Virgo-Maria.org

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

FLASH

samedi 4 août 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le pseudo-« évêque » de Moulins (Roland)
vend la mèche du Motu Proprio

Il avoue à ses ouailles que le but Motu Proprio est de faire rallier la FSSPX :

« Vous l'avez saisi, il s'agit d'une ultime tentative
 pour essayer de
rallier les catholiques qui ont suivi Mgr Lefebvre »

Un évêque conciliaire invalide[1] vient de dire tout haut ce qui se chuchote tout bas dans les cercles initiés de l’Eglise conciliaire : le Motu Proprio est un appât destiné à faire signer Mgr Fellay et à neutraliser l’œuvre de Mgr Lefebvre !

« Vous l'avez saisi, il s'agit d'une ultime tentative pour essayer de rallier les catholiques qui ont suivi Mgr Lefebvre. »

Visiblement «Mgr Roland », contrairement à Mgr Fellay, a appris à lire et a lu l’article 1 du Motu Proprio :

« Benoît XVI souligne clairement que le missel de Paul VI « est et demeure évidemment la forme normale de la liturgie eucharistique ». Celle-ci n'est donc nullement remise en cause. Le pape refuse également de parler de deux rites. Pour lui, « il s'agit plutôt d'un double usage de l'unique et même rite »

Et encore :

« Seuls les prêtres qui reconnaissent la légitimité et la valeur de cette forme ordinaire peuvent être autorisés à célébrer selon la forme extraordinaire : « Evidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l'usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L'exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté ».

C’est bien le principe que Ratzinger y a énoncé. « Mgr Roland » a bien compris le sens de cet article 1, tout comme l’abbé Aulagnier[2].

Mais par contre, il apparaît que, bien que l’ayant eu en main durant 7 jours avant sa publication officielle, il ait encore fallu trois semaines (jusqu’au 21 juillet, date de la déclaration de l’abbé Aulagnier) pour que Mgr Fellay commence enfin à le lire, sinon à le comprendre.

Jusque là il déclarait le Motu Proprio « positif » (interview du 21 juillet à Présent). Et puis subitement, dès le lundi 23 juillet, il a fait envoyer un fax secret[3], par l’abbé de Cacqueray, à tous les abbés en France.

Et depuis lors Mgr Fellay, très silencieux, semble absorbé par la lecture de l’article 1[4]. L’a-t-il enfin achevée ? En a-t-il bien compris le sens ?

Il semble enfin avoir mesuré le ridicule de sa campagne à coup de Te Deum et de Magnificat et le discrédit dans lequel il a désormais précipité son reste d’autorité.

Et « Mgr » Roland conclut :

« Soyons clairs : le motu proprio ne changera pas grand-chose, en pratique, dans notre diocèse. »

C’est effectivement très clair.

Et il précise :

« Le pape reconnaît également que le recours au missel de 1962 ne concerne pas beaucoup de gens »

« Mgr » Roland est un jeune prélat conciliaire, il n’appartient aucunement à une « arrière-garde » de Vatican II. Il continue dans le sillon de Vatican II, dont il sait que la volonté de Ratzinger n’est aucunement de le remettre en cause.

« Mgr » Roland qui est un clerc conciliaire cultivé, sait parfaitement à quoi s’en tenir : le Motu Proprio ne constitue qu’une concession du rite de Saint Pie V, en liberté surveillée (ce qui contrevient à la Bulle Quo Primum de Saint Pie V) et destinée à faire accepter le nouveau rite de 1969 à Mgr Fellay et aux clercs de la FSSPX dans le cadre d’un ralliement.

« Le pape n’est pas naïf (…) Il vise donc la réconciliation avec les personnes qui « acceptent clairement le caractère contraignant du concile Vatican II » et qui sont « fidèles au Pape et aux évêques ».

C’est justement cela que Mgr Fellay a voulu faire accepter dans la précipitation et avec un enthousiasme imprudent et ridicule aux clercs et aux fidèles de la FSSPX.

Ratzinger « n’est pas naïf » dit « Mgr » Roland… serait-ce donc Mgr Fellay qui le serait ? ou serait-ce Mgr Fellay qui prendrait les clercs et les fidèles pour des… naïfs …. ?

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

« Mgr »Pascal Roland du 8 Juillet 2007[5]

Chers frères prêtres,

La lettre apostolique de Benoît XVI sur l'usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 vient d'être rendue publique, accompagnée d'une lettre de présentation aux évêques. Ce document a fait couler beaucoup d'encre et de salive avant même sa publication et les esprits se sont tant échauffés que l'on peut craindre que la réception en soit difficile.

Je compte donc sur vous pour donner à vos paroissiens une information exacte.

Celle­ ci corrigera les présentations approximatives qui auraient pu leur parvenir par les media. Vous saurez aussi faire preuve de sagesse pour ne pas alimenter les polémiques que certains se plaisent à susciter. Quelles que soient nos légitimes appréciations personnelles, nous ne devons pas faire le jeu des ceux qui voudraient rallumer la guerre liturgique, ni focaliser l'attention de la société sur les seules questions liturgiques, qui ne sauraient résumer à elles seules la vie des communautés chrétiennes.

Il ne faudrait pas que les dispositions disciplinaires que Benoît XVI met en place suscitent la confusion, alors que le saint Père n'a pas d'autre visée que le service de la communion. Vous l'avez saisi, il s'agit d'une ultime tentative pour essayer de rallier les catholiques qui ont suivi Mgr Lefebvre.

Dans sa lettre d'accompagnement, le pape exprime les raisons positives qui l'ont conduit à prendre cette initiative :

« II s'agit de parvenir à une réconciliation interne au sein de l'Église ».

Portant, son regard sur l'histoire et regrettant que lors de divisions passées « les responsables de l'Église n'ont pas fait suffisamment pour conserver ou conquérir la réconciliation et l'unité », le saint Père entend « faire tous les efforts afin que tous ceux qui désirent réellement l'unité aient la possibilité de rester dans cette unité ou de la retrouver ri nouveau»

. Concrètement, les principales dispositions sont les suivantes : Pour la célébration de la messe sans peuple, tout prêtre peut célébrer selon la forme ordinaire (missel de 1970) ou selon. la forme extraordinaire (missel de 1962) sans autorisation particulière. Toute communauté religieuse peut célébrer dans son oratoire selon la forme extraordinaire, après décision de ses supérieurs majeurs. Un groupe stable de paroissiens peut demander à son curé la célébration de la messe selon le missel de 1962. Le curé appréciera alors ce qu'il est juste et bon de faire.

Dans des circonstances particulières, le curé peut autoriser la célébration des sacrements ou des obsèques selon la forme extraordinaire.

Je vous invite aussi à noter les points suivants :

- Benoît XVI souligne clairement que le missel de Paul VI « est et demeure évidemment la forme normale de la liturgie eucharistique ». Celle-ci n'est donc nullement remise en cause. Le pape refuse également de parler de deux rites. Pour lui, « il s'agit plutôt d'un double usage de l'unique et même rite ».

- Seuls les prêtres qui reconnaissent la légitimité et la valeur de cette forme ordinaire peuvent être autorisés à célébrer selon la forme extraordinaire : « Evidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l'usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L'exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté ».

- Le pape rappelle l'autorité de l'évêque dans son diocèse : « Rien n'est retiré à l'autorité de l'évêque dont le rôle demeurera de toute façon celui de veiller à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité ».

Il convient d'ajouter que :

- Le pape n'est pas naïf et reconnaît « qu'au sein du mouvement conduit par Mgr Lefebvre, la fidélité au missel ancien est devenue un signe distinctif extérieur ; mais les raisons de la fracture qui naissait sur ce point étaient à rechercher plus en profondeur ». Il vise donc la réconciliation avec les personnes qui « acceptent clairement le caractère contraignant du concile Vatican II » et qui sont « fidèles au Pape et aux évêques ».

- Le pape reconnaît également que le recours au missel de 1962 ne concerne pas beaucoup de gens car « l'usage de l'ancien missel présuppose un minimum de formation liturgique et un accès à la langue latine » et il ajoute avec lucidité : « ni l'un ni l'autre ne sont fréquents ».

Pour terminer, deux précisions. D'une part, ces nouvelles mesures seront applicables à partir du 14 septembre prochain. D'autre part, le pape nous invite à faire le point de nos expériences par écrit, dans trois ans, pour rendre compte des fruits et des éventuelles difficultés.

Il me semble que cet événement doit nous inciter à relire et travailler la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium ainsi que la Présentation Générale du Missel Romain, et à soigner la qualité de nos célébrations liturgiques. C'est aussi une invitation à lire les apports du concile davantage en termes d'enrichissement que de rupture.

Soyons clairs : le motu proprio ne changera pas grand-chose, en pratique, dans notre diocèse. Pour l'essentiel ce qui devait être fait l'a été.

Vous pouvez rappeler que depuis plusieurs mois, j'ai nommé un vicaire à temps partiel à la paroisse de Vichy, l'abbé Christophe Fontaa, pour y assurer la célébration régulière d'une messe dominicale en latin selon le missel de 1962. Les personnes qui le souhaitent peuvent donc rejoindre ce lieu.

Il dépendra désormais de l'autorité des curés de répondre aux demandes occasionnelles de mariages ou d'obsèques selon le missel de 1962.

Je compte sur votre jugement pastoral et sur votre bienveillance pour gérer cette situation délicate avec justice et charité. En vous souhaitant un bon été !

Fraternellement.

+ Pascal Roland - évêque de Moulins

Photocopiez et diffusez

____________

Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/



[1] Lire la démonstration d’invalidité faite par le Comité international Rore Sanctifica : http://www.rore-sanctifica.org

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-23-A-00-Aulagnier_reintegration.pdf

[3] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/007_2007/VM-2007-07-28/VM-2007-07-28-B-00-3_Manipulations_de_Mgr_Fellay_et_Ratzinger.htm

[4] L’abbé Celier vient nous expliquer sur Radio Courtoisie le 1er août le silence de Mgr Fellay par sa volonté de ne pas provoquer les ‘évêques conciliaires ‘. Evidemment ce propos de l’abbé Celier ne trompera personne.  Et aussi : pourquoi cette déclaration de l’abbé Celier ? L’abbé Celier serait-il désormais le porte-parole de Mgr Fellay ?

[5] http://www.motuproprio.fr/viewtopic.php?p=305&sid=f05cc054267931c70af3031ebace84f3