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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

FLASH

lundi 16 juillet 2007

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Mgr Williamson veut faire prier
pour le « cœur de Bavarois » (sic) de l’abbé Ratzinger !

L’ancien Anglican devenu évêque de la FSSPX prendrait-il les fidèles catholiques pour des imbéciles ?

Plus le temps passe et plus les intentions réelles et le vrai visage de l’ancien anglican (variante méthodiste) Mgr Williamson apparaissent publiquement[1].

Voici la dernière intervention de Mgr Williamson. Il continue à prendre les fidèles catholiques pour des imbéciles.

C’est chez lui une question de méthode systématique.

Après nous avoir fredonné la comptine du mentévacantisme (selon laquelle Ratzinger n’aurait pas toute sa tête), il voudrait nous faire prier avec lui « plus que jamais » afin que son « son cœur de Bavarois continue à pousser sa tête conciliaire dans la direction catholique » ! (sic)

C’est ce qu’il vient de déclarer sur un blog américain le 14 juillet 2007.

Il ne souffle mot de l’article 1 du Motu Proprio et de la trahison du combat de Mgr Lefebvre que représentent les principes empoisonnés et faux de l’ « unique et même rite » à deux formes qui a déjà été condamné par l’abbé Scott, le Supérieur du séminaire de la FSSPX en Australie.

Pas un mot non plus de Mgr Williamson sur la ‘cuisine liturgique’[2] de Bugnini\-Dom Botte de 1965 à 1969, ni sur les archives du Consilium liturgique conciliaire qui sont à présent révélées sur www.rore-sanctifica.org et qui sont accablantes, ni sur l’imposture[3] sacrilège de la prétendue Tradition apostolique fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome.

Comment tenter de comprendre un tel comportement si peu naturel et si étrange de la part d’un évêque ?

Quelques brefs éléments de sa biographie pourront peut-être nous aider à cerner cet étrange personnage.

Richard Williamson est né à Londres en 1940 dans une famille Anglicane. Il est plusieurs fois diplômé en littérature dans un collège de la prestigieuse cité universitaire britannique de Cambridge.

Ce n’est qu’après une vie professionnelle en rapport avec ses diplômes, qu’il se convertit au catholicisme à 30 ans, en 1970, pour rejoindre Mgr. Lefebvre et entrer aussitôt en 1972, à l’âge de 32 ans, au séminaire d’Ecône, en même temps du reste que celui qui deviendra bien vite son « compère », l’abbé Schmidberger, l’ami de jeunesse de l’abbé Ratzinger. Le Chanoine Berthod était supérieur du séminaire d’Ecône dans ces années là.

Quatre années plus tard en 1976, Mgr. Lefebvre l’ordonne, à 36 ans, prêtre catholique de la FSSPX. Il semble avoir été dispensé d’une partie du cursus.

Douze ans plus tard, en 1987, Mgr. Lefebvre le distingue pour le consacrer évêque catholique de la FSSPX un an plus tard à l’âge de 48 ans, en même temps que les abbés Galaretta, Tissier et Fellay.

Agé aujourd’hui de 67 ans, Mgr. Williamson est le doyen d’âge des quatre évêques de la FSSPX.

Quelques questions simples :

• Pourquoi, une personne aussi subtile et cultivée, que l’est Mgr Williamson, affecte-t-elle systématiquement l’incohérence et les foucades dans ses propos publics ?
• Pourquoi cette manie de prendre son auditoire de fidèles catholiques pour des simples d’esprit, voire des gens bornés et stupides ?
• D’où vient donc, chez quelqu’un d’aussi brillant, cultivé et « sophistiqué » au sens Britannique, l’autisme crispé et opiniâtre que manifeste aujourd’hui Mgr Williamson sur des questions clés dont dépendent l’avenir de la FSSPX et même celui de l’Eglise Catholique :

Ø  le complot Anglican séculaire contre la liturgie, le Sacerdoce et les sacrements catholiques (abbé Portal, Lord Halifax, Dom Beauduin, etc),

Ø  la question de l’entrisme forcené des loges illuministes britannique R+C au sein des plus hautes sphères du Vatican, surtout depuis la fin des années 50 et les années 60. Pourtant, par ses études littéraires et historiques à Cambridge, Mgr. Williamson ne saurait ignorer leur existence, ni leurs méthodes, ni leurs objectifs, puisque Mme Frances Yates de Cambridge est l’une des grandes spécialistes universitaires mondiales de leur étude et de leur histoire. Ce manque d’intérêt apparent de sa part sur cette question ne laisse pas de surprendre. Nous a-t-il jamais rappelé la grande encyclique Humanum Genus de 1884 de Léon XIII ?

Ø  les archives officielles 1964-1968 de la réforme liturgique conciliaire du Consilium de Montini-Bugnini\-DomBotte-Lécuyer, inconnues de Mgr. Lefebvre et désormais révélées pour la première fois et à présent en ligne sur www.rore-sanctifica.org

Ø  les faits nouveaux, les documents officiels et les analyses et réfutations théologiques qui démontrent surabondamment sur le même site Rore-sanctifica.org, en dépit de quelques piètres tentatives de façade de la part des Dominicains d’Avrillé dans le Sel de la Terre (que contrôle étroitement Mgr. Willianson–quel hasard !), comme de la part du séminaire de La Reja (que dirige Mgr. Williamson–quel hasard !), de réfutations qui ont été entièrement anéanties de manière publique et documentée et qui sont bien entendu restées sans réponse, à la fois l’absolue invalidité au regard de tous les principes élémentaires de la théologie morale catholique, de la nouvelle forme sacramentelle essentielle de la consécration épiscopale conciliaire de Bugnini\DomBotte-Lécuyer, et cela de manière intentionnelle, d’une part, et d’autre part l’énorme mensonge factuel et constatable par quiconque de Montini-Paul VI dans sa mensongère « Constitution Apostolique » Pontificalis Romani par laquelle il a détruit sciemment le 18 juin 1968, l’Episcopat sacramentel catholique, pour le réduire à un « épiscopat » Anglican invalide.

Ø  Les documents du Consilium (Schemata n°218) qui révèlent les insupportables bricolages sacrilèges¹ des paroles de Notre-Seigneur, au soir du Jeudi Saint, de la Consécration des saintes espèces par Bugnini\-DomBotte pour inventer leur N.O.M. que l’abbé apostat Ratzinger (« qui n’aurait plus toute sa tête » selon Mgr. Williamson–quel hasard !) est bien résolu aujourd’hui, appuyé sur l’action habile et persévérante de ses complices à l’intérieur de la Fraternité, à faire avaler avec son Motu à la FSSPX et à ses fidèles trop confiants.

Certaines de ces remarques sont partagées. Ainsi la journaliste anglicane du Times, Ruth Gledhill[4], soulignait l’ « éducation cambrigienne » (Cambridge-educated) de Mgr Williamson.

L’évêque a donc toutes les facultés intellectuelles nécessaires pour bien comprendre les travaux de Jean Magne (1975) ou les démonstrations de Rore Sanctifica sur l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale (Pontificalis Romani, 18 juin 1968). A moins que l’évêque ami de l’abbé Schmidberger (même date d’entrée à Ecône) ne sache trop ce qu’il risque d’y trouver.

Comme pour l’affaire des sacres et son patronage de l’abbé Calderon dans la publication du Sel de la terre n°58 de l’automne 2006, Mgr Williamson vient cette fois-ci de trahir son jeu discret.

Son sermon fleuve et éclectique d’Ecône le 29 juin 2007 nous l’a montré préparant une nouvelle manœuvre collatérale au Motu Proprio avec l’apparition ‘conciliaire’ d’Akita au Japon[5], en prenant encore les séminaristes et les fidèles pour des esprits crédules et faibles.

Mgr Williamson aurait bien mieux fait de s’inquiéter de la faible assistance aux ordinations d’Ecône (moins de 1000 personnes, du jamais vu).

Et des clercs et des fidèles, loin de se féliciter de son sermon baroque[6] nous ont fait part de leur consternation. Aujourd’hui, il vient de trahir un peu plus encore ses intentions véritables :

conduire la fausse réaction au ralliement en cas de cassure de la FSSPX et être le futur chauffeur de la voiture-balai des prêtres qui refuseraient la « réconciliation » de la FSSPX avec l’abbé Ratzinger, pour mieux les neutraliser ensuite sur les questions clés par ses sophismes « cambridgiens ».

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

The Motu Proprio, Part II [7]

ELEISON COMMENTS

After many false reports of an imminent publication of Pope Benedict XVI’s “Motu Proprio” on the pre-conciliar rite of Mass, at last it appeared on July 7, under the title of “Summorum Pontificum”.

Amongst Catholics holding to Catholic Tradition, it has in the last week met with a mixed reception. On the one hand throughout the Society of St. Pius X, for instance, a “Te Deum” was sung out of gratitude for everything in the document which favors and to some extent sets free the old rite of Mass. On the other hand Catholics who distrust anything and everything coming out of conciliar Rome, some to the extent of disbelieving that Benedict XVI is even Pope, have little difficulty in discovering in the “Motu Proprio” the numerous contradictions which reflect Benedict XVI’s vain attempt to reconcile Catholicism with the intrisically anti-Catholic modern world.

Now the contradictions are certainly there, because while the Pope cleaves in his heart to the old liturgy of his pre-war Bavarian childhood, he believes with his conciliar mind in the reconciliation of irreconcilables, such as Catholicism and the revolutionary woerld all around us. However, as the proverb says, Rome was not built in a day, and Catholic Rome will not be re-built in one day. In fact will it take anything less than a flood of the wrath of God to wash the modernism out of this Rome’s Augean stables ? One may wonder. Kyrie eleison !

Nevertheless “The journey of a thousand miles begins with the first step. Given the terrible official persecution of the true rite of Mass ever since 1969 when the Novus Ordo was introduced, surely two things at least in the “Motu Proprio” were worth a Te Deum”. Firstly, the official, Papal, public recognition that the old Mass was never truly suppressed. We always knew it, but now every Catholic knows it in the Universal Church. What a change of perception that must entail ! And secondly, a certain definite freedom for Latin rite priests to celebrate the old Mass, at least in private and to a greater extent than before also in public.

Let us pray as much as ever for the Pope, if not more, that his Bavarian heart continue to push his conciliar head in a Catholic direction !

Bishop Richard Williamson

La Reja, Argentina

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