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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
vendredi 25 mai 2007
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Une analyse philosophique et théologique critique des œuvres de l’abbé Celier-Sernine et de l’abbé de Tanoüarn
Questions publiques à l’abbé Celier. Lettre de l’abbé Coache de 1994.
Document d’analyse (80 pages) téléchargeable depuis :
http://www.virgo-maria.org (message VM du 25 mai 2007)
Ce document était paru sur internet lors du printemps 2004. Puis il fut diffusé par CSI-Diffusion le 2 décembre 2004 sur son site désormais disparu.
Les efforts considérables que déploie[1] depuis quelques mois l’abbé Celier, avec son livre ‘Benoît XVI et les traditionalistes’, pour apparaître au devant de la scène médiatique, s’exprimant en lieu et place de Mgr Fellay[2] sur ce qui constitue le domaine réservé du Supérieur de la FSSPX (les relations avec Rome), nous invitent à revenir sur une analyse de ses écrits antérieurs.
Depuis la parution de ce document en fin 2004, l’abbé de Tanoüarn a quitté la FSSPX. Il a rallié la Rome apostate.
L’abbé Celier est toujours dans la FSSPX, où il poursuit son action afin de favoriser le ralliement de l’œuvre de Mgr Lefebvre à l’abbé Ratzinger.
Nous soulignons la qualité de l’analyse de ce document et sa finesse d’analyse des écrits de ces deux clercs, les abbés de Tanoüarn et Celier, dont les écrits sont passés au peigne fin. Cette étude fourmille de faits peu connu, dont le recoupement s’avère particulièrement instructif. La lettre de l’abbé Coache à l’abbé de Tanoüarn en 1994 prend avec le recul du temps une profondeur et une justesse de diagnostic qui honore la perspicacité de l’abbé Coache.
Extrayons de la très riche analyse de ce document, cette remarque pertinente sur l’analogie entre la méthode d’Emmanuel Kant et celle de l’abbé Celier-Sernine, ainsi que sur le traditionalisme méthodologique que pratique l’abbé Celier-Sernine en analysant la question de la gnose.
Début de citation du document d’analyse des écrits des abbés de Tanoüarn et Celier (pages 46 et 47) :
5.2.1.1 La méthode critique Emmanuel Kant, constatant les difficultés de la science métaphysique et les oppositions entre ses différents spécialistes, se proposa d’étudier les conditions de possibilités d’une telle science, sans lui-même prendre parti pour l’une ou l’autre de ses écoles, et sans résoudre les questions qu’elle posait autrement que par le recours à des vérités nécessaires à l’établissement de l’édifice moral.
Dans ses attaques calomnieuses contre les Cahiers Barruel, Paul Sernine prétend, sans lui-même prendre position sur les différentes questions que peut soulever l’étude de la gnose et des mouvements gnostiques, montrer l’impossibilité d’une telle étude, son objet, la gnose, n’ayant pas l’unité requise pour faire l’objet d’une étude scientifique.
Ces deux auteurs, en réalité, sont amenés, par la force des choses, à diriger leur critique en fonction de certaines opinions sur les questions étudiées par la science dont ils nient la possibilité. Ces opinions cependant ne seront pas exposées de façon explicite, mais elles seront implicites dans l’exposé qu’ils fourniront. D’où la possibilité de plusieurs interprétations de ces ouvrages. Par exemple, la critique de la raison pure se prêtera à des interprétations dans le sens du réalisme, ou dans le sens de l’idéalisme ; en outre, elle sera très populaire chez certains défenseurs du positivisme. De même, La Paille et le Sycomore se prête à différentes interprétations.
Notons d’ailleurs que les différentes interprétations peuvent chacune avoir un certain fondement dans l’oeuvre.
Nous n’entendons nullement ici accuser M. Sernine d’hérésie, et nous espérons que M. Sernine, par fidélité envers les papes du XIXe siècle, rejette les erreurs du traditionalisme. C’est ce que nous fait espérer la lecture du Dieu mortel, écrit par Grégoire Celier, le Dr Jekyll du prince Sernine, qui pèche plutôt par rationalisme que par traditionalisme, et ne tient pas le moindre compte des décisions de la congrégation de l’index.
Cependant, M. Sernine déploie, au moins dans son dernier ouvrage, une interprétation du magistère inspirée du traditionalisme. Sans doute ce dernier ne contient-il pas d’hérésie explicitement : mais il emploie implicitement ses critères pour déterminer la portée des textes du magistère. Ceci lui permet une interprétation minimaliste du magistère de l’Église (voir ce qui a été écrit plus haut sur ce sujet dans l’analyse de la revue Certitudes). »
Fin de citation du document d’analyse des écrits des abbés de Tanoüarn et Celier
Nous comprenons, à la lecture de ce document capital, quel rôle a joué l’abbé Celier depuis 1994, avec la protection déterminante de Mgr Williamson[3] dans la coulisse (voir le document d’Avrillé de 1995 dans le VM du 24 mai 2007[4]), afin de bloquer le travail intellectuel de la Tradition catholique sur les questions capitales, l’étude des infiltrations de l’Eglise et le rôle de la gnose.
Car c’est en étudiant ces questions et en remontant le fil d’ariane de la subversion que les clercs et les fidèles pourraient découvrir le cœur de l’attaque contre l’Eglise qui s’est concrétisée par l’instauration en 1968 d’un nouveau rite invalide de consécration épiscopale. Autre volet historique capital : l’étude de l’Anglicanisme[5] qui donne les clés de cette subversion. Les connexions avec la gnose sont proches.
Près d’un an après avoir été débarqué de sa direction de Fideliter et des éditions Clovis par le Chapitre général de la FSSPX de juillet 2006, l’abbé Celier continue à s’agiter et face à l’hostilité croissante des clercs et des fidèles, il tente désormais de se réfugier derrière l’autorité de Mgr Fellay dont il s’était pourtant fait le porte-parole auto-proclamé.
Nous ajoutons que d’après nos sources, et ceci dans tous les prieurés où il se rend, l’abbé Celier n’attire qu’une classe d’âge âgée. Les jeunes et les jeunes ménages brillent par leur absence.
Décidément, cet abbé qui n’hésite pas à mettre en avant sa familiarité avec la culture contemporaine (connaissance des chanteurs pop & rocks, expressions triviales (‘scotché’, etc.)) ne fait pas recette auprès de la jeune génération de la Tradition catholique. Cet abbé aurait peut-être plus de succès dans les milieux conciliaires ! Pourquoi reste-t-il dans la FSSPX ?
Malgré l’échec que connaît sa campagne de France des prieurés, l’abbé Celier, le 24 mai 2007 à la radio, se projetait déjà dans un poste de communication pour le District de France.
A lire une analyse aussi accablante que ce document de 80 pages, à méditer des questions aussi graves posées dès 2004 à l’abbé Celier et à ses Supérieurs (et restées sans réponse !), et à observer le rôle quasi-omniprésent de l’abbé Celier dans les médias aujourd’hui, on comprend que 3 ans plus tard, beaucoup de fidèles ont désormais bien compris à quoi joue l’abbé Celier.
Ses gesticulations médiatiques sont celles d’une mission dont il s’est lui-même saisi, sans mandat, et poussé par le petit réseau d’infiltrés modernistes qui l’encourage a occuper la scène des médias.
L’abbé Celier est désormais démasqué, il est un moderniste.
L’abbé Celier espère ainsi prendre la FSSPX en otage en jouant dans un clair-obscur entre une mission de ses supérieurs qu’il n’a pas reçue et l’invocation de l’autorité pour intimider ceux qui s’opposent à lui.
Dans son livre ‘Benoît XVI et les traditionalistes’, l’abbé Celier écrit et parle en son nom propre :
« Dans la présente conversation, je parle exclusivement à titre personnel, n'étant pas mandaté par la Fraternité Saint-Pie X, en sorte que mes affirmations ne l'engagent en rien. Ce que je peux dire n'est ni officiel ni officieux »
« je parle sous ma responsabilité personnelle. Je le fais en homme libre, avec mes mots à moi, sans prétendre engager par chacune de mes opinions la société à laquelle j'appartiens : même si, évidemment, mes supérieurs sont au courant de notre dialogue. C'est pourquoi toutes les erreurs et toutes les maladresses, s'il y en a, seront de mon seul fait » Abbé Celier, Benoît XVI et les traditionalistes, page 37
Et maintenant il vient déclarer sur radio Courtoisie le 23 mai 2007, qu’il s’exprime au nom de la FSSPX ! Quelle contradiction ! Et quel aveu d’échec de la part de cet abbé qui confronté sur le terrain au front du refus anti-Celier tente désormais de « mouiller » l’autorité dans son entreprise médiatique, alors même que le premier assistant de la FSSPX, l’abbé Pfluger vient de qualifier son livre d’ « œuvre très personnelle » et qu’un évêque, Mgr Tissier de Mallerais, vient de le « mettre à l’Index »[6].
Le petit réseau d’infiltrés modernistes qui pousse l’abbé Celier en avant, et l’« Orchestre noir » qui, sous la baguette du Duo infernal Schmidberger-Williamson, prépare le ralliement –apostasie de la FSSPX, apparaît depuis quelques mois sous une lumière chaque jour plus crue et plus nette.
Depuis 2004, la connaissance qu’ont les clercs et les fidèles de la façon dont ce petit réseau d’infiltrés modernistes tente de prendre la FSSPX en otage, est devenue de plus en plus approfondie, documentée et certaine.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Extrait du document du printemps 2004
QUESTIONS PUBLIQUES AUX ABBÉS DE TANOÜARN ET CELIER
Ces deux abbés ne peuvent que répondre par OUI à chacune de ces questions. Toute autre réponse signifierait qu’ils se placent au-dessus de l’autorité des évêques, leurs supérieurs, ou du Magistère de l’Église.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que l’histoire humaine se réduit à une lutte irréductible entre la Cité de Dieu et la Cité de Satan ?
« Tout d’abord, ce livre s’inscrit dans la ligne des Deux cités de Saint Augustin ou dans celle, plus récente, de la Théologie de l’histoire du Père Calmel. Il décrit sans manichéisme la lutte irréductible entre la Cité de Dieu et la Cité de Satan tout au long de l’histoire et son paroxysme dans notre siècle. » Mgr Alfonso de Galaretta, Madrid, en la Fête-Dieu 1998, préface à De la cabale au progressisme de l’abbé Julio Meinvielle.
« Pour faire bonne mesure, Monsieur Vaquié va même faire remonter la “ gnose ” au Déluge du temps de Noé et à la construction de la Tour de Babel… Ne voulant pas demeurer en reste, Monsieur Raynal n’hésite pas à la faire com-mencer au Non serviam de Lucifer. » Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 38.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que de cette opposition entre les deux Cités découle une trame cachée et réelle qui n’est autre que l’opposition entre la tradition catholique qui est vraie et la tradition gnostique qui est fausse ?
« La trame cachée et réelle de l’histoire est l’opposition entre vraie tradition et fausse tradition. L’apogée de la cité de Satan, cité de l’homme, cité de la révolution, c’est le triomphe – pour l’instant –, de la fausse tradition à l’intérieur de l’Église, présentée comme la vraie cité de Dieu par les théologiens et la hiérar-chie catholiques.» Mgr Alfonso de Galaretta, Madrid, en la Fête-Dieu 1998, pré-face à De la cabale au progressisme de l’abbé Julio Meinvielle.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que le fond philosophique et théologique de l’erreur gnostique imprègne toute l’histoire humaine ?
« […] Le résultat : l’Église et la foi sont au service de la cité naturaliste, humaniste, révolutionnaire, et en pratique au service de l’amour de soi qui va jusqu’au mépris de Dieu, au service de la cité du diable.
L’abbé Jules Meinvielle nous en donne l’explication, la suite logique et historique ; il nous montre d’un regard thomiste le fond philosophique et théologique de l’erreur gnostique qui imprègne tout et est le contraire de la vérité catholique. » Mgr Alfonso de Galaretta, Madrid, en la Fête-Dieu 1998, préface à De la cabale au progressisme de l’abbé Julio Meinvielle.
« Nous contestons […] le fait de réduire toutes les erreurs à une “ gnose ” indéfiniment plastique et malléable qui transcenderait le temps et l’espace. » Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 29.
« […] la seule révision qu’il aurait à faire, s’il acceptait nos arguments, serait d’abandonner cette idée d’une “ gnose ” transhistorique » Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p.29.
« En aucune manière […] n’existe au yeux des papes cette “ gnose ” transhistorique qui fédérerait toutes les erreurs de l’histoire de l’humanité et en serait la source. » Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 82.
« [...] souligne donc l’assourdissant silence des papes sur une “ gnose éternelle ” qui causerait, expliquerait et rassemblerait toutes les erreurs de l’histoire de l’humanité. Ce silence suffit à démontrer définitivement l’inexistence de cette “ gnose ”. » Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 29.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que le fond philosophique et théologique de l’erreur gnostique est le contraire de la vérité catholique ?
« […] Le résultat : l’Église et la foi sont au service de la cité naturaliste, humaniste, révolutionnaire, et en pratique au service de l’amour de soi qui va jusqu’au mépris de Dieu, au service de la cité du diable.
L’abbé Jules Meinvielle nous en donne l’explication, la suite logique et historique ; il nous montre d’un regard thomiste le fond philosophique et théologique de l’erreur gnostique qui imprègne tout et est le contraire de la vérité catholique. » Mgr Alfonso de Galaretta, Madrid, en la Fête-Dieu 1998, préface à De la cabale au progressisme de l’abbé Julio Meinvielle.
« On rejoint l’esprit manichéen en assurant que le mal, sous forme de “ gnose ” serait comme éternel, indes-tructible et tout puissant… Un tel état d’esprit est profondément anti-catholique.» Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 55.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que la nouvelle religion de Vatican II forme une pure gnose ?
«Je conclus : tant dans ses dogmes que dans son culte, la nouvelle religion a vidé notre religion catholique de sa substance… Cette nouvelle religion n’est rien d’autre, bien chers fidèles, qu’une gnose. Je pense que c’est le mot qui la caractérise parfaitement, puisque c’est une religion sans péché, sans justice, sans miséricorde, sans pénitence, sans conversion, sans vertu, sans sacrifice, sans effort, mais simplement une autoconscientisation. C’est une religion purement intellectualiste, c’est une pure gnose.» Mgr Tissier de Mallerais, Écône, sermon des ordinations le 29 juin 2002.
« La véritable gnose est chrétienne. » Abbé Guillaume de Tanoüarn in Certitudes, n° 4, p. 21.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn rejettent-ils avec horreur la religion naturaliste et intellectualiste de Vatican II, comme contraire à la religion catholique ?
«Rejetons avec horreur, bien chers fidèles, bien chers ordinands, cette religion naturaliste, intellectualiste, qui n’a rien à voir avec la religion catholique.» Mgr Tissier de Mallerais, Écône, sermon des ordinations le 29 juin 2002.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn dénoncent-ils les dangers d’une infiltration au sein de la tradition catholique de gens à l’esprit perverti issus des eaux troubles de la Gnose ? Dénoncent-ils l’action sournoise des milieux incroyants « de droite » pour miner de l’intérieur le bloc de la tradition catholique ?
« Mais dans nos séminaires et la quasi-totalité de nos prieurés, on est tout à fait opposé à ce monde qui navigue dans les eaux troubles de la Gnose. Il faut malheureusement reconnaître que ces gens à l’esprit perverti réussissent à pénétrer dans des milieux qui se défendent moins bien. Je suis parfaitement d’accord sur cette infiltration dangereuse. Je sens très bien que qu’une action sournoise est menée par ces milieux incroyants “ de droite ” pour miner le bloc de la tradition catholique. Je vous remercie d’attirer à nouveau mon attention sur ce genre de problème.» Mgr Marcel Lefebvre, Écône, 16 septembre 1997, cité dans É. COUVERT, La Gnose en question, p. 157.
En 2004, Liber amicorum pour les soixante ans d’Alain de Benoist (fondateur du GRECE) avec la participa-tion de l’abbé Guillaume de Tanoüarn.
« [...] souligne donc l’assourdissant silence des papes sur une “ gnose éternelle ” qui causerait, expliquerait et rassemblerait toutes les erreurs de l’histoire de l’humanité. Ce silence suffit à démontrer définitivement l’inexistence de cette “ gnose ”. » Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 29.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que le fond philosophique et théologique de l’erreur gnostique est le contraire de la vérité catholique ?
« […] Le résultat : l’Église et la foi sont au service de la cité naturaliste, humaniste, révolutionnaire, et en pratique au service de l’amour de soi qui va jusqu’au mépris de Dieu, au service de la cité du diable.
L’abbé Jules Meinvielle nous en donne l’explication, la suite logique et historique ; il nous montre d’un regard thomiste le fond philosophique et théologique de l’erreur gnostique qui imprègne tout et est le contraire de la vérité catholique. » Mgr Alfonso de Galaretta, Madrid, en la Fête-Dieu 1998, préface à De la cabale au progressisme de l’abbé Julio Meinvielle.
« On rejoint l’esprit manichéen en assurant que le mal, sous forme de “ gnose ” serait comme éternel, indes-tructible et tout puissant… Un tel état d’esprit est profondément anti-catholique.» Paul Sernine (Abbé Celier) in La Paille et le Sycomore, p. 55.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn reconnaissent-ils que la nouvelle religion de Vatican II forme une pure gnose ?
«Je conclus : tant dans ses dogmes que dans son culte, la nouvelle religion a vidé notre religion catholique de sa substance… Cette nouvelle religion n’est rien d’autre, bien chers fidèles, qu’une gnose. Je pense que c’est le mot qui la caractérise parfaitement, puisque c’est une religion sans péché, sans justice, sans miséricorde, sans pénitence, sans conversion, sans vertu, sans sacrifice, sans effort, mais simplement une autoconscientisation. C’est une religion purement intellectualiste, c’est une pure gnose.» Mgr Tissier de Mallerais, Écône, sermon des ordinations le 29 juin 2002.
« La véritable gnose est chrétienne. » Abbé Guillaume de Tanoüarn in Certitudes, n° 4, p. 21.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn rejettent-ils avec horreur la religion naturaliste et intellectualiste de Vatican II, comme contraire à la religion catholique ?
«Rejetons avec horreur, bien chers fidèles, bien chers ordinands, cette religion naturaliste, intellectualiste, qui n’a rien à voir avec la religion catholique.» Mgr Tissier de Mallerais, Écône, sermon des ordinations le 29 juin 2002.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn dénoncent-ils les dangers d’une infiltration au sein de la tradition catholique de gens à l’esprit perverti issus des eaux troubles de la Gnose ? Dénoncent-ils l’action sournoise des milieux incroyants « de droite » pour miner de l’intérieur le bloc de la tradition catholique ?
« Mais dans nos séminaires et la quasi-totalité de nos prieurés, on est tout à fait opposé à ce monde qui navigue dans les eaux troubles de la Gnose. Il faut malheureusement reconnaître que ces gens à l’esprit perverti réussissent à pénétrer dans des milieux qui se défendent moins bien. Je suis parfaitement d’accord sur cette infiltration dangereuse. Je sens très bien que qu’une action sournoise est menée par ces milieux incroyants “ de droite ” pour miner le bloc de la tradition catholique. Je vous remercie d’attirer à nouveau mon attention sur ce genre de problème.» Mgr Marcel Lefebvre, Écône, 16 septembre 1997, cité dans É. COUVERT, La Gnose en question, p. 157.
En 2004, Liber amicorum pour les soixante ans d’Alain de Benoist (fondateur du GRECE) avec la participation de l’abbé Guillaume de Tanoüarn.
« On a vu des activistes païens se mettre à participer aux pèlerinages de Chrétienté solidarité, puis des cadres du GRECE se dire catholiques et l’expliquer dans Résistance, revue plus proche des milieux satanistes que de l’archevêché de Paris.
Puis Fideliter, revue officielle des lefebvristes, publie des articles de proches du GRECE, jusqu’à Jean Mabire, païen fanatique organisateur de solstices selon les rituels des SS.
Les païens du GRECE semblent vouloir séduire les intégristes en cherchant de communes critiques à l’évolution de l’Église catholique… On retrouve une cohorte d’auteurs de la Nouvelle Droite, à commencer par le gourou Alain de Benoist, Arnaud Guyot-Jeannin, Laurent Ozon, Jean Rémy, Charles Champetier, Pierre Le Vigan. En contrepoint des auteurs catho traditionalistes emmenés par l’abbé Guillaume de Tanoüarn, un abbé lefebvriste dont on aperçoit la soutane lors des colloques du GRECE, ainsi que par Alexis Arette, le leader paysan et catho du FN, Claude Polin et Claude Rousseau, universitaires et membres du conseil scientifique du FN. » René Monzat, Ras l’Front, n° 68, sept.-oct. 1999 (http://www.raslfront.org/journaux/68/68_2.html).
• Les abbés Celier & de Tanoüarn rejettent-ils et condamnent-ils les oeuvres de Jean Borella, comme contraires à la foi catholique, car imprégnées de gnose ?
« Il est vrai que l’abbé X… a été lié à ce milieu dangereux de Nancy et il n’est pas certain qu’il en soit complètement détaché.» Mgr Marcel Lefebvre, Écône, 16 septembre 1997, cité dans É. COUVERT, La Gnose en question, p. 157.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn font-ils leur la condamnation de toute société initiatique par l’Église ?
« toutes sectes qui, bien qu’elles diffèrent les unes des autres par le nom, les rites, la forme, l’origine, se rassemblent et sont d’accord entre elles par l’analogie du but et des principes essentiels… identiques à la Franc-Maçonnerie qui est pour toutes les autres comme le point central d’où elles procèdent et où elles aboutissent. » Léon XIII, Humanum Genus.
• Les abbés Celier & de Tanoüarn font-ils leur la condamnation de toute connaissance initiatique par l’Église ?
Cf. Humanum Genus de Léon XIII.
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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-05-05-B-00-Livre_Abbe_Celier_par_un_lecteur.pdf
[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-29-A-01-Role_abbe_Celier_2.pdf
[3] http://www.virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm
[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-05-24-A-00-Rumeurs_Motu_Pentecote.pdf
[5] http://www.virgo-maria.org/D-Anglicans-R-C-Patriarcat/index_anglicans_R_C_patriarcat.htm
[6] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-05-23-A-00-Abbe-Celier_desavoue_par_un_eveque.pdf