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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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jeudi 19 juillet 2007

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L’abbé de Cacqueray ‘implore’ Ratzinger

de lever le décret des excommunications

Après l’acceptation des principes du Motu qui unissent vraie messe et messe empoisonnée dans un même et unique rite, voici la soumission de l’abbé de Cacqueray à l’autorité du chef des antichrists.

Décidément, pour l’abbé de Cacqueray, la FSSPX n’a plus de raison d’être.

Citation du message[1] paru le mardi 17 juillet dans le Forum Catholique

"Nous implorons du Saint-Père..." par l'abbé de Cacqueray par abbé F.H

« Le pas qui vient d’être réalisé est important. En reconnaissant solennellement que le missel dit de saint Pie V n’a jamais été abrogé, en expliquant dans sa lettre d’accompagnement que « ce mis-sel n’a jamais été juridiquement abrogé et que par conséquent, en principe, il est toujours resté auto-risé », Benoît XVI rend justice à ce missel. Reste à rendre justice à ceux qui l’ont défendu, au prix de sanctions ecclésiastiques. C’est en ce sens que nous implorons du Saint-Père la levée du décret d’excommunication touchant Mgr Lefebvre et les évêques sacrés par lui. »

éditorial de l'abbé de Cacqueray dans la "lettre à nos frères prêtres" reçue ce jour.

Abbé F.H., content de lire cela (et aussi que 16% des prêtres de moins de 40 ans avaient commandé le DVD sur la messe), en espérant que le Saint-Père exaucera le plutôt possible cette prière.

Fin de citation du message

Notre commentaire

Par sa déclaration préparatoire à l’accueil du Motu Proprio, l’abbé de Cacqueray avait déjà avoué[2] que ‘la FSSPX n’a plus de raison d’être’, juste à la veille de la parution du texte de Ratzinger.

Ce Message a été reçu 5/5 à Marseille, où un deuxième prêtre de la FSSPX a rejoint l’IBP. Ce qui signifie que certains ont très bien compris que puisque selon l’approbation de Mgr Fellay, l’ancienne messe représente la même Foi et la même règle de la prière que le nouveau rite de 1969, ils n’avaient plus de raison de continuer à supporter l’isolement et le mépris en restant dans l’oeuvre de Mgr Lefebvre, mais qu’ils pouvaient recevoir hommage et considération au sein de l’Eglise conciliaire, puisque selon les autorités actuelles de la FSSPX, c’est la « même chose », c’est déjà l’ « unique et même rite ».

Mais désormais, l’abbé de Cacqueray va plus loin en rampant devant l’abbé apostat Ratzinger antichrist et sa fausse autorité pour le supplier ainsi : « nous implorons du Saint-Père la levée du décret d’excommunication touchant Mgr Lefebvre et les évêques sacrés par lui. »

A ce train là, les actuels Supérieurs de la FSSPX risquent de se retrouver comme des généraux sans armée, et quand ils auront réussi à s’assimiler à l’Eglise conciliaire par l’obtention de la levée de la barrière psychologique du décret d’excommunication et ensuite du ralliement, il ne restera plus grand monde autour d’eux. « Et le combat finit faute de combattants »

Mais ils oublient que l’histoire nous enseigne que les traîtres sont rarement récompensés, car les nouveaux maîtres auxquels ils se soumettent gardent toujours quelque répugnance et quelque méfiance.

Et des généraux qui rallient sans armée finissent vite, au mieux dans l’oubli, à moins que ce ne soit dans l’exil ou parmi les vexations, ou pire, dans un cul de basse fosse.

Soulignons que cette déclaration de l’abbé de Cacqueray est faite dans le dos des clercs de la FSSPX puisqu’elle est faite dans La lettre à nos frères prêtres qui ne s’adresse qu’aux faux prêtres conciliaires.

Ainsi, ils sont tenus dans l’ignorance des propos du Supérieur du District de France, alors que dans le même temps le signal attendu est publiquement envoyé à Rome par l’abbé de Cacqueray.

Et qui publie cette Lettre ? Le très moderniste abbé de La Rocque, celui-là même qui a inventé le ‘rite de La Rocque’, la « messe de Saint Pie V face au peuple et en français », comme nous l’avions dénoncé[3] le février 2007. Décidément, le petit clan des infiltrés modernistes apparaît dans toutes ces initiatives.

La chronologie (par calcul du temps estimé nécessaire pour imprimer et poster une lettre comme celle-là) fait remonter a priori le lancement de cette opération aux jours qui ont immédiatement précédé la publication du Motu proprio. C’est donc quelques jours avant la sortie du Motu Proprio que Menzingen et le petit clan des infiltrés mettent au point une série d’actions médiatiques :

• Publication d’un communiqué par Mgr Fellay moins de 30’ après la sortie officielle du Motu Proprio par le Vatican sur internet le 7 juillet
• Lecture d’un communiqué aux fidèles dans toutes les chapelles de la FSSPX dans le monde le 8 juillet 2007
• Publication en italien d’une interview de Mgr Fellay dans Le Corriere della Serra par Vittorio Messsori (ami de Ratzinger) le même 8 juillet 2007
• Publication en français d’un texte de l’abbé Loïc Cocault-Duverger sur le site de Suresnes (La Porte Latine) le 10 juillet 2007
• Publication en anglais et aux Etats-Unis d’une interview de Mgr Fellay dans The Remnant le 12 juillet
• Envoi d’une demande publique par l’abbé de Cacqueray (dans la Lettre à nos frères prêtres) de levée du décret des excommunications qui arrive dans les boîtes aux lettres en France le 17 juillet

Ce signal supplémentaire donné par l’abbé de Cacqueray vient donc confirmer qu’il y a bien eu la mise au point d’une opération médiatique à Menzingen afin d’accompagner la sortie du Motu Proprio et de précipiter les clercs et les fidèles dans la voie psychologique du ralliement à Ratzinger en jouant sur l’effet de surprise et en enchaînant la reconnaissance du premier préalable et la sollicitation du second..

Mgr Lefebvre n’aurait jamais cherché ainsi à manipuler ses prêtres et les fidèles qui le suivaient en combinant calcul et abandon des principes.

Mais Mgr Fellay et « son équipe » (pour parler comme le Père Lelong – l’un des organisateurs du cercle di GREC[4] qui ont préparé l’opération du Motu des mois durant - sur Radio Courtoisie le 17 juillet 2007) l’ont pensé et l’ont osé.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

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