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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mercredi 11 juillet 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Castrillon Hoyos exige le ralliement de la FSSPX

 

« Si après cet acte, ce retour n’a pas lieu, je ne serai vraiment pas capable de comprendre »

Castrillon Hoyos, 8 juillet 2007

Mgr Fellay prêt à casser la FSSPX comme l’avait révélé La Stampa du 24 mars 2006 :

« l'évêque Fellay et son bras droit, Franz Schmidberger semblaient décidés à franchir le pas définitif,

fût-ce au prix de la perte d'une certaine frange extrêmiste. »

Président de la Commission Ecclesia Dei, où il vient de nommer l’ultra-progressiste Mgr Marini[1], le 7 juillet, il déclare le 8 juillet au quotidien italien Il Giornale[2]:


 « Avec ce Motu Proprio, la porte est largement ouverte pour un retour de la Fraternité Saint Pie X à la pleine communion. Si après cet acte, ce retour n’a pas lieu, je ne serai vraiment pas capable de comprendre. Je souhaite cependant clarifier que le document pontifical n’a pas été fait pour les Lefebvristes, mais parce que le Pape est convaincu de la nécessité de souligner qu’il y a une continuité dans la Tradition et, que dans l’Eglise, on ne procède pas par factures. L’ancienne messe n’a jamais été abolie ni prohibée. » Castrillon Hoyos

Voilà où veut en venir Rome et vite. Et Mgr Fellay se précipite à grand coup de Te Deum et de Magnificat. Ce n’est pas ainsi qu’agissait Mgr Lefebvre vis-à-vis de ce qui venait de Rome. Il avait un esprit de sagesse et prenait le temps de la méditation, de l’écoute et de la prière.

Jugeons de la frénésie actuelle qui s’est emparée de la Direction de la FSSPX et des modernistes qui en contrôlent 100% de ses médias :

-          La réaction immédiate de Mgr Fellay à la publication du Motu (30 minutes après la publication officielle) le samedi 7 juillet vers 12 heures,

-          puis sous 24 heures la lecture dans toutes les chapelles de la FSSPX d’un texte de Mgr Fellay gardé secret le samedi et une injonction à faire chanter le Te Deum et le Magnificat (sic)

-          l’intervention de l’abbé Celier, en porte-parole auto-proclamée de la FSSPX, programmée le mercredi 11 juillet sur radio Courtoisie (après l’échec de sa campagne de France et le discrédit dont il s’est couvert, cela ne manque pas de sel de la part d’un tel ennemi de l’œuvre Providentielle de Mgr Lefebvre)

-          une prochaine intervention de l’abbé de Cacqueray,

-          l’agitation de l’abbé de La Rocque qui travaille sur un commentaire du Motu Proprio,

-          le commentaire béat de l’abbé Duverger le 10 juillet sur la Porte Latine,

-          l’avalanche de textes exaltés sur le site Donec Ponam,

bref tout ce matraquage médiatique de la part du petit réseau des infiltrés et de leurs deux exécutants officiels, avant même que les clercs et les fidèles aient eu le temps de bien s’informer sur le Motu et de lire des analyses approfondies, tout cela montre que le petit réseau des infiltrés modernistes tient bien en main la FSSPX et que Mgr Fellay suit béatement, comme hypnotisé, l’abbé Hoyos et son chef l’abbé Ratzinger. Il vient d’ailleurs d’accepter le principe d’un « unique et même rite » qui réunit le N.O.M. empoisonné de 1969 et la vraie messe de toujours, et qui représenterait une même lex orandi/credeni et une « indéniable avancée liturgique » ce qui ruine entièrement le combat de Mgr Lefebvre pendant plus de 20 ans. Il avait semble-t-il accepté les propos erronés, contraires à la théologie catholique des « prêtres probables » et «  a priori valides » ! (sic)[3]

Pour rejoindre l’abbé Castrillon Hoyos en écoutant ses sirènes, Mgr Fellay et le petit clan dont il est solidaire semblent vouloir pratiquer la politique du fait accompli. Nous sommes les seuls à avoir révélé en France en mars 2006, que déjà dès le 15 novembre 2005, Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger avaient consenti à briser l’unité de la FSSPX et donc de l’œuvre de Mgr Lefebvre pour réussir à rallier. Ils n’ont pas hésité à s’engager à détruire l’œuvre de Mgr Lefebvre « au prix de la perte d’une frange » ! Piétinant la lettre que l’archevêque fondateur lui avait adressé un an avant son sacre, Mgr Fellay n’a pas hésité à s’engager devant Rome à diviser la Fraternité Sacerdotale qu’avait fondé Mgr Lefebvre pour préserver la Foi catholique et pour rester fidèle à Notre Seigneur Jésus-Christ. « Pour nous, Jésus-Christ c’est tout » disait avec émotion Mgr Lefebvre à Ratzinger le 14 juillet 1987 en le rejetant. Et pour quoi cet engagement odieux de Mgr Fellay ? Pour un chapeau de cardinal ? Pour un titre de Patriarche Tridentin ? Pour un bureau confortable au Vatican ?

La Stampa du 24 mars 2006 révélait :

« Une rencontre secrète de deux jours à Rome à la mi-novembre entre les dirigeants de la Fraternité St Pie X et le Cardinal Castrillon avait déjà mis au clair certains aspects ; et l'évêque Fellay et son bras droit, Franz Schmidberger semblaient décidés à franchir le pas définitif, fût-ce au prix de la perte d'une certaine frange extrêmiste. » La Stampa, 24 mars 2006

L’accélération des évènements de façon synchrone tant du côté de la Rome des antichrists que du côté de Menzingen ou de Suresnes dans la FSSPX, confirme la justesse de nos analyses et des cris d’alarmes que nous n’avons cessé de lancer depuis février 2007.

Certains clercs ont cru que les agissements impunis du petit réseau des modernistes, que la duplicité des autorités qui n’a cessé de couvrir ces agissements et de mener dans leur dos des négociations secrètes, que la mise sous le boisseau de la question capitale de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale de Bugnini\-Dom Botte n’auraient pas de conséquence. C’était mésestimer l’ennemi et ses méthodes, ne pas vouloir regarder la vérité en face.

Désormais ils sont mis en face du dilemme de la défense de la vraie Foi catholique de toujours ou de l’apostasie et de l’abandon du combat de Mgr Lefebvre pour la sauvegarde du Sacerdoce sacramentellement valide.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Article de Il Giornale - http://www.ilgiornale.it/a.pic1?ID=191185

da Roma


È il cardinale che ha tessuto pazientemente le trattative con i lefebvriani e ha seguito i gruppi tradizionalisti. Darío Castrillón Hoyos, presidente della commissione «Ecclesia Dei» è il più stretto collaboratore di Benedetto XVI su questi temi.
Che significato ha la decisione del Papa?


«La lettera del Pontefice è chiara. È una decisione che scaturisce dal cuore e dall’intelligenza di un Papa che ama e conosce bene la liturgia. Vuole che si conservi il patrimonio rappresentato dalla liturgia antica, senza che questo significhi alcuna contrapposizione con la nuova Messa. A Roma sono arrivate migliaia di lettere da parte di chi chiedeva la libertà di poter partecipare al vecchio rito».


C’è chi ha detto che così Ratzinger «sbeffeggia» il Concilio...


«In nessun modo e con nessuna espressione Benedetto XVI è andato o va in una direzione diversa da quella indicata dal Concilio. La nuova Messa continua ad essere il rito romano ordinario. Nel Motu proprio e nella lettera papale non c’è nulla che segni un seppur minimo distacco dal Concilio. Forse vale la pena ricordare che il Vaticano II non ha proibito l’antica Messa, che è stata celebrata dai padri conciliari durante le assise. Nessuno sbeffeggio, nessuno schiaffo. È un venire incontro alle esigenze di gruppi di fedeli, un atto di liberalità».


È un atto di continuità o di rottura rispetto ai pontificati di Montini e Wojtyla?


«Non c’è contrapposizione. Paolo VI concesse subito dopo l’entrata in vigore del nuovo messale la possibilità di celebrare col vecchio rito e Papa Wojtyla intendeva preparare un Motu proprio simile a quello ora promulgato».

L'autorità del vescovo viene minata?


«Chi l’ha sostenuto, l’ha fatto sulla base di un preconcetto perché il ruolo del vescovo è assicurato, il diritto canonico non cambia. Spetta al pastore della diocesi coordinare la liturgia, in armonia con l’ordinatore supremo del culto divino, che è il Papa. In caso di problemi, il vescovo interverrà, sempre in consonanza con le disposizioni stabilite dal Motu proprio. Sono certo che la sensibilità pastorale dei vescovi troverà la strada per favorire l’unità della Chiesa, aiutando ad evitare uno scisma».

Come la mettiamo con la preghiera del Venerdì Santo dedicata agli ebrei?


«Il messale autorizzato è quello del 1962, promulgato da Giovanni XXIII, nel quale le espressioni “perfidis judaeis” e “judaica perfidia” erano già state cancellate».

Eppure ci sono gruppi che ora ripubblicano vecchi messali contenenti proprio quei testi...


«Sarebbe bene che non ci fosse confusione in merito. L’unico messale autorizzato, anche per la celebrazione del Triduo pasquale, che potrà essere fatta nelle parrocchie, è quello del 1962».


Prevede difficoltà?


«Non conosco, nella storia della Chiesa, alcun momento in cui si sono prese decisioni importanti senza difficoltà. Ma auspico vivamente che possano essere affrontate e superate, con l’approccio suggerito dal Papa nella sua lettera».


Dopo questa decisione la fine della rottura con i lefebvriani è più vicina?


«Con questo Motu proprio si spalanca la porta per un ritorno alla piena comunione della Fraternità San Pio X. Se dopo questo atto non avviene questo ritorno, davvero non lo saprei capire. Vorrei però precisare che il documento papale non è stato fatto per i lefebvriani, ma perché il Papa è convinto della necessità di sottolineare che c’è una continuità nella tradizione e che nella Chiesa non si procede per fratture.
L’antica Messa non è stata mai abolita né proibita».

Diffusez les informations auprès de vous. Photocopiez les textes de Virgo-Maria.org et remettez-les à des clercs, à des religieux et à des religieux

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Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/



[1] http://212.77.1.245/news_services/bulletin/news/20566.php?index=20566&lang=fr

Per mandato del Santo Padre, l’Em.mo Card. Darío Cástrillón Hoyos, Presidente della Pontificia Commissione "Ecclesia Dei" ha nominato Segretario Aggiunto della medesima Pontificia Commissione il Rev.do Mons. Mario Marini

[2] Article de Il Giornale (http://www.ilgiornale.it/a.pic1?ID=191185) et dont une traduction est faite en anglais sur http://rorate-caeli.blogspot.com/

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-04-A-00-Mgr_Fellay_Donec_Ponam.pdf