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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
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mercredi 11 juillet 2007
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Mgr Williamson exulte pour le Motu Proprio de 1984
« Il montre la libération de la Tradition en provenance de la tête même de l'Eglise »
Mgr Williamson, 1er novembre 1984
Le complice de l’abbé Schmidberger – Le Faux leader de la résistance à Ratzinger et au N.O.M. (1969)
Un texte inédit[1] de Mgr Williamson refait surface. Il date du 1er novembre 1984. L’évêque protecteur de l’abbé Celier et ami de l’abbé Schmidberger, y déclare, face au Motu Proprio Quattuor abhinc annos de Wojtyla-Jean-Paul II, qu’ « Il y a des signes qui montrent que ce décret représente l'arrêt de la montée de la marée, la rupture du long blocage du verrou anti-Tridentin… Il montre la libération de la Tradition en provenance de la tête même de l'Eglise. » et encore que « L'amour croît et espère tout, et elle croît et espère que le saint Père gouverne enfin, comme nous attendions depuis si longtemps qu'il gouverne… ».
Si déjà Mgr Williamson exultait en 1984, il devrait danser de joie aujourd’hui devant l’ « unique et même rite » qui réunit en deux ‘formes’ le rite de Saint Pie V catholique et le Novus Ordo Missae néo-protestant et maçonnique de 1969 !
N’est-ce pas là le discours fallacieux que nous tient également aujourd’hui Mgr Fellay après le Motu Proprio de 2007 ? Le ‘Saint-Père gouvernerait’ enfin ? Et alors qu’en 1984, la Tradition était ‘libérée’, aujourd’hui nous devrions croire, qu’en identifiant en 2007 la lex orandi de la mauvaise messe de Bugnini \-Dom Botte à celle de la bonne messe de toujours, l’ « Eglise retrouve sa Tradition liturgique » ? En fait Mgr Fellay et le petit réseau d’infiltrés modernistes dont il est entouré répètent le coup de Mgr Williamson de 1984. Toujours la même duperie. La même tromperie et qui n’a qu’un but : celui de faire reconnaître aux fidèles et aux clercs la fausse messe de 1969. Simplement en 1984, Mgr Lefebvre était encore là pour contenir ces dérives. Ce n’est plus le cas en 2007.
Qui est donc ce Mgr Richard Williamson ? Il est né en 1940. Il vient du milieu universitaire de Cambridge.
« M. l'abbé Williamson est né à Londres dans une famille anglicane. Plusieurs fois diplômé de l'Université de Cambridge, il consacre son activité pendant plus de sept ans à l'enseignement des Lettres, ce qui le conduira jusqu'au coeur de l'Afrique Noire, A l'âge de trente ans, il abjure l'anglicanisme pour se convertir a la Foi catholique. En octobre 1972, il entre au Séminaire de Monseigneur Lefebvre à Ecône où quatre ans de formation le conduisent à recevoir le sacerdoce le 29 juin 1976. De 1976 à 1981, M. l'abbé Williamson exerce la charge de professeur au Séminaire d'Ecône dont il deviendra le sous-directeur en 1979. En 1981 Monseigneur Lefebvre, alors Supérieur Général de la Fraternité saint Pie X, le nomme au Séminaire de Ridgefield (U.S.A.) dont il est directeur depuis 1983. »
Par de nombreuses études, comme l’Anglo-Tridentinisme[2], nous avons suffisamment mis en évidence l’inspiration anglicane qui est au cœur de la Révolution contre l’Eglise et de la subversion du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. C’est aussi sur ce sujet de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale que Mgr Williamson, le censeur d’Avrillé, a tout fait, que ce soit à travers le Père Pierre-Marie d’Avrillé ou à travers l’abbé Calderon, afin de bloquer l’étude de l’invalidité du rite de consécration épiscopale de 1968 et afin de prendre la défense du nouveau rite de Dom Botte-Bugnini\et cela contre toute évidence[3].
Cet ancien anglican (variante méthodiste) est entré au séminaire d'Ecône en 1972, la même année que l'abbé Schmidberger. Au vu des nombreux faits objectifs que nous n’avons cessé de mettre en évidence[4], il est bien un agent dissimulé de la Rome conciliaire au sein de la FSSPX. Sa lettre d'exultation de 1984 devant le Motu proprio de Wojtyla-Jean-Paul II le trahit.
Et une fois cette lettre remise sous ses yeux le 6 juillet 2007, par un bloger qui lui ressort son propre texte enthousiaste de 1984, Mgr Williamson paraît très embarrassé.
On peut penser que Mgr Williamson et l’abbé Schmidberger se sont répartis les rôles. Pendant que l’allemand maintient en place le réseau des infiltrés modernistes et actionne Mgr Fellay à sa guise pour l’amener à signer le ralliement, le britannique contrôle les opposants les plus farouches à Ratzinger et les neutralise en bloquant les vrais études et en les alimentant avec de faux arguments. L’un et l’autre travaillent de concert à empêcher que l’affaire de l’invalidité des sacres conciliaires ne sorte sur la place publique.
Continuons le bon combat
Abbé Marchiset
Texte du Blogger
http://dinoscopus.blogspot.com/2007/07/motu-proprio.html
Stephen : « Votre excellence, vous devriez en savoir plus ! « Je lui lis quelques lignes d'une lettre qu'il écrivit en 1984 :
Mgr Williamson : «Le décret de Vatican du 3 octobre, revu le 15 octobre, commençant à libérer le rite de la messe Tridentine, est sûrement l'une des meilleures nouvelles que nous ayons eu depuis longtemps… En supposant qu'il (le pape) souhaite sincèrement libérer la tradition – quelle pourrait être la prochaine étape que nous devrions normalement attendre de sa part, pour entreprendre le changement d'orientation d'une organisation aussi imposante que l'Eglise catholique ? Il y a des signes qui montrent que ce décret représente l'arrêt de la montée de la marée, la rupture du long blocage du verrou anti-Tridentin… Il montre la libération de la Tradition en provenance de la tête même de l'Eglise. L'amour croît et espère tout, et elle croît et espère que le saint Père gouverne enfin, comme nous attendions depuis si longtemps qu'il gouverne… Par conséquent nous pouvons nous attendre à ce que le diable combatte bec et ongle contre ce décret, dans le silence, le ridicule, et l'inertie»
Stephen : « Le 1er novembre 1984, c'est la date de votre lettre, votre Excellence ! De ce que j'ai entendu de ce que vous disiez cet après-midi là, je pourrais effacer cette date et inscrire à la place, le 6 juillet 2007 !
Mgr Williamson : « Mais Stephen, c'était il y a de 23 ans, et les circonstances étaient très différentes. Les circonstances sont devenues de plus en plus mauvaises !
Stephen : « Oui, mais pourquoi les circonstances seraient alors meilleures aujourd'hui ! Ainsi pourquoi se seraient-elles améliorées ? N'était-ce pas aussi un motu proprio pour Ecclesia Dei ?»
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