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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
jeudi 7 juin 2007
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Qui gouverne l’Eglise conciliaire ? Demande Mgr Fellay
Et nous, nous demandons : Qui gouverne la FSSPX ?
L’insoutenable légèreté de Menzingen
L’invraisemblable et consternante conférence de Lausanne de Mgr Fellay le 29 avril 2007[1]
Un Abbé Schmidberger très déférent à l’égard de son ami Ratzinger
Alors que Mgr Fellay s’apprête à intervenir publiquement à Paris le 7 juin 2007, il est opportun de poser plusieurs questions graves après la conférence consternante de Lausanne. L’affaire du livre de l’abbé Celier suscite désormais des réactions Outre-atlantique, nous reproduisons en fin de message un texte que vient de publier le site américain Traditio.com sur le sujet.
La fable de Sodano et du blanc Benoît. Bientôt le Zebu ? Ou Arsène Lupin-Sernine ? ou Grichat ?
Mgr Fellay tente aujourd'hui de nous faire croire que le bon Ratzinger aurait perdu le contrôle du gouvernement de l'église conciliaire.
Pour cela, il nous raconte à la manière d'une fable, le conflit qui oppose Sodano et Bertone.
Le ton et la désinvolture avec laquelle Mgr Fellay nous explique cette situation est-elle digne d’un successeur de Mgr Lefebvre ?
Ce comportement est-il à la hauteur des exigences qui s'appliquent à un responsable, surtout dans la situation actuelle et face aux grands enjeux pour l'église et pour la survie du sacerdoce sacramentellement valide ?
Tant de légèreté ne manque pas de surprendre. Serait-ce donc que la fréquentation de la petite camarilla du réseau du ralliement qui tient 100% des médias lui ait inspiré un esprit de rigolade, de désinvolture, de méconnaissance des enjeux du combat, presque de puérilité ?
« Eh bien aujourd'hui, où je vous parle, le cardinal Sodano occupe toujours son bureau dans la secrétairerie d'État. Et le nouveau secrétaire d'État, alors ? Ben il a trouvé une place que dans les jardins du Vatican, il y a un bâtiment là qui s’appelle la Tour Saint-Jean, et c'est là qu'il habite et qu’il travaille, alors que toute la secrétairerie d'État, elle, elle continue autour de Sodano (amusement de Mgr Fellay). Voyez, c'est des trucs in-vrai-sem-bla-bles. On se dit, mais enfin, qu’est-ce qu’il fait le pape ?
Il faut un coup de crosse, un coup de balai, qu’il appelle deux ou trois gardes suisses et puis oust. (Rire de Mgr Fellay) hé hé et non, et non, ça continue (air amusé) et vous avez Sodano qui fait, je sais pas, le petit roi là. Il s'est inventé quelque chose, il a décidé que tous les évêques qui venaient voir le pape devaient venir le voir aussi. Parce que il est le doyen des cardinaux, et donc il a institué maintenant que les évêques qui viennent à Rome (amusement de Mgr Fellay) pour visiter le pape (amusement de Mgr Fellay), et bien ils doivent aussi venir le voir. Voyez, c’est des trucs in-vrai-sem-bla-bles et bien là vous vous dîtes vraiment : « qui gouverne l'Eglise ? qu'est-ce qui se passe ? évidemment ce genre de chose, ça jette le discrédit. Après on ne fait plus confiance à personne quand on voit ces choses là. »
Si un tel conflit ouvert entre Sodano et Bertone est avéré, l'explication doit être cherchée de façon sérieuse, et non pas sur le ton badin d'une comedia dell'arte.
Les fidèles méritent le respect, et non pas d'être pris pour des benêts, qui viendraient écouter une conférence de Mgr Fellay comme d'autres vont assister à une comédie de boulevard. Pourquoi pas bientôt le Zébu ? ou Arsène Lupin-Sernine ? ou encore Grichat ?
Si Sodano n'a pas cédé la place à Bertone cela signifie bien évidemment très clairement que dans ce repaire de brigands, qu’est devenu le Vatican de la Rome conciliaire, le prétendu cardinal Sodano a de très bons dossiers qu'il a constitués sur Ratzinger, Bertone et son équipe.
Mais peut-être Mgr Fellay est-il trop ingénu pour qu’une telle pensée lui vienne une seconde à l’esprit ?
Si cela était, on ne pourrait manquer de se demander si l’ingénuité est bien la première des qualités que l’on doive exiger du Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X ?
Il faut dire que dans les situations où Sodano s'est trouvé pendant des années, à la tête de la secrétairerie d'État, il était en mesure de pouvoir mener des enquêtes et de disposer d'informations très importantes.
Imaginons qu'il soit en possession d'éléments très compromettants pour le tandem actuel Ratzinger-Bertone et toutes ses implications dans la manipulation du faux troisième secret de Fatima ?
Le sujet est très explosif, d'ailleurs face à un livre récemment paru en Italie et qui explique que le troisième secret n'a pas été révélé, le cardinal Bertone s'est empressé de publier un livre préfacé par l'abbé Ratzinger, affirmant sur un ton définitif que la publication du troisième secret prétendument effectué en 2000 était exhaustive et intégrale.
Et il existe certainement bien d'autres sujets explosifs qui puissent donner une matière à constituer des dossiers de la part de Sodano.
L'aspect ubuesque d'une telle situation si elle est avérée, doit donc être cherché avec bon sens, et connaissance de l'ennemi, et non pas à être présenté avec naïveté comme la fable du mauvais Sodano et du blanc Benoît qui, tel un chevalier blanc serait prisonnier des brigands qui l'entourent.
Ratzinger est l'une des pièces maîtresses de l'église conciliaire depuis plus de 25 ans, il est remarquablement intelligent et rusé.
Vouloir le faire passer auprès des fidèles, pour un personnage sans consistance, c'est se moquer ouvertement et odieusement des catholiques qui soutiennent le combat de Mgr Lefebvre.
Poussons un peu plus loin la logique absurde de cette fable.
Si la situation est telle que l'interprète Mgr Fellay, pourquoi n'organise-t-il pas l'exfiltration du bon Benoît.
Mgr Fellay inspiré par le petit réseau des infiltrés modernistes va-t-il bientôt nous annoncer la croisade de la libération du bon Benoît ? Après le sacrilège du « bouquet » spirituel de rosaires, aurons-nous bientôt la croisade de la libération « du bon Benoît qui voulait sauver l'église, au milieu des méchants » ?
Tout cela est grotesque et indigne d’un évêque catholique.
La paille et la poutre et la ‘paille et le sycomore’
Mgr Fellay s'étonne avec beaucoup d'amusement de cette situation ubuesque dans l'église conciliaire.
Il pose la question : « qui gouverne l'Eglise ? qu'est-ce qui se passe ? évidemment ce genre de chose, ça jette le discrédit. Après on ne fait plus confiance à personne quand on voit ces choses là. »
Mais face à ce que l’on constate aujourd’hui dans la Fraternité, nous lui retournons ses propres questions :
Comme nous l'avons montré depuis des semaines, comment se fait-il qu'un abbé Celier, rejeté aujourd’hui quasiment ouvertement par la plupart de ses confrères, et par une grande majorité des fidèles, se permette de s'exprimer par toute la France au nom du supérieur de l'FSSPX, dans l'immédiat, au sujet des relations avec Rome ?
Qui donc gouverne l'FSSPX ?
Et nous pourrions appliquer à Mgr Fellay la phrase prononcée au sujet de l'église conciliaire : « Evidemment ce genre de choses, ça jette le discrédit. »
« qui gouverne l'Eglise ? qu'est-ce qui se passe ? évidemment ce genre de chose, ça jette le discrédit. Après on ne peut plus faire confiance à personne quand on voit ces choses là. »
Si Mgr Fellay voit une paille au Vatican, ne voit-il pas la poutre qui se trouve dans la FSSPX ? Il est vrai qu’en fait de paille, nous pourrions surtout regarder vers le sycomore de l’abbé Celier-Sernine. Quatre ans après le scandale du pamphlet ‘La Paille et le sycomore’, l’abbé Celier est plus que jamais sur le devant de la scène et annonce partout où il va, et à qui veut l’entendre qu’il « parle au nom de Mgr Fellay et de la FSSPX » et qu’il en est le porte-parole le plus autorisé.
Mgr Fellay confirme désormais à Lausanne le mensonge et l’imposture sacrilège du « bouquet spirituel »
Mgr Fellay était déjà au courant à Pâques 2006 du projet de Motu Proprio. Il le reconnaît désormais :
« ll y a une année, à Pâques[2], quelqu’un de très très bien placé, très proche du pape nous disait : ce Motu Proprio vous en serez déçu, parce qu'on peut déjà à ce moment là parler d'un Motu Proprio, parler de cette initiative du pape de vouloir libérer la messe mais il doit faire tellement de concessions que on sera déçu » Mgr Fellay, Lausanne, 29 avril 2007
Néanmoins, pour justifier le « bouquet spirituel », il a du, prisonnier de ses propres contradictions publiques, mentir publiquement sur radio Courtoisie en niant formellement être au courant du Motu Proprio en juillet 2006, alors que ce « bouquet » avait été lancé lors du chapitre général.
Pour préciser les faits[3], rappelons que le 12 octobre 2006 au soir, Mgr Fellay a du expliquer de façon hésitante aux auditeurs de Radio Courtoisie[4], que :
« Eh bien… je n’étais pas du tout, disons, au courant, du développement de ce fameux, euh, décret, motu proprio au moment où nous avons lancé çà au Chapitre, et donc, euh,… les dernières relations que j’ai eu avec Rome, la dernière fois que j’ai parlé avec, euh, le Cardinal Castrillon, c’est le 15 novembre… (silence) … (…) … donc 2005… bientôt un an et donc, euh, euh, tout çà, ce sont des … élucubrations … paranoïdes ou paranoïaques, euh, qui, euh, qui n’ont absolument aucune valeur, euh, non, il n’y a aucune, euh, aucun complot, aucune négociation, euh, secrète, (… ) » Mgr Fellay, 12 octobre 2006, Paris, Radio Courtoisie
« ces histoires comme quoi il y aurait euh des accords secrets ou que cette demande de prière serait une supercherie, euh, euh, c’est, euh, çà ne vaut absolument rien, pour être gentil » Mgr Fellay, 12 octobre 2006, Paris, Radio Courtoisie
Et l’abbé Lorans a révélé le 16 octobre 2006 que Mgr Fellay avait reçu en juin 2006 une lettre du même abbé Castrillon Hoyos, mettant ainsi Mgr Fellay en porte à faux avec ses déclarations publiques du 12 octobre 2006, en détruisant publiquement le faux argument que son Supérieur général avait avancé sur Radio Courtoisie (le silence de 11 mois) pour nier la supercherie du « bouquet ».
Tout cela confirme que nos analyses publiées en octobre 2006 et auparavant étaient parfaitement exactes.
Nous avions décrit la réalité, nous avions révélé la vérité, et c'est bien ce qui a tant gêné le réseau des infiltrés modernistes, qui n'ont cessé de dénigrer et d’insulter Virgo Maria – avec la bénédiction complice et coupable de l’abbé de Cacqueray, Supérieur du District de France de la FSSPX - en prétendant que nous nous trompions sur les dates, ou que nos analyses étaient fausses.
Tout au contraire, nous étions dans la vérité - et eux dans le mensonge VOLONTAIRE - et les analyses que nous avions alors publiées se trouvent aujourd'hui pleinement confirmées. Et confirmées par le responsable lui-même de la FSSPX.
Comment ne pas ressentir une certaine indignation, en entendant celui-là même qui a fait prier la Très Sainte Vierge Marie par des milliers de fidèles à l'automne dernier, venir déclarer désormais de ne pas mettre ses espérances en ce qui a constitué l'objet de la prière. Que dire d’un tel comportement ? Faire supplier la Mère de Dieu pour une prière, et quelques mois plus tard évoquer l'objet de cette prière avec un rire désopilant en expliquant qu'il ne faut pas « courir d'un rêve à l'autre » ! ou encore : « il vient ou il vient pas ? ». Nous avons déjà vu que ce « bouquet spirituel » était une imposture sacrilège, le mensonge factuel en a apporté la confirmation, la désinvolture du ton de Mgr Fellay aujourd'hui accompagne tout cet ensemble. Est-ce là un propos d’évêque ?
« et puis, le fameux Motu Proprio, il vient ou il vient pas ? »
Rire désopilant "n'y mettez pas vos espérances sinon vous courrez d'un rêve à l'autre advienne que pourra" "ça viendra, ça viendra pas" Mgr Fellay, Lausanne, 29 avril 2007
Mgr Lefebvre agissait-il ainsi ? Certainement pas.
En plus de cette désinvolture nous pouvons aussi nous poser une autre question, celle de savoir si Mgr Fellay a renoué des relations discrètes avec l’abbé Laguérie ? En effet l’évêque révèle très curieusement dans sa conférence des informations très précises possédées par l'abbé Laguérie.
A Rome, l’humiliation du successeur de Mgr Lefebvre. Vanité et désinvolture romaine à Menzingen ?
Autre passage significatif de la conférence de Lausanne, Mgr Fellay nous apprend que Wojtyla-Jean-Paul II lui a accordé en 2000, cinq minutes, dont trois de silence, c'est-à-dire deux minutes ! Et de plus, il lui a été permis d'effectuer des corrections au compte-rendu de la réunion qu'il avait eu la veille avec Castrillon Hoyos, pendant seulement les quelques instants d'un trajet en voiture de 300 m ! (sic) N'est-ce pas là se moquer du successeur de Mgr Lefebvre de la part des autorités conciliaires ? La dignité d'un évêque catholique, et qui plus est dépositaire du combat de la sauvegarde de la transmission du sacerdoce sacramentellement valide n’eût-elle pas exigé qu’il mit immédiatement un terme à ses relations avec ces personnages qui le traitaient de telle manière ? Après les sacres de 1988, Mgr Lefebvre a souhaité se préserver de telles influences néfastes.
Et puis, la suite du propos de Mgr Fellay devient consternante. Que signifie cet amusement presque puéril devant cette situation qu'il décrit et qui n'est rien de plus que sa présence près du bureau de Wojtyla-Jean Paul II au Vatican comme pour tout visiteur ? Sept ans plus tard, la scène est apparemment restée gravée dans l'esprit de Mgr Fellay, et provoque encore en lui une émotion assez forte pour susciter de sa part une sorte de presque fou rire, d'amusement incontrôlable et qui ne manque pas de surprendre de la part d’un évêque enseignant des fidèles. Serait-ce donc que la possibilité de se pencher par la fenêtre du soi-disant pape, lui donne quelque vertige ? L'atmosphère romaine tourne-t-elle la tête à Mgr Fellay ? Mgr Lefebvre était-il pris de tels accès désinvoltes à la suite de ses visites romaines ? Mgr Lefebvre connaissant bien et depuis longtemps la Curie romaine, déjà du temps du Pape Pie XII et bien avant qu’elle ne devienne ce repaire délétère de l’Eglise conciliaire que nous connaissons et il n’était pas homme à se laisser aussi vite impressionner.
« Donc, on était assis, et là c’était très drôle, du point de vue anecdotique. Parce que donc le pape, lui il était déjà descendu dans l’ascenseur, il était déjà sur la place Saint-Pierre, et nous, nous regardions le pape depuis la fenêtre (rire), depuis sa fenêtre (rire), hé hé nous étions encore (rire) là (rire) disons (rire) juste à côté (rire) de ses appartements privés là, dans une des fenêtres (rires) où il apparaît (rire) d’habitude (rire) alors, on était les deux (rire) à regarder le pape (rire) hi hi (rire) hé hé (rire). Et donc nous nous sommes assis là, il y a une grande grande table là, dans cette salle d’audience pour faire ces corrections avec le secrétaire du pape, et donc la correction que je voulais faire, la précision, c’était que je reprochais au texte de DH d’être contre la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et bien figurez vous que le secrétaire du pape s’est tourné vers le cardinal pour lui dire ‘qu’est-ce que c’est que ça ?’ Le secrétaire du pape ne savait pas ce que c’était que la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ca vous donne des frissons. Alors vous voyez là, vous voyez Mgr Fellay qui est en train d’apprendre au secrétaire du pape ce que c’est que la Royauté (rire) sociale de Notre Seigneur (rire) devant le cardinal Castrillon. C’est pas mal, hein ? Ca vous montre l’état de l’Eglise, hein. C’est pas glorieux. » Mgr Fellay, Lausanne, 29 avril 2007
Autre point, Mgr Fellay n’a-t-il pas imaginé que le secrétaire « du pape » ait feint l’ignorance de ne pas savoir ce que c’était que la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ et l’ait abusé, sous l’œil rusé de l’abbé Castrillon Hoyos qui voyait ainsi un moyen très habile de donner l’impression au Supérieur de la FSSPX de se trouver valorisé sur un sujet capital pour lui, et dont l’abbé Castrillon Hoyos sait qu’il s’agit d’une pierre d’achoppement majeure ?
Mgr Fellay a-t-il vraiment mesuré à quel genre d’adversaires il a affaire ? Les contacts avec la Rome néo-Anglicane sont dangereux.
Ne voyons-nous pas, à travers ses contacts répétés avec Rome, à travers sa fréquentation continuelle des membres du petit réseau du ralliement, Mgr Fellay se laisser influencer progressivement par l'atmosphère délétère et rigolarde de la Rome conciliaire, ce climat n’envahit-il pas maintenant le quartier général de Menzingen ? Lors dunon possumus de janvier 2007 à Si si no no, l’évêque avait eu un discours d’une autre tenue. Il est vrai que ce discours a été censuré en France dans les médias tenus par le réseau des infiltrés modernistes.
Le schéma mensonger et puéril de Ratzinger (clivage conservateur/progressiste) désormais cru et enseigné par Mgr Fellay
Autre poncif entendu pendant la conférence, à Lausanne Mgr Fellay reprend ce schéma illusoire du clivage conservateur / progressiste : "C'est le contraire d'un homme extrême" "C'est un homme qui veut épouser les extrêmes. Il veut être ni progressiste, ni traditionaliste"( Rire de Mgr Fellay)
La encore un tel piège nous désole. Mgr Lefebvre avait parfaitement compris à qui il avait affaire avec Ratzinger.
Et puis désormais Mgr Fellay semble adopter ce sophisme : "interpréter le concile à la Lumière de la Tradition, c'est ce que nous disons nous". Pourtant, il y a un an, Mgr Tissier de Mallerais rejetait le concile aux Etats-Unis en déclarant qu’il était imprégné de la philosophie d’Emmanuel Kant et qu’il n’y avait pas d’autre méthode à son égard que d’appliquer la Tabula rasa.
Il ne faut pas prendre les fidèles français pour des esprits désinformés, légers, sans mémoire, désinvoltes et rigolards. Beaucoup se forment et sont très bien informés sur l’actualité réelle de la FSSPX, les agissements des manœuvres du petit réseau des infiltrés modernistes leur apparaissent clairement, ils les décodent et en devinent les intentions cachées. L’affaire Sernine-Celier a ouvert les yeux à beaucoup sur les influences actuelles de l’infiltration et de la gnose. Un excellent article du Sel de la terre n°60 vient d’ailleurs de mettre à jour les avancées de l’infiltration dans les milieux traditionnels en France. Nous l’avons déjà recommandé.
Nous venons de rappeler[5] il y a deux jours, les questions de fond qui se posent gravement aujourd'hui, et notamment le péril de mort qui menace le sacerdoce sacramentellement valide. Un fidèle sur cinq a quitté les chapelles de la FSSPX en France au cours des derniers mois, alors qu’en parallèle les responsables pratiquent la politique de l’autruche face aux faits publics accablants que révèlent le CIRS sur le nouveau rite épiscopal. Qui niera le canon 235 du Pape Pie XII ?
C'est à la lumière de ces enjeux, auxquels Mgr Lefebvre eut été extrêmement sensible, que nous attendons que le supérieur de la FSSPX se prononce. Lausanne n'est pas Paris. Il n’est que temps que les responsables de la Tradition et de la FSSPX tout spécialement assument pleinement leurs responsabilités et coupent définitivement avec cette atmosphère délétère et désinvolte qui vient de la Rome des antichrists et se propage par contagion par ces contacts et cette petite camarilla qui s’en fait le vecteur au sein de la FSSPX.
L’heure n’est pas à un comportement puéril, mais à celui que des fidèles attendent de véritables évêques catholiques.
Qu’en est-il de la déclaration[6] prêtée à Mgr Fellay par le site Donec Ponam au sujet des « prêtres probables » que les fidèles doivent accepter « par principe a priori » ? Cela veut-il dire que les seuls prêtres invalides sont les ‘prêtres’ conciliaires qui rentrent en contact avec la FSSPX, les autres sont tous ‘a priori’ valides ? Ces propositions ont été condamnées par les Papes Innocent XI et Léon XIII, Mgr Fellay les a-t-il soutenues et les soutient-il ?
De graves questions sont posées désormais par les nombreux faits tels que la question des sacres, c’est là que la Très Sainte Vierge Marie et Notre Seigneur Jésus-Christ attendent les prêtres bien sûr, mais avant tout et surtout les évêques.
A l’école de Notre-Dame, méditons la Salette et son secret.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
Annexe – Un site traditionnel américain réagit à l’affaire Celier
From: Francois, the TRADITIO Network's SSPX French Correspondent
In February 2007 Fr. Gregoire Celier, a French SSPX priest of ultra-liberalist and modernist persuasion, published a book entitled Benoît XVI et les Traditionalistes [Benedict XVI and the Traditionalists]. This book aims at the sellout of the SSPX to Newrome. Despite the fact that Celier's book is promoted by the SSPX French District Superior, the majority of the SSPX's priests and faithful here have rejected it. The internal crisis in the SSPX has accelerated as Celier's book in favor of a sellout to Newrome has just been condemned openly and publicly by two of the SSPX's four bishops, Tissier de Mallerais and Richard Williamson.
In May-June 2007 Celier had written an article, De la Validité du Sacre [On the Validity of Episcopal Consecration], defending the validity of the 1968 Novus Ordo rite of episcopal consecration and attacking traditional Catholics who have called it into question as invalid. Since Celier's article has been circulated in publications of the SSPX, it has been generally accepted to represent the opinion of the SSPX's current General Superior, Bernie Fellay.
As a consequence, Fellay quickly set up a lecture in Paris on Thursday, June 7, 2007. Although this is the day that the Church traditionally reserves for worship of the Most Blessed Sacrament, as it is the Feastday of Corpus Christi, nevertheless Fellay judged the matter so urgent that he did not hesitate to come to in Paris to save and protect Celier and his book in favour of the sellout to Newrome.
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[1] Enregistrement en MP3 téléchargeable depuis le site http://www.dici.org
[2] A Pâques 2006
[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-19-A-00-L_abbe_Lorans_compromet_Mgr_Fellay.pdf
[4] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2006/010_2006/VM-2006-10-14/VM-2006-10-14-A-00-Faux_fuyants_de_Mgr_Fellay.htm
[5] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-05-A-00-Echec_politique_du_ralliement.pdf
[6] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-04-A-00-Mgr_Fellay_Donec_Ponam.pdf
[7] http://www.traditio.com/comment/com0706.htm