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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
samedi 24 mars 2007
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Spécial réordinations
L’abbé Cekada révèle une cause majeure
de son expulsion de la FSSPX
En 1983 comme en 2007, le même triangle (Ratzinger, Schmidberger et Williamson) en action pour faire signer le Supérieur de la FSSPX : Mgr Lefebvre autrefois, et Mgr Fellay aujourd’hui.
Un « grand silence » sur le Motu Proprio qui sortirait le 25 mars ?
L’« Annonciation » de Ratzinger et La blietzkrieg imminente contre Mgr Fellay ?
Abbé Cekada
L’abbé Anthony Cekada enseigne la Théologie morale et sacramentelle, le Droit canon et la Liturgie au séminaire catholique de la Très Sainte Trinité à Brooksville en Floride. Il a été ordonné par Mgr Lefebvre en 1977 à Ecône
La mise en cause de la validité de ordinations dans l’Eglise conciliaire, cause majeure de l’expulsion de l’abbé Cekada, et de huit de ses confrères, de la FSSPX
Nous avons reçu ce témoignage de l’abbé Cekada. L’auteur nous montre que la mise en cause de la validité du nouveau rituel d’ordination sacerdotale en 1983 fut l’une des causes majeures de son expulsion de la FSSPX, ainsi que de huit des ses confrères, par Mgr Lefebvre, alors en pourparlers avec Ratzinger. L’élément déclencheur de la crise fut la remise en question de par l’abbé Cekada et ses confrères de la FSSPX aux Etats-Unis de la validité de l’ordination de l’abbé Philippe Starck.
« Cependant, le "climat" à Rome étant alors devenu plus favorable à Mgr Lefebvre à la suite de l'élection de JP2, Mgr avait changé sa position (dont il nous avait fait part auparavant) au sujet de la nature douteuse de la nouvelle forme sacramentelle de l'ordination à la prêtrise. »
Et le changement de position de Mgr Lefebvre sur cette question est mis en évidence par l’abbé Cekada. Ce retournement, qui tranchait avec ses positions antérieures dans les années 70, coïncide, élément notable, avec la prise de pouvoir de l’abbé Schmidberger sur la Direction de la FSSPX. En 1982, Mgr Lefebvre le nomme vicaire général de la FSSPX et puis il devient Supérieur en juin 1983 et prend la suite de Mgr Lefebvre qui va simplement garder le domaine réservé des relations avec Rome[1].
Le rôle déterminant de l’abbé Schmidberger pour le « retournement » de Mgr Lefebvre afin de reconnaître la validité des ordinations conciliaires
Le dossier du CIRS (Notitia V – De Occultatione) montre le rôle déterminant qu’a joué l’abbé Schmidberger en 1983 afin de tenter de convaincre Mgr Lefebvre de la validité des ordinations dans le nouveau rite et surtout de la validité du nouveau rite de consécration épiscopale.
« Cette position de Mgr Lefebvre évolua avec l’ascension de l’abbé Schmidberger à ses côtés. L’abbé Schmidberger, qui entretrenait une réputation de fermeté doctrinale, de part ses origines avant son entrée dans la Fraternité, avait été poussé en avant par Rome, alors que des « pourparlers » étaient engagés.
Donnons quelques éléments de biographie de l’abbé Schmidberger. Ils soulignent l’ascension anormalement rapide de l’abbé Schmidberger au sein de la FSSPX. Selon une source autorisée, voici quelques éléments sur l’abbé Schmidberger :
« L’abbé Schmidberger est un disciple de Reinhard Lauth qui a enseigné la philosophie de Fichte (protestant) à l’université de Münich. Le séminariste Schmidberger se moquait du professeur de philosophie d’Ecône, en raison de son manque de connaissance de Kant. Mgr Lefebvre a ensuite dispensé le séminariste Schmidberger des cours de philosophie à Ecône afin qu’il étudie le français. L’abbé Schmidberger avait reçu une formation de mathématiques avant son entrée au séminaire. Lauth était l’une des rares personnes à se déplacer fréquemment de l’autre côté du rideau de fer, et ses cours y circulaient.
Schmidberger à écrit dans la revue de Lauth : « Einsicht » vers 1973. A cette époque cette revue dénonçait l’invalidité de la nouvelle messe et du pontifical de Paul VI. »
Entré dans la FSSPX en 1972, il fut ordonné prêtre en décembre 1975, et en août 1976, il fut nommé directeur d’un séminaire à Weissbad. Après avoir été élu vicaire général de la FSSPX en juillet 1982, l’abbé Schmidberger prit en juin 1983 la succession de Mgr Lefebvre comme Supérieur général de la Fraternité. Et fort de son ascension rapide auprès de Mgr Lefebvre, l’abbé Schmidberger tenta de faire admettre à celui-ci la thèse de Dom Botte, celle d’un nouveau rite qui serait justifié par les rites orientaux.
« Mgr l’Evêque Donald Sanborn rapporte ce qui suit : En conversant au début de l’année 1983 avec Mgr l’Archevêque Marcel Lefebvre et l’abbé Fr. Schmidberger au sujet des négociations qui avaient alors lieu entre la Fraternité et le Vatican (plus ça change…), Mg Sanborn demandait comment la Fraternité pourrait accepter quelque solution que ce fût, puisque l’Archevêque nous avait dit maintes fois qu’il considérait que le nouveau rite de consécration épiscopale était invalide. L’Archevêque répliqua : « Apparemment, ce serait valide », puis il fit un geste invitant l’abbé Schmidberger à s’exprimer, lequel dit alors « C’est un rite oriental ». » Abbé Cekada – 25 mars 2006 »
Nous apprenons en avril 2006 que Mgr Lefebvre n’a jamais traité de la validité des consécrations épiscopales selon Mgr Tissier qui déclare ne pas connaître la pensée de Mgr Lefebvre sur ce sujet :
«Je ne connais pas sa pensée (à Mgr Lefebvre) à ce sujet. Il ne connaissait pas le nouveau rite relatif à l’Episcopat. Il n’étudia ou ne lut pas ces sujets. Parce que tout simplement, il continua avec l’Ancien Rite». Mgr Tissier de Mallerais - 21 avril 2006[2] »
Fin de la citation de Rore Sanctifica – Notitia V – De Occultatio, p. 6[3]
L’exigence de la reconnaissance de la prétendue validité des consécrations épiscopales conciliaires posée directement et impérativement par l’abbé Ratzinger dans sa négociation avec Mgr Lefebvre.
Ratzinger agissait ainsi en agent pro-Anglican pour détruire le Sacerdoce catholique valide authentique dans la ligne de l’« Opération Rampolla » (cf. messages précédents VM).
Nous voyons dans le récit que nous fait l’abbé Cekada que Mgr Lefebvre était alors en pleine discussion avec l’abbé Ratzinger, et que ce dernier exigeait la reconnaissance de la validité des ordinations dans le nouveau rite post conciliaire pour que les négociations puissent aboutir et que la FSSPX puisse intégrer la structure conciliaire.
« En fin 1982 Mgr Lefebvre avait engagé une correspondance secrète avec Ratzinger sur la "régularisation" des statuts de la FSSPX, et afin d'atteindre la "réconciliation" désirée, Mgr devait serrer la vis à l'encontre des durs américains tels que nous.
Bien évidemment, Mgr ne pouvait réaliser aucun compromis avec Ratzinger si nous maintenions que le nouveau rite d'ordination à la prêtrise était invalide - et de plus, si nous rejetions le Missel de 1962, ainsi que les annulations bidon des mariages modernes.»
Pour l’abbé Ratzinger, l’élément clé de la négociation avec la FSSPX était donc dès 1982, date de sa prise de possession de son poste à la tête de la CDF (Congrégation pour la Doctrine de la Foi), la question de l’invalidité des ordinations. L’abbé Ratzinger suivra ensuite de très près cette question. Il demeurera jusqu’à son élection du 19 avril 2005 et encore plus depuis, l’homme du dossier « Mgr Lefebvre / FSSPX ».
L’abbé Ratzinger fera également publier en 1997, la première partie du dossier d’Apostolicae Curae, bulle dans laquelle le Pape Léon XIII déclara infailliblement en 1896 les ordres anglicans invalides.
Cette publication s’inscrivant évidemment pour l’abbé Ratzinger dans un plan de contournement de la déclaration infaillible du Pape Léon XIII, puisqu’en parallèle de cette publication contrôlée des archives du Saint-Office, l’abbé Ratzinger a mené depuis les années 1992, des négociations secrètes avec des Anglicans, en vue de leur intégration dans l’Eglise conciliaire.
Ces mêmes négociations ont abouties en fin 2006 et en début 2007, la Communion Anglicane a laisser filtrer son projet de prochain ralliement à l’Eglise conciliaire.
Et c’est justement sur ce point de la prétendue validité sacramentelle des ordinations que l’abbé Schmidberger était intervenu auprès de Mgr Lefebvre afin de le circonvenir en le persuadant, comme nous le montre l’extrait cité de Rore Sanctifica, que le nouveau rite de consécration épiscopale était « valide » car étant prétendument un « rite oriental ».
Déjà en 1982 l’abbé Williamson était en action pour étouffer la question de l’invalidité des ordinations conciliaires
Chose très importante, nous voyons aussi apparaître un autre personnage clé dans le drame qui va se jouer aux Etats-Unis. Il s’agit de l’ancien anglican (variante méthodiste), l’abbé Williamson (il n’avait pas encore à l’époque été consacré véritable évêque catholique par Mgr Lefebvre).
C’est en effet précisément l’abbé Williamson qui va être imposé comme censeur de la revue de l’abbé Cekada et de ses huit autres compagnons, Le Catholique romain, dès avant que n’éclate la crise de fin 1982 et début 1983.
Là encore, et comme en 2007, l’abbé Williamson n’apparaît pas au premier plan. Il œuvre efficacement dans la coulisse : il est déjà le « censeur » de la réaction.
En 1983 comme aujourd’hui son rôle consiste à bâillonner l’opposition et à empêcher que la véritable question de fond de l’invalidité des Ordres du prétendu clergé conciliaire ne sorte au grand jour auprès des fidèles de la Tradition.
A l’époque l’abbé Williamson bâillonnait Le Catholique romain, aujourd’hui il fait signer à Avrillé, au Père Pierre-Marie de Kergorlay, la pseudo-démonstration de validité sacramentelle du nouveau rite de consécration épiscopale établie par le trio démoniaque Bugnini\-Lécuyer-DomBotte pour assassiner discrètement le véritable sacerdoce catholique muni des véritables pouvoirs sacramentels et sacrificiels de l’Ordre de Melchisédech.
1983 et 2007 : deux conjonctures similaires et le même trio infernal en action : Ratzinger, Schmidberger et Williamson
L’abbé Williamson, l’abbé Schmidberger et l’abbé Ratzinger, trois personnages qui gravitent autour de Mgr Lefebvre sur fond de négociation pour rechercher déjà une « réconciliation » de la FSSPX avec Rome et sur fond également de discussions secrètes sur la question de l’invalidité sacramentelle des ordinations conciliaires.
En 1983, cette conjoncture des évènements, en présence de cet entourage anglo-germanique, va être fatale à l’abbé Cekada et à ses confrères.
I
l semble que l’autorité de Mgr Lefebvre ait été invoquée pour frapper ces neuf prêtres américains accusés du « péché » du sédévacantisme
C’est par la suite que l’abbé Schmidberger, alors Supérieur Général de la FSSPX, fera de l’opinion « sédévacantiste » au sein de la FSSPX « Le ¨Péché absolu », passible de la peine d’exclusion immédiate.
C’est ce même ami de Ratzinger qui imposera d’ailleurs, en sus du serment anti-moderniste défini par Saint Pie X, aux séminaristes de la FSSPX de prononcer un serment de fidélité au « Pape conciliaire » (serment, qui, Dieu merci, n’était pas imposé pour l’ordination des membres des communautés amies à la FSSPX)
Il osera même imprudemment déclarer d’ailleurs, lors de l’une conférence aux Etats-Unis en janvier 2006 : « Il vaut mieux être Novus Ordo que sédévacantiste ».
25 ans plus tard, un contexte identique, des acteurs identiques et une cible qui a changé : Mgr Fellay et non plus Mgr Lefebvre
En 2007, soit 24 ans plus tard, il est très étrange de retrouver les mêmes personnages, le même contexte de négociations avec Rome et de débat sur l’invalidité sacramentelle des ordinations dans le nouveau rite de consécration épiscopale.
A ces deux différences près : que c’est Mgr Fellay qui se retrouve dans la position de Mgr Lefebvre, et, chose notable, en 1983, Mgr Lefebvre avait été « conditionné » par son entourage pour être tenu soigneusement à l’écart du dossier explosif de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale.
Il n’avait pas non plus su discerner dans son entourage le véritable rôle de l’abbé Schmidberger et de l’abbé Williamson. A moins que leur maintien en poste n’ait été précisément une exigence de l’abbé Ratzinger pour poursuivre les négociations avec Mgr Lefebvre ?
En 2007, ces deux affaires, celle du nouveau rite de consécration épiscopale, et celle des infiltrations, de l’« Orchestre noir » (cf. précédents messages VM), sont désormais devenues publiques et connues internationalement tant par l’action du CIRS et de Rore-Sanctifica.org que par l’action de Virgo-Maria.org.
En 1983 la question de la validité sacramentelle des consécrations épiscopales n’était pas encore étudiée ni connue ; et il a suffi à l’abbé Schmidberger de répéter le mensonge de Montini-Paul VI pour influencer Mgr Lefebvre qui avait confiance en lui.
Il vient même de le nommer vicaire général et s’apprête à lui confier la FSSPX, sans doute pour complaire à l’ami de ce dernier, l’abbé Ratzinger avec lequel Monseigneur était alors en pourparlers.
En 2007, il a fallu que Mgr Williamson fasse publier par le Sel de la terre n°54 la pseudo-démonstration de prétendue validité imaginée par Hannibale Bugnini :. – Dom Botte – Lécuyer, et il a fallu que l’abbé Schmidberger la fasse traduire et publier dans The Angelus aux Etats-Unis, pour que le réseau des infiltrés modernistes tente d’endiguer la dissémination implacable de la vérité de l’immense attentat perpétré en 1968 par Montini-Paul VI sur les Saints Ordres catholiques (Pontificalis Romani, 1968).
Ratzinger : un « comte de Monte-Cristo », vengeur machiavélique contre l’œuvre de Mgr Lefebvre ?
Dans les enjeux de cette affaire du ralliement de la FSSPX aux « antichrists assis sur les sièges de Rome » - ‘selon les termes mêmes de la lettre de mission de Mgr Lefebvre aux quatre futurs évêques de la FSSPX[4] - et de la dénonciation publique de l’invalidité sacramentelle des pseudo-consécrations épiscopales dans l’Eglise conciliaire, interrompant la succession apostolique, nous pourrions évoquer le roman très célèbre d’Alexandre Dumas : « Vingt ans après », ou mieux, encore celui du « Comte de Monte-Cristo » qui va régler ses comptes après une attente patiente de vingt ans et en mettant en place un schéma d’action parfaitement machiavélique.
L’abbé Ratzinger serait dans cette situation du Comte de Monte-Cristo.
Depuis vingt ans, il tisse sa toile et pousse ses pions pour parvenir à obtenir la capture de la FSSPX et la fin de la dernière organisation cléricale vouée mondialement à la préservation du Sacerdoce catholique sacramentellement valide.
Pour cela, il a su faire agir ses agents à l’intérieur même de la FSSPX, et exercer des pressions pour faire nommer et mettre en place les personnes clés qui ont préparé, par le contrôle de 100% des médias de la FSSPX, et mis en condition les esprits des clercs et des fidèles à l’idée d’une prétendue « réconciliation », bien qu’elle soit contraire aux déclarations du fondateur, de Mgr Lefebvre : « Non, nous ne pouvons pas collaborer ! » et aussi, au sujet de l’abbé Ratzinger et de son entourage : « Ces gens ont quitté l’Eglise, ils quittent l’Eglise. C’est sûr ! Sûr ! Sûr ! ».
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Traduction de l’email de l’abbé Cekada à l’abbé Marchiset, du 10 mars 2007
« L'une des raisons en effet pour laquelle Mgr Lefebvre m'a expulsé, avec huit autres prêtres, en 1983 de la FSSPX était que nous soulevions des objections au fait qu'il autorisait des prêtres aux ordinations douteuse à célébrer des Messes dans les chapelles d'Amérique de la FSSPX.
Le prêtre qui était le plus directement concerné était l'abbé Philippe Stark, un ancien jésuite ordonné par l'Archevêque de Baltimore, qui était aussi l'ancien Secrétaire de Thomas Merton, qui après Vatican II devint l'un des premiers oecuménistes.
Lorsque cette question retint pour la première fois notre attention en 1980, nous avons entrepris l'étude du nouveau rite de l'ordination à la prêtrise, et nous avons publié des articles démontrant son caractère douteux, puis nous avons suggéré à Mgr Lefebvre d'insister pour que l'Abbé Stark reçoive une réordination conditionnelle.
Cependant, le "climat" à Rome étant alors devenu plus favorable à Mgr Lefebvre à la suite de l'élection de JP2, Mgr avait changé sa position (dont il nous avait fait part auparavant) au sujet de la nature douteuse de la nouvelle forme sacramentelle de l'ordination à la prêtrise.
Il nous a obligé alors à publier dans notre revue, Le Catholique Romain, un article écrit par Michael Davies qui défendait la validité du nouveau rite d'ordination pour la prêtrise (Davies a terminé comme chef d'Una Voce). Lorsque nous avons publié un nouvel article réfutant celui de M. Davies, Mgr Lefebvre nous intima le silence sur cette question, et nous imposa Mgr Williamson pour censeur.
En fin 1982 Mgr Lefebvre avait engagé une correspondance secrète avec Ratzinger sur la "régularisation" des statuts de la FSSPX, et afin d'atteindre la "réconciliation" désirée, Mgr devait serrer la vis à l'encontre des durs américains tels que nous.
Bien évidemment, Mgr ne pouvait réaliser aucun compromis avec Ratzinger si nous maintenions que le nouveau rite d'ordination à la prêtrise était invalide - et de plus, si nous rejetions le Missel de 1962, ainsi que les annulations bidon des mariages modernes.
C'est ainsi qu'à la fin de 1982 et au début de 1983 la crise parvint à son paroxysme. Le 25 Mars nous écrivîmes à Mgr Lefebvre une lettre officielle lui demandant (entre autres choses) qu'il veuille bien cesser d'employer des prêtres aux ordinations douteuses dans les centres de Messes de la FSSPX. Le mois suivant Mgr Lefebvre vint aux USA et le 27 Avril 1983 expulsa les neuf signataires de cette lettre.
Je doute que soient nombreux en Europe ceux qui se souviennent aujourd'hui de cet incident, alors même que l'histoire se répète. Vous pouvez trouver une copie de "La Lettre des neuf" sur notre site web à :
http://www.traditionalmass.org/articles/article.php?id=48&catname=12 » Abbé Cekada
Letter of Father Cekaka to Father Marchiset, dated March 10th, 2007
“But none of this is really new. One of the reasons why Mgr Lefebvre expelled myself and eight other priests from SSPX in 1983 was that we objected to him allowing doubtfully ordained priests to offer Mass at SSPX chapels in America.
The priest most prominently involved was Fr. Philip Stark, a former Jesuit ordained in the new rite by the Archbishop of Baltimore, and former secretary to Thomas Merton, who after Vatican II turned into a premier ecumenist.
When the matter first came to our attention in 1980, we researched the issue of the new rite of priestly ordination, published articles demonstrating it was doubtful, and begged Mgr. Lefebrvre to insist that Fr. Stark submit to conditional ordination.
However, since the "weather" in "Rome" had become more favorable to Mgr Lefebvre after the election of JP2, Mgr changed his position (expressed earlier to us) about the doubtful nature of the new form for priestly ordination.
He compelled us to print an article in our publication, The Roman Catholic, written by Michael Davies that defended the validity of the new rite. (Davies ended up as head of Una Voce.) When we printed another article refuting Davies, Mgr ordered us to keep silence about the issue, and eventually imposed Fr. Williamson as a censor.
By late 1982 Mgr was engaged in secret correspondence with Ratzinger about "regularizing" the status of SSPX, and in order to achieve the desired "reconciliation" Mgr had to tighten the screws against hardiners ("durs") like us Americans.
Obviously, Mgr could achieve no compromise with Ratzinger if we maintained that the new ordination rite was invalid — and moreover, rejected the 1962 Missal and the phony modern marriage annulments.
So in late 1982 and early 1983, the crisis came to a head. On March 25, we wrote Mgr a forcefully-worded letter demanding (among other things) that he cease employing doubtfully-ordained priests in SSPX Mass centers. The next month Mgr Lefebvre came to the U.S., and on April 27, 1983, expelled all nine priests who signed the letter.
I doubt that many in Europe are aware of this incident now, as history is repeating itself. You can find a copy of "The Letter of the Nine" on our web site at:
http://www.traditionalmass.org/articles/article.php?id=48&catname=12”
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[1] C’est ce même domaine réservé que l’abbé Celier vient de s’arroger publiquement en publiant sous sa plume une description de la politique des rapports de la FSSPX avec Rome, prenant ainsi la parole en lieu et place de Mgr Fellay qui se voit ainsi « court-circuiter » par un abbé de deuxième ou de troisième rang dans la hiérarchie et qui, de plus selon nos informations, a été désavoué par le Chapitre général de juillet 2006 qui à demandé à ce qu’il soit dessaisi de la Direction de la revue Fideliter et des éditions Clovis.
[2] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/005_2006/VM-2006-05-01/VM-2006-04-30-1-02-Mgr_Tissier_rejette_tout_Vatican%20II_et_toute_reconciliation.htm
[3] http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-2006-02-notitiae_(ex_tomo_3)/2006-04-notitia_5-de_occultanione/rs_notitia_5_de_occultatione_2006_03.PDF
[4] Cf. au début de ce message La lettre solennelle aux quatre évêques de la FSSPX