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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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dimanche 12 août 2007

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La collusion Williamson-Schmidberger pour instrumentaliser Fatima afin de présenter Ratzinger en « restaurateur »

Un lecteur de Virgo-Maria.org nous livre son commentaire très intéressant sur la collusion de Mgr Williamson et de l’abbé Schmidberger pour instrumentaliser Fatima afin de faire passer Ratzinger pour un « restaurateur » de la véritable Eglise catholique.

La complicité de l’évêque Cambridgien (ex-Anglican) et du Bavarois ami de l’abbé apostat Ratzinger devient chaque jour de plus en plus évidente.

Nous sommes là en présence du cœur de la subversion de la FSSPX. En février de cette année nous avions évoque l’image d’Orchestre noir[1].

On peut déduire des écrits du R.P.van de Pol sur l’« œcuménisme »[2] que l’Anglicanisme n’est autre que la matrice de la subversion dans l’Eglise conciliaire. Et Ratzinger est l’agent éminent de cette mouvance.

De la même façon, cette pointe Anglicane de la subversion qui est toujours discrète et pratiquant l’Art Royal avec une adresse consommée, se trouve nécessairement liée à la subversion de la FSSPX.

Sous cet éclairage, la personnalité et les agissements de Mgr Williamson, qui a su se donner une posture désordonnée, incohérente et volontairement chaleureuse pour masquer sa formation à Cambridge, et surtout ses influences secrètes fondamentales et décisives sur certains points clés, prennent beaucoup de relief.

Avant de le sacrer évêque le 30 juin 1988, Mgr Lefebvre a-t-il fait effectuer une enquête approfondie sur le passé de Mgr Williamson ? Sa famille s’est-elle convertie de son anglicanisme ?

Qui a désigné l’ancien Anglican (variante méthodiste) pour être sacré ?

Quant à son compère, l’abbé Schmidberger il joue, avec Mgr Williamson, un jeu dialectique destiné à bloquer Avrillé et la FSSPX sur les points fondamentaux :

·         Blocage de la conclusion à l’invalidité des sacres conciliaires selon Pontificalis Romani (1968),

·         Négation de l’inauthenticité du document publié le 26 juin 2000 par le Vatican comme étant le « 3ème secret » de Fatima,

·         blocage des études sur le rôle et les méthodes de l’Anglicanisme dans l’« œcuménisme » et la subversion de l’Eglise,

·         blocage de l’étude de l’invalidité du nouveau rite de la messe de 1969 (travaux du Père Guérard des Lauriers) et des documents du Consilium,

·         dénaturation de l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur le Magistère ordinaire universel et l’infaillibilité pontificale,

·         délaissement de l’étude de la pénétration maçonnique cléricale au Vatican, etc…

Selon des confidences d’un observateur romain bien introduit (et qui nous ont été rapportées), l’abbé Schmidberger paraîtrait un peu « rude » dans ses manières au Vatican, alors que l’art très British, très convivial, courtois et dissimulé des milieux Anglicans est plus apprécié dans les milieux de la Loge qui favorisent la pseudo-« restauration » de l’abbé apostat Ratzinger.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Lettre du 11 août 2007 signée par un fidèle de la FSSPX

Monsieur l'Abbé,

Le message de Virgo Maria sur Ratzinger et Fatima est très intéressant !

Ayant étudié de manière approfondie tout ce qui touche aux apparitions de Fatima, je me permets de rajouter quelques précisions :

L’extrait de Sous la Bannière qui est cité doit, à mon sens, être rapproché de l’extrait d’un autre article : celui du Sel de la Terre n°53. En effet, Sous la Bannière (influencé, me semble-t-il, par l’illusionniste Mgr Williamson lui-même proche de l’abbé Schmidberger dans les opérations de ralliement…) écrit :

« Une source en Autriche, qui ne veut pas être révélée, assure que le Cardinal Ratzinger aurait récemment confessé à un évêque autrichien ami, ‘J’ai deux problèmes sur la conscience : Mgr. Lefebvre et Fatima. Pour le dernier on m’a forcé la main ; pour le premier j’ai échoué’ ».

Le Sel de la Terre écrit, de son côté dans son numéro 53 de l’été 2005 :

« A quelques intimes, le cardinal Ratzinger a confié ses difficultés à accepter l’interprétation papale du message de Fatima. Monsieur l’abbé Schmidberger témoigne : ‘Au sujet du troisième secret de Fatima, je peux vous dire la chose suivante… à l’occasion d’une université d’été qui se tient chaque année à Aigen, en Autriche, Mgr Krenn… a publiquement affirmé… J’étais moi-même présent à cette séance et j’ai entendu de mes propres oreilles les affirmations de Mgr Krenn…’» (cf. extrait entier ci-joint).

Puis, en note de page, le Père Louis-Marie qui écrit cet article, nous indique que l’abbé Schmidberger lui a transmis ce « témoignage » par un courrier personnel du 16 avril 2005 soit trois jours avant l’élection de Ratzinger !! Etrange coïncidence… Etait-ce là une ruse de l’élève de Ratzinger destinée à neutraliser une éventuelle réaction ouvertement hostile de la part de l’aile considérée comme la plus « dure » de la FSSPX devant l’élection de son ami qu’il savait imminente ?

A la lecture de ses deux extraits, se posent, en effet, certaines questions sur cette étrange rumeur propagée dès l’élection du renard de Bavière et sur le rôle de l’abbé Schmidberger :

·         Cette « confidence » attribuée à Ratzinger et diffusée complaisamment par SLB a-t-elle réellement été prononcée par Ratzinger pour tromper les gogos ou a-t-elle été propagée par ses « intimes » à sa demande pour préparer ses opérations de séduction ?

·         L’« évêque autrichien » de l’extrait de SLB ne serait-il pas Mgr Krenn dont parle Le Sel de la Terre ?

·         Que faisait l’Abbé Schmidberger au sein d’une université d’été conciliaire en présence d’un évêque conciliaire ?

·         Cette prétendue « confidence » de l’abbé apostat Ratzinger semble, de toute évidence, avoir été diffusée volontairement par l’abbé Schmidberger dans les milieux de la Tradition pour donner l’image d’un Ratzinger « repentant », et préparer ainsi les opérations de ralliement dont il est un des chefs d’orchestre.

Sel de la terre n°53 – p144 – La « confidence » de l’abbé Schmidberger au père Louis-Marie d’Avrillé, rédacteur de l’article

Transcription de la page :

p. 144

peuvent influer sur l'histoire et que, en définitive, la prière est plus forte que les projectiles, la foi plus puissante que les divisions.

A quelques intimes, le cardinal Ratzinger a confié ses difficultés à accepter l'interprétation papale du message de Fatima. Monsieur l'abbé Schmidberger témoigne :

Au sujet du troisième secret de Fatima je peux vous dire la chose suivante. L'année de sa publication, à l'occasion d'une université d'été qui se tient chaque année à Aigen, en Autriche, Mgr Krenn, ancien évêque de St. Pôlten, a publiquement affirmé que le cardinal Ratzinger avait des difficultés dans l'élaboration de l'explication du secret, et que ces difficultés augmentaient à fur et à mesure qu'il se penchait sur le problème, mais que c'était le pape qui voulait cette interprétation. J'étais moi-même présent à cette séance et j'ai entendu de mes propres oreilles les affirmations de Mgr Krenn, qui lui d'ailleurs n'est pas du tout un spécialiste de Fatima[3].

En résumé, ni le cardinal Sodano ni le cardinal Ratzinger ne semblent croire solidement à la théorie qu'ils développent. Le cardinal Sodano est obligé, pour la défendre, de falsifier à trois reprises le texte de la vision. Tandis que le cardinal Ratzinger pose comme point de départ ce que précisément il serait censé prouver.

Et sœur Lucie ? A-t-elle vraiment confirmé l'interprétation papale du troisième secret de Fatima ? Ce ne serait pas en soi impossible, car on sait sa scrupuleuse obéissance aux autorités ecclésiastiques. Les choses sont cependant assez ambiguës. Mgr Bertone, secrétaire de la congrégation pour la Doctrine de la foi, a rencontré sœur Lucie le 27 avril 2000, à Coïmbra. Son compte-rendu de l'entretien est publié avec le commentaire théologique du secret rédigé par le cardinal Ratzinger. Les choses y sont ainsi présentées :

[..] Monseigneur Tarcisio Bertone lui présente alors les deux enveloppes : l'enveloppe extérieure et celle qui contient la lettre avec la troisième partie du «secret» de Fatima, et elle affirme aussitôt, la touchant avec ses doigts : «C'est mon papier», et puis en la lisant : «C'est mon écriture».

Avec l'aide de l'évêque de Leiria-Fatima, le texte original, qui est en portugais, est lu et interprété. Sœur Lucie partage l'interprétation selon laquelle la troisième partie du «secret» consiste en une vision prophétique, comparable à celles de l'histoire sainte. Elle réaffirme sa conviction que la vision de Fatima concerne avant tout la lutte du communisme athée contre l'Église et les chrétiens, et elle décrit l'immense souffrance des victimes de la foi du vingtième siècle.

À la question : «le personnage principal de la vision est-il le pape ?», sœur Lucie répond immédiatement par l'affirmative et elle rappelle que les trois petits bergers étaient très tristes des souffrances du pape, et que Jacinta répétait: «Coitadinho do Santo Padre, tenho muita pena dos pecadores !» («Pauvre Saint-Père, il a beaucoup de peine pour les pécheurs !»). Soeur Lucie continue : «Nous ne

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-02-23-A-00-Orchestre_noir_de_la_FSSPX_V3.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-11-A-00-Van_de_Pol_3_a.pdf

[3] Abbé Franz SCHMIDBERGER, courrier du 16 avril 2005 à l'auteur de l'article.