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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mercredi 18 juillet 2007

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Mgr Lefebvre : « Il n’y pas de dialogue possible, c’est inutile »

« [Dom Gérard] tombe dans un piège, car les autres n’ont rien cédé sur ces faux principes »

 

« Est-ce que vous êtes pour le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Si vous n'acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n'aurez pas accepté de reformer le Concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédé, il n'y a pas de dialogue possible.
 
C'est inutile »

« Mais il [Dom Gérard] tombe dans un piège, car les autres n'ont rien cédé sur ces faux principes »

 Mgr Lefebvre, septembre 1988

Dès 1988, Mgr Lefebvre avait formellement condamné tout ce qui s’apparente à ce qui est devenu depuis le début des années 2000, la politique suicidaire suggérée par l’abbé Aulagnier des « deux préalables », que Mgr Fellay met en œuvre avec opiniâtreté depuis plus de cinq ans.

Le Supérieur actuel de la FSSPX et le petit réseau des infiltrés modernistes qui l’entourent, ont donc engagé la FSSPX dans une voie qui est, par avance, totalement désavouée par le fondateur.

Cette politique des « préalables » suicidaires de l’abbé Aulagnier s’apparente donc à une trahison de la pensée de Mgr Lefebvre et à une tentative de destruction de son œuvre de préservation du Sacerdoce catholique sacramentellement valide, comme vient d’ailleurs de le démontrer l’acceptation enthousiaste à coups de Te Deum de l’article 1 du Motu Proprio qui voudrait faire avaliser par la FSSPX et par les fidèles catholiques le nouveau rite sacrilège de la messe de 1969 de Bugniniù-Dom Botte.

Des prêtres[1] de la FSSPX appellent maintenant Mgr Fellay à une rétractation solennelle de ses déclarations de façon à rejeter formellement l’article 1 du Motu Proprio et les principes empoisonnés sur lesquels sont fondées les dispositions pratiques.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Déclaration de Mgr Lefebvre

(Fideliter n° 66 – Septembre octobre 1988 – p.12-14)

« Nous n'avons pas la même façon de concevoir la réconciliation. Le cardinal Ratzinger la voit dans le sens de nous réduire, de nous ramener à Vatican II. Nous, nous la voyons comme un retour de Rome a la Tradition. On ne s'entend pas. C'est un dialogue de sourds. Je ne peux pas beaucoup parler d'avenir, car le mien est derrière moi. Mais si je vis encore un peu, et en supposant que d'ici a un certain temps Rome fasse un appel, qu'on veuille nous revoir, reprendre langue, à ce moment-là, c'est moi qui poserai les conditions.

« Je n'accepterai plus d'être dans la situation où nous nous sommes trouvés lors des colloques. C'est fini. Je poserai la question au plan doctrinal : « Est-ce que vous êtes d'accord avec les grandes encycliques de tous les papes qui vous ont précédés ? Est-ce que vous êtes d'accord avec Quanta Cura de Pie IX, Immortale Dei, Libertas de Leon XIII, Pascendi de Pie X, Quas Primas de Pie XI, Humani generis de Pie XII ? Est-ce que vous êtes en pleine communion avec ces papes et avec leurs affirmations ? Est-ce que vous acceptez encore le serment antimoderniste ? Est-ce que vous êtes pour le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Si vous n'acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n'aurez pas accepté de reformer le Concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédé, il n'y a pas de dialogue possible. C'est inutile ». Les positions seraient ainsi plus claires.

« Ce n'est pas une petite chose qui nous oppose. II ne suffit pas qu'on nous dise : « Vous pouvez dire la messe ancienne, mais il faut accepter cela [le Concile] ». Non, ce n'est pas que cela (la messe) qui nous oppose, c'est la doctrine. C'est clair. C'est ce qui est grave chez dom Gérard et c'est ce qui l'a perdu. Dom Gérard n'a toujours vu que la liturgie et la vie monastique. II ne voit pas clairement les problèmes théologiques du Concile, de la liberté religieuse. Il ne voit pas la malice de ces erreurs. Il n'a jamais été très soucieux de cela. Ce qui le touchait, c'était la réforme liturgique, la réforme des monastères bénédictins 1. Il est parti de Tournay en disant : " je ne peux pas accepter cela". Alors, il a reformé une communauté de moines avec la liturgie, dans la pensée bénédictine. Très bien, c'était magnifique. Mais je pense qu'il n'a pas suffisamment mesuré que ces reformes qui l'avaient amené à quitter son monastère étaient la conséquence des erreurs qui sont dans le Concile. Pourvu qu'on lui accorde ce qu'il cherchait, cet esprit monastique et la liturgie traditionnelle, il a ce qu'il veut et le reste lui est indifférent. Mais il tombe dans un piège, car les autres n'ont rien cédé sur ces faux principes. C'est dommage, car cela fait tout de même soixante moines, dont une vingtaine de prêtres et trente moniales. II y a presque une centaine de jeunes qui sont là, complètement désemparés et dont les familles sont inquiètes ou même divisées. C'est désastreux." Mgr Lefebvre, Fideliter, septembre-octobre 1988

1 : Note de l’abbé Marchiset : je suis du reste personnellement témoin de cette analyse que Mgr Lefebvre faisait déjà sur Dom Gérard en 1983.

Photocopiez et diffusez – Transmettez ces informations à des prêtres, des religieux et des religieuses de la FSSPX

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-16-D-00-Pretre_FSSPX_contre_MP.pdf