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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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lundi 9 juillet 2007

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La ‘cuisine’ liturgique du rite de la messe de 1969

Mgr Fellay et Ratzinger voudraient nous la présenter
comme une ‘même lex orandi’ (et lex credendi) que le rite de Saint Pie V !
    

Un fac-similé[1] des travaux du Consilium de Bugnini\ et Dom Botte qui prépara la réforme liturgique

1      La cuisine liturgique de 1967 : un « unique et même rite » ? Une même lex orandi ?

Nous publions ici une page des travaux du Consilium qui a élaboré en 1967 la réforme liturgique de 1969. Les photocopies de ces archives sont désormais en ligne[2] sur le site www.rore-sanctifica.org. Elles étaient inconnues de Mgr Lefebvre !

Il s’agit ici du Schemata 218, et de la page 77 du fichier. Devant cette page qui fait penser à un cahier d’écolier peu soigneux, les lecteurs jugeront par eux-mêmes à quelle ‘cuisine’ liturgique Bugnini\, Dom Botte et les réformateurs se sont adonnés sur le texte vénérable et immémorial de la Sainte Messe.

Sur ce document, il ne manque que les tâches de beurre et de vin rouge.

Il s’agit dans ce texte fac-simile des paroles de la Consécration. C’est un scandale épouvantable !

On y voit notamment les chiffres des votes (‘placet’) pour les différents termes des paroles de la consécration ! Quelle honte. Mgr Lefebvre parlait de ‘messe démocratique’ au sujet de la place prise par le célébra,t, mais le N.O.M. a aussi été démocratique dans son élaboration des paroles de la consécration ! Est-ce là l’œuvre du Saint-Esprit ? Est-ce là la lex orandi de l’Eglise catholique ?

Est-ce là ce que Mgr Fellay et l’abbé Ratzinger voudraient nous présenter comme un « unique et même rite » qui exprimerait la ‘même lex orandi’ qui n’induirait ‘aucune division de la lex credendi’ ?

C’est la prétendue « Sainteté » de ce nouveau rite, de cette farce sacrilège, qu’ils voudraient voir révérer par les fidèles catholiques de la Tradition : Quelle dérision insupportable !

On doit en faire encore des gorges chaudes dans les loges.

Le Successeur de Mgr Lefebvre n’a pas hésité à écrire : ‘il y a chez Benoît XVI le désir certain de réaffirmer la continuité de Vatican II et de la messe qui en est issue, avec la Tradition bimillénaire’ et aussi ‘il faut que l’indéniable avancée liturgique opérée par le Motu Proprio soit prolongée’.

De qui se moque-t-on ? Mgr Lefebvre en eût été outré !

Comment, après de telles paroles, cet évêque prétendrait-il être encore respecté par les catholiques authentiques qui prennent leur Foi au sérieux pour eux et pour leurs enfants ?

Nous invitons les clercs et les laïcs à consulter les archives du Consilium qui sont en ligne sur le site de Rore Sanctifica à cette adresse : http://www.rore-sanctifica.org/biblio-num-02.html

2      Mgr Lefebvre a rejeté la lex orandi du nouveau rite

Et c’est bien là tout l’enjeu du combat de Mgr Lefebvre que de contester que la ‘lex orandi’ dont est porteur le rite de Paul VI puisse être catholique. Il cite d’ailleurs Paul VI qui déclare qu’il a voulu créer bel et bien un rite nouveau, et non pas une nouvelle forme d’un ‘unique et même rite’ :

« Cette idée de sacrifice expiatoire s’estompe et disparaît dans ce nouveau rite qui a été voulu nouveau par Paul VI. Il l’a dit lui-même : ‘Nous abandonnons l’ancien rite pour faire un rite nouveau’ ».[3] Mgr Lefebvre, 1986

Et Mgr Lefebvre déclare aux ordinations à Ecône, le 29 juin 1976,[4] : ‘ce rite nouveau de la Messe exprime une nouvelle foi, une foi qui n'est pas la notre, une foi qui n'est pas la foi catholique’. ‘Cette nouvelle messe est un symbole, une expression, une image d'une foi nouvelle, d'une foi moderniste »’ ‘il est évident que ce rite nouveau sous-tendu — si je puis dire — suppose une autre conception de la religion catholique, une autre religion’, ‘Tout doucement, c'est la notion protestante de la messe qui s'introduit dans la Sainte Eglise.’ ‘Cette messe n'est pas une messe hiérarchique, c'est une messe démocratique, et cela est très grave. C'est l'expression de toute une nouvelle idéologie : on a fait entrer l'idéologie de l'homme moderne dans nos rites les plus sacrés. Et c'est cela qui corrompt actuellement toute l'Eglise, car par cette idée de pouvoir accordé à la base dans la Sainte Messe, on a détruit le sacerdoce, on est en train de détruire le sacerdoce’ ‘c'est pourquoi nous pensons que nous ne pouvons pas accepter ce rite nouveau qui est l'œuvre d'une idéologie autre, d'une idéologie nouvelle.’ ‘Eh bien, nous ne sommes pas de cette religion, nous n'acceptons pas cette nouvelle religion. Nous sommes de la religion de toujours, nous sommes de la religion catholique, nous ne sommes pas de cette religion universelle, comme ils l'appellent aujourd'hui. Ce n'est plus la religion catholique. Nous ne sommes pas de cette religion libérale, moderniste, qui a son culte, ses prêtres, sa foi, ses catéchismes, sa bible — sa bible œcuménique’[5]

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