Virgo-Maria.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 4 août 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’affaire du 3ème secret de Fatima :
Bertone se débat dans la polémique

Ratzinger prépare-t-il un « coup » pour séduire la Tradition ?

  

En Italie le combat fait rage entre l’abbé Bertone et Antonio Socci, journaliste connu et respecté qui accuse le Vatican d’avoir occulté en 2000 une partie essentielle du 3ème secret de Fatima.

Le Père Louis-Marie d’Avrillé et la revue Le Sel de la terre discrédités sur ce sujet capital
Le double jeu de Mgr Williamson.
Ratzinger prépare-t-il un spectaculaire retournement pour séduire la Tradition catholique ?

Nous ouvrons une nouvelle rubrique sur notre site au sujet de cette affaire importante :

http://www.virgo-maria.org/D-3eme_secret_de_Fatima/index_3em_secret_de_Fatima.htm

Nous publions aujourd’hui deux textes importants sur Fatima et le 3èmesecret :

 

Nous rappelons que ce ne sont ni le moderniste abbé Celier, ni l’abbé Lorans qui informent les fidèles sur cette grave mise en cause en Italie de Ratzinger et de son équipe au sujet de la prétendue divulgation publique du 3ème secret de Fatima en 2000 par Ratzinger et Sodano, Bertone et Wojtyla-JPII.

Le Secrétaire d’Etat de Ratzinger, impuissant à réfuter le livre de Socci, perd son sang froid

L’abbé Bertone vient de se déconsidérer dans sa tentative de réplique à Antonio Socci qui prétend dans son livre que la suite des paroles « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi, etc » qui constitue, selon tous les experts, la partie essentielle du 3ème secret de Fatima, a été occultée par le Vatican.

« Mais, ainsi que Socci le démontre dans sa réponse au livre de Bertone dans le journal italien Libero, les efforts de Bertone témoignent d’un profond embarras pour lui-même et pour le Vatican — un désastre, en fait, car ils laissent intact l’ensemble des pièces du dossier qui confortent la thèse de l’occultation par le Vatican d’une partie du Secret, suscitant même encore de nouveaux doutes sur la crédibilité de Bertone. Dans le même temps Bertone abaisse sa haute fonction en se livrant témérairement à des invectives à l’égard de Socci, qualifiant ses questions de “délires”, le dénonçant comme un fieffé menteur (“mendace”), et l’accusant même d’adopter les méthodes de la Franc-maçonnerie, accusation des plus ironiques à l’époque post-conciliaire. Bertone agit en désespéré, en homme blessé, et non en Secrétaire d’Etat du Vatican. » Christopher Ferrara

Ce livre d’une personnalité importante italienne ruine les conclusions du Sel de la terre, du Père Louis-Marie d’Avrillé et de l’abbé Delestre (FSSPX)

« Au terme de cette enquête, et au regard tant de la critique externe que de la critique interne, il nous semble pouvoir affirmer avec certitude, comme M. l’abbé Delestre, que le texte publié le 26 juin 2000 par le Vatican est authentique. » Père Louis-Marie, Sel de la terre, n°53, p. 133, été 2005

«  Si l’on ne peut affirmer avec certitude que nous ayons désormais intégralement le secret du 3 juillet 1917, aucun indice positif ne permet non plus d’assurer que le Saint-Siège aurait dissimulé des éléments lors de la révélation du 26 juin 2000.

Sans être absolument certaine, l’intégralité du troisième secret de Fatima nous paraît même probable.

Matériellement, tout aurait été livré ». Père Louis-Marie, Sel de la terre, n°53, p. 136-137, été 2005

Un double jeu de Mgr Williamson sur Fatima

Nous avions commenté dans le message VM du 11 mars 2006, cette déclaration de Mgr Williamson :

« Par contre la troisième partie du Secret de Fatima, ce « Troisième Secret » dont tout le monde catholique attendait la publication par l’Église en l’année fixée pour cela par Notre Dame, 1960, n’a toujours pas été révélée (le supposé « Troisième Secret de Fatima » rendu public par Rome en 2000 est sûrement autre chose que le texte attendu en 1960). Mais les meilleurs experts de Fatima considèrent que les paroles « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi », constituent de fait le début du vrai Troisième Secret, parce que Sœur Lucie y ajouta une fois par écrit « etc. », comme si elle avait voulu signaler que c’est là qu’il fallait insérer la suite du Troisième Secret. » Mgr Williamson, 8 mars 2006

Depuis, le 29 juin 2007, Mgr Williamson a centré son sermon des ordinations à Ecône sur le troisième secret de Fatima et, tout en déclarant que la publication de 2000 est « incomplète », il tente de faire oublier qu’elle est fausse. Et pour préparer les fidèles à la future révélation d’une partie « complémentaire » par Ratzinger, il a recours aux prétendues apparitions d’Akita au Japon (années 1970) qui viennent accréditer la légitimité des responsables de l’Eglise conciliaire. Toute cette action de Mgr Williamson est cousue de fil blanc, et pour peu que nous la resituions dans ce contexte de Fatima, elle prend tout son sens : Mgr Williamson prépare visiblement les fidèles à se faire illusionner par la « révélation complémentaire » que prépare Ratzinger pour une période dramatique de tension. Nous voyons une fois de plus Mgr Williamson démasqué sur une opération clé de contrôle de la réaction pour le compte des autorités conciliaires. Nous invitons les lecteurs à relire la page consacrée sur notre site à Mgr Williamson, agent caché du ralliement[2].

La duplicité de Ratzinger qui écrit pour conforter les deux protagonistes Bertone et Socci

L’abbé Tam a démontré, preuves à l’appui, la ruse et l’esprit intriguant de l’abbé Ratzinger. Dans cette affaire de Fatima, où il est l’acteur principal, nous le voyons à l’œuvre, attisant la polémique des deux côtés, du côté de Socci et du côté de Bertone :

« Le livre de Bertone se fait gloire d’une introduction sous la forme d’une lettre du Pape Benoît, qui prend grand soin de manière frappante d’éviter d’évoquer tout détail que ce soit à propos de la controverse. Mais, épaississant encore le mystère du complot, Socci révèle qu’il possède lui-aussi une lettre du Pape “concernant mon livre, et me remerciant pour ‘les sentiments qu’il a suscités’”. Socci déclare que les mots du Pape lui sont “un réconfort devant les insultes et les accusations grossières” que Bertone a proférées contre lui. Alors que Socci est – on le comprend – réconforté par cette lettre du Pape, celle-ci néanmoins soulève de troublantes questions : Pourquoi le Pape remercierait-il Socci pour un livre qui accuse le Vatican de censurer les paroles mêmes de la Mère de Dieu, alors que dans le même temps il apporte son soutien son Secrétaire d’Etat dans la publication d’une attaque contre Socci, pleine d’insultes et de faux-fuyants qui ne peuvent que confirmer les soupçons des fidèles ? Si ce que Bertone affirme était vrai et ce que Socci soutient était faux, pourquoi donc la lettre du Pape à Socci ne comporte apparemment pas un mot de réprobation ou de mise au point ? » Christopher Ferrara

Une nouvelle manœuvre de revers de l’abbé apostat Ratzinger en préparation ?

Le numéro de mai-juin 2005 de Sous la bannière divulguait une « confidence » (à l’évidence calculée) qui aurait été faite à certains par Ratzinger (il ne s’agit nullement bien entendu d’une déclaration qui aurait quelque statut officiel que ce soit) :

« Dans le numéro de Mai-Juin de cette année-ci du bi-mensuel français « Sous la Bannière », à la page 7, on lit une citation bien intéressante que l’on prête au Cardinal Ratzinger, maintenant le Pape Benoît XVI. On y lit :

« Une source en Autriche, qui ne veut pas être révélée, assure que le Cardinal Ratzinger aurait récemment confessé à un évêque autrichien ami, ‘J’ai deux problèmes sur la conscience : Mgr. Lefebvre et Fatima. Pour le dernier on m’a forcé la main ; pour le premier j’ai échoué’ ».

Bien sûr, la « source an Autriche » restant anonyme, nous n’avons aucun moyen de vérifier si le Cardinal a vraiment dit ces choses sur Mgr. Lefebvre et Fatima, mais la citation est pour tout le moins vraisemblable, et donc elle vaut la peine qu’on s’y arrête quelques instants. »[3]

Nous découvrons la manœuvre du Machiavel bavarois, qui prépare, par de telles confidences, les esprits à tomber dans le panneau de sa prochaine séduction autour de Fatima.

Une hypothèse : l’instrumentalisation d’un faux 4ème secret de Fatima pour obtenir plus aisément le ralliement de la FSSPX ?

Nous avons mis en ligne sur notre site les arguments de Laurent Morlier[4] qui démontrent que le prétendu 3ème secret de Fatima publié par le Vatican (Ratzinger) le 26 juin 2000 est un faux.

Aucun des protagonistes de cette affaire (Socci, Mgr Williamson, Arnaud de Lassus) ne met en cause cette publication de 2000 comme étant un faux radical, ce qui constitue pourtant le nœud de cette manipulation.

Nous allons donner une large publicité aux arguments de Laurent Morlier qui dévoile le cœur de la manipulation en cours et qui permet déjà de discréditer une éventuelle nouvelle « révélation » complémentaire de Ratzinger comme étant une imposture.

Après l’échec de la tromperie de l’article 1 du Motu Proprio publié le 7 juillet 2007, afin de séduire les clercs et les fidèles de la FSSPX, il est tout à fait envisageable que le rusé et intriguant Abbé Ratzinger ait recours à cette fausse « nouvelle révélation » complémentaire du prétendu 3° secret de Fatima afin de provoquer un choc psychologique et tenter d’emporter l’adhésion des clercs et des fidèles en voulant faire croire qu’il serait un « Pape de restauration ».

Une telle opération de séduction (une de plus) serait immédiatement relayée dans les médias de la FSSPX, par le petit clan des infiltrés modernistes, en faveur du ralliement, comme une « divine surprise » alors qu’il s’agirait en réalité d’une insulte sacrilège sans précédent de Ratzinger envers la Très Sainte Vierge Marie.

Ainsi nous saluons les travaux pertinents de Laurent Morlier pour dénoncer le faux abominable et sacrilège – auquel le Frère Louis-Marie o.p. n’a pas craint pourtant en 2005 de souscrire en avalisant son authenticité par son article du numéro 53 du Sel de la Terre, revue des Dominicains d’Avrillé – que constitue le prétendu « troisième secret » de Fatima soi disant « révélé » au monde le 26 juin 2000 par Ratzinger, Wojtyla-JPII, Sodano et Bertone.

Contrairement en effet aux dires de Mgr Williamson, l’ancien Anglican (variante méthodiste), qui feint de croire - en conformité avec la violente polémique publique favorisée en ce moment par Ratzinger en Italie entre son Secrétaire d’Etat Bertone et le journaliste en vogue Antonio Socci - que le texte soi-disant ‘révélé’ en 2000 serait bien authentique, mais qu’il en manquerait une partie, nous allons donner le plus large écho aux remarquables travaux et aux arguments de Laurent Morlier qui montrent l’imposture totale du texte publié en l’an 2000 par le Vatican.

Les arguments de Laurent Morlier démontrent que le troisième secret de Fatima publié par le Vatican le 26 juin 2000 est un faux

Nous mettons à disposition sur notre site les arguments avancés par Laurent Morlier :

http://www.virgo-maria.org/Livres/vincent_morlier/Vincent_Morlier_3em_secret_de_Fatima_table_glob.htm

Le troisième Secret de Fatima n’est en effet nullement une vision, mais il est constitué des paroles de la Très Sainte Vierge aux dires de Sœur Lucie dos Santos qui les a couchées elle-même par écrit le samedi 17 juin 1944 à destination du Pape Pie XII qui ne le recevra que le mardi 16 avril 1957 des mains de Mgr. Cento, Nonce apostolique au Portugal en visite à Rome.

Après l’opération séduction du Motu Proprio, nous pronostiquons, et nous avons de très bonnes présomptions pour annoncer cela, qu’il se prépare une deuxième opération séduction spectaculaire à l’initiative de l’abbé apostat Ratzinger, en lien avec Mgr Williamson au sein de la FSSPX, l’ancien Anglican-variante méthodiste.

Cette deuxième opération séduction serait susceptible de bénéficier de l’orchestration bienveillante, complice ou abusée, de certains milieux de la Tradition (The Remnant, Arnaud de Lassus, etc) :

le Vatican, en prétendant apporter un complément à sa « révélation » de l’an 2000 à Fatima, publiant une sorte de 4° secret ou pseudo complément au texte mensonger déjà publié en l’an 2000 et présenté pour être « le troisième secret de Fatima », complément qui viendrait avaliser « par le Ciel » une fausse remise en cause de Vatican II, et tenter ainsi de persuader les fidèles de l’œuvre de Mgr Lefebvre que « le Ciel » lui-même désignerait bien ainsi l’abbé apostat Ratzinger comme le véritable homme du « retour de la Tradition », et que par suite ce serait « le Ciel » lui-même qui demanderait aux fidèles de l’aider de toutes leurs forces dans son opération « réforme de la réforme », son grand œuvre de Coagula maçonnique final de l’Eglise.

Il n’est pas impossible de penser que l’abbé apostat Ratzinger réserverait cette nouvelle et décisive opération de séduction destinée à emporter les nombreux traditionalistes récalcitrants, prêtres et fidèles, en agissant conjointement avec une dramatisation qui pourrait survenir prochainement sur le plan géopolitique s’il se produisait une escalade militaire soudaine au Proche-Orient et en Iran, faisant en sorte de profiter de l’émotion considérable qu’une telle tension soulèvera dans le monde.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

Premier document

http://www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2007-05310-bertone_vs.htm

Traduction du texte du Remnant. Que les traducteurs en soient vivement remerciés.

Bertone contre Socci

Christopher A. Ferrara

Journaliste au REMNANT, New Jersey

Le Cardinal Bertone tente de répondre au livre explosif d’Antonio Socci qui accuse le Vatican d’occulter le Troisième Secret de Fatima, mais le Cardinal ne parvient qu’à se confondre lui-même, confirmant les soupçons des fidèles.

C’est en pleine hystérie du motu proprio que la controverse qui enveloppe le Troisième Secret de Fatima connaît un développement de la plus haute importance. Le Cadinal Tarcisio Bertone, le Secrétaire d’Etat du Vatican, a publié un petit livre, La dernière Vision de Fatima, qui dénonce l’intellectuel italien Antonio Socci, pour avoir conclu dans son livre, Le quatrième Secret de Fatima, que le Vatican occultait une partie du Troisième secret. La conclusion de Socci a porté à l’ébullition la conviction qui se murmurait depuis longtemps déjà parmi les fidèles, ainsi que Mère Angelica l’avait livrée elle-même dans son émission à la télévision nationale en 2001 : “Tout ne nous a pas été révélé.” 

Passant en revue les faits, relevés surtout par des sources traditionalistes, Socci – abandonnant sa propre défense personnelle précédente de la position du Vatican – est arrivé à la conclusion qu’il existe bien un passage du Secret qui a été retiré, qui sans aucun doute contient les paroles de la Très Sainte Vierge accompagnant la vision de “l’évêque vêtu de blanc”, publiée en juin 2000 par le Vatican et certifiée comme constituant le Troisième Secret dans son intégralité. Ces paroles manquantes de la Très Sainte Vierge constitueraient la “bande son” de la vision, expliquant comment un Pape boiteux en arrive à être exécuté par une bande de soldats sur une colline hors d’une citée en ruines pleine de cadavres. Socci est désormais convaincu (ainsi qu’a peu près tous les experts sérieux, traditionalistes et non traditionalistes, de Fatima) que ces paroles manquantes font suite à la déclaration de la Très Sainte Vierge “Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé, etc. — le “etc” ayant été ajouté par Sœur Lucie à la place des paroles du Troisième Secret. Comme le précise Socci dans son livre (basé sur les témoignages de ceux qui ont lu le secret), les paroles manquantes “prédisent une crise apocalyptique de la Foi dans l’Eglise répandue à partir de son sommet”, accompagnée par “des événements dramatiques pour l’humanité.

Bien entendu, Bertone se devait de faire quelque chose, car la publication du livre de Socci signifiait que cette question ne pourrait plus être confinée à une simple polémique entre l’appareil du Vatican et ceux qui pouvaient être aisément récusés avec hauteur en leur collant les étiquettes démagogiques de “Fatimistes” et de “traditionalistes extrêmistes”. Socci en effet appartient à la communauté des observateurs catholiques très respectés ; il a dirigé des conférences de presse pour Bertone comme pour l’ancien Cardinal Ratzinger. Bertone n’avait donc d’autre choix que de tenter de lui répondre.

Mais, ainsi que Socci le démontre dans sa réponse au livre de Bertone dans le journal italien Libero, les efforts de Bertone témoignent d’un profond embarras pour lui-même et pour le Vatican — un désastre, en fait, car ils laissent intact l’ensemble des pièces du dossier qui confortent la thèse de l’occultation par le Vatican d’une partie du Secret, suscitant même encore de nouveaux doutes sur la crédibilité de Bertone. Dans le même temps Bertone abaisse sa haute fonction en se livrant témérairement à des invectives à l’égard de Socci, qualifiant ses questions de “délires”, le dénonçant comme un fieffé menteur (“mendace”), et l’accusant même d’adopter les méthodes de la Franc-maçonnerie, accusation des plus ironiques à l’époque post-conciliaire. Bertone agit en désespéré, en homme blessé, et non en Secrétaire d’Etat du Vatican.

Utilisant les services d’un obscur vaticaniste (un reporter sur les rumeurs du Vatican) pour poser en vrac au Cardinal une série de questions édulcorées, le livre de Bertone, ses insultes envers Socci mises à part, est essentiellement constitué de 140 pages de “réponses” tortueuses qui toutes échouent à contrer la force ne serait-ce que d’un seul des arguments solidement fondés de Socci. Par exemple en ce qui concerne la question cruciale selon laquelle les paroles manquantes de la Sainte Vierge se trouveraient dans le “etc.” de Soeur Lucie, Bertone se cantonne à répéter la question sans même y répondre. Piètre matière à s’étonner, car ce fut Bertone et ses collaborateurs qui (ainsi que le rapporte Socci dans son livre) ont délibérément retiré le signe “etc” en le détachant du texte intégral du message de Fatima, et en le reléguant sans explication en note de bas de page dans le commentaire officiel du Vatican sur la troisième Secret.

Pour prendre un autre exemple, en ce qui concerne le fait confirmé (y compris par trois témoins oculaires et une photographie) que le texte manquant d’une seule page contenant les paroles de la Vierge était conservé séparément dans la chambre à coucher du pape au lieu d’être placé dans les archives du Saint Office, où était conservé le texte de quatre pages de la vision, Bertone s’enfonce en déclarant qu’on avait jamais trouvé un texte d’une seule page dans les archives, sans rien dire sur ce qui se trouvait, ni si quelque chose s’y trouvait, dans la chambre à coucher du Pape. Après cet échec remarqué à nier qu’un texte manquant se trouvait dans la chambre à coucher, Bertone annonce tout à coup, pour la toute première fois, qu’il y aurait environ sept ans, Sœur Lucie, au cours d’un entretien non enregistré, lui aurait précisé que le texte de quatre pages de la vision “constitue le Troisième Secret et je n’en ai jamais écrit un autre.

Nous sommes priés de croire que Soeur Lucie aurait prononcé cette phrase - jamais mentionnée jusqu’ici – au cours de l’un des trois entretiens dirigés par Bertone, totalisant dix heures, lesquels, ainsi que Socci le souligne dans sa réponse, ne furent “incroyablement… ni enregistrés, ni filmés, ni transcrits”. Bertone prétend, pourtant, qu’il aurait “pris en notes”—des phrases représentant au total quatre minutes sur les dix heures de cette prétendue conversation. Socci pose à juste titre la question : Pourquoi une phrase d’une telle importance n’a-t-elle pas été rapportée par Bertone dans la publication officielle [en 2000] ?” En outre, pourquoi n’a-t-elle pas été rapportée avant que Sœur Lucie ne soit morte, et ne puisse plus démentir quoi que ce soit ? Comme Socci le fait observer, avec cette déclaration comme avec d’autres déclarations prêtées à Soeur Lucie au cours de ces entretiens ainsi rapportés, les mystérieuses “notes” de Bertone tombent plutôt à pic pour lui fournir précisément ce dont il a besoin, au moment même où il en a besoin — et pas une seconde plus tôt. Et pourtant pas une seule de ces mêmes déclarations maintenant prêtées à Soeur Lucie n’a trouvé moyen de figurer dans le commentaire de l’an 2000 du Vatican, où elles auraient apporté un appui pratique à la position du Vatican. En réalité, Soeur Lucie était alors placée au secret (incommunicado) tout au long de la “révélation” du Troisième Secret cette année-là, alors même qu’elle était alors le seul témoin vivant de son véritable contenu.

Socci dans sa réponse à Bertone, lui pose la question à 64.000 $ que ce dernier s’obstine à enterrer : “Pourquoi le prélat n’a-t-il pas demandé à la visionnaire si elle avait jamais mis par écrit la suite des mystérieuses paroles de la Très Sainte Vierge suspendues par etcetera (‘Au Portugal le dogme de la Foi sera toujours préservé’) qui a toujours été considérée par les experts comme constituant le début du Troisième Secret ?  Très étrange”. Ou bien peut-être Bertone le lui aurait bien demandé, et aurait reçu une réponse qu’il ne souhaite pas porter à notre connaissance. Peut-être la réponse se trouve-t-elle dans ses “notes”. Mais n’espérez pas que ces “notes” ne voient jamais le jour.

Comme Socci le fait observer dans sa réponse, non seulement le livre de Bertone n’a pu apporter aucune réponse aux questions soulevées dans Le quatrième Secret de Fatima, mais encore “il pose de nouveaux problèmes.  J’ai même éprouvé quelque embarras en lisant quelque chose d’aussi bâclé et d’aussi auto compromettant”. Par exemple, dans son désir de renforcer la ligne officielle du Vatican selon laquelle le Message de Fatima (et donc le Troisième secret) appartiendrait bien au passé puisque la Russie se serait déjà “convertie, Bertone “apporte son crédit à la rumeur selon laquelle Gorbachev, au cours de sa visite historique au Pape Pope Wojtyla du 1er Décembre 1989, ‘fit son mea culpa’ devant le Pape” — un mythe qui a été “officiellement démenti par le Service de Presse du Vatican le 2 Mars 1998.

Bertone se compromet à nouveau lui-même lorsqu’il déclare que “Sœur Lucie n’a jamais travaillé avec un ordinateur. Ici Bertone oublie que lorsqu’il lui avait paru commode de le faire, il avait déclaré précisément le contraire : à savoir que Sœur Lucie “se servait même d’un ordinateur” en 1989 — une déclaration qui, ainsi que le souligne Socci, “a servi à donner crédit à certaines lettres que Sœur Lucie n’avait pas écrites de sa propre main, et qui contredisaient tout ce qu’elle avait dit auparavant à propos de la Consécration de la Russie”. C’est ainsi que Bertone a lui-même désormais jeté le doute sur toutes les assertions selon lesquelles Sœur Lucie serait bien l’auteur de ces lettres.

Je pourrais écrire un livre entier — et l’on m’a de fait demandé de le faire — au sujet des omissions parjures, des reconnaissances et des incohérences qui émaillent la tentative de Bertone de répondre à Socci. Qu’il suffise de souligner pour le moment que, de fait, Bertone a réussi à aider Socci à apporter la preuve d’un camouflage. De fait en effet, Socci est sûr de ses batteries : “Il est évident que le ‘Quatrième Secret’ de Fatima (ou plutôt la partie cachée du Troisième) existe bel et bien et dans mon livre je pense en avoir apporté la démonstration”.

Pourtant Socci ne se réjouit pas d’avoir pu se défendre grâce aux carences et à la vanité des attaques de Bertone. “Pour tout auteur, ce serait un coup de se voir attaquer personnellement par le Secrétaire d’Etat sans même l’ombre d’un argument. Mais en ce qui me concerne, c’est un désastre, car je suis un Catholique avant d’être un journaliste. J’aurais bien préféré être réfuté. Ou autrement, je me serais attendu à ce que le Saint Siège révélât toute la vérité en ce qui concerne le ‘Troisième Secret’ de Fatima, en publiant — ainsi que l’a exigé la Madonna — sa partie restée cachée.  Autrement j’aurais préféré être ignoré, rabroué, boycotté. C’est une chose de s’être trompé, et une autre de fuir ses responsabilités, et c’est précisément ce qu’a fait Bertone : se démasquant lui-même en public en refusant de répondre à quoi que ce soit, en ajoutant au contraire des découvertes désastreuses. Pour lui-même, comme pour le Vatican.

Il serait difficile de sous-estimer l’importance de ce rebondissement : un journaliste catholique en même temps qu’un intellectuel très en vue et incontournable a accusé publiquement le Vatican d’occulter un texte contenant une prophétie de la Très Sainte Vierge qui concerne l’apostasie dans l’Eglise et peut-être des événements apocalyptiques pour le monde entier, et le Vatican ne trouve d’autre défense face à cette accusation qu’une série de faux-fuyants incohérents et d’insultes proférées par son Secrétaire d’Etat.

Le livre de Bertone se fait gloire d’une introduction sous la forme d’une lettre du Pape Benoît, qui prend grand soin de manière frappante d’éviter d’évoquer tout détail que ce soit à propos de la controverse. Mais, épaississant encore le mystère du complot, Socci révèle qu’il possède lui-aussi une lettre du Pape “concernant mon livre, et me remerciant pour ‘les sentiments qu’il a suscités’”. Socci déclare que les mots du Pape lui sont “un réconfort devant les insultes et les accusations grossières” que Bertone a proférées contre lui. Alors que Socci est – on le comprend – réconforté par cette lettre du Pape, celle-ci néanmoins soulève de troublantes questions : Pourquoi le Pape remercierait-il Socci pour un livre qui accuse le Vatican de censurer les paroles mêmes de la Mère de Dieu, alors que dans le même temps il apporte son soutien son Secrétaire d’Etat dans la publication d’une attaque contre Socci, pleine d’insultes et de faux-fuyants qui ne peuvent que confirmer les soupçons des fidèles ? Si ce que Bertone affirme était vrai et ce que Socci soutient était faux, pourquoi donc la lettre du Pape à Socci ne comporte apparemment pas un mot de réprobation ou de mise au point ?

Alors que nous attendons l’“imminent” motu proprio qui pourrait ne jamais paraître, nous pouvons savoir ceci avec bien plus de certitude sur l’état des affaires au Vatican : que tout y est chaos.

Puisse Notre Dame de Fatima intercéder bien vite pour nous afin de nous délivrer de la “désorientation diabolique” qu’elle a prédite Elle-même dans le Troisième Secret.

Deuxième document

« La Bataille finale du démon »

http://www.devilsfinalbattle.com/fr/ch4.htm

Chapitre 4

Le Troisième Secret

       Comme l'avait précisément prédit la Vierge en 1917, la Seconde Guerre Mondiale a éclaté sous le règne de Pie XI. En 1943 Joseph Staline était bien entraîné à la liquidation des Catholiques et l'exportation du communisme athée à partir de la Russie soviétique. En juin de cette même année, Sœur Lucie, alors âgée de 36 ans, avait contracté une pleurésie. Cet événement alarma grandement Monseigneur da Silva de Leiria-Fatima, et son ami intime et conseiller le Chanoine Galamba. Tous deux craignirent que Sœur Lucie ne mourût sans avoir rédigé le Troisième Secret.

Si terrible qu'elle ne pouvait le rédiger

       En septembre 1943, ils lui suggérèrent de le rédiger, mais elle omit de se plier à la suggestion, parce qu'elle ne désirait pas prendre de son propre chef la responsabilité d'une telle initiative. Sœur Lucie attachait beaucoup d'importance au fait que, sans ordre formel de son évêque, elle n'avait pas encore la permission de Notre-Seigneur de révéler le Troisième Secret. Elle déclara que, cependant, elle obéirait à un ordre formel de Monseigneur da Silva.

       A la mi-octobre 1943, pendant une visite à Sœur Lucie au couvent de Tuy en Espagne (environ à 380 kilomètres de Fatima et près de la frontière portugaise), Monseigneur da Silva donna à Sœur Lucie l'ordre formel de rédiger le Secret. Alors Sœur Lucie essaya d'obéir à l'ordre de l'évêque mais fut incapable de le faire pendant les deux mois et demi suivants.

La Vierge Elle-Même enjoint en 1944 à Sœur Lucie de Révéler le Secret

       Finalement, le 2 janvier 1944, la Sainte Vierge Marie apparut de nouveau à Lucie pour lui donner du courage et pour confirmer que c'est bien la Volonté de Dieu qu'elle révèle la partie finale du Secret. C'est seulement alors que Sœur Lucie put vaincre son inquiétude et rédiger le Troisième Secret de Fatima1. Cependant même alors, ce ne fut que le 9 janvier 1944 que Sœur Lucie écrivit la note suivante à Monseigneur da Silva, l'informant que le Secret avait été finalement consigné par écrit:

       J'ai écrit ce que vous m'avez demandé; Dieu a voulu m'éprouver un peu, mais finalement, c'était bien cela sa volonté: [le texte] est cacheté dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers2 ...

Une simple feuille de papier

       Il fut donc apparent tout de suite que le Secret impliquait deux documents: l'un cacheté dans l'enveloppe et l'autre contenu dans le cahier de Sœur Lucie. (Pour quelle autre raison aurait-elle transmis le cahier ainsi que l'enveloppe cachetée?) Nous nous concentrerons pour le moment sur ce qui était cacheté dans l'enveloppe.

       Lucie était encore si remplie d'inquiétude sur le contenu du Secret qu'elle ne voulut confier le Secret dans l'enveloppe cachetée (ainsi que le cahier) à personne d'autre qu'un évêque pour qu'il soit porté à Monseigneur da Silva. Le 17 juin 1944, Sœur Lucie quitta Tuy, franchit la rivière Minho et arriva à Asilo Fonseca où elle remit à l'Archevêque Manuel Maria Ferreira da Silva (l'Archevêque de Gurza) le cahier dans lequel elle avait inséré l'enveloppe contenant le Secret. Ce même jour, l'Archevêque da Silva remit le Secret à Monseigneur José Alves Correia da Silva (l'évêque de Leiria) dans sa maison de campagne non loin de Braga. Alors, l'évêque de Leiria porta le Secret au Palais Episcopal de Leiria. Ces détails seront très importants étant donné ce qui a été rapporté dans le commentaire du Vatican sur le Troisième Secret finalement publié le 26 juin 2000.

       Depuis le début, selon le témoignage unanime, le Troisième Secret est écrit sous forme de lettre sur une simple feuille de papier. Le Père Joaquin Alonso (archiviste officiel des documents sur les Apparitions de Fatima) rapporte que Sœur Lucie et le Cardinal Ottaviani ont tous deux déclaré que le Secret était écrit sur une simple feuille de papier:

       Lucie nous dit qu'elle l'a écrit sur une feuille de papier. Le Cardinal Ottaviani, qui l'a lu, nous dit de même: «Elle l'a écrit sur une feuille de papier ...3»

       Le Cardinal Ottaviani, en tant que Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 1967, a déclaré avoir lu le Troisième Secret et qu'il était écrit sur une simple feuille de papier. Il a certifié ce fait le 11 février 1967, au cours d'une conférence de presse à Rome, pendant une rencontre de l'Académie Pontificale Mariale. Le Cardinal Ottaviani a déclaré:

       Et alors, qu'a-t-elle fait pour obéir à la Très Sainte Vierge? Elle a écrit sur une feuille, en portugais, ce que la Sainte Vierge lui avait demandé de dire au Saint-Père [sic] ...4

       Le Cardinal Ottaviani a témoigné de ce fait. Dans la même conférence de presse, il déclare:

       Moi qui ai eu la grâce et le don de lire ce qui est le texte du Secret, — mais je suis secret moi aussi parce que je suis tenu au Secret5 ...

       Nous avons aussi le témoignage de Monseigneur Venancio, alors évêque Auxiliaire de Leiria-Fatima. Il avait reçu l'ordre de Monseigneur da Silva, à la mi-mars 1957, d'apporter des copies de tous les écrits de Sœur Lucie — y compris l'original du Troisième Secret — au Nonce Apostolique de Lisbonne pour transfert à Rome. Avant d'apporter les écrits de Lucie au Nonce, Monseigneur Venancio regarda l'enveloppe contenant le Troisième Secret en la tenant à la lumière et vit que le Secret était «écrit sur une petite feuille de papier6.» Frère Michel identifie d'abord la nature de ce témoignage:

       Cependant, grâce aux confidences de Mgr Venancio, à l'époque évêque auxiliaire de Leiria et qui fut intimement mêlé à ces événements, nous disposons maintenant de plusieurs données sur que nous nous garderons bien de négliger. Je les ai moi-même recueillies de la bouche de Mgr Venancio le 13 février 1984, à Fatima. L'ancien évêque de Leiria me répéta sur ce sujet, presque mot pour mot, ce qu'il avait déjà dit auparavant à l'abbé Caillon, qui en a fait le récit très détaillé dans ses conférences7.

       Voici maintenant le témoignage de Monseigneur Venancio. Selon Frère Michel:

       Monseigneur Venancio raconte qu'une fois seul chez lui, il prit la grande enveloppe du Secret et qu'il essaya de voir, par transparence, quel en était le contenu. Dans la grande enveloppe de l'évêque, il discerna une enveloppe plus petite, celle de Lucie, et à l'intérieur une feuille ordinaire, avec trois quarts de centimètre de marge de chaque côté. Il prit le soin de noter la taille de tout cela. L'ultime Secret de Fatima est donc écrit sur une petite feuille de papier8. (c'est nous qui soulignons)

       Les témoignages suivants montrent que cette unique feuille de papier contenait quelque 20 à 25 lignes de texte. Sur ce point concordent tous les témoignages de Sœur Lucie, du Cardinal Ottaviani, de Monseigneur Venancio, du Père Alonso, du Frère Michel et du Frère François:

       Nous sommes aussi sûrs que les quelque vingt ou trente lignes du troisième Secret9 ...

       L'ultime Secret de Fatima, écrit sur une petite feuille de papier, n'est donc pas très long. Probablement vingt à vingt-cinq lignes10 ...

       Monseigneur Venancio a regardé «l'enveloppe (contenant le Troisième Secret) en la tenant à la lumière. Il a vu à l'intérieur une petite feuille dont il a mesuré la taille exacte. Nous savons ainsi que le Troisième Secret n'est pas très long, probablement 20 à 25 lignes11...»

Ecrit sous la forme d'une lettre

       Il est également clair que le Troisième Secret fut rédigé sous la forme d'une lettre à Monseigneur da Silva. Sœur Lucie elle-même nous dit que le Troisième Secret était écrit sous forme de lettre. Sur ce point, nous avons le témoignage écrit du Père Jongen qui, les 3-4 février 1946, interrogea Sœur Lucie comme suit:

       «“Vous avez déjà donné à connaître les deux premières parties du Secret. Quand sera-ce pour la troisième ? » « Cette troisième partie, je l'ai communiquée par une lettre adressée à Mgr l'évêque de Leiria; ...”» a-t-elle répondu12. (c'est nous qui soulignons)

       Ensuite, nous avons les paroles décisives du Chanoine Galamba :

       « Quand Mgr l'évêque refuse de l'ouvrir, Lucie lui fait promettre qu'il serait ouvert définitivement et lu au monde à sa mort [à elle, Lucie], ou en 1960, selon ce qui se produirait d'abord13. » (c'est nous qui soulignons)

Pour être Révélé au Monde vers 1960

       Pourquoi 1960? En 1955, le Cardinal Ottaviani lui demanda pourquoi l'enveloppe ne devait pas être ouverte avant 1960. Elle lui dit: «parce qu'alors cela semblera plus clair (mais claro).» Sœur Lucie avait fait promettre à l'évêque de Leiria-Fatima que le Secret serait lu au monde à sa mort, mais en tout cas pas plus tard que 1960 «parce que la Sainte Vierge le veut ainsi14» et du Chanoine Barthas: «De plus, il (le Troisième Secret) sera bientôt connu, puisque Sœur Lucie affirme que Notre-Dame désire qu'il puisse être publié à partir de 1960

       Ce témoignage introduit un troisième fait capital concernant le Secret: il devrait être révélé vers 1960. En vérité, en février 1960, le Patriarche de Lisbonne déclarait:

       « Monseigneur da Silva enferma (l'enveloppe cachetée par Lucie) dans une autre enveloppe sur laquelle il indiqua que la lettre devait être ouverte en 1960 par lui-même, Mgr José Correra da Silva, s'il était encore en vie, ou sinon, par le Cardinal Patriarche de Lisbonne15 ». (c'est nous qui soulignons)

       Le Père Alonso nous dit:

       D'autres évêques, ajoute le P. Alonso, ont également parlé — et avec autorité — de la date de 1960 comme indiquée pour ouvrir la fameux document. Ainsi, quand l'évêque, alors titulaire de Tiava, et auxiliaire de Lisbonne, interroge Lucie au sujet de la date à laquelle sera ouvert le Secret, il reçoit toujours la même réponse: en 196016. (c'est nous qui soulignons)

       Et en 1959, Monseigneur Venancio, nouvel évêque de Leiria, déclarait:

       « Je pense que la lettre ne sera pas ouverte avant 1960. La sœur Lucie avait demandé qu'elle ne fût pas ouverte avant sa mort, ou pas avant 1960. Or, nous sommes en 1959, et la sœur Lucie jouit d'une bonne santé17 ». (c'est nous qui soulignons)

       Finalement, nous avons l'annonce du Vatican du 8 février 1960 (parue dans un communiqué de l'agence de presse portugaise A.N.I.) concernant la décision de taire le Secret, document sur lequel nous reviendrons au chapitre 6. L'annonce du Vatican déclare:

       «... il est fort probable que la lettre dans laquelle sœur Lucie écrivit les paroles que la Vierge Marie adressa aux trois pastoureaux à la Cova da Iria, ne soit jamais ouverte18.» (c'est nous qui soulignons)

       Jusqu'ici tous les témoignages convergent vers ce qui suit : un secret rédigé sous forme de lettre sur une seule feuille de papier contenant 20-25 lignes de texte calligraphié, avec ¾ de centimètre de marge de chaque côté; secret à révéler au plus tard en 1960 et en cette année-là, particulièrement, parce que «alors ce sera beaucoup plus clair.»

       C'est ce document que Monseigneur Venancio transféra au Nonce du Pape, qui alors le transféra en 1957 au Saint-Office (maintenant connu sous le nom de Congrégation pour la Doctrine de la Foi):

       Arrivé au Vatican le 16 avril 1957, le Secret fut sans doute placé presque aussitôt par le Pape Pie XII dans son bureau personnel, à l'intérieur d'un petit coffre de bois, portant la mention Secretum Sancti Officii. (Secret du Saint-Office)19.

       Il est important de noter que le Pape était le chef du Saint-Office avant la réorganisation du Vatican par le Pape Paul VI en 1967. Par conséquent, il était tout à fait normal pour le Pape de garder en sa possession le Troisième Secret et que la boîte la contenant soit étiquetée «Secret du Saint-Office.» Le Pape étant le chef du Saint-Office, cette boîte faisait partie des archives du Saint-Office. Retenez ces faits essentiels pour examen ultérieur.

Une Prédiction d'Apostasie dans l'Eglise

       Quel est le contenu du Secret? Nous retournons maintenant à l'expression qui en dit long : «Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi, etc.» ce qui, nous l'avons noté dans un chapitre précédent, apparaît dans le Quatrième Mémoire de Lucie, à la fin du texte intégral des deux premières parties du Grand Secret.

       Sur ce point, nous devons considérer le témoignage capital du Père Joseph Schweigl, à qui fut confiée par le Pape Pie XII une mission secrète : interroger Sœur Lucie sur le Troisième Secret. Il le fit au Carmel de Coimbra le 2 septembre 1952. A son retour à Rome, le Père Schweigl se rendit à sa résidence au Russicum et dit à un collègue le lendemain:

       « Je ne peux rien révéler de ce que j'ai appris à Fatima à propos du troisième Secret, mais je peux dire qu'il a deux parties: l'une concerne le Pape. L'autre, logiquement — bien que je ne doive rien dire — devrait être la continuation des paroles: «Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi ...20»  »

       Ainsi se confirme la conclusion qu'une partie du Secret est en fait la continuation de l'expression dont le Vatican doit encore révéler la suite: «Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi, etc.»

       Cette conclusion est confirmée par maint autre témoin, y compris les suivants:

Le Père Fuentes

       Le 26 décembre 1957, le Père Fuentes eut une entrevue avec Sœur Lucie. L'entrevue fut publiée en 1958 avec imprimatur de son Archevêque, Monseigneur Sanchez de Véracruz au Mexique. Entre autres choses, Sœur Lucie dit au Père Fuentes ce qui suit:

       « Père, la Très Sainte Vierge est bien triste, car personne ne fait cas de Son Message, ni les bons, ni les mauvais. Les bons continuent leur chemin, mais sans faire cas du Message. Les mauvais, ne voyant pas tomber sur eux actuellement le châtiment de Dieu, continuent leur vie de péché sans se soucier du message. Mais, croyez-moi, Père, Dieu va châtier le monde et ce sera d'une manière terrible. Le châtiment céleste est imminent.

       Que manque-t-il, Père, pour 1960 et qu'arrivera-t-il alors? Ce sera bien triste pour tous, nullement réjouissant si auparavant le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Je ne peux donner d'autres détails puisque c'est encore un secret ... »

       C'est la troisième partie du Message de Notre-Dame qui restera secrète, jusqu'à cette date de 1960.

       « Dites-leur, Père, que la Très Sainte Vierge, plusieurs fois, aussi bien à mes cousins François et Jacinthe qu'à moi-même nous a dit que beaucoup de nations disparaîtront de la surface de la terre, que la Russie sera l'instrument du châtiment du Ciel pour le monde entier si nous n'obtenons pas auparavant la conversion de cette pauvre nation.

       Père, le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge, et comme il sait ce qui offense le plus Dieu et qui en peu de temps lui fera gagner le plus grand nombre d'âmes, il fait tout pour gagner les âmes consacrées à Dieu, car de cette manière il laisse le champ des âmes désemparé, et ainsi il s'en emparera plus facilement.

       Ce qui afflige le Cœur Immaculé de Marie et celui de Jésus, c'est la chute des âmes religieuses et sacerdotales. Le démon sait que les religieux et les prêtres en manquant à leur belle vocation, entraînent de nombreuses âmes en enfer.Le démon veut s'emparer des âmes consacrées; il essaie de les corrompre pour endormir les autres dans l'impénitence finale21 ».

Le Père Alonso

       Avant sa mort en 1981, le Père Joaquin Alonso, qui pendant seize ans fut l'archiviste officiel de Fatima, a certifié ce qui suit :

       « Il est donc tout à fait probable, que le texte [du troisième Secret] fasse des allusions concrètes à la crise de la foi de l'Eglise et à la négligence des Pasteurs eux-mêmes ... [et aux] luttes intestines au sein de l'Eglise même et de graves négligences pastorales de la haute Hiérarchie22. »

       « Dans la période qui précède le grand triomphe du Cœur de Marie se produiront des choses terribles qui sont l'objet de la troisième partie du Secret. Lesquelles? Si «Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi,» ... on peut en déduire en toute clarté que dans d'autres parties de l'Eglise ces dogmes ou bien vont s'obscurcir, ou bien même se perdre23 ».

       Le texte inédit parle-t-il de circonstances concrètes ? Il est fort possible qu'il ne parle pas uniquement d'une véritable crise de la foi dans l'Eglise pendant cette période intermédiaire, mais que, comme par exemple le fait le Secret de La Salette, il y ait des références plus concrètes aux luttes intestines des Catholiques ou aux défaillances des prêtres et des religieux. Peut-être même y a-t-il référence aux défaillances de la haute Hiérarchie de l'Eglise.

       Rien de tout cela, du reste, n'est étranger à d'autres communications qu'a eues sœur Lucie sur ces points24.

Le Cardinal Ratzinger

       Le 11 novembre 1984, le Cardinal Ratzinger, tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, donna un entretien à la revue Jésus, publication des Sœurs Pauliniennes. L'entretien intitulé «Voici pourquoi la Foi est en crise» fut publiée avec l'autorisation explicite du Cardinal. Dans cet entretien, le Cardinal Ratzinger admît qu'une crise de la foi affecte l'Eglise dans le monde entier. Dans ce contexte, il révèle qu'il a lu le Troisième Secret et que le Secret se réfère à des «dangers qui menaçent la foi, et la vie du Chrétien, et donc (la vie) du monde

       Le Cardinal confirme ainsi la thèse du Père Alonso: le Secret se rapporte à l'expansion de l'apostasie dans l'Eglise. Le Cardinal Ratzinger dit dans le même entretien que le Secret se réfère aussi à «l'importance des Novissimi (les Derniers Temps/les Derniers Evénements)» et que «si on ne publié pas, — du moins pour le moment, — c'est pour éviter de voir confondre la prophétie religieuse avec le sensationnalisme» … Plus loin, le Cardinal révèle que «Mais les choses contenues dans ce “Troisième Secret” correspondent à ce qu'annonce l'Ecriture et sont confirmées par beaucoup d'autres apparitions mariales, à commencer par celles mêmes de Fatima25 ...»

Monseigneur Amaral

       Avec le Cardinal Ratzinger s'accorde tout à fait Monseigneur Amaral, le troisième évêque de Fatima. Dans un discours à Vienne, en Autriche, le 10 septembre 1984, il a dit ce qui suit:

       « Son contenu, insista-t-il, ne concerne que notre foi. Identifier le (Troisième) Secret avec des annonces catastrophiques ou avec un holocauste nucléaire, c'est déformer le sens du message. La perte de la foi d'un continent est pire que l'anéantissement d'une nation; et il est vrai que la foi diminue continuellement en Europe26» (c'est nous qui soulignons)

Le Cardinal Oddi

       Le 17 mars 1990, le Cardinal Oddi a donné le témoignage suivant au journaliste italien Lucio Brunelli sur le journal Il Sabato:

       « Il (le Troisième Secret) n'a rien à voir avec Gorbachev. La Sainte Vierge nous alertait contre l'apostasie dans l'Eglise. »

Le Cardinal Ciappi

       A ces témoignages, nous devons ajouter le témoignage du Cardinal Mario Luigi Ciappi qui ne fut rien moins que le théologien papal personnel du Pape Jean-Paul II. Dans une communication personnelle au professeur Baumgartner de Salzburg, le Cardinal Ciappi a révélé que:

       « Dans le Troisième Secret il est prédit, entre autres choses, que la grand apostasie dans l'Eglise commencera au sommet27. »

       Tous ces témoignages correspondent aux remarques répétées de Sœur Lucie elle-même. Non seulement au Père Fuentes, cité plus haut, mais à beaucoup d'autres témoins dignes de foi. Bien qu'elles soient liées au secret concernant le contenu précis du Troisième Secret, ses remarques à des témoins dignes de confiance, sont pleines de références à des hommes d'Eglise «trompés par de fausses doctrines»; à une «désorientation diabolique» atteignant «tant de personnes qui occupent des places de responsabilité» dans l'Eglise; à des «prêtres et âmes consacrées» qui «sont tellement trompées et égarées» parce que «le démon a réussi à infiltrer le mal sous couvert de bien … induire en erreur et à tromper des âmes ayant une lourde responsabilité par la place qu'elles occupent … ce sont des aveugles qui guidant d'autres aveugles», et ainsi de suite28. »

Pie XII Confirme la Prédiction d'Apostasie dans le Secret

       Mais peut-être le témoignage le plus remarquable de tous à ce sujet, bien qu'en rapport indirect, est celui du Cardinal Eugénio Pacelli, avant de devenir le Pape Pie XII, et alors qu'il était encore au service du Vatican comme Secrétaire d'Etat sous le règne du Pape Pie XI. Parlant même avant que Sœur Lucie ait confirmé par écrit le Troisième Secret, le futur Pie XII fit une prophétie étonnante sur un bouleversement futur dans l'Eglise :

       « Je suis tracassé par les Messages de la Sainte Vierge à Lucie de Fatima. Cette insistance de Marie sur les dangers qui menacent l'Eglise est un avertissement divin contre le suicide par altération de la Foi, dans Sa liturgie, Sa théologie et Son âme. … J'entends tout autour de moi, des novateurs qui veulent démanteler la Sainte Chapelle, détruire la flamme universelle de l'Eglise, rejeter Ses ornements et Lui faire éprouver du remords pour Son passé historique. »

       Le biographe du Pape Pie XII, Monseigneur Roche, a noté que, à ce moment de la conversation, Pie XII dit alors (en réponse à une objection):

       « Un jour viendra où le monde civilisé reniera son Dieu, où l'Eglise doutera comme Pierre a douté. Elle sera tentée de croire que l'homme est devenu Dieu. Dans nos églises, les chrétiens chercheront en vain la lampe rouge là où Dieu les attend. Comme Marie-Madeleine, pleurant devant le tombeau vide, ils demanderont: «Où L'ont-ils emporté29 ?»

       Il est tout à fait remarquable que le futur Pape ait associé cette intuition, apparemment surnaturelle, d'une dévastation qui survenait dans l'Eglise, spécialement aux «Messages de la Sainte Vierge à Lucie de Fatima» et «cette insistance de Marie sur les dangers qui menacent l'Eglise.» La prédiction serait complètement dépourvue de sens si elle avait été basée sur les deux premières parties du Grand Secret, qui ne font aucune mention de faits tels que «le suicide de l'altération de la Foi dans Sa liturgie, Sa théologie et Son âme» ou de «novateurs qui veulent démanteler la Sainte Chapelle, détruire la flamme universelle de l'Eglise, rejeter ses ornements et lui faire éprouver du remords pour son passé historique.» Il n'y a pas non plus une indication quelconque dans les deux premières parties pour «dans nos églises, les Chrétiens chercheront en vain la lampe rouge où Dieu les attend

       Comment le futur Pape Pie XII connaissait-il ces choses ? Sinon par intuition surnaturelle, puis par connaissance directe d'une certaine partie jusque là non dévoilée «des Messages de la Sainte Vierge à Sœur Lucie de Fatima» révélant ces futurs événements dans l'Eglise.

       Bref, chaque témoignage relatif au contenu du Troisième Secret depuis 1944 au moins jusqu'à 1984 (date de l'interview de Ratzinger) confirme qu'il signale une perte catastrophique de la foi et de la discipline dans l'Eglise, représentant une avancée des forces rangées contre Elle depuis si longtemps — les «novateurs» qu'entendait le futur Pape Pie XII «tout autour de moi» réclamant à grands cris le démantèlement de la Sainte Chapelle et les changements de la liturgie et de la théologie catholique.

       Comme nous le montrerons, cette avancée a commencé en 1960 précisément l'année où (Sœur Lucie avait insisté) la troisième partie du Secret devait être révélée. Mais avant de retourner à cette année décisive, où le grand crime dont nous parlons a d'abord commencé, nous devons d'abord discuter du motif qui a précédé le crime. C'est ce que nous allons nous efforcer de faire maintenant.

Sœur Lucie à l'époque de cette photo était chez les Sœurs Dorothées et c'est environ trois ans après cette photo, qu'elle reçut un message de Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même lui disant de transmettre au Pape et aux évêques ce qui leur arrivera personnellement s'ils retardent trop longtemps pour faire la Consécration de la Russie. Jésus a dit :

«Fais savoir à Mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France en retardant l'exécution de Ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie

La vision de l'exécution du Pape et des évêques qui fut révélée par le Vatican le 26 juin 2000 trouverait une explication dans les mots de Notre-Seigneur Lui-même cités plus haut.

Notes:

1. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret (édition de La Contre-Réforme Catholique, Saint-Parres-lès-Vaudes, France, 1985), p. 38.

2. Ibid.

3. Père Joaquin Alonso, La Verdad Sobre el Secreto de Fatima (La Vérité sur le Secret de Fatima), (Centre Mariano, Madrid, Espagne, 1976), p. 60. Voir aussi Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 437.

4. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 486.

5. Ibid., p. 488.

6. Frère François de Marie des Anges, Fatima: Joie Intime Evénement Mondial, (édition de La Contre-Réforme Catholique, Saint-Parres-lès-Vaudes, France, 1991), p. 291.

7. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 320.

8. Ibid., p. 321.

9. Ibid., p. 419.

10. Frère François de Marie des Anges, Fatima: Joie Intime Evénement Mondial, p. 291.

11. Frère Michel de la Sainte Trinité, The Secret of Fatima ... Revealed (Le Secret de Fatima ... Révélé), (Immaculate Heart Publications, Buffalo, New York, U.S.A.), p. 7.

12. Revue Médiatrice et Reine, octobre 1946, pp. 110-112. Voir aussi Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 313.

13. Père Joaquin Alonso, La Verdad Sobre el Secreto de Fatima, p. 46-47. Voir aussi Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 313.

14. Barthas, Fatima, Merveille du XXè siècle, p. 83. Fatima Editions, 1952. Il faut noter que le Chanoine Barthas a publié ce compte-rendu après avoir eu le privilège de rencontrer Sœur Lucie de nouveau le 15 octobre 1950 en compagnie de Monseigneur Bryant, O.M.I., Vicaire Apostolique de L'Athabaska-Mackenzie. Voir Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 314.

15. Novidades, 24 février 1960. Cité par la Documentation Catholique, 19 juin 1960, col. 751. Voir aussi Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 314.

16. Père Alonso, La Verdad Sobre el Secreto de Fatima. Voir aussi Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, pp. 316-317.

17. Ibid. , p. 318.

18. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, pp. 386.

19. Frère François de Marie des Anges, Fatima: Joie Intime Evénement Mondial, p. 291.

20. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 476.

21. Traduction de l'interview de Sœur Lucie avec le Père Fuentes tirée de Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, pp. 336-337. Frère Michel explique que le texte est tiré du livre de l'expert de Fatima le Père Joaquin Alonso, La Verdad Sobre el Secreto de Fatima (pp. 103-106), et depuis le texte publié par Père Ryan dans le numéro de juin de 1959 du Fatima Findings (Conclusions de Fatima), et le no 8-9 août-septembre 1961 du magazine italien Messaggero del Cuore di Maria (Message du Coeur de Maria). L'interview de Sœur Lucie avec le Père Fuentes fut publiée avec Imprimatur de l'Archevêque Sanchez de Veracruz, Mexique.

22. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 472.

23. Ibid., p. 460.

24. Ibid., pp. 472-473.

25. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, pp. 555-556. Voir aussi Jesus Magazine du 11 novembre 1984, p. 79. Voir aussi The Fatima Crusader, n° 37, Eté 1991, p. 7.

26. Frère François de Marie des Anges, Fatima: Joie Intime Evénement Mondial, p. 400. Voir aussi Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, p. 453.

27. Voir Père Gérard Mura «Le Troisième Secret de Fatima: A-t-il Eté Complètement Révélé?», le périodique Catholic (publié par les Rédemptoristes transalpins, Orkney Islands, Scotland, Great-Britain) mars 2002.

28. Ces citations sont résumées à partir de nombreuses lettres qu'écrivit Sœur Lucie au début des années 1970 à deux de ses neveux qui étaient prêtres et à d'autres religieux qu'elle connaissait. Voir Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. III: Le Troisième Secret, pp. 509-512.

29. Roche, Pie XII Devant l'Histoire, pp. 52-53.

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[1] http://www.remnantnewspaper.com/Archives/archive-2007-05310-bertone_vs.htm

[2] http://www.virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm

[3] http://qien.free.fr/2005/200508/20050813_williamson.htm

[4] Cf. « LE TROISIÈME SECRET DE FATIMA PUBLIÉ PAR LE VATICAN LE 26 JUIN 2000 EST UN FAUX En voici les preuves… », Laurent Morlier, 13 Octobre 2001, Éditions D.F.T. BP 28 – 35370 ARGENTRÉ-DU-PLESSIS