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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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lundi 16 juillet 2007

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Mgr Fellay a-t-il peur de la France :

de la réaction de la Tradition et de la FSSPX en France ?

Sainte Jeanne d’Arc au sacre de Charles VII à Reims

La tactique médiatique de cloisonnement de Mgr Fellay.

La poursuite de la politique de duplicité pratiquée depuis l’année 2000

La France est le pays qui a vécu l’attaque révolutionnaire de 1789 contre le Roi sacré à Reims.

Elle est aussi de façon éminente la terre des auteurs anti-libéraux.

La France a subi toute la violence de la révolution conciliaire de Vatican II et de ses suites, plus qu’aucun autre pays.

C’est aussi sur le sol de la France qu’est né Mgr Lefebvre et c’est en France que le mouvement de la Tradition catholique est le plus vigoureux dans le monde.

Autant dire que certains milieux de la Tradition catholique en France sont particulièrement formés et vigilants envers les manoeuvres et les subtilités de l’Art royal que distillent les divers ennemis qui voudraient éteindre à jamais l’Eglise ou du sacre de Reims.

La France est en première ligne de ce combat entre l’étendard du règne politique et social de Notre Seigneur Jésus-Christ et l’étendard des forces du Prince de ce monde.

Que ses habitants le veuillent ou non, c’est sa vocation depuis le sacre de Clovis à Reims en 496 par son, Evêque Saint Rémi.

Dans les rangs de la Tradition, en France, il y a des familles qui subissent la Révolution depuis deux siècles, et qui aujourd’hui subissent la révolution conciliaire depuis 40 ans.

La France a aussi reçu les promesses du Sacré-Cœur, elle reste aussi, de façon privilégiée, le Royaume de la Très Vierge Marie. « Notre Seigneur veut régner sur la France et par la France sur le monde » écrivait Mgr Delassus.

C’est le plan de Dieu.

Et les petits calculs politiciens et humains de la Rome antichrist et leur relais par Menzingen n’y changeront rien.

Et les petites ambitions dérisoires de Patriarcat Tridentin ou de chapeau de cardinal d’une fausse Eglise conciliaire et apostate ne sont rien devant la Gloire de Dieu et le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Car Il veut règner. Il l’a dit à Paray-Le-Monial : « Je règnerai malgré mes ennemis ».

Et, alors que désormais est enclenchée l’attaque ultime contre le Sacerdoce catholique de la Nouvelle Alliance, avec la publication du Motu Proprio impie, qui tente de coaguler le vrai Sacerdoce catholique sacrificiel sacramentellement valide de la Nouvelle et Eternelle Alliance dans le faux Sacerdoce néo-anglican conciliaire sacramentellement invalide, il est raisonnable de penser que les évènements tant de fois prophétisés par lesquels Notre Seigneur Jésus-Christ va rétablir Son règne ne sont peut-être plus si éloignés de nous.

C’est pourquoi Mgr Fellay et ses mauvais conseillers ne sont pas rassurés.

Ils pressentent bien qu’entre leurs espérances de bénéfices très humains que leur fait miroiter le rusé Ratzinger depuis le pèlerinage de l’an 2000et le cadre général surnaturel dans lequel se déroule leurs agissements, il existe une disharmonie, une incompatibilité radicale, qui est la même que celle qui sépare la vérité de l’erreur et du mensonge.

Ce n’est donc pas en France que Mgr Fellay va venir nous berner et obtenir des applaudissements avec sa fable du « bon Ratzinger » qui aurait « reçu de Dieu la force » de rétablir la messe traditionnelle.

Ce n’est donc pas en France qu’il va venir nous endormir face au piège du Motu Proprio qui voudrait nous faire accepter le nouveau rite néo-protestant impie et sacrilège de 1969 concocté par les antichrists Bugnini\ et DomBotte, comme constituant un « unique et même rite » avec le rite de toujours, et nous faire croire qu’il en exprimerait bien, sans rupture, les mêmes lex orandi et credendi.

Car l’esprit français, éprouvé par 40 années de combat, perçoit avec la plus grande acuité les contours de ce « nouveau rite » d’inspiration protestante et anglicane, et l’exécution maçonnique de cette phase de Coagula (d’amalgame) chère au plan maçonnique.

Les menées du petit réseau des infiltrés modernistes qui manoeuvrent la FSSPX et la duplicité de Mgr Fellay sont désormais devenus un secret de polichinelle en France dans les milieux qui réfléchissent et qui étudient les faits.

Tous les agissements de Mgr Fellay et des responsables des médias de la FSSPX sont désormais décodés en France à travers cette grille de lecture qui ne cesse de gagner en confirmation et en précision, voire en anticipations, à mesure que se dévoile le plan de Ratzinger pour faire signer le ralliement à Menzingen.

Mgr Fellay, et ses mauvais conseillers, ont peut-être commencé à le comprendre.

C’est pourquoi, tablant sur le « mur de la langue », leur tactique médiatique consiste désormais à éviter la France et à faire réserver la primeur des déclarations, prises de position ou explications de Mgr Fellay auprès de journalistes de langue étrangère : des journalistes italiens ou américains, ou même auprès d’un blogger américain, celui-là même où l’évêque dictait au téléphone en mars 2006, les corrections destinées à réparer les dégâts de ses déclarations de pré-ralliement aux Etats-Unis.

Par exemple, dans son interview donnée à Vittorio Messori sur le Motu Proprio, avant même sa parution officielle, interview publiée en Italien quelques jours plus tard dans le Corriere della Serra dès le 8 juillet 2007, Mgr Fellay jubile à l’idée de se précipiter à Rome et de rejoindre l’abbé Ratzinger. Il qualifie le Motu Proprio, cette imposture sacrilège, de « don de la grâce » : C’est en fait un jour historique. Nous exprimons à Benoît XVI notre profonde gratitude. Ce document est un don de la Grâce. Ce n’est pas un pas, c’est un bond dans la bonne direction ». « une extraordinaire aide surnaturelle ».

Puis dans le Remnant, en anglais cette fois, le 12 juillet 2007, il reprend la même thématique, un ton plus bas cette fois, mais toujours sans relever et condamner, comme un évêque catholique, vraiment fidèle à son sacre devrait le faire avec la plus grande netteté et sans la moindre concession ni réserve, les principes inacceptables et antichrists contenus dans le premier paragraphe du Motu Proprio vis-à-vis de la doctrine et de la Foi catholiques authentiques.

Mgr Fellay se garde bien de venir tenir en France de tels propos si opposés au combat de Mgr Lefebvre.

Mais voilà, ses propos ont rapidement traversé les Alpes et franchi l’Atlantique et vont maintenant être connus des catholiques traditionnels Français, qu’il s’ingénie à tenir dans l’ignorance ou les derniers informés de ses « étranges » déclarations.

La duplicité a ses limites. Elle ne vient pas de Dieu.

Notre Seigneur Jésus-Christ et l’Ecriture condamnent la langue double, laquelle appartient en propre au démon séducteur et homicide, « en qui il n’est nulle vérité et qui ment de son propre fond ».

Aussi lorsque Mgr Fellay cite ce passage de la Saint Ecriture qu’il adresse à la Curie¹ :

« Sauvez-moi, Seigneur, car il n’y a plus de saint, car les vérités ont été diminuées par les enfants des hommes. Chacun ne dit à son prochain que des choses vaines ; leurs lèvres sont trompeuses, et ils parlent avec un coeur double. Que le Seigneur détruise toutes les lèvres trompeuses, et la langue qui se vante avec jactance » (Psaume, XI, 3-4),

que celui-ci réfléchisse quelques instants, car ce passage, et plus particulièrement la partie du verset que nous avons soulignée en caractères gras, pourrait fort bien concerner ses propos. 

Ceci dit, l’Evangile de ce 7^ème dimanche après la Pentecôte nous invitait également à méditer sur les fruits des bons et des mauvais arbres, pour mieux distinguer quand leurs pasteurs se transforment « en loups rapaces ».

Aujourd’hui les catastrophes qui commencent à s’abattre sur la FSSPX révèlent toute la nocivité et la perversité toute modernistes et conciliaires de la politique Aulagnier des « deux préalables » en vue d’une « réconciliation » avec l’abbé apostat Ratzinger, cet ennemi de Jésus-Christ qui peaufine son plan depuis 1982.

Cette attitude et cette orientation de « réconciliation » de la FSSPX avec l’apostat Ratzinger, au prix de la « réconciliation » entre la Sainte Messe catholique de toujours et l’infâme contrefaçon sacrilège de la « Messe » de 1969 inventée par les antichrists Bugnini\ et DomBotte, ne viennent pas de Dieu puisque ses fruits sont amers et empoisonnés.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

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1 : Opuscule De l’œcuménisme à l’apostasie silencieuse, envoyé aux « cardinaux » en janvier 2004. Publication de la Lettre à nos frères prêtres, numéro hors série n° 3, page 45.