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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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samedi 14 juillet 2007

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L’hégélien Ratzinger a inventé le ‘marketing liturgique’

 

Une parodie du Motu Proprio qui en souligne l’esprit de ‘marketing liturgique’ :

L’exultation de Mgr Fellay qui fait la publicité des faux principes du Motu Proprio

Un internaute d’un forum américain livre une parodie du Motu Proprio :  "La Compagnie Coca Cola autorise la production du "Coca Cola Classique" (lire la parodie ci-dessous)

Qu’une telle analogie entre ce texte entièrement basé sur le faux principe d’un « même et unique rite » et la politique produit d’une firme commerciale puisse être possible et fleurisse moins d’une semaine après la publication du Motu Proprio montre avec quelle absence de sérieux est pris ce texte de Ratzinger, et combien ce texte du Motu Proprio est d’un esprit purement profane.

En inventant le sophisme de l’« unique rite à deux formes » et en prétendant que le N.O.M. de Bugnini\-Dom Botte appartiendrait à l’« unique rite romain », Ratzinger montre qu’il est prêt à piétiner la vérité historique et les principes de la liturgie catholique afin de monter un piège politique pour séduire les clercs et les fidèles de la FSSPX.

Après le sophisme ridicule d’une « même hiérarchie pour deux Eglises » entretenu par Avrillé :

« Le père Meinvielle, en 1970, parlait d'Église de la publicité pour désigner ce que nous nommons l'Église conciliaire ; mais il décrit bien la situation actuelle, d'une même hiérarchie gouvernant deux Églises. » Sel de la terre, n°59

Voici que Ratzinger veut nous servir le sophisme d’« unique et même rite à deux formes » :

« Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain. »

Nous sommes vraiment, comme le souligne l’abbé Scott, face à un hégélien qui dirige l’Eglise conciliaire comme une firme internationale, une structure destinée à se muter en multinationale aux patriarcats œcuméniques et géographiques sur le modèle des firmes anglo-saxonnes :

L’« Eglise » de l’abbé Ratzinger, c’est bien l’« Eglise Corporate » et « il-limited ».

C’est l’Eglise mondialiste, et œcuménique.

Ce n’est plus l’Eglise Catholique de Notre Seigneur Jésus Christ

Et Ratzinger veut se servir du rite de Saint Pie V comme d’un « produit » d’appel auprès des fidèles catholiques qu’il traite comme une clientèle qu’il essaie de capter.

A Mgr Fellay, il fait miroiter la « réconciliation » c’est-à-dire qu’il essaie de faire une OPA sur l’œuvre de Mgr Lefebvre et de d’en prendre le contrôle de son capital et de ses cadres. Au Supérieur de la FSSPX, il promettrait vraisemblablement quelque poste honorifique et un jeton de présence à la tête d’un conseil d’administration de quelque Patriarcat tridentin.

Quant à la question de la messe, il déclare que le rite immémorial, l’ancienne messe appartient au même rite que la création artificielle tirée de l’imposture « scientifique » de la prétendue Tradition Apostolique fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome en 1969, devenue depuis trente ans « la risée des savants » (dixit le Père Bouyer dès 1966, cf. messages VM précédents).

Quelle honte !

Comment Mgr Fellay pourrait-il accepter sans forfaire ce principe anti-catholique du N.O.M. qui appartiendrait à l’unique rite romain ?

Serait-il lui aussi contaminé par l’esprit hégélien de son interlocuteur Ratzinger qui tente de réduire le combat pour la vraie messe catholique à une opération de ‘marketing liturgique’ ?

L’ami de Ratzinger, Robert Moynihan (homme du réseau de l’Anglo-Tridentinisme), vient de jeter des fleurs à Mgr Fellay dans son dernier éditorial d’un newsflash d’Inside the Vatican, en écrivant que pour Mgr Fellay ‘le temps est arrivé pour un dialogue ouvert – pour un débat’.

Très certainement, Mgr Lefebvre aurait trouvé absolument insupportable et odieux un tel texte du Motu Proprio qui flétrit à ce point le rite de la Sainte Messe de toujours.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Texte paru sur un forum américain (Angelqueen)

Traduction en français – Que les traducteurs soient ici vivement remerciés

http://angelqueen.org/forum/viewtopic.php?t=15285

The Curmudgeon qui parodie de manière plutôt brillante les points les plus curieux du motu proprio :

La Compagnie Coca Cola autorise la production du "Coca Cola Classique"

Par John Thavis Coca Cola News Service

ATLANTA (CNS) – Dans un texte qui constitue une ouverture longuement attendue envers les traditionalistes déçus du soda, le président de la Compagnie Coca Cola autorise la production limitée du "Coca Cola Classique," la formule originale de la boisson allégée qui a été récemment remplacée par le Nouveau Coke.

Le président a déclaré que la formule Classique devrait être disponible pour les consommateurs qui la désireraient. Il a précisé que le Nouveau Coke, introduit il y a quelques mois, devra demeurer le produit-phare de l’entreprise, le Coke Classique devant être considéré comme "la forme extraordinaire du produit Coca Cola."

Cette réintroduction n’implique nullement un échec pour la production du Nouveau Coke et pour son plan marketing, mais elle constitue tout simplement "deux variantes d’un seul et même produit-phare de la maison Coca Cola." La directive du président a été publiée le 7 juillet sous la forme d’une lettre de quatre pages destiné aux spécialistes de la mise en bouteille sous le titre "Introduire le Coca Cola Classique." L’ancienne formule commencera à être distribuée sous la forme de bouteilles et de canettes – mais non de fontaines – dès le 14 Septembre. Dans une lettre d’accompagnement personnelle, le président a dissipé les craintes que ces décisions soient susceptibles de fomenter des divisions parmi les buveurs de Coke, ou perçues comme un recul vis-à-vis de la campagne de promotion du Nouveau Coke.

The président a déclaré que le Nouveau Coke demeurerai assurément le produit dominant de la Compagnie. Boire du Coca Cola Classique présuppose un certain degré de sophistication ainsi que des préférences traditionnelles, et "aucun de ces présupposés n’est actuellement très courant," a-t-il précisé. Mais le président a exprimé de la sympathie pour les consommateurs qui restent attachés à l’ancienne formule du Coke, et qui se sentent mal à l’aise avec le Nouveau Coke.

Au cours de la période qui a suivi l’introduction du Nouveau Coke, a-t-il ajouté, une douceur excessive, et proche du Pepsi, a souvent conduit "à des bouteilles laissées entamées et à des mélanges peu satisfaisants avec du rhum et du bourbon qui étaient difficiles à supporter.""Je parle par expérience, puisque moi aussi, j’ai vécu cette période avec tous ses espoirs et ses confusions. Et j’ai pu constater à quel point des changements arbitraires introduits dans la formule ont pu causer un désagrément profond pour les individus totalement enracinés dans l’ancienne formule," a-t-il précisé.

Le président a observé que nombre d’anciens consommateurs ont été longtemps habitués à la formule Classique. Mais au cours de ces dernière années, a-t-il relevé, il est clairement apparu que des jeunes gens sont eux aussi attirés par l’ancienne formule.

Le président a ajouté qu’"en élargissant l’offre de l’ancienne formule du Coca Cola, il espérait "un enrichissement mutuel" entre la nouvelle et l’ancienne formules du Coca Cola".

L’ancienne formule avait été conservée et mise en bouteilles par de petits producteurs illégaux, peu après l’introduction de la nouvelle formule, mais les consommateurs devaient se déplacer spécialement – souvent sur des centaines de kilomètres, pour en faire la demande auprès des fabricants, qui n’y consentaient pas toujours.

...[L]a nouvelle politique n’a pas explicitement exprimé que l’on s’attend à ce que les acheteurs du Coca Cola Classique achètent également le Nouveau Coke. Cependant la Compagnie a confié que des achats croisés étaient attendus.

Il a souligné que bien que la nouvelle formule ait été conçue pour remplacer l’ancienne, cette dernière n’avait "jamais été formellement abandonnée." Sa restauration en tant que produit "extraordinaire" de la Compagnie ne compromet donc en rien les décisions de cette dernière en ce qui concerne le Nouveau Coke, a-t-il précisé.

"Il n’existe aucune contradiction entre les deux formules. L’histoire de notre Compagnie est caractérisée par la croissance et le progrès, mais non la rupture," a-t-il déclaré."Ce que les générations précédentes ont apprécié comme un produit de qualité, demeure aujourd’hui valable et bénéfique pour nous également, et ne saurait être tout à coup entièrement interdit, ni même seulement considéré comme nocif," a-t-il ajouté.

The Curmudgeon parodies the motu proprio's more confusing points rather brilliantly:

The Coca Cola Company allows production of "Coca Cola Classic"

By John Thavis Coca Cola News Service

ATLANTA (CNS) -- In a long-awaited overture to disaffected soda traditionalists, the president of the Coca Cola Company allowed limited production of "Coca Cola Classic," the original formula soft drink which was recently replaced by New Coke.

The president said the Classic formula should be made available in to consumers who desire it. He said that while New Coke, introduced a few months ago, will remain the flagship product of the brand, Classic Coke should be considered "the extraordinary form of the Coca Cola product."

This reintroduction implies no failure of the New Coke production and marketing plan, but simply "two variations on the one flagship Coca Cola product." The president's directive came July 7 in a four-page letter to bottlers titled "Introducing Coca Cola Classic." The old formula will begin appearing in bottles and cans--not in fountains--Sept. 14. An accompanying personal letter from the president dismissed fears that the decisions would foment divisions among Coke drinkers or be seen as a retreat from the New Coke campaign.

The president said New Coke would certainly remain the company's predominant product. Drinking Coca Cola Classic presupposes a certain degree of sophistication and traditional preferences and "neither of these is found very often," he said. But the president expressed sympathy with consumers who are attached to the old Coke formula and uncomfortable with New Coke.

In the period since the introduction of New Coke, he said, excessive, Pepsi-like sweetness often led to "unfinished bottles and unsatisfactory mixes with rum and bourbon which were hard to bear.""I am speaking from experience, since I, too, lived through that period with all its hopes and confusion. And I have seen how arbitrary changes in the formula caused deep pain to individuals totally rooted in the old formula," he said.

The president noted that many older consumers have a long connection with the Classic formula. But in recent years, he said, it has been clearly demonstrated that young people are also attracted by the old formula.

By widening its availability, the president said, he hoped to make the new and old Coca Cola formulas "mutually enriching."

The old formula has been hoarded and bottled by small, out-of-the-way bottlers since shortly after the introduction of the new formula, but customers had to make special trips--often hundreds of miles and beg bottlers for it, who did not always consent.

...[T]he new policy did not explicitly state that those buying Coca Cola Classic were also expected to buy New Coke. The company said that crossover purchasers would be presumed, however.

He emphasized that although the new formula was designed to replace the old formula, the old formula was "never formally abandoned." Its restoration as an extraordinary product thus does not undermine the company's decisions with respect to New Coke, he said.

"There is no contradiction between the two formulas. In the history of our company there is growth and progress, but no rupture," he said."What earlier generations held as a good product remains such, and great for us too, and it cannot be all of a sudden entirely forbidden or even considered harmful," he said.

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