Virgo-Maria.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 30 juin 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Forcing au sommet de la FSSPX pour ré-intégrer l’abbé Aulagnier
en évinçant l’abbé de Cacqueray

Nouvelle confirmation du projet d’éviction de l’abbé de Cacqueray par les modernistes

Une mise en place des hommes poussés par Rome
pour accélérer le ralliement alors qu’arrive le Motu Proprio

Une information confidentielle : forcing pour réintégrer l’abbé Aulagnier au sein de la FSSPX

Des sources très bien informées nous apprennent que :

« le petit clan des infiltrés modernistes de la FSSPX fait actuellement le forcing pour réintégrer l’abbé Aulagnier au sein de la FSSPX.

Plusieurs abbés de Suresnes, dont l’abbé Celier, oeuvrent activement dans ce sens. »

Nous imaginons déjà les larmes de crocodiles sur l’émotion du « retour de la brebis égarée », du « bon prêtre », sur la nécessité du « pardon » et de la « charité fraternelle ». Tout le registre de la compassion et de la miséricorde chrétienne va être sollicité pour justifier l’injustifiable, c’est-à-dire la violation du vote unanime des 40 capitulants du Chapitre général de juillet 2006 qui a ratifié la décision de Mgr Fellay d’expulser l’abbé Aulagnier de la FSSPX et qu’a révélée[1] l’abbé de Tanoüarn sur radio Courtoisie le 19 juillet 2006.

Cela démontre que ce Chapitre général de la FSSPX n’est qu’une autorité potiche que ces abbés piétinent allègrement.

La promotion soudaine en effet de l’abbé Schmidberger comme Supérieur du District d’Allemagne, moins d’un mois après que les capitulants du même Chapitre Général l’aient spectaculairement débarqué de son poste de Premier Assistant du Supérieur Général de la FSSPX à celui de simple Prieur de Stuttgart, avait déjà constitué une première violation, dans la passivité générale, des décisions de ce Chapitre Général, organe suprême de la FSSPX qui ne se réunit qu’une fois tous les douze ans. C’est aussi à l’occasion du Chapitre général que l’abbé Celier a été limogé de son poste de directeur des éditions Clovis et de la revue Fideliter (il aura fallu 12 mois pour que son mandat prenne fin !)

Ces violations deviennent désormais décidément une habitude.

Le Chapitre général voulu par Mgr Lefebvre comme l’instance solennelle de la FSSPX, précédé d’une retraite spirituelle grave et pieuse, rythmé par les messes et les prières, n’est donc pour ces violateurs de ses décisions, qu’une chose méprisable, qu’ils s’empressent d’écarter d’un revers de main, dès qu’il fait obstacle à leur plan de ralliement.

Le site anonyme Honneur.org préparait déjà les esprits à une réintégration de l’abbé Aulagnier

Depuis la parution du livre anti-‘Ils L’ont découronné’ de l’abbé Celier (‘Benoît XVI et les traditionalistes’), l’abbé Aulagnier s’est illustré pour en avoir été son meilleur supporter sur internet. Nous en avons fait état dans de précédents messages VM. L’abbé Aulagnier est un fervent partisan de livre.

Dans un article publié[2] le 3 mars 2007 sur le site anonyme Honneur.org, dans les jours qui précédèrent sa fermeture, les rédacteurs anonymes faisaient l’apologie de l’abbé Aulagnier et préparait les esprits à son retour en grâce :

« Prions pour l'abbé Aulagnier dont l'affection et la fidélité à Mgr Lefebvre ne peuvent être mises en doute et qui, à ce titre au moins, doit sincèrement souffrir... » Honneur.org, 3 mars 2007

Voici donc quelques idées très positives que le site Honneur.org a égrenés sur l’abbé Aulagnier :

-       « un prêtre attachant... »

-       « on ne peut qu'être ému à la lecture de cette déclaration de fidélité à Mgr Lefebvre et à la FSSPX. »

-       « on ne peut s'empêcher d'avoir un élan de magnanimité envers ce clerc déchiré »

-       « le co-fondateur de l'IBP, c'est qu'il fait parfois les bons diagnostique »

-       « l'abbé Aulagnier a la claivoyance des erreurs proférées par certains »

-       « L'abbé Aulagnier quant à lui refuse obstinément » la repentance

-       oui, nous croyons que l'abbé Aulagnier n'est pas encore "tombé"...

-       l’exclusion de l’abbé Aulagnier « prive la Tradition d'un bon prêtre… »

-       « L’abbé Aulagnier ne manque pas de courage »

-       L’abbé Aulagnier «  dont l'affection et la fidélité à Mgr Lefebvre ne peuvent être mises en doute »

Le basculement des infiltrés modernistes vers une politique du fait accompli

Cette information sur l’activité en cours pour réintégrer l’abbé Aulagnier au sein de la FSSPX est capitale, car à la veille de la parution du Motu Proprio, elle révèle la gravité du moment ainsi que les intentions et la tactique des infiltrés modernistes de la FSSPX pour imposer à l’immense majorité des abbés et des fidèles le ralliement à la Rome des « antichrists » (cf. Mgr Lefebvre) comme un fait accompli.

Le but du Motu Proprio : une manoeuvre de destruction de l’œuvre Sacerdotale de Mgr Lefebvre

La sortie du Motu Proprio marque un tournant. Si la Rome apostate autorise à nouveau le rite de Saint Pie V (ou la « messe de 1962 » ou celle « de 1967 » qui sont censées en tenir lieu), ce n’est certainement pas par amour de Notre Seigneur Jésus-Christ et de on Eglise, mais pour réussir à réduire la « poche de Cherbourg », c’est-à-dire la FSSPX qui constitue la dernière institution catholique internationale organisée à posséder encore le Sacerdoce catholique sacramentellement valide, la faculté de le transmettre et d’administrer des sacrements certainement valides.

Ce Motu Proprio n’est qu’une nouvelle manœuvre malveillante comme l’ont été toutes les attaques précédentes contre l’Eglise depuis la Révolution française.

Nécessairement, la sortie unilatérale du Motu Proprio, doit coïncider avec une campagne de presse qui va se déchaîner pour conditionner les fidèles, ainsi qu’avec une campagne interne à la FSSPX, orchestrée à l’initiative du petit clan des infiltrés modernistes qui en contrôle les médias.

Pour les « temps nouveaux » du Motu Proprio : à nouvelle politique, nouvelle équipe !

Très vite, comme l’a anticipé l’abbé Celier avec son livre anti-Mgr Lefebvre (‘Benoît XVI et les traditionalistes’), les infiltrés modernistes vont expliquer que « les temps ont changé », que « Rome a changé », que nous « assistons à une mutation du combat de la Foi ».

Ils n’en resteront pas dans le registre des déclamations aussi fausses que vaines, ils vont immédiatement amorcer dans le silence, une féroce chasse aux sorcières : les abbés qui ne montreront pas un enthousiasme suffisants pour les « temps nouveaux » inaugurés par ce Motu Proprio, seront rapidement mis à l’écart.

Ils vont veiller à restreindre toute communication et tout regroupement qui pourraient permettre aux abbés bien disposés de s’organiser entre eux, de chercher des appuis sûrs au sein de la FSSPX, d’anticiper sur les conséquences dramatiques d’une signature forcée.

Dans une telle perspective, qui va apporter une vraie rupture, il s’agira d’une nouvelle politique : aussi chercheront-ils à remplacer rapidement l’équipe au pouvoir tout en écartant ceux qui ont limogé les mutins de l’été 2004. Une telle cohabitation serait en effet difficile, tant pour les uns que pour les autres. Et la sortie du Motu Proprio sera inévitablement présentée comme la victoire de l’IBP et des ex-mutins qui avaient su anticiper « pour aider le bon pape Ratzinger ». Les médias du reste ont déjà commencé.

Dès le 28 juin, les journaux télévisés interviewaient l’abbé de Tanoüarn et montraient des images de l’abbé Laguérie.

Rome va aussi mettre une pression énorme sur la Direction de la FSSPX.

L’abbé Ratzinger tisse sa toile depuis 1982 afin, telle une « universelle araigne », y capturer l’œuvre de Mgr Lefebvre. Il a déjà « rasé tous les bastions » pour reprendre l’expression des années 1950 du « nouveau théologien » Hans Urs von Balthazar.

La FSSP, l’Institut du Christ-Roi, le Barroux, Campos sont déjà tombés.

Et l’homme de Rome, l’abbé Aulagnier a inoculé dans la FSSPX, le virus mortel des « deux préalables », si facilement gobés par des chefs habilement flattés.

Rome favorise t-elle un putsch qui remettrait les mutins en selle tel un cheval de Troie dans la FSSPX ?

En vue d’opérer ce changement de personnel, pour opérer un changement accéléré de politique, la réintégration au sein de la FSSPX de l’abbé Aulagnier deviendrait une nécessité à la fois pour Rome et, donc pour sa courroie de transmission interne : le petit clan des infiltrés modernistes (abbés Schmidberger, Celier, Lorans, de La Rocque, Sélégny, Wuilloud, etc).

Le putsch qui s’ourdit dans l’ombre est un putsch conçu par des moderniste et opéré dans un milieu clérical, il est donc subtil, il procède en plusieurs étapes.

- Première étape, la sortie du Motu

- Deuxième étape, éviction de l’abbé de Cacqueray de son poste.

- Troisième étape (en parallèle ou consécutive), réintégration de l’abbé Aulagnier.

Cette information de la prochaine éviction de l’abbé de Cacqueray, à la faveur des mutations du mois d’août, est donc corrélée avec la sortie du Motu Proprio.

Elle doit permettre de faire place nette alors que l’abbé Aulagnier reviendrait.

Dans notre message du 29 juin 2007, nous avons montré que l’éviction de l’abbé de Cacqueray de son poste en août prochain visait aussi à protéger l’abbé Celier qui est devenu insoutenable aujourd’hui pour l’abbé de Cacqueray.

Le remplacement de l’actuel Supérieur du District de France de la FSSPX ferait d’une pierre deux coups :

-          ouverture de la voie au ténor de l’IBP

-          et protection de l’abbé Celier. L’abbé Celier étant d’ailleurs le protégé de l’abbé Aulagnier à qui il doit toute sa carrière.

Du reste les observateurs ont pu noter que les abbés Celier et Aulagnier étaient en grande conversation complice, bien au fond de la salle, tandis que le Supérieur Général de la Fraternité prononçait sa conférence le 7 juin dernier à la Mutualité, comme si les propos de Mgr Fellay n’étaient vraiment pas de nature à retenir leur attention. On les comprend, leurs projets sont plus excitants dans le sillage de la parution prochaine du Motu Proprio du « Bon Ratzinger ». Et les deux abbés complices, bien qu’ignorés l’un et l’autre sur place par Mgr Fellay, éprouvaient l’agréable satisfaction de voir celui-ci user de son autorité pour assurer, sous leurs propres yeux, la diffusion des principes qu’ils avaient pour l’un conçu en son temps à Menzingen et pour l’autre promu dans les médias. N’est-ce pas là du très grand art ?

L’éviction de l’abbé de Cacqueray : une cible prioritaire du petit clan des infiltrés modernistes

L’abbé de Cacqueray reste l’homme qui a expulsé l’abbé Aulagnier, ainsi que les abbés Laguérie et de Tanoüarn.

Il ne peut donc pas cohabiter avec le Supérieur de Courtalain. Le contentieux est trop lourd.

Et puis pour réussir à récupérer le maximum de morceaux de la FSSPX, Rome ne veut pas prendre de risque ; les « antichrists » qui la dirigent, veulent éliminer toute l’équipe qui s’est opposé aux mutins à l’été 2004.

En poussant un tel projet, le petit clan des infiltrés trahit la façon dont il considère l’abbé de Cacqueray : comme un supérieur- potiche, qu’il déplace sur un échiquier selon les nécessités de son projet de ralliement.

En laissant faire une telle opération, Mgr Fellay enclenche un processus qui va ensuite, à terme, faire de lui l’ultime victime de toute cette opération de ralliement.

En effet, de même que l’abbé de Cacqueray s’apprête à se retrouver sacrifié sur l’autel de cette opération de retour de l’abbé Aulagnier et fort probablement de reprise en main du District de France après l’échec total de la campagne de l’abbé Celier, Mgr Fellay sera en son temps, sacrifié dans le cadre d’un accord avec Rome.

La Rome maçonnique préfère mettre en place ses hommes dans les structures dont elle prend le contrôle.

Après le Chapitre général potiche, Mgr Fellay va-t-il subir le même sort ?

Une prochaine victime collatérale de la réintégration de l’abbé Aulagnier : l’abbé Laguérie en voie de marginalisation

Autre dégât collatéral, ce sera celui de l’abbé Laguérie.

Rentrant au sein de la FSSPX, l’abbé Aulagnier va rapidement reprendre de l’importance à la tête de la FSSPX ; il sera soutenu par les médias et le réseau des infiltrés modernistes.

Au contraire, l’abbé Laguérie continuera à végéter à la tête de l’IBP. Selon certaines révélations, c’est initialement l’abbé Aulagnier que Rome envisageait de mettre à la tête de l’IBP.

Puis, Rome se serait ravisé et a choisi l’abbé Laguérie, espérant par ce choix favoriser une large hémorragie de prêtres quittant la FSSPX pour rejoindre l’IBP. Mais il n’en fut rien.

L’abbé de Cacqueray et les opposants aux mutins de l’été 2004 sont donc désormais la cible des modernistes.

Mgr Williamson a trahi la même intention : évincer l’abbé de Cacqueray

Et le courriel de Mgr Williamson qui visait directement l’abbé de Cacqueray (tout autant sinon plus que l’abbé Celier) prend un relief particulier sous la plume de l’ancien anglican, compère de l’abbé Schmidberger. L’ancien anglican (variante méthodiste) devenu évêque, dénonçait chez l’abbé de Cacqueray : « faiblesse ? jeunesse ? chantage ? »

Cette attaque de Mgr Williamson, qui entama déjà l’autorité de l’abbé de Cacqueray le 17 octobre 2004 par son sermon de soutien aux mutins à Paris, est une signature.

Elle montre bien que la tactique prioritaire des infiltrés est bien l’éviction de l’abbé de Cacqueray de son poste.

L’abbé Aulagnier, homme des principes des « deux préalables » et maître de la politique de Mgr Fellay

Nous conclurons donc en reprenant ce que nous écrivions dans un précédent message :

Une telle négociation secrète aurait pour but de préparer une politique du fait accompli et s’accompagnerait certainement, pour assurer sa réussite, d’une mise à l’écart des opposants au sein de la FSSPX.

Elle signifierait la victoire différée des mutins de l’été 2004.

La politique des « deux préalables » dont, selon la presse, l’un des deux va être prochainement satisfait dans les jours prochains, cette politique a été imposée à Mgr Fellay par l’abbé Aulagnier en 2002, selon les révélations de ce dernier.

Cinq ans plus tard, l’abbé Aulagnier s’apprête donc à voir triompher la politique de ralliement dans laquelle il a réussi à enfermer Mgr Fellay.

L’abbé Aulagnier, dont l’expulsion a été ratifiée à l’unanimité par le Chapitre général de juillet 2006, a déjà œuvré au ralliement de Campos en 2002.

Cette même politique qu’il a su faire adopter en 2002 agit désormais comme une bombe à retardement pour la FSSPX et la conduit vers sa scission.

L’homme qui a inspiré les « deux préalables » a été expulsé, mais les principes qu’il a imposés demeurent et sont devenus la pierre angulaire de toute l’action du Supérieur de la FSSPX. A défaut de régner en personne, l’abbé Aulagnier règne à distance par ses principes. Fouché, dans ses Mémoires, était déjà familier de telles situations à l’époque trouble du Directoire et de Thermidor.

Quelle fin tragique pour l’œuvre de Mgr Lefebvre !

Mgr Lefebvre rejette le libéralisme de Ratzinger

« «Le problème du Concile, ce fut d'assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale», dit

p. XIV

le cardinal Ratzinger. Et il s'explique : Pie IX, par le Syllabus, avait rejeté sans appel le monde issu de la Révolution, en condamnant cette proposition : «Le Pontife romain peut et doit se réconcilier et composer avec le progrès, avec le libéralisme et avec la civilisation moderne» (n. 80). Le Concile, dit ouvertement Joseph Ratzinger, a été un «Contre-Syllabus» en opérant cette réconciliation de l'Église et du libéralisme notamment par Gaudium et spes, le plus long document conciliaire. Les papes du XIXè siècle, en effet, n'avaient paraît-il pas su discerner ce qu'il y avait de vérité chrétienne et donc d'assimilable par l'Église, dans la Révolution de 1789.

Une telle affirmation est absolument dramatique, surtout dans la bouche de représentants du magistère de l'Église ! Que fut, en effet, essentiellement, la Révolution de 89 ? - Ce fut le naturalisme et le subjectivisme du protestantisme, réduits en normes juridiques et imposés à une société encore catholique. De là la proclamation des droits de l'homme sans Dieu, de là l'exaltation de la subjectivité de chacun aux dépens de la vérité objective, de là la mise sur le même niveau de toutes les «fois» religieuses devant le Droit, de là enfin l'organisation de la société sans Dieu, en dehors de Notre Seigneur Jésus-Christ. Un seul mot désigne cette théorie monstrueuse : le LIBERALISME.

Hélas, c'est là que nous touchons vraiment au «mystère d'iniquité» (II The. ii, 7), dès le lendemain de la Révolution, le démon suscita à l'intérieur de l'Eglise des hommes remplis de l'esprit d'orgueil et de nouveauté, se posant en réformateurs inspirés, qui, rêvant de réconcilier l'Église avec le libéralisme, tentèrent de réaliser une union adultère entre l'Église et les principes de la Révolution ! Comment, en effet, concilier Notre Seigneur Jésus-Christ avec un amas d'erreurs qui s'opposent si diamétralement à Sa Grâce, à Sa Vérité, à Sa divinité, à Sa royauté universelle ? Non, les papes ne se trompèrent pas quand, appuyés sur la tradition et munis à ce titre de l'assistance du Saint-Esprit, ils condamnèrent de leur autorité suprême et avec une continuité remarquable la grande trahison catholique libérale. - Alors, comment la secte libérale

p. XV

a-t-elle réussi à imposer ses vues dans un concile œcuménique ? Comment l'union contre nature entre l'Eglise[3] et la Révolution a-t-elle enfanté le monstre dont les divagations remplissent maintenant d'effroi même ses plus chauds partisans ? C'est à ces questions que je m'efforce de répondre dans ces entretiens sur le libéralisme, en montrant qu'une fois pénétré dans l'Eglise, le poison du libéralisme la conduit à l'apostasie par une conséquence naturelle.

«Du libéralisme à l'apostasie», tel est donc le thème de ces chapitres. Certes, vivre en un temps d'apostasie n'a en soi rien d'exaltant ! Songeons toutefois que tous les temps et tous les siècles appartiennent à Notre-Seigneur Jésus-Christ : Ipsius sunt tempora et saecula, nous fait dire la liturgie pascale. Ce siècle d'apostasie, sans doute différemment des siècles de foi, appartient à Jésus-Christ : d'une part l'apostasie du grand nombre manifeste la fidélité héroïque du petit nombre ; il en était ainsi au temps du prophète Elie en Israël, où Dieu ne préserva que sept mille hommes, qui ne ployèrent pas le genou devant Baal (III Reg. xix,18). Ne fléchissons donc pas le genou devant l'idole du «culte de l'homme» (expression de Paul VI), «établie dans le sanctuaire et siégeant comme si elle était Dieu» (II The. ii, 4). Restons catholiques, adorateurs du seul vrai Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, avec Son Père et le Saint-Esprit !

D'autre part, comme en témoigne l'histoire de l'Eglise, tout âge de crise prépare un âge de foi et, dans la fidélité à la tradition, une rénovation véritable. A vous tous d'y contribuer, chers lecteurs, en recevant humblement ce que l'Eglise nous a transmis, jusqu'à la veille de Vatican II, par la bouche des papes, et que je vous transmets à mon tour. C'est cette doctrine constante de l'Eglise que j'ai reçue sans arrière-pensée, c'est elle que je vous communique sans réserve : quam sine fictione didici, sine invidia communico (Sag. vii, 13). »

Mgr Lefebvre, Ils L’ont découronné, Introduction, 1987

Ce petit clan des infiltrés moderniste s’est considérablement éloigné de l’esprit de Mgr Lefebvre dont ils ont abandonné le discours afin de mieux diriger un combat opposé.

Nous nous efforcerons d’observer son action à travers les mutations du mois d’août.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Reprise d’un extrait de notre message VM[4] du 8 mars 2007

Les rédacteurs d’Honneur.org évoquent, presque en larmoyant, l’abbé Aulagnier. Le 6 mars 2007 ils publient la mine renfrognée et le visage triste, lors des ordinations invalides de Courtalain, de l’abbé exclu de la FSSPX :

Message d’Honneur.org

« Le nouveau serment de fidélité de l'abbé Aulagnier à la FSSPX et à son fondateur : toute la tristesse présente et l'échec à venir d'un prêtre attachant...

Dans sa dernière livraison du 20 décembre 2006, l'abbé Paul Aulagnier réaffirme son appartenance à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et sa fidélité éternelle à Mgr Lefebvre sans qui aucune communauté Ecclesia Dei n'existerait !

Quels que soient les reproches, fondés, avérés et sévères, que l'on peut faire à l'abbé Aulagnier, on ne peut qu'être ému à la lecture de cette déclaration de fidélité à Mgr Lefebvre et à la FSSPX. Même si l'abbé a souvent dépassé les bornes de la désobéissance et de l'irrespect, on ne peut s'empêcher d'avoir un élan de magnanimité envers ce clerc déchiré entre ce qu'il sait être le bon combat et l'impasse dans laquelle il s'est engagé de façon irréfléchie...

Le malheur avec le co-fondateur de l'IBP, c'est qu'il fait parfois les bons diagnostics mais qu'il prescrit toujours les mauvais remèdes...On comprend aisément, alors, la torture psychologique et morale qu'une telle pratique provoque chez lui !

Contrairement à l'abbé de Tanoüarn, qui jongle entre le cynisme des intellectuels blasés et la suffisance qui ne connait pas la honte, l'abbé Aulagnier a la claivoyance des erreurs proférées par certains. Ainsi, il n'accepte pas "un retour dans l'Eglise" contre une reconnaissance injuste et abusive de la "rupture de la pleine communion avec l'Eglise" à cause des sacres de 1988 !

Or, par deux fois l'abbé de Tanoüarn a reconnu que depuis 1988 il n'appartenait plus à l'Eglise : une fois lors d'un débat dans Valeurs Actuelles et une autre fois dans un entretien donné à Nice Matin.

Dans le premier, il ne s'élève pas contre cette contre-vérité formulée par Jean-Pierre Denis (directeur de la rédaction de l’hebdomadaire "catholique" La Vie) : "je pense que vous avez aussi pris conscience qu'à travers les ordinations épiscopales par Mgr Lefebvre, vous n’étiez plus catholique." Dans le second, il déclare que la "réintégration de la FSSPX dans l'Eglise" sera difficile !

Il est facile de comprendre que l'abbé de Tanoüarn a déjà franchi le Rubicon de la repentance ! L'abbé Aulagnier quant à lui refuse obstinément de faire de même et il interpelle, sans le nommer, son confrère de l'IBP pour lui exprimer son mécontentement :

Ce message de l'abbé Aulagnier est, comme à l'accoutumée, rempli de contradictions et de tentatives de justifications. C'est vrai ! Nous y sommes habitués.

Mais ce n'est là que l'écume des vagues et ce qui se passe dessous est plus important...Et c'est ce qui nous fait dire que, oui, nous croyons que l'abbé Aulagnier n'est pas encore "tombé"...aussi bas que son confrère de l'IBP qui renie aussi vite que Mgr Vingtrois l'exige ! Oui, nous ne pouvons nous empêcher d'avoir de la peine pour lui parce que, tel un enfant déboussolé, il croit que les bétises qu'il a faites n'en sont pas et qu'il refuse cependant de donner tort à ses parents à qui il crie son amour! Oui, nous espérons en ces temps de Noël que l'abbé Aulagnier recevra les lumières nécessaires pour sortir des contradictions qui le minent et qui privent la Tradition d'un bon prêtre... »[5] 23 décembre 2006

Autre message d’Honneur.org

« Est-ce une réponse de l'abbé Aulagnier à notre page du 23 décembre intitulée "Le nouveau serment de fidélité de l'abbé Aulagnier à la FSSPX et à son fondateur : toute la tristesse présente et l'échec à venir d'un prêtre attachant..." ?

Cela y ressemble fort et marquerait le début d'une remise en cause en profondeur dont nous saluerions l'apparition avec une joie profonde et sans triomphalisme aucun.

Voici les faits : lorsque vous cliquez sur la rubrique "flash infos" du site ITEM de l'abbé Paul Aulagnier, vous arrivez sur cette page, puis sur celle-ci que nous reproduisons en capture d'écran : 

Or, cette page est la reproduction de notre message du 21 décembre 2006 dans lequel nous prenions à partie l'abbé de Tanoüarn qui déclare "avoir rejoint l'Eglise", ce qui induit que jusqu'alors il n'en était plus membre....

Si cette publication sur ITEM n'est pas une erreur de manipulation, une erreur technique, alors cela signifierait que quelque chose de très important est en train de se passer....d'autant que Monsieur l'abbé Aulagnier se réclame, à double titre, membre de l'IBP et membre de la FSSPX. Or, on ne peut appartenir à deux instituts à la fois.»[6] 24 décembre 2006

Autre message d’Honneur.org

« L'abbé Aulagnier, qui parfois ne manque pas de courage, qu'il confond souvent avec la témérité, s'était élevé contre les dérives de l'abbé de Tanoüarn dans un Flash Info du 23 décembre dont nous avions effectué une capture d'écran au cas où.... »[7] 29 décembre 2006

Autre message d’Honneur.org

« Toute la tristesse du monde dans le regard de l'abbé Aulagnier[1] qui :

-       n'a pas officié alors qu'il est le directeur du séminaire;

-       n'a pas participé à la photo de groupe;

-       ne figure sur aucune photo[2] de bénédiction par les nouveaux prêtres; 

Prions pour l'abbé Aulagnier dont l'affection et la fidélité à Mgr Lefebvre ne peuvent être mises en doute et qui, à ce titre au moins, doit sincèrement souffrir... » [8] 3 mars 2007

Les infiltrés modernistes prieraient-ils pour que les décisions du Chapitre général soient piétinées ?

Voici donc quelques idées très positives que le site Honneur.org égrène sur l’abbé Aulagnier :

-       « un prêtre attachant... »

-       « on ne peut qu'être ému à la lecture de cette déclaration de fidélité à Mgr Lefebvre et à la FSSPX. »

-       « on ne peut s'empêcher d'avoir un élan de magnanimité envers ce clerc déchiré »

-       « le co-fondateur de l'IBP, c'est qu'il fait parfois les bons diagnostique »

-       « l'abbé Aulagnier a la claivoyance des erreurs proférées par certains »

-       « L'abbé Aulagnier quant à lui refuse obstinément » la repentance

-       oui, nous croyons que l'abbé Aulagnier n'est pas encore "tombé"...

-       l’exclusion de l’abbé Aulagnier « prive la Tradition d'un bon prêtre… »

-       « L’abbé Aulagnier ne manque pas de courage »

-       L’abbé Aulagnier «  dont l'affection et la fidélité à Mgr Lefebvre ne peuvent être mises en doute »

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Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/



[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-07-20-1-00-Le_plan_Tanouarn_Celier_pour_diriger_la_FSSPX.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-08-A-00-Abbe_Aulagnier_en_reinsertion_par%20infiltres_1.pdf

[3] Ou plutôt des hommes d'Eglise, ou de l'appareil extérieur de l'Eglise.

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-08-A-00-Abbe_Aulagnier_en_reinsertion_par%20infiltres_1.pdf

[5] http://www.honneur.org/actualites/2006/decembre/tristesseaulagnier20061223.php

[6] http://www.honneur.org/actualites/2006/decembre/flashitem20061223.php

[7] http://www.honneur.org/actualites/2006/decembre/retraitaulagnier20061229.php

[8] http://www.honneur.org/actualites/2007/mars/rubicon20070303.php