Virgo-Maria.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 5 mai 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le tour de France pro-ralliement de l’abbé Celier

Un lecteur réagit au livre de l’abbé Celier

Les graves défauts et insuffisances du livre de l’abbé Celier relevés par un lecteur,
alors qu’a commencé le matraquage des prieurés.
Mgr Tissier de Mallerais manifeste publiquement son manque total d’intérêt pour ce livre.

Nous recevons un texte d’un lecteur qui réagit aux propos tenus par l’abbé Celier dans son livre-interview par Olivier Pichon et intitulé « Benoît XVI et les traditionalistes », 2007, Editions Entrelacs.

Alors que l’abbé Celier entreprend une véritable campagne médiatique de matraquage des fidèles des prieurés (12 prieurés sur toute la France, 1 passage à Radio Courtoisie, 1 passage à la Fête du livre de radio Courtoisie), il sera utile que nos lecteurs puissent bénéficier de notre présente analyse.

Rappelons que nous avions déjà réagi à cette publication de l’abbé Celier dans notre message[1] VM du 29 janvier 2007 : « l’abbé Celier prend le pouvoir médiatique, passant devant Mgr Fellay : ‘l’aurait-il découronné ?’ »

Décidemment après avoir étalé l’amateurisme théologique de ses « arguments », et révélé ce faisant, à la fois les lacunes béantes de sa formation et son total manque de rigueur sur tous les plans, sur la question de la prétendue validité sacramentelle impossible du nouveau rite de consécration épiscopal, en relayant dans Fideliter la « farce théologique » entièrement démystifiée par le CIRS du bénédictin conciliaire Santogrossi promu par l’IBP et l’abbé de Tanoüarn, l’abbé Celier ne manque pas d’air pour aller maintenant ainsi s’adresser à la majeure partie des fidèles de la FSSPX en France, dans l’apathie de ses Supérieurs.

Qui contrôle encore cet abbé au sein de la FSSPX ?

Mgr Fellay a-t-il approuvé le fait que l’abbé Celier s’érige en son propre représentant pour dire aux fidèles, à sa place, comment ils doivent comprendre les rapports de la FSSPX et de Rome ?

Une telle mise en avant médiatique de l’abbé Celier ne manque pas d’étonner et force est de se demander, une fois de plus, qui dirige la FSSPX ?

En effet, désormais dans ses interventions publiques devant les fidèles (ce qui nous a été rapporté), Mgr Tissier de Mallerais ne se gêne plus pour manifester sa dérision et son manque total d’intérêt pour l’ouvrage-interview de l’abbé Celier dont l’évêque sacré par Mgr Lefebvre dit très clairement qu’il n’a aucune intention de le lire, dissuadant par là les fidèles de s’y intéresser.

Comment expliquer que l’abbé Celier s’auto-promeuve ainsi sans obstacle au premier plan médiatique de la FSSPX en France, alors même qu’il prépare son départ (enfin !) de la revue Fideliter (revue dont le niveau est devenu désormais pitoyable) et des éditions Clovis, après que le Chapitre général qui se réunit une fois tous les 12 ans ait dû officiellement décider en juillet 2006 de le limoger de cette revue et de ces éditions ? Qui donc a une autorité supérieure au Chapitre général pour décider que ses décisions ne doivent pas être éxecutées sans retard, et qui semble exercer dans la FSSPX un pouvoir exécutif supérieur au Chapitre Général ? Ne s’agirait-il pas là de ce que nous avons déjà désigné par l’expression l’« Orchestre noir »[2] qui correspond au réseau des infiltrés modernistes ? (cf. messages VM précédents).

L’abbé de Cacqueray a-t-il signé la mission du tour de France de l’abbé Celier ?

Est-ce à financer ces déplacements coûteux et cette activité de propagande pro-ralliement éhontée que doivent servir les dons des fidèles ?

Alors que les familles doivent épargner difficilement pour payer les études de leurs enfants dans les écoles de la FSSPX, les fidèles pourront ainsi vérifier quel usage est fait de l’argent qu’ils donnent.

Après le billet d’avion Argentine-Allemagne (sans oublier le billet retour) de Mgr Williamson pour venir parler de musique classique[3] en fin février 2007 pendant 4 jours à 23 personnes, nous avons là, une fois encore, une bien triste idée de la façon dont l’argent des humbles et des petits est ici gaspillé à des fins contraires à la finalité même de l’œuvre de préservation du Sacerdoce catholique sacramentellement valide fondée par Mgr Lefebvre.

Environ 7500 Kms (par calcul des divers parcours sur www.viamichelin.com) et donc d’après le barème fiscal : 3500 € en déplacement (amortissements compris) + frais divers !  Il faudrait donc que plus de 1000 livres soient vendus pour que les bénéfices procurés par la marge permettent de recouvrir une telle somme.

Voici les dates de la campagne de matraquage des fidèles des prieurés de la FSSPX par l’abbé Celier[4] :

Mai 2007

- Le mercredi 2 mai à Aix-en-Provence (renseignements : 04.91.87.00.50).

- Le jeudi 3 mai à Marseille (renseignements : 04.91.87.00.50).

- Le vendredi 4 mai à Avignon (renseignements : 04.91.87.00.50).

- Le dimanche 6 mai, à l’église Saint-Martin des Gaules de Noisy-le-Grand, l’abbé Celier signera son livre à l’issue de la messe.

- Le jeudi 10 mai à Lyon (renseignements : 04.78.52.27.61).

- Le dimanche 13 mai, à partir de 14 h 00, l’abbé Celier signera son livre à la vente de Radio Courtoisie (renseignements : 01.46.51.00.85).

- Le lundi 14 mai à Lille (renseignements : 03.20.89.95.22).

- Le lundi 21 mai à Angers (renseignements : 02.41.74.12.78).

- Le mercredi 23 mai, l’abbé Celier interviendra à Radio Courtoisie de 10 H 45 à 11 H 45.

- Le mercredi 23 mai à Toulouse (renseignements : 05.61.74.27.93).

- Le jeudi 24 mai, de 16H 00 à 19 H 00, l’abbé Celier signera son livre à la librairie France Livres, 6 rue du Petit-Pont à Paris.

- Le mercredi 30 mai, à 19H 30, à la chapelle Sainte-Germaine de Paris (renseignements : 01.43.80.46.93).

 Juin 2007

- Le vendredi 8 juin à Nantes (renseignements : 02.40.29.48.70).

- Le mardi 12 juin, à Perpignan (renseignements : 04.67.85.24.10).

- Le mercredi 13 juin, à Montpellier (renseignements : 04.67.85.24.10).

L’abbé Celier ne semble donc pas compter les centaines d’euros, nous nous comptons les centimes pour régler les frais nécessaires en confiant tout à Notre Seigneur Jésus-Christ par l’intermédiaire de La Très Sainte Vierge Marie, de Saint Joseph Patron de l’Eglise universelle et de Sainte Philomène comme le faisait le Saint Curé d’Ars dans ce genre de difficultés.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Le courrier d’un lecteur de Virgo-Maria.org

Benoît XVI et les traditionalistes

par Olivier Pichon et l’abbé Grégoire Celier

Edition Entre-Lacs (Albin Michel), février 2007

Ce livre, dialogue entre deux personnalités ( !, ?) du monde de la Tradition est édité par Albin Michel, la plus importante maison d’édition française. Cette première précision montre l’ambition du projet, et au niveau géographique (toutes les librairies de France en seront livrées) et au niveau de la pensée, puisqu’il devrait permettre des débats entre plusieurs chapelles par les recensions obligées qu’un tel écrit devrait normalement susciter.

D’autre part la Tradition n’a pas produit depuis longtemps un résumé des différentes positions du monde traditionaliste, le dernier en date, Pierre M’aimes-tu ?, de 1986, - soit 21 ans -, le temps d’une génération.

Et comme en 21 ans il s’est passé beaucoup d’événements, il sera intéressant de comparer les deux ouvrages, celui de 1986 ayant été écrit sous la direction de Mgr Lefebvre. Disons tout de suite que la comparaison ne sera pas en faveur de l’abbé Celier. Pierre M’aimes-tu ? fut l’ouvrage qui permit à toute une génération de mieux connaître les enjeux pour la Foi, afin de mieux combattre et savoir comment nourrir et garder la Foi catholique. L’abbé Celier aux postes clefs qu’il a occupés depuis 1995, direction de la revue Fideliter et direction des Editions Clovis, aura réussi à livrer à l’oubli l’ouvrage dont Mgr Lefebvre, dans la Postface résumait en quelques lignes le constat qu’un catholique devait conclure du travail de l’abbé Daniel Le Roux. Nous mettons en annexe ces lignes pour que le lecteur puisse en comprendre la gravité et mieux discerner la descente et l’impasse, où l’abbé Celier 21 ans après essaie de conduire la Tradition.

Enfin ce nouvel ouvrage aura un rôle non négligeable sur les jeunes générations, qui déjà malformées depuis 13 ans par l’abbé Celier, et pire déformées d’une façon irréversible, croiront qu’avec cet ouvrage elles pourront "comprendre et choisir".

A moins que tout simplement ce livre connaisse ce qu’il mérite : un échec ! Nous œuvrons pour… !

A. Les omissions

"Vous les reconnaîtrez à leurs omissions" disait saint Pie X. C’est, pour un catholique, le premier repère que nous allons observer car ces omissions sont très graves. Nous n’en retiendrons que deux, qui suffisent à comprendre à qui nous avons à faire. Les lecteurs attentifs, habitués à l’abbé Celier ne seront pas surpris.

La première et la plus étonnante : l’absence de toute référence à la très sainte Vierge Marie ! En 249 pages, pas une seule fois n’est cité son saint Nom. Pour nous, cette omission est une signature.

Ceux qui ont médité et compris Genèse iii, 15 ;

ceux qui ont médité et compris le Traité de la VRAIE dévotion à la très sainte Vierge Marie, de saint Louis Marie Grignion de Montfort (en particulier son rôle pour les derniers temps) ;

ceux qui ont médité et compris La Salette, les châtiments annoncés dont les clercs sont les principaux responsables ;

ceux qui ont médité et compris Fatima, le rôle de la très sainte Vierge, …à la fin ;

ceux qui ont médité et compris combien notre très sainte Mère est persécutée, haïe par les ennemis du nom chrétien ;

ceux qui ont médité et compris la lettre alarmante de l’abbé Berto, le théologien de Mgr Lefebvre, écrite au début du concile (jointe en annexe II),

ceux qui ont compris combien les Pères du Concile de Vatican II ont humilié Celle qui est le chef d’œuvre de la création de Dieu le Père ;

ceux qui ont compris combien les Pères du Concile de Vatican II ont humilié Celle qui est l’épouse du Saint-Esprit ;

ceux qui ont compris combien les Pères du Concile de Vatican II ont humilié Celle qui est la Mère de notre Sauveur et Rédempteur ;

ceux qui ont compris combien les Pères du Concile de Vatican II ont humilié Celle qui est la Reine du ciel, la Reine des Anges et des Elus ;

ceux qui, conscients de ces opprobres, la vénère particulièrement

partageront notre indignation et notre conclusion : ces deux auteurs sont du camp de nos ennemis modernistes. Ils travaillent au ralliement de l’œuvre de Mgr Lefebvre à la Rome apostate.

La seconde omission le confirme et ne sera pas une surprise pour ceux qui ont lu l’abbé Celier : pas un mot sur le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, pas un mot sur le Sacré-Cœur. Ce fut la plus grave conséquence de Vatican II : Ils sont de ceux qui ne veulent pas qu’Il Règne sur nous (Luc, xix, 14). A Vatican II, les ennemis de Notre-Seigneur ont tout fait pour que Son Règne soit "enterré" à jamais. C’est pourquoi nous disons "Vatican d’eux".

Quelle trahison par rapport au combat de Mgr Lefebvre ! Oubliés, Pierre M’aimes-tu ? et Ils L’ont découronné, 21 ans après, la génération-Celier, est affranchie de la volonté exprimée et répétée par Notre-Seigneur à sainte Marguerite : "Je veux Régner. Je règnerai malgré Mes ennemis".

L’abbé Celier est du camp de l’ennemi moderniste, et conduit les fidèles dans le camp de l’ennemi. La "réconciliation" dont parle le directeur de collection, Jean-Luc Maxence (auteur d’ouvrages ésotériques et guénoniens, voir sa présentation sur le VM[5] du 13 mars 2007) dans sa présentation de l’ouvrage, oblige à ces deux omissions. C’est tout Vatican d’eux ! Et ces deux omissions imposées, constatées vont permettre "La Réconciliation" que prône M. Maxence.

Merci, monsieur l’abbé, nous avons compris de quel camp vous êtes.

Graves, très graves omissions. Mais ce n’est pas le pire.

Car l’abbé Celier précise plusieurs fois "qu’il est l’interprète de la pensée de la Fraternité saint Pie X" (p. 37), qu’il est l’interprète de Mgr Fellay. Et ce n’est pas un mensonge, car son livre a été "lu par ses supérieurs" (p. 37).

De deux choses, ou ces supérieurs sont incompétents et c’est très grave, ou ils sont d’accord. Quelle honte ! Quand on pense que ce livre va tomber aux mains des non-croyants et qu’il a la prétention d’être celui d’un défenseur de LA vérité ! Tous ces lecteurs seront trompés !

La suite prouvera la véritable résolution de ses supérieurs, car un tel livre devrait être interdit à la diffusion par les supérieurs. Ce ne sera que le troisième livre de l’abbé Celier, qui après Le Dieu mortel et La paille et le sycomore, mériterait d’être mis au pilon et son auteur relégué dans un poste obscur pour que cessent les dégâts doctrinaux déjà énormes qu’il fait depuis vingt ans, à tous les postes qu’il a assurés, et lui permettre de racheter ses péchés. Rappelons que sous le pseudo de l’abbé Beaumont il a préconisé dans Fideliter l’abandon de la doctrine du Christ-Roi au nom de la situation nouvelle que créerait la mondialisation (sic).

A ces deux omissions majeures, il est significatif d’ajouter d’autres "oublis" : pas une fois, ou presque, ou dans le sens qu’un catholique devrait attendre, les mots : Rédemption, Incarnation, Sauveur, prières, pécheurs, péchés, confession, pénitence, démon, diable, adversaire, cœur, complot, franc-maçonnerie, sociétés secrètes. Bien plus grave : rien sur les nouveaux rituels des sacres et ordinations[6]. L’abbé Celier se garde bien d’évoquer cette grave question dans un ouvrage qui pourrait être lu en dehors du public habituel de la FSSPX.

On découvre aussi que l’abbé Celier est un fidèle lecteur de Paul Sernine. Pour lui pas de camp ennemi, même pas d’ennemis du tout ! Et s’il parle de combat, jamais il n’explique contre qui et pourquoi. On parle souvent d’erreurs (p. 69 par exemple), mais à part deux fois on ne précise pas que ces erreurs sont des HERESIES, des hérésies qui font perdre la Foi. Si bien que le combat devient simplement de vagues discussions, même pas de disputes, comme si l’on se trouvait dans un "salon parisien". Cet abbé n’est pas un soldat de la Foi, c’est juste un pseudo intellectuel qui s’amuse. Cet abbé n’a pas la Foi catholique, il est moderniste.

Jamais la gravité exceptionnelle de la situation n’est soulignée. Jamais il n’est dit que ces erreurs, ces changements, ont eu pour but primordial de détruire tout le passé de l’Eglise, que ce but est accompli : tout l’enseignement passé est détruit (même les livres et les bibliothèques ont disparu), toute la vie sacramentelle passée est anéantie, et ce, d’une façon (apparemment) irréversible.

Jamais il n’est dit avec l’importance méritée, que nous avons une nouvelle Eglise, encore moins une nouvelle Eglise non catholique, d’où les incohérences habituelles, déjà souvent soulignées et réfutées.

Il est surprenant que le passage de saint Paul aux Galates ne soit pas cité : "mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Evangile que celui que nous avons annoncé, qu’il soit anathème"  (i, 8). Saint Paul ne parle-t-il pas particulièrement de la situation actuelle ? Cet enseignement n’est-il pas la grande référence pour les vrais fidèles ? A la religion catholique n’a-t-il pas vu que se sont substitués une religion et un évangile gnostiques, maçonniques, syncrétiques, œcuméniques, mondialistes ? Celier et consort ne veulent pas voir que la grille amis-ennemis s’était inversé ?

Jamais bien sûr, ces esprits forts, n’évoquent l’Apocalypse. Ce texte prophétique qui a pour but d’aider les croyants à voir clair, a-t-il été écrit pour rien ? N’est-il pas été inspiré par le Saint-Esprit ? N’ont-il pas remarqué que le "Je vomirai les tièdes" (iii, 16) s’applique à la lettre ?

Jamais n’est pris en compte que les âmes se damnent se damnent dans cette fausse religion, avec ses faux prêtres, ses faux évêques, ses faux papes, ses faux sacrements. On comprend pourquoi Fatima et La Salette sont occultés, pourquoi ils ne peuvent pas et ne veulent pas parler de la très sainte Vierge Marie. Aux antipodes de Ses messages ils sont aveuglés et alors complices des ennemis de notre Reine. Quel scandale !

Et cet abbé Celier a la prétention d’enseigner ! d’enseigner La Vérité ! Quel scandale !

Oui, il a écrit non pour défendre "La Vérité", mais comme auraient écrit des "ralliés", avec toutes les mêmes omissions et erreurs. On comprend alors les félicitations non dissimulées que ces apostats lui ont réservées à Radio-Courtoisie lors de la présentation de son livre ! On a les éloges que l’on mérite !

B. L’erreur d’analyse

Elle est celle que l’on répète depuis la fin du concile. C’est le rideau de fumée, inventé par les ennemis qui ont investi l’Eglise depuis Vatican II et qui nous enferme dans le mensonge : la rengaine du "concile pastoral". Les Editions Fideliter ont pourtant édité un ouvrage qui dénonce cette fumisterie, cette mystification, un livre remarquable, signé par Johannes Dörmann : L'étrange théologie de Jean-Paul II et l'esprit d'Assise, Du deuxième Concile du Vatican à l'élection papale, mais livre que bien sûr, l’abbé Celier ne diffuse pas et dont il n’a même pas fait une recension dans Fideliter.

Non monsieur l’abbé. Ce ne fut pas un concile "pastoral" comme Vatican II le répète et essaie de nous le faire croire. Ce fut une REVOLUTION, la REVOLUTION CONCILIAIRE, avec tout ce que ce mot comporte de mensonges, d’impasses, de trahisons, et de châtiments, malheureusement …sans solutions humaines. On revit les cauchemars de la Révolution Française. On revit les mêmes abandons et avec vous les mêmes trahisons.

Comment l’abbé peut-il reprendre les énormes mensonges que les conciliaires répètent sans fin :

«cette désignation de Vatican II comme «concile pastoral» (et non concile tout court) exprime une volonté ferme d'éviter de se placer sur le terrain proprement dogmatique (p. 66) ;

« le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, a résumé l'option choisie par Vatican II de la façon suivante : «La vérité est que le Concile lui-même n'a défini aucun dogme et a tenu à se situer à un niveau plus modeste, simplement comme un concile pastoral» (p. 66).

«Eh bien ! précisément parce qu'il a refusé de se placer sur le terrain dogmatique, le concile Vatican II a refusé toute condamnation d'erreur (p. 67).

En rester là, c’est se faire le complice de ces menteurs : Ce concile a mis en place et imposé (et avec quelle violence) une nouvelle religion, de nouveaux dogmes. Ce concile a condamné tout le passé, a détruit tout le passé, a persécuté (et parfois jusqu’à les faire mourir !), et continue à persécuter, de nombreux défenseurs de la vraie religion catholique.

Et ces mensonges ne sont pas sans conséquences graves : conclure que par ces dispositions le concile est faillible et peut donc être reçu en ce qu’il est bon et refusé dans ses erreurs, quelle étrange théologie ! quelle insuffisance sur les vrais enseignements de l’Eglise Catholique, qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper et dont la note constante et jamais prise en défaut est : NIHIL obstat.

Non vraiment ce prêtre n’est pas catholique car il est moderniste, ce prêtre est un danger pour la Foi, est une menace pour les fidèles, pour ses lecteurs. C’est une honte de voir que ses supérieurs, ses confrères le laissent parler et écrire.

Jamais il n’explique que depuis Vatican d’eux, après la phase Solve, s’est mise en place la construction Coagula, violemment, obstinément, irréversible humainement, vers la "Religion Universelle". Mais l’abbé Celier-Sernine-Beaumont, grand lecteur ("trois heures par jour", p. 35), n’a jamais découvert un livre qui en parle. Il a même lu tout le contraire. On comprend sa haine des auteurs antilibéraux (réédités pourtant depuis dix ans par les éditions Saint-Rémi entre autres), qu’il ne cite jamais et dont il empêche ainsi la diffusion.

Jamais dans ses analyses de la Révolution liturgique il ne se demande si les autorités avaient le droit de changer quoi que ce soit. Connaît-t-il le livre, La Réforme Liturgique, de Mgr Klaus Gamber, autrement important que sa faible et mince plaquette, La dimension œcuménique de la réforme liturgique ? S’il l’avait lu il n’aurait pas l’outrecuidance de faire, à son tour "une proposition". Comme les conciliaires, il trouve normal que n’importe qui, sous des faux airs de "théologiens"[7], puisse proposer SA solution.

Avec la messe "pipaul[8]" on est au comble de la prétention, du ridicule, de la parodie. La sainte Eglise n’utilise l’adjectif "très saint" que pour la TSVM et pour la messe. Avoir choisi ce mot de "pipaul" est une signature : c’est une singerie diabolique !

Sans formation philosophique approfondie, sans formation théologique poussée[9], ce titulaire d’un diplôme en "hygiène et sécurité du travail", a lui aussi la prétention de sa réformette sur la sainte Messe ! COMIQUE ! RIDICULE ! GROTESQUE ! Tout comme son confrère l’abbé de La Rocque !

Vrai moderniste, l’abbé Celier est bien digne des destructeurs de Vatican d’eux. Quelle honte pour la Tradition !

On pourrait rajouter de nombreux commentaires sur cet ouvrage, mais nous venons d’en souligner des points essentiels.

C. Le but réel de ce livre

On aura compris que toutes ces omissions, insuffisances, approximations, cachent une manipulation. Son comparse est plus franc. Lui il milite pour un ralliement au plus vite. L’abbé Celier adopte la posture de celui qui semble quelque peu opposé. Il est d’accord, mais plus tard, mais avec quelques conditions. Et dans l’intervalle il favorise l’entrisme subtil des analyses de l’IBP au sein du District de France de la FSSPX (voir sa reprise de Santogrossi dans son dernier article de Fideliter sur les sacres). En fait ce n’est que de la poudre aux yeux ! Car les conditions sont pipées. Il suffit de lire les erreurs d’analyse et les omissions que nous venons de souligner. Il suffit de voir qu’il prêche en apparence la fermeté sur la sainte messe et trois pages plus loin préconise un compromis scandaleux, prouvant qu’il est prêt à tout abandon.

Après vingt ans de déformation par l’abbé Celier, les fidèles ont déjà dans une très forte proportion rejoint les apostats-ralliés, soit dans les faits (quand ils n’ont pas la messe de la FSSPX, comme lors de mariages, de professions de Foi, ou en vacances, ils vont n’importe où), soit dans les esprits (si demain il y a ralliement-apostasie, ils continueront à assister aux messes des nouveaux ralliés-apostats).

Ce méchant ouvrage est là pour endormir et non réveiller, pour laisser tomber armure, cuirasse, sandales, bouclier, casque, glaive. Relisez chers lecteurs ce passage de saint Paul dans l’épître aux Ephésiens au chapitre VI. Ce livre n’est pas écrit pour fortifier la Foi, mais pour vous rendre tièdes. Si vous ne réagissez pas il vous conduira à la tiédeur qui a pour conséquence inévitable : être vomis de Dieu. A vous de le comprendre, à vous de réagir, à vous de faire échouer cette manipulation, diffusez cette réfutation.

Oui l’abbé Celier n’a plus la Foi catholique, oui l’abbé Celier risque de vous faire perdre la Foi Catholique. Vous savez maintenant ce que vous devez faire contre ce livre. Que fait-il dans notre camp ?

Oui ce livre mérite un échec. Œuvrez pour !

Dénoncez-le sur tous les toits. Matth., x, 27.

Poursuivons le combat catholique !


ANNEXE I

Postface de Mgr Lefebvre pour le livre Pierre M’aimes-tu ?

La lecture de ces pages qui précèdent et présentent le vrai visage de Jean-Paul II sont terrifiantes et remplissent l’âme catholique et romaine d’épouvante et de tristesse.

Elle suscite aussi des problèmes graves à la foi du catholique fidèle, problèmes souvent insolubles et qui expliquent la perplexité et la confusion qui envahissent les esprits les plus solides et les chrétiens les plus convaincus.

Le Pape c’est la « Pierre » placée par Dieu à la base de Son Église, c’est celui dont la foi ne doit pas défaillir, qui confirme ses frères, qui paît les brebis et les agneaux, qui, assisté par l’Esprit-Saint, a dirigé l’Eglise pendant près de vingt siècles, conférant ainsi à la Papauté un crédit moral unique au monde.

Est-il concevable que depuis les années 1960 le Siège apostolique soit occupé par des Papes qui sont la cause de l’«autodestruction de l’Eglise» et y répandent «la fumée de Satan». Évitant même de nous poser la question sur ce qu’ils sont, nous sommes bien obligés de nous poser des questions sur ce qu’ils font et de constater avec stupeur que ces Papes introduisent la Révolution de 89 dans l’Eglise avec sa devise, sa charte, directement opposées aux principes fondamentaux de la foi catholique.

Cette brochure est éclairante sur les agissements de Jean-Paul II continuateur de Paul VI.

Les faits sont devant nos yeux, qui illuminés par la foi catholique immuable, observent avec une douleur croissante l’Eglise catholique et Romaine menaçant ruine totale.

Faisant écho aux Papes d’avant 60 qui ont prophétisé sur les malheurs à venir de l’Eglise, si on ne les écoutait pas et si l’on faisait fi de leurs condamnations, faisant écho aux prophéties de Notre-Dame de la Salette et de Notre-Dame de Fatima, efforçons-nous de reconstruire l’Église sur des principes éternels enseignés par le Magistère de l’Eglise pendant près de vingt siècles, réprouvant les erreurs de la Révolution libérale et moderniste, quand bien même elles seraient avalisées par ceux qui occupent le Siège de Pierre.

La déclaration que nous faisions le 21 novembre 1974 après la première visite Romaine est toujours d’actualité et nous devons la réaffirmer après la seconde visite de 1987. La Rome moderniste poursuivant son œuvre de démolition de la foi et de la chrétienté, c’est un devoir de la répudier en nous attachant à la Rome de toujours, proclamant plus que jamais la nécessité du Règne universel de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère, Marie Reine.

Pour réaliser la venue de ce Règne, nous avons un besoin urgent d’évêques et de prêtres, de religieux et de religieuses qui n’ont qu’un nom sur les lèvres et un seul amour dans leur cœur : celui de Jésus-Christ.

Marcel Lefebvre

Archevêque-évêque émérite de Tulle

Fondateur de la Fraternité Saint-Pie X

Ecône, le 7 juin 1988.

ANNEXE II

Lettre de l’abbé Berto

Saint André, 1963, Samedi, Rome.

[Lettre de l'abbé Berto à M. l'abbé B***]

(...) Le travail a été formidable, ce n'est rien ; il a surtout été douloureux. Que de fois, après les votes du 29 et du 30 octobre, j'ai pleuré, pleuré à sanglots, sur les pauvres feuillets que je couvrais d'écriture ! Le châtiment de Dieu est venu sur ces votes, surtout peut-être sur le premier ; le second, plus grave ut res que le premier, était moins affreux ut signum. Le sort de la session a été réglé ce jour-là au ciel, où règne un Fils qui ne veut pas qu'on outrage Sa Mère. Le châtiment a été ce honteux pataugeage, ce risible fiasco de deux mille évêques, répétant deux mille fois qu'on allait voir ce qu'on allait voir, sans rien faire voir que leur impuissance et leur nullité.

Je m'accuse, et je voudrais m'accuser devant la terre entière, d'avoir douté, douté de l'amour de Notre-Seigneur pour Sa Mère, douté du soin qu'Il aurait de venger son honneur. La vengeance a été prompte ; elle a été de rendre le Concile gâteux pendant six semaines, et elle est douce si elle s'arrête là.

Oui, j'ai douté, et je m'en accuse amèrement. Mais quoi ! Nous étions quelque soixante Pères sur deux mille, une dizaine de théologiens contre plus de cent. Nous avions en face des hommes d'un jour qui n'avaient qu'une heure, qui savaient que cette heure ne reviendrait pas, qui voulaient que cette heure fût celle de leur triomphe, et qui pour triompher ne ménageaient ni l'intrigue, ni les effets de surprise, ni les pièges savamment dressés, ni même, hélas, l'improbité. Que pouvait notre fragile barrière ? J'ai mis trois semaines à comprendre que Dieu l'avait rendue infranchissable. Je croyais qu'elle avait cédé, quand elle tenait encore ; je la croyais emportée, et elle résistait. J'ai souffert, et mortellement souffert, avant de voir enfin ce que j'avais sous les yeux : Dieu imposant des limites à la mer, comme dit le Saint-Esprit dans la Sagesse, et lui défendant de les dépasser.

Pourquoi ce formidable assaut est-il soudain tombé en défaillance ? Pourquoi n'a-t-on pas battu le fer pendant qu'il était chaud ? Pourquoi les chefs de cette majorité numériquement toute puissante n'ont-ils pas sur-le-champ bâclé un schéma conforme au vote du 29 octobre, présenté ce schéma aux Pères, arraché un nouveau vote qui eût été leur victoire définitive ? Dans l'état des esprits, c'était si assuré, si infaillible, qu'aucune explication humaine de ce foudroyant aveuglement d'hommes jusque-là si habiles ne me suffira jamais. Il n'y a qu'une explication. Le funeste vote de la veille, apostasiant l'Évangile des Noces de Cana, loin d'inviter la sainte Vierge, lui avait signifié son congé. Elle encombrait ! La Vierge Marie encombrait le Concile, qui l'invitait à sortir. Oh ! elle ne se l'est pas fait dire deux fois ! La terre n'a pas tremblé, la foudre n'est pas tombée sur Saint-Pierre. La Vierge Marie est sortie discrètement dans un profond silence ; seulement, si discrètement, dans un silence si profond, qu'elle n'a pas dit Vinum non habent, et les destins de la deuxième session ont été scellés. Quand on est un Concile œcuménique et qu'on fait sortir la sainte Vierge, on devrait au moins se rappeler qu'elle ne demande qu'à s'effacer, c'est assez connu, et qu'elle pourrait bien s'effacer trop. La sainte Vierge n'ayant rien dit, Jésus n'a rien fait ; l'eau est restée de l'eau, même pas de l'eau potable, de l'eau de toilette, toujours comme à Cana, et encore avec beaucoup de mauvais microbes dedans. Il y en avait de l'eau dans ces urnes... ! Elles en rendent depuis six semaines par deux mille robinets, la session va finir, et il y a des robinets qui trouvent qu'ils n'ont pas assez coulé ! Mais l'avis commun est que ça suffit comme ça. On a beau changer de robinet, c'est toujours de l'eau qui sort, et comme personne n'a plus le moindre espoir de voir sortir du vin, autant fermer tous les robinets.

Je pense que la sainte Vierge, quant à elle, se serait contentée de laisser le Concile barboter dans toute cette eau pas trop propre. Mais, au lieu de lui demander à genoux, dans une supplication solennelle, de prononcer le Vinum non habent, on l'a formellement déclarée gênante, embarrassante, encombrante, à la face de son Fils, elle, l'Épouse du Saint-Esprit ! Toujours quand on est un Concile œcuménique, on doit savoir que mettre la sainte Vierge à la porte est une opération qui peut avoir des suites, et peut n'être pas ratifié par QUELQU'UN qui lui a ouvert les portes du ciel ; on doit voir plus loin que le bout de son nez, et ne pas se figurer qu'on a droit au Saint-Esprit comme ça sur commande, du moment qu'on est un concile.

Dominus autem irridebit vos. L'Esprit-Saint qui a couvert Marie de Son ombre, est aussi l'Esprit qui plane sur les eaux. De sorte que cette deuxième session n'a pas été seulement stérile, elle a été un marécage, par la juste démission de Dieu. L'armée ne s'est pas débandée, elle a été arrêtée sur place, enlisée jusqu'aux genoux, chacun soulevant une jambe pendant que l'autre s'enfonçait, dégageant celle-ci et s'enfonçant de l'autre, avec des contorsions pareilles à celles des dindons que, dans les foires, on oblige à danser en les mettant sur des tôles surchauffées. Et pendant ce temps-là, l'Esprit-Saint, qui ne vient d'auprès du Père que s'Il est envoyé par le Fils, quem ego mittam vobis a Patre, attend dans le paradis. Qu'est-ce qu'il attend ? Que le Concile soit célébré comme au Cénacle, cum Maria Matre Jesu.

Voilà.... l'histoire mystique de la deuxième session ; c'est la seule histoire vraie. Je l'ai vécue, sans d'abord y rien comprendre, le cœur dans un étau. Nondum venit hora mea, Jésus n'a pas à avancer Son heure, la sainte Vierge ne L'en ayant point prié. Mais aussi haec est hora vestra ; vous aviez votre heure, que le Seigneur vous a laissée ; elle lui a servi à vous confondre, et maintenant elle est passée, il ne vous en sera pas accordé d'autre. Spes nostra, Salve !

A bientôt,... et que la mort nous trouve super hanc Petram.

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-29-A-01-Role_abbe_Celier_2.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/D-Trombinoscope/index_trombinoscope_ralliement.htm

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-02-23-A-00-Orchestre_noir_de_la_FSSPX_V3.pdf

[4] http://www.laportelatine.org/communication/presse/2007/confcelier/confcelier.php

[5] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-12-A-01-Jean-Luc_Maxence_et_Celier_2.pdf

[6] Il est vrai que Mgr Fellay aurait précisé depuis : "En ce qui concerne le sacerdoce, nous avons toujours dit, et nous maintenons, que lorsqu’un évêque confère le sacrement du sacerdoce, même selon le nouveau rituel, en observant les prescriptions du rituel, surtout s’il est énoncé en latin, le sacrement est a priori valide. Et pour compléter, nous affirmons à la suite de Monseigneur Lefebvre, qu’il en va de même pour la consécration épiscopale". Et plus loin : "Les fidèles, quant à eux, devront partir du principe a priori que ces prêtres sont validement ordonnés car l’invalidité de l’ordination reste une exception. Ils devront donc considérer qu’une ordination, même moderne, est valide".

On est loin du tutiorisme en matière de sacrement ! Heureusement que les fidèles ont compris et ne suivent pas aveuglément ces propos attribués à Mgr Fellay, ni l’abbé Celier qui s’est auto-proclamé son porte-parole devant les médias.

[7] N’oublions pas les détails scandaleux cités par dom Botte lors de la "création" de la "nouvelle messe" :

Bernard Botte, o.s.b., le mouvement liturgique, témoignage et souvenirs, Desclée, 1973 :

"…J'arrivai à Locarno le jeudi matin et je me rendis à l'adresse qui m'avait été indiquée. C'était un très confortable hôtel suisse situé hors ville, à flanc de coteau, avec une vue splendide sur le lac. J'y trouvai une nombreuse compagnie : ils étaient une quinzaine. Parmi eux Mgr Wagner, le Professeur Fischer, Mgr Schnitzler, le Père Jungmann, le Père Bouyer, le Père Gy, dom Vaggagini. Ils semblaient fatigués et je le comprends. Rien n'est si fatigant que de travailler en groupe, et plus nombreux est le groupe, plus cela devient difficile.

"On était arrivé au moment de rédiger les trois prières eucharistiques.

(…) D'autre part on avait décidé de mettre en lumière le rôle de l'Esprit-Saint dans l'eucharistie. Un des reproches qu'on pouvait faire au canon romain était précisément de laisser ce rôle dans l'ombre".

Quand on pense qu’on nous a fait croire que ces destructeurs du plus grand trésor de l’Eglise, étaient des spécialistes, des "théologiens" ! COMIQUE ! RIDICULE ! GROTESQUE !

[8] Pour sortir de la crise, l’abbé Celier après avoir défendu apparemment fermement et exclusivement le rite antique et vénérable, préconise, quelques pages plus loin, un compromis : la messe "pipaul" : Le rite traditionnel se célèbre selon le missel de saint Pie V. Le rite nouveau se célèbre selon le missel de Paul VI. La «messe pipaule» serait tout simplement un mélange du rite «Pie» et du rite «Paul» (p. 196).

[9] La récente réfutation de son dernier article sur Pontificalis Romani par un professeur de séminaire (l’abbé Cekada) et le Comité international Rore Sanctifica a montré les limites de son argumentation théologique qui ne résiste pas à un examen par des connaisseurs de la question.

Voir http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/04-rite_de_paul_6-invalidite_du_rite_episcopal/2007-05-01-Refutation_de_l_abbe_Celier_par_l_abbe_Cekada/RORE_Communique-2007-05-01_Abbe_Cekada_replique_a_Celier.pdf et aussi http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-02_Replique_a_Abbe_Celier.pdf