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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mercredi 11 juillet 2007

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Le Supérieur du Séminaire de la FSSPX en Australie rejette le sophisme de l’ « unique et même rite à deux formes »

 

« ne laissons pas une seconde accepter l’offre absurde que la Messe traditionnelle devienne la forme traditionnelle du rite unique. La Messe Tridentine est le seul rite Romain »

« il est parfaitement clair que le nouveau rite et le rite traditionnel ne sont PAS un seul rite »

si le nouveau rite était le rite ordinaire, il n’y aurait plus jamais aucun ordre, ni aucune règle, ni aucune autorité. L’Eglise serait détruite.’

Abbé Scott, Supérieur du Séminaire de la FSSPX en Australie

Ecrit trois semaines avant la parution du Motu Proprio et en réponse aux propos erronés et fallacieux du prétendu Castrillon Hoyos, cet éditorial de l’abbé Scott, Supérieur du séminaire de la Sainte-Croix en Australie rétablit la position liturgique catholique face à ce qui est devenu l’Article 1 du Motu Proprio de Ratzinger

L’abbé Scott vient, par anticipation, et à partir des confidences de l’abbé Castrillon Hoyos sur le Motu Proprio en préparation, de déclarer ABSURDE et DEFIANT LE BON SENS tout l’Article 1 du Motu Proprio Summorum Pontificum.

« Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain » Ratzinger, Motu Proprio

« Il n'est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s'il s'agissait de « deux Rites ». Il s'agit plutôt d'un double usage de l'unique et même Rite. » Ratzinger, Lettre d’accompagnement

Est-ce cela ce que Mgr Fellay appelle la « Tradition liturgique restaurée dans l’Eglise », c'est-à-dire le principe que « le nouveau rite, un compromis délibéré avec l’enseignement protestant et moderniste, obscurcissant à dessein le caractère essentiellement propitiatoire du sacrifice de la Messe, pourrait-il jamais être considéré comme une règle Catholique ? » (abbé Scott)

En acceptant l’article 1, et en écrivant que ‘l’existence d’un seul rite sous deux formes – ordinaire et extraordinaire (…) on peut y voir une expression de la ‘réforme de la réforme’ souhaitée par le pape, et où, comme il le dit lui-même, la messe de Saint Pie V et celle de Paul VI se féconderaient mutuellement’, Mgr Fellay a-t-il donc mesuré que, selon les propres termes de l’abbé Scott, ‘si le nouveau rite était le rite ordinaire, il n’y aurait plus jamais aucun ordre, ni aucune règle, ni aucune autorité. L’Eglise serait détruite.’

Est-ce donc cette destruction de l’Eglise que Mgr Fellay appelle une ‘indéniable avancée théologique opérée par le Motu Proprio’ ? Alors que l’abbé Scott écrit : « il est parfaitement clair que le nouveau rite et le rite traditionnel ne sont PAS un seul rite »

Et le Supérieur du séminaire de la FSSPX en Australie ajoute : « ne laissons pas une seconde accepter l’offre absurde que la Messe traditionnelle devienne la forme traditionnelle du rite unique. La Messe Tridentine est le seul rite Roman ; C’est le seul Canon, la seule règle pour la célébration de la Messe ; il est seul ordinaire, il est seul la règle pour le rite Latin, cela a toujours été et sera toujours. »

Ratzinger impose l’acceptation du nouveau rite, de sa ‘valeur’ et de sa ‘sainteté’ :

« les prêtres des communautés qui adhèrent à l'usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L'exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté. » Ratzinger, Lettre d’accompagnement

Et l’abbé Scott lui a déjà répondu :

« La première de ces conditions est la ‘sacralité’ ou la ‘sainteté, qui par voie de conséquence doit exclure chaque chose qui pourrait le rendre profane’ ; ce qui a la pureté, qui parle seulement des vérités éternelles et célestes, dans lequel il n’y a pas de tâche du monde, rien de séculier. Cela correspond-t-il au silence du mystère de la messe traditionnelle ou au bruit constant de l’humanisme du nouveau ? »

Les propos de Mgr Fellay sont scandaleux, abominables, il a souillé son épiscopat (reçu des mains de Mgr Lefebvre) en acceptant les principes théologiques et liturgiques absurdes et sacrilèges contenus dans le Motu Proprio.

Aujourd’hui le véritable fils spirituel de Mgr Lefebvre est l’abbé Scott et non plus l’évêque prévaricateur de sa mission.

Rappelons que nous avions déjà consacré un message VM à un travail de l’abbé Scott le 21 mars 2006[1], il avait produit une critique en règle de la première supposée ‘encyclique’ de Ratzinger (Deus Caritas est). Le District de France, tout obnubilé par le discours du 22 décembre 2005 de Ratzinger et par le Motu Proprio, n’a JAMAIS produit une étude critique de Deus Caritas est. JAMAIS depuis 2 ans ! Et pourtant le temps ne semble pas avoir manqué pour promouvoir le livre-échec de l’abbé Celier.

D’ailleurs, la conclusion de l’abbé Scott est ardente, et d’une grande profondeur. Et surtout, il souligne avec force un point qui est tout à son honneur, qui révèle une grande humilité dans son âme, qui témoigne chez lui d’un sens profond de Dieu, quand il écrit : ‘nos amis et bienfaiteurs, de qui notre existence dépend’. Oui, l’abbé Scott a l’humilité de s’en remettre à la Providence, il reconnaît sa dépendance matérielle des dons des fidèles.

Cet esprit d’humilité a sans doute disparu dans l’opulence de Menzingen et de Suresnes, submergés sous les dons, les legs et les quêtes et cela explique bien des prévarications par rapport à la sauvegarde des sacrements valides, bien des compromissions face aux ennemis de l’Eglise et cela nous fournit l’une des clés de la trahison du combat de Mgr Lefebvre que nous voyons s’opérer sous nos yeux depuis des mois et de façon accélérée depuis samedi dernier.

Une question : et maintenant, Avrillé va-t-il aussi, comme Mgr Fellay, accepter l’Article 1 et le principe d’ ‘un unique rite à deux formes’ ? Un fidèle nous rapporte que les dominicains n’ont pas accepté de lire l’intégralité du texte de Mgr Fellay en chaire dimanche dernier. L’ineptie de ce texte de l’évêque leur aurait-elle parue trop insupportable ?

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Editorial du 15 juin 2007 de l’abbé Scott, Supérieur de la FSSPX en Australie

Une forme extraordinaire ?

Le cardinal Castrillon a fait une déclaration fondamentale et qui en dit long, à savoir que l’intention du Saint Père est de faire des sacrements et de la Messe traditionnelle « une forme extraordinaire de l’unique Rite romain ». Cela défie tout bon sens de voir comment il pourrait être possible de dire que des ensembles de cérémonies aussi disparates pourraient être appelés « un » rite. De quelle sorte d’unité est-il possible de parler ? D’une part nous avons les cérémonies traditionnelles, inchangées qui contiennent parfaitement les trois qualités de la liturgie Catholique, comme cela a été exposé par Saint Pie X (Tra le sollecitudini, §2, 1903), et de l’autre nous avons les nouveautés toujours changeantes des nouveaux rites que les contredisent directement.

La première de ces conditions est la ‘sacralité’ ou la ‘sainteté, qui par voie de conséquence doit exclure chaque chose qui pourrait le rendre profane’ ; ce qui a la pureté, qui parle seulement des vérités éternelles et célestes, dans lequel il n’y a pas de tâche du monde, rien de séculier. Cela correspond-t-il au silence du mystère de la messe traditionnelle ou au bruit constant de l’humanisme du nouveau ? La deuxième est la ‘noblesse’, la beauté et les proportions qui expriment les idéaux les plus élevés, qui en font un ‘art véritable’. S’agit-il des mouvements mesurés, des génuflexions, du chant Grégorien gracieux, des prières latines sublimes, ou est-ce les femmes du chœur, les processions de l’offertoire, la communion dans la main et les guitares ? Le troisième est l’ ‘universalité’, ‘qui révèle l’unité Catholique de l’Eglise’ (Pie XII, Mediator Dei, §188), qui exclut le changement et la nouveauté et qui est le reflet de l’immuabilité de l’éternité. S’agit-il du Canon Latin inchangé reçu des Pères de l’Eglise et dont les derniers changements remontent à Saint Grégoire le Grand au sixième siècle, ou s’agit-il des nouveautés permanentes de l’inculturation, de l’expérience charismatique, de l’interférence laïque avec l’autel et les sacrements ? Beaucoup d’autres illustrations pourraient être données, mais il est parfaitement clair que le nouveau rite et le rite traditionnel ne sont PAS un seul rite, et que personne qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ne pourrait le nier.

Quel est donc le rite ordinaire ? Un rite ordinaire est un rite qui suit l’ordre qui est prescrit, qui est déterminé, qui est constant et régulier. L’extraordinaire est ce qui se démarque de cette règle. Certainement le nouveau rite, qui est par sa nature propre ouvert à la nouveauté et à l’expérimentation, qui est par définition constamment changeant, dans lequel aucune règle n’est suivie, pourrait-il jamais être considéré comme ‘ordinaire’ ? Certainement, le nouveau rite, un compromis délibéré avec l’enseignement protestant et moderniste, obscurcissant à dessein le caractère essentiellement propitiatoire du sacrifice de la Messe, pourrait-il jamais être considéré comme une règle Catholique ? Si le nouveau rite était le rite ordinaire, il n’y aurait plus jamais aucun ordre, ni aucune règle, ni aucune autorité. L’Eglise serait détruite. Si la Nouvelle Messe est ordinaire, elle est ordinaire au modernisme et non pas assurément au Catholicisme. Alors, ne laissons pas une seconde accepter l’offre absurde que la Messe traditionnelle devienne la forme traditionnelle du rite unique. La Messe Tridentine est le seul rite Roman ; C’est le seul Canon, la seule règle pour la célébration de la Messe ; il est seul ordinaire, il est seul la règle pour le rite Latin, cela a toujours été et sera toujours.

C’est avec l’assurance de nos prières à tous, nos amis et bienfaiteurs, de qui notre existence dépend, que le Sacré Coeur, Fournaise Ardente de Charité, puisse enflammer dans nos cœurs à tous le feu de Son divin Amour, qu’en transformant nos cœurs Il puisse transformer ce monde indifférent et froid dans lequel nous vivons.

Votre fidèlement dans le Cœur Sacré de Jésus,

Abbé Peter R. Scott

Commentaire d’un lecteur d’un forum américain

http://angelqueen.org/forum/viewtopic.php?t=15288

Fr. Peter Scott is rector of the SSPX's Australian seminary. In his June 2007 newsletter, just mailed, he dealt with this question of whether the NOM and TLM can be said to be one and the same Rite in two different forms. In fairness to Fr. Scott, he did not have the text of the MP when he was writing but instead he was commenting on an allocution given by Cdl. Castrillon Hoyos regarding the MP which turned out to be completely accurate. I think his analysis is trenchant:

Texte de l’abbé Scott publié sur le site du séminaire de la FSSPX en Australie

http://www.holycrossseminary.com/2007_June.htm

Source en anglais

EXTRAORDINARY FORM?

Cardinal Castrillon made one further revealing and fundamental assertion, namely that the Holy Father’s intention is to make the traditional Mass and sacraments “an extraordinary form of the one Roman rite”. It defies all common sense to see how it could possibly be said that such disparate sets of ceremonies could be called “one” rite. What kind of unity can one possible speak of? On the one hand we have the unchanging, traditional ceremonies that perfectly contain the three qualities of Catholic liturgy, as laid down by Saint Pius X (Tra le sollecitudini, §2, 1903), and on the other hand the ever-changing novelties of the new rites that directly contradict them.

The first of these conditions is “sacredness” or “holiness, which consequently must exclude everything that could render it profane”; that which has purity, which speaks only of heavenly and eternal truths, in which there is no stain of the world, nothing secular. Is this the silence of the mystery of the traditional mass or the constant noise of the humanism of the new? The second is “nobility”, the beauty and proportion that expresses the highest ideals, that makes is “true art”. Is this the measured movements, genuflections, graceful Gregorian chant, sublime Latin prayers, or is it altar girls, offertory processions, communion in the hand and guitars? The third is “universality”, “which reveals the Catholic unity of the Church” (Pius XII, Mediator Dei, §188), that excludes change and novelty and is a reflection of the constancy of eternity. Is this the unchanging Latin Canon received from the Fathers of the Church and last changed by St. Gregory the Great in the sixth century, or is it the constant novelties of inculturation, of charismatic experience, of lay interference with the altar and the sacraments? Many other illustrations could be given, but it is perfectly clear that the new rite and the traditional rite are NOT one rite, nor could anyone with eyes to see and ears to hear deny it.

Which then is the ordinary rite? An ordinary rite is one which follows order, which is prescribed, which is determined, which is constant and regular. The extraordinary is a departure from this rule. Surely the new rite, which is of its very nature open to novelty and experimentation, which is by definition constantly changing, in which no rules are followed, could never be considered as “ordinary”? Surely the new rite, a deliberate compromise with protestant and modernist teaching, obscuring on purpose the essentially propitiatory character of the sacrifice of the Mass, could never ever be considered a Catholic rule? If the new rite were the ordinary rite, there would then no longer be any order, nor any rule, nor any authority. The Church would be destroyed. If the New Mass is ordinary, it is ordinary for modernism and most assuredly not for Catholicism. Let us not for one instant, then, accept the preposterous offer that the traditional Mass become the extraordinary form of the one rite. The Tridentine Mass is the only Roman rite; it is the only Canon, the only rule for the celebration of Mass; it alone is ordinary, it alone is the rule for the Latin rite, always has been and always will be.

It is with the assurance of our prayers for you, our friends and benefactors, upon whom our continued existence depends, that the Sacred Heart, Burning Furnace of Charity, might enkindle in all our hearts the fire of His divine Love, that by transforming our hearts He might transform this cold, indifferent world in which we live.

Yours faithfully in the Sacred Heart of Jesus,

Father Peter R. Scott

Afin de parer à toute censure du site de l’abbé Scott en Australie , nous reproduisons la copie d’écran
(il est certain que le petit clan des infiltrés modernistes qui fait chanter les Te Deum et les Magnificat
ne va pas apprécier de voir ce texte en ligne sur le site du séminaire)

http://www.holycrossseminary.com/2007_June.htm

Diffusez – Photocopier – Agissez autour de vous – Soyez zélés pour le combat de la Très Sainte Vierge Marie qui nous a laissé le secret de La Salette

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