSSPX qu’il développe dans cet ouvrage à paraître. » Yves Chiron, Aletheia, n°104, 28 janvier 2007

Rappelons qu’Yves Chiron est un proche de l’abbé Celier. Il enseigne à l’école de la FSSPX de Chateauroux. Il a déclaré son admiration pour le théologien moderniste Hans Urs von Balthazar. Yves Chiron a été longuement évoqué dans la réaction anti-gnostique lors de la parution de La Paille et le sycomore, en 2003. Il appartient à la mouvance ratzinguérienne de la « réforme de la réforme » propagée par l’abbé Barthe, un proche de Ratzinger.

Après une présentation de la position de la FSSPX qui peut paraître ferme en disant que « dans les circonstances actuelles, la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome » (assurance illusoire adressée à ceux de la FSSPX qui sont encore réticents au dialogue avec Rome…), l’abbé Célier reconnaît «  qu’aux yeux de la FSSPX il serait possible dès aujourd’hui d’avancer dans ces discussions avec Rome » car « la situation peut brutalement et rapidement changer en sa faveur, ce qui motiverait alors la signature d’un tel accord ».

Et comment cette situation pourrait « brutalement et soudainement changer » ? L’abbé Célier ne le dit pas franchement mais le laisse entendre. Ce changement soudain pourrait être la publication du Motu proprio sur la Messe qui sera présenté comme un acte de courage et de bravoure de « Notre-Très-Saint-Père-le-Pape-Benoît XVI » qui a osé passer outre les oukases des méchants évêques diocésains !!! C’est ce que laissait entrevoir déjà Mgr Fellay en septembre 2000 dans un entretien accordé à la revue 30 Giorni:

« Nous ne nous attendons pas à ce que le Vatican fasse un grand mea culpa, et dise quelque chose du genre : ‘Nous avons promulgué une fausse messe’. Nous ne voulons pas que l’autorité de l’Eglise soit encore affaiblie. Elle ne l’a que trop été déjà : maintenant, cela suffit. Mais Rome pourrait donner dans les faits le signal d’un clair changement de direction. Un acte très clair serait de donner à tous les prêtres du monde la possibilité, seulement la possibilité, de dire la messe tridentine. (…) Il ne serait pas besoin de dire que des erreurs ont été commises avec la nouvelle messe. Il serait suffisant d’accorder aux prêtres qui le désirent la possibilité de célébrer la messe selon le rite qu’ils préfèrent ».

Ainsi, Mgr Fellay, en posant ce préalable, demande en fait le biritualisme[17] !!!

Le 27 septembre 2006, à la Mutualité, Mr l’abbé de Cacqueray répondait par une métaphore[18] sur ce sujet à une question quelque peu impertinente de l’abbé Lorans, patron du GREC :

« Vous avez parlé des préalables, ça fait figure un petit peu de manoeuvre dilatoire ; disons le franchement, la lenteur helvétique de notre supérieur général, aggravée par 12 ans de réélection, à laquelle vous avez contribué semble-t-il, je vous enverrai des cartes postales d’Indonésie dès demain, ou du Mexique, ça fait donc manoeuvre dilatoire et comme un peu une forme de surenchère, qu’est-ce que vous aller inventer d’autre, après, alors c’est la levée des excommunications, c’est la messe pour tous, partout, est-ce que ça n’est pas une façon de mettre toujours la barre un tout petit peu trop haut et au fond vous manquez un peu de réalisme » (abbé Lorans).

« Permettez moi de prendre une image, qui n’est pas de moi, pour expliquer comment la Fraternité, me semble-t-il, répond à cette question-la. Prenez l’image de ces bateaux absolument immenses qui sillonnent l’océan, de ces grands transatlantiques, de ces grands pétroliers qui peuvent avoir des centaines de mètres de long, et imaginons que le capitaine de l’un de ces très longs bateaux se soit trompé dans ses azimuts, et ait pris par exemple la direction plein Nord alors qu’il devait prendre la direction plein Sud. Imaginons cette possibilité… et que le capitaine du bateau, un moment donné, s’aperçoive de l’erreur qu’il est en train de commettre et se dise, eh bien donc, je dois rectifier, et qu’il donne le coup de barre qui lui permette de repartir de sa mauvaise direction à sa bonne direction ; eh bien avec la force d’inertie d’immense bateau comme celui-là, ce n’est pas à l’instant même où il aura donné son coup de barre décisif que, il reprendra la bonne direction. Il faudra qu’il passe du Nord, à l’Ouest et ainsi de suite sur 180 degrés, jusqu’au Sud ; donc les choses se feront parfois sur des kilomètres et des kilomètres. Eh bien, il me semble, mais là, je laisserai à Mgr Fellay qui vient bientôt le soin de corriger éventuellement…il me semble que ce qui compte pour nous, c’est finalement que, s’il y a eu une mauvaise direction qui a été prise que, le terme est à la mode, que virtuellement soit reprise la bonne direction, c’est-à dire qu’on ait cette certitude que le capitaine du bateau aura donné le coup de barre qu’il faudra, se sera aperçu de son erreur et aura la ferme volonté de reprendre la bonne direction, alors je dirai, il appartiendra cette fois-ci, avec peut-être cette régularisation canonique qui se sera produite, à la Fraternité, dans le périmètre légal de l’Eglise, d’appuyer cette fois-ci d’une façon différente de tout son poids les efforts du pape pour pouvoir accomplir toute cette réorientation nécessaire » (Abbé de Cacqueray le 27 septembre 2006[19]).

Lors de cette même conférence, l’abbé de Cacqueray affirmait ceci :

« Selon l'évolution d'une situation, selon l'évolution du combat, est-ce que la Fraternité ne doit pas adopter une stratégie qui serait plus conforme à la situation telle qu'elle se trouve aujourd'hui. Ce qui m’emmène à repréciser, peut-être, les phases que la Fraternité envisage dans cette perspective d’accord avec Rome ».

Par cette métaphore, on tente de nous faire accepter le concept de « changement virtuel de direction » de Ratzinger pour rendre le ralliement de la FSSPX (que l’on ne qualifiera pas de tel, mais plutôt de « soutien au pape pour l’aider à engager les réformes nécessaires »…) acceptable aux yeux des fidèles et des prêtres ainsi manipulés. Ceux-ci ne devront d’ailleurs être informés de la teneur des tractations avec Rome qu’à l’issue de celles-ci. L’abbé Célier, homme de l’ombre, insiste sur le caractère nécessairement occulte de ces négociations :

« Si c’était Mgr Fellay qui faisait ce livre, j’espère qu’il ne dirait pas ce qu’il va faire, n’est-ce pas, parce que précisément une discussion de ce type-là ne marche que si elle se fait, pendant un certain temps de façon secrète. Il est évident qu’une telle négociation ne peut pas se faire au départ publiquement » (abbé Célier sur Radio courtoisie le 28 février 2007).

Plus tard, dans cette émission, l’abbé Célier confirme la « stratégie » de ses supérieurs :

« Je pense qu’une bonne partie de la résolution de la crise se fera par un dépassement, par un coup de barre dans le bon sens et surtout ne reviendra pas sur le passé (…). Temporiser n’est pas forcément une mauvaise politique ».

« Stratégie », « politique », autant de mots qui nous prouvent que nous ne sommes plus dans le domaine du surnaturel mais plutôt de la basse politique et des purs calculs humains !


La séparation des principes et de la pratique pour introduire la possibilité du ralliement

Mgr Lefebvre ne parlait pas de « stratégie », mais il parlait en évêque catholique et rejetait tout « processus » :

« Je l’ai résumé au cardinal Ratzinger : « Eminence, voyez, même si vous nous accordez un évêque, (…) nous ne pouvons pas collaborer, c’est impossible, impossible. Ce n’est plus possible parce que nous travaillons dans des directions diamétralement opposées. (…) Pour nous, le Christ c’est tout ; notre Seigneur Jésus Christ c’est tout, c’est notre vie. Et vous, vous faites le contraire . (…)Voilà. On ne peut s’entendre. Et c’est cela, je vous assure, c’est le résumé. On ne peut suivre ces gens là. (…) C’est inconcevable, inconcevable (…) C’est incroyable, incroyable ! Alors, comment voulez-vous que l’on puisse se fier à des gens comme cela ?

On ne peut pas s’entendre ! ROME A PERDU LA FOI mes chers amis, ROME EST DANS L’APOSTASIE ! C’est la vérité, ROME EST DANS L’APOSTASIE ! Oui, nous ne pouvons plus avoir confiance dans ce monde là. IL A QUITTE L’EGLISE ! (…) Je pense que l’on peut dire que CES PERSONNES QUI OCCUPENT ROME AUJOURD’HUI SONT DES ANTICHRIST…ILS SONT ANTICHRIST C’EST SUR, ABSOLUMENT CERTAIN…» Mgr Marcel Lefebvre, Le 4 octobre 1987.

« Le restaurateur de la chrétienté c'est le prêtre par l'offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l'enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes. C'est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi. » Mgr Lefebvre, 4 mars 1991, dernière lettre avant sa mort.

 
 

LES AGENTS DE RATZINGER S’ACTIVENT

A l’approche de la publication du Motu Proprio, nous assistons à la multiplication des actes et déclarations chez les dirigeants de la FSSPX destinés à conditionner les esprits des prêtres et des fidèles afin d’éviter chez eux une quelconque réaction lorsque viendra le moment de soutenir publiquement Ratzinger. Là, réside la différence de « stratégie » entre les « mutins » et les « légitimistes » :

Les premiers recherchant le « coup médiatique » sans se soucier des « dégâts » alors que les seconds, effectivement mus par le même objectif que les premiers, sans vraiment l’avouer franchement (réintégration dans l’Eglise), veulent éviter, en accord avec Rome, de provoquer une réaction trop forte au sein de la FSSPX ce qui réduirait à néant leurs démarches, mais surtout anéantirait la volonté de Ratzinger de détruire tous les vecteurs de la grâce.

Comment, en effet, expliquer l’incohérence de la FSSPX qui s’est dite d’un côté, prête à accepter l’idée d’une « réforme de la réforme » (réunion des deux rites de la messe) souhaitée par Ratzinger, c'est-à-dire la disparition à court terme de la messe de Saint Pie V (cf. article de l’abbé de la Rocque dans La lettre à nos frères prêtres de septembre 2005), avec, d’un autre côté, sa démarche d’apprendre la Messe de Saint Pie V aux « prêtres » conciliaires.

Si, d’un premier abord ces deux objectifs peuvent paraître contradictoires, il n’est pas difficile d’en deviner le lien logique. Il s’agit, en fait, dans un premier temps, de faire accepter l’idée d’un « retour » de la messe tridentine dans l’église conciliaire. Ratzinger ne peut pas, en effet, prétendre organiser sa « réforme de la réforme » (réunion des deux rites en un seul dont le but occulte est de détruire définitivement la seule et véritable messe !!) tant que la messe de Saint Pie V n’a pas retrouvé officiellement et en apparence son « droit de cité » dans l’Eglise.

D’où l’intérêt pour lui de publier un Motu Proprio dans ce sens.

La FSSPX, quant à elle, est chargée de préparer le terrain en organisant une diffusion plus large de l’ancienne messe dans l’église conciliaire (qui n’est pas l’Eglise catholique et dont les « prêtres » ont été invalidement ordonnés !).

Ainsi, Ratzinger pourra ensuite, dans un deuxième temps, invoquer les dissensions entre les deux rites et mettre en œuvre sa « réforme de la réforme » prétextant de la nécessité de retrouver la « paix liturgique » !

LA FRATERNITE EST PRETE DEJA A FAIRE DES CONCESSIONS : L’AVEU DE L’ABBE CELIER !!!

« Effectivement, il y a une situation générale qui, sur un certain nombre de points évolue et une réflexion à l’intérieur de la Fraternité qui essaie de s’adapter à cette situation (…). Le siège apostolique peut très bien redonner cette faveur à la Tradition par toute autre forme (…). Nous ne disons pas que ces deux préalables soient absolument obligatoires si sous une autre forme par exemple le siège apostolique manifestait que l’amour de la Tradition, de l’Eglise est remis en vigueur (…) ».

« Concernant les ‘débats doctrinaux’, je dis explicitement qu’à l’heure d’aujourd’hui c’est la formule qu’a donné Mgr Fellay mais qu’il est ouvert à ce que ça se passe de façon diverse (…). Je dis dans le livre, explicitement, je rappelle quand même que nous envisageons de faire un accord canonique même si tous les problèmes ne sont pas résolus pourvu qu’un coup de barre soit donné » (Abbé Célier sur Radio courtoisie le 28 février 2007).

FERMEZ LE BAN !

Fin du texte communiqué par un fidèle

Annonce des éditions Entrelacs communiquée publiquement le 17 janvier 2007

Madame, Monsieur,

Les Editions Entrelacs (filiale d'Albin-Michel) vont publier le 12 mars prochain un livre de l'Abbé Grégoire Celier et d'Olivier Pichon : Benoît XVI et les traditionalistes.

LE LIVRE

Depuis plus de trente ans, l'Eglise catholique est déchirée entre plusieurs courants, issus d'un refus ou de l'acceptation des décisions du Concile Vatican 2. Les uns reprochant aux autres des évolutions diluant « l'identité catholique » (universelle par définition) dans un « protestantisme » de façade. Progressistes et Traditionalistes (dits intégristes) Les églises des uns se vident tandis que celles des autres se remplissent de fidèles fervents.

Jamais un ouvrage n'a expliqué, de manière exhaustive et argumentée, les raisons théologiques de ce quasi-schisme que représente depuis 30 ans la Fraternité Saint Pie X.

Au moment ou le Pape Benoît XVI tente de ramener les « traditionalistes » dans le giron de l'Eglise de Rome, Olivier Pichon,  agrégé d'Histoire, journaliste est Rédacteur en chef du magazine « Monde et Vie » et l'Abbé Grégoire Celier, ancien professeur de philosophie est un des responsables historiques de la Fraternité Saint-Pie X, dialoguent  sans langue de bois, avec une absolue liberté, sur l'ensemble des questions d'ordre organisationnel, politique, théologique.

Que soulève cette tentative de rapprochement ?

Vous trouverez un résumé plus complet du livre et une biographie des auteurs dans le document ci-joint.

Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires et pour l'envoi du livre en service de presse.

Dans l'attente de vous lire, recevrez, mes sincères salutations.

Editions Entrelacs

204 boulevard Raspail

75014 Paris

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Les relations entre la Rome du pape Benoît XVI et la Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre

avec Olivier Pichon, journaliste et l’abbé Grégoire Celier

Un livre qui fait découvrir de l’intérieur la mouvance des catholiques «traditionalistes»

au moment où l’on parle d’un retour de la messe à l’ancienne, en latin.

La question des catholiques «traditionalistes» et de la Fraternité Saint-Pie X

Les catholiques traditionalistes, on en parle beaucoup ! Depuis trente ans, ils ne cessent de revenir dans l’actualité. Malgré les polémiques, les scissions, les condamnations, ce phénomène n’a jamais disparu de la scène médiatique. Resurgissent en notre mémoire des images : en 74-76, les démêlés entre le pape Paul VI et Mgr Lefebvre, campé dans son séminaire d’Écône en Suisse ; en 1977, l’occupation de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet ; en 1988, le sacre de quatre évêques, suivi d’une excommunication par Jean-Paul II ; mais aussi, en 2006, la fondation par Rome de l’Institut du Bon Pasteur, composé d’anciens disciples de Mgr Lefebvre parmi les plus mordants.

Rencontre entre Benoît XVI et Mgr Bernard Fellay, le 29 août 2005

Les éditions Entrelacs, en raison de ce retentissement médiatique du «traditionalisme catholique»,notamment depuis la rencontre du 29 août 2005 entre le pape Benoît XVI et Mgr Bernard Fellay (Supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, fondée par Mgr Lefebvre), ont pris l’initiative de proposer un ouvrage sur ce sujet. Celui-ci a été programmé dans une collection qui repose sur la confrontation entre deux interlocuteurs ayant des points de vue différents, comme le volume sur la drogue intitulé Le flic et le thérapeute. Dans cette collection, il y a une part de présentation autobiographique et une part, évidemment plus importante, de confrontation d’idées.

Les deux protagonistes retenus pour ce livre sont Olivier Pichon et l’abbé Grégoire Celier. Olivier Pichon, titulaire d’une agrégation d’Histoire et d’un DEA d’économie, après avoir mené une carrière d’enseignant, est actuellement journaliste de presse et de radio. L’abbé Grégoire Celier est prêtre de la Fraternité Saint-Pie X, ancien professeur de philosophie, aujourd’hui éditeur religieux. Il est l’auteur d’une dizaine de livres de philosophie, de théologie et d’histoire religieuse.

Un journaliste interroge un prêtre «traditionaliste»

Car, malgré tout ce qu’on a déjà pu dire sur eux, les catholiques «traditionalistes» restent en partie un mystère. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi Benoît XVI s’y intéresse-t-il d’aussi près ? Les «traditionalistes» sont-ils disposés à signer ces accords que leur propose le Vatican ?

Afin de comprendre leur état d’esprit, Olivier Pichon a voulu aller à la source. Il a pour cela longuement interrogé l’abbé Grégoire Celier, qui dirige aujourd’hui la principale maison d’édition catholique «traditionaliste» française (éditions Clovis), ainsi que la revue de la Fraternité Saint-Pie X (Fideliter). Il lui a demandé d’expliquer la position de la Fraternité Saint-Pie X sur les propositions d’accords venant de Rome. Il n’a pas hésité à lui poser toutes les questions et objections qui sont celles du grand public.

Histoire de deux cheminements inattendus

Le livre Benoît XVI et les traditionalistes comprend trois parties, intitulées respectivement «Présent», «Passé» et «Futur». La première partie, «Présent», a pour but de poser le problème. Elle démarre avec la rencontre du 29 août 2005, qui a suscité de nombreuses réactions dans les médias. Puis vient la présentation autobiographique des protagonistes, selon l’esprit de la collection. Les deux auteurs y exposent leur «cheminement» intellectuel et spirituel, puisque chacun d’eux n’a eu l’occasion de connaître ce fameux «traditionalisme catholique» qu’après de fort longs, et parfois bien surprenants détours.

Genèse de la crise de l’Église et émergence du «traditionalisme»

La deuxième partie, «Passé», veut expliquer la genèse de la crise actuelle et de l’apparition de ce fameux «traditionalisme». Sans ce retour vers le passé, le présent est à peu près inintelligible. Que comprendre de l’agitation récente sur la possible libéralisation de la messe d’avant Vatican II, sans raconter comment cette messe a été proscrite en 1970 ? En cette partie, deux chapitres exposent donc succinctement l’histoire du concile Vatican II, donnent des éléments d’appréciation et expliquent les principales critiques de la Fraternité Saint-Pie X à son encontre. Deux chapitres racontent l’histoire de la Fraternité Saint-Pie X et, en général, de ce que l’abbé Celier appelle la «Résistance catholique», avec notamment la condamnation de la Fraternité en 1975 et les sacres de 1988. Deux chapitres, enfin, traitent de la question liturgique, avec un bref retour sur l’histoire de la liturgie, le déroulement de la réforme liturgique, et l’explication du rejet de la nouvelle liturgie par la Fraternité Saint-Pie X.

Le Motu proprio sur la messe en latin, et les projets d’accords avec Rome

La troisième partie, «Futur», la plus originale du livre, constitue une présentation systématique des rapports de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome, notamment en ce qui concerne les fameux «accords».

Le premier chapitre, intitulé «Triangulation», revient sur ce que la Fraternité Saint-Pie X a appelé les deux«préalables», à savoir la liberté pour tout prêtre de célébrer la messe traditionnelle (d’avant Vatican II), et la levée des excommunications romaines de 1988 frappant les quatre évêques auxiliaires de la Fraternité Saint-Pie X. Répondant aux objections d’Olivier Pichon, l’abbé Celier explique pourquoi et comment la Fraternité Saint-Pie X a proposé à Rome ces deux préalables avant toute autre discussion.

Le deuxième chapitre s’intitule (on comprendra pourquoi en le lisant) «Messe pipaule». Ce chapitre traite en priorité des «discussions doctrinales», qui doivent être, selon la Fraternité Saint-Pie X, la deuxième étape du processus de réconciliation. En répondant aux interrogations d’Olivier Pichon, l’abbé Celier essaie d’y montrer, à travers quelques exemples historiques, qu’aux yeux de la Fraternité Saint-Pie X il serait possible dès aujourd’hui d’avancer dans ces discussions avec Rome. Ce chapitre, le plus novateur de l’ouvrage, propose également pour l’Église des perspectives d’avenir étonnantes voire détonantes de la part d’un prêtre «traditionaliste».

Le troisième chapitre, intitulé «Fable du héron», a pour but de répondre à l’objection centrale d’Olivier Pichon : «N’est-ce pas maintenant qu’il faut signer, car l’élection de Benoît XVI est pour vous une chance historique ? Si vous ne signez pas aujourd’hui, ne risquez-vous pas de tout perdre ?» Après avoir fait l’historique des accords précédents, l’abbé Celier explique en détail pourquoi, dans les circonstances actuelles, la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome, même si elle considère que la situation peut brutalement et rapidement changer en sa faveur, ce qui motiverait alors la signature d’un tel accord.

Un dialogue sans langue de bois, qui aborde ouvertement les questions cruciales

Entre le prêtre et le journaliste, c’est un dialogue parfois brutal, sans concession ni langue de bois, mais très éclairant, qui nous renseigne enfin sur les positions réelles de la mystérieuse mouvance «traditionaliste». On y découvre des jugements assez inattendus sur l’Église de Pie XII, sur l’autorité du concile Vatican II, sur la façon d’aborder ce concile et de le considérer (notamment en rapport avec le discours de Benoît XVI le 22 décembre 2005), sur l’avenir de l’Église, sur la personnalité de Mgr Lefebvre, sur les rapports avec Rome, sur la personnalité du pape Benoît XVI, sur les évêques de France, sur la place de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église, sur la question de la messe en latin et de l’évolution de la liturgie (la «réforme de la réforme»), sur la récente fondation de l’Institut du Bon Pasteur, sur les diverses solutions envisageables pour une réconciliation entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, etc.

Un livre qui appelle au débat et ouvre des horizons inédits !

Olivier Pichon

- 1949 : naissance au Havre ; père ingénieur, mère au foyer ; cycle primaire et secondaire à l’institution Saint-Joseph du Havre.

- 1967 : obtention d’un baccalauréat littéraire.

- 1967-1969 : classe préparatoire à l’École des Chartes au lycée Pierre de Fermat de Toulouse.

- 1969-1970 : études à la Sorbonne (qui se soldent par un abandon).

- 1970-1972 : métiers divers.

- 1971 : mariage (aujourd’hui cinq enfants, sept petits-enfants).

- 1972 : début de l’enseignement dans un lycée privé (jésuite) de Paris.

- 1973 : licence d’histoire.

- 1974 : maîtrise d’histoire.

- 1975-1976 : Capes d’histoire-géographie.

- 1978-1979 : DEA d’économie.

- 1979 : premiers articles dans la presse du Sud-Ouest.

- 1980 /1981 : Agrégation d’histoire.

- 1982/1985 : doctorat en sociologie politique (Paris X-Nanterre).

- 1985 : nomination pour l’enseignement en classe préparatoire (Paris).

- 1987 : première émission sur Radio Courtoisie.

- 1992 : premier mandat comme conseiller régional.

- 1995 : premier mandat municipal.

- 2003 : abandon de toute fonction élective, ainsi que de toute affiliation politique ; retraite de l’enseignement.

- 2003 : directeur de la rédaction du bimensuel Monde et Vie.

Abbé Grégoire Celier

- 1958 : naissance, d’une famille de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ; père bibliothécaire, mère au foyer ; cycle primaire à l’école Émile Zola de Saint-Ouen.

- 1968 : entrée au lycée Honoré de Balzac (Paris XVII).

- 1973 : (re) découverte de la foi et d’une possible vocation.

- 1976 : obtention d’un baccalauréat scientifique ; entrée à l’Institut universitaire de Technologie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

- 1977 : découverte de la Tradition catholique à l’occasion de l’événement de Saint-Nicolas du Chardonnet.

- 1978 : obtention d’un Diplôme universitaire de Technologie «Hygiène et sécurité du travail» à l’Université de Paris-Nord.

- 1978-1979 : travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique.

- 1979 : entrée au séminaire de la Fraternité Saint-Pie X à Écône, pour sept années d’études en philosophie et théologie.

- 1986 : ordination sacerdotale par Mgr Marcel Lefebvre, et nomination comme professeur de philosophie dans une école secondaire située à Niherne (Indre).

- 1986 : publication de Essai bibliographique sur l’antilibéralisme catholique.

- 1987 : publication de Nous voulons Dieu et de La dimension œcuménique de la réforme liturgique.

- 1994 : publication de L’Église déchirée et de Le dieu mortel.

- 1994 : nomination comme directeur des éditions Clovis et de la revue Fideliter.

- 1999 : publication de Les mariages dans la Tradition sont-ils valides ?

- 2000 : publication de L’esprit de la liturgie catholique.

- 2004 : publication de Libéralisme et antilibéralisme catholiques.

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[1] Lequel n’est statutairement réuni qu’une seule fois tous les douze ans. C’est assez souligner le caractère solennel et déterminant dont ses décisions sont censées devoir être revêtues.

[2] NDLR : véritable insulte à la Très Sainte Vierge Marie ainsi instrumentalisée pour une obscure et indigne manoeuvre cléricale destinée à tromper les fidèles

[3] NDLR de l’abbé de La Rocque

[4] NDLR : cf. précédents messages VM sur ces sujets

[5] NDLR dans l’émission de M. Hamiche.

[6] NDLR : le réseau des infiltrés : cf les précédents messages VM sur le sujet et http://www.virgo-maria.org/D-Trombinoscope/index_trombinoscope_ralliement.htm

[7] NDLR en particulier par les obédiences maçonniques

[8] NDLR si particulièrement complaisante pour l’occasion 

[9] NDLR et de la mission même de la FSSPX à savoir la préservation et la perpétuation du Sacerdoce catholique authentique, sacramentellement valide

[10] nulle part dans son fameux livre.

[11] NDLR travail pour lequel son diplôme technique Bac+2 de sécurité et hygiène du travail ne pouvait bien sûr que le désigner,

[12] NDLR le plus souvent constituées de simples compilations plus ou moins tendancieuses.

[13] NDLR d’un penseur catholique confirmé

[14] NDLR L’imposture est totale.

[15] NDLR Face Aux revelations de Virgo-Maria,  

[16] NDLR et d’Alain de Benoist (l’ami de l’abbé de Tanoüarn).

[17] NDLR ainsi que le démontrent les questions posées par le bandeau placé en tête de ce message.

[18] NDLR Cette métaphore est reprise dans le livre de l’abbé Celier. Cela veut-il dire qu’en septembre l’abbé de Cacqueray, en bon élève docile de l’abbé Celier, se contentait de lire le texte que celui-ci lui avait rédigé et sur lequel il l’avait briefé ? Cela conforte notre analyse sur la véritable direction de la FSSPX qui est désormais entre les mains des infiltrés et qui a pris en otage les autorités légitimes qui leur sont soumises.

[19] NDLR cf. message VM sur le sujet : http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-12-D-00-Tentations_abbe_Lorans.pdf