Virgo-Maria.org
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
lundi 17 septembre 2007
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
L’action dissolvante de l’ancien Anglican Mgr Williamson,
le disciple[1] du Fabien « repenti » (?) Muggeridge,
au sein de la FSSPX aux Etats-Unis
English release of the facts about Bishop Williamson (see the appendix)
Un clerc ayant bien connu Mgr Williamson témoigne
Notre dossier[2] sur l’entourage de Malcolm Muggeridge (issu du milieu Fabien), le mentor de Mgr Williamson, et la reconnaissance de ce dernier vers celui qu’il appelle ‘mon cher Malcolm’, a suscité un grand intérêt et connaît un grand impact dans le monde de la Tradition, notamment aux Etats-Unis.
Par un lecteur, nous recevons le courrier suivant que nous vous livrons, il contient le témoignage d’un clerc qui a bien connu Mgr Williamson, et qui fait état de témoignages d’autres séminaristes.
Il y est question de l’abbé Urrutigoity, un ancien prêtre argentin de la FSSPX, protégé par Mgr Williamson, qui a désormais rejoint l’Eglise conciliaire (Société Saint-Jean).
Les affaires de mœurs concernant ce transfuge et sa nouvelle communauté sont documentées sur le site :
http://www.saintjustinmartyr.org/news/notices.html
et les documents concernant tout spécialement Urrutigoity (désormais protégé par son « évêque » conciliaire invalide) sont consultables ici :
http://www.saintjustinmartyr.org/news/notices_I.html
Sur la base des faits qui ne cessent de s’accumuler depuis décembre 2006, et sur lesquels nous avons effectué des recoupements, il nous paraît de plus en plus clair que l’opération de prise de contrôle de la FSSPX et de préparation de son ralliement à la Rome des « antichrists » (cf. Mgr Lefebvre) est menée par le binôme Williamson-Schmidberger, l’ancien anglican britannique tentant de regrouper, pour mieux le neutraliser, le clan du refus et de la réaction et l’allemand, ami de Ratzinger, agissant sur l’appareil de la FSSPX pour entraîner de force dans le ralliement à Ratzinger les abbés qui accepteraient de se laisser intimider.
Mgr Fellay apparaît dans cette situation comme celui qui ne tient pas véritablement les commandes, mais qui est poussé dans la coulisse par son mentor, l’abbé Schmidberger et par le petit clan des infiltrés modernistes que l’allemand a fait mettre en place, tout particulièrement à la tête des médias.
Et il est à prévoir qu’au terme final de cette opération, issue des milieux anglicano-conciliaires, c’est-à-dire après la signature de Mgr Fellay dans les mains de l’abbé apostat Ratzinger, Mgr Fellay ne tardera pas à faire les frais de la manoeuvre, ses nouveaux maîtres conciliaires le rejetteront afin de récompenser le duo Williamson-Schmidberger qui se sera avéré la véritable tête de la subversion et du ralliement-apostasie.
Comment les fidèles d’Avrillé pourraient-ils encore suivre les Pères Innocent-Marie et Pierre-Marie qui se sont placés (ainsi que leur revue Le Sel de la terre) sous la tutelle épiscopale de Mgr Williamson ?
Il est clair que ce tuteur n’a d’autre but que de stériliser le combat anti-moderniste de la communauté des moines dominicains d’Avrillé.
Continuez[3] à nous faire part de vos informations factuelles et de vos témoignages sur ces personnages : Mgr Williamson et l’abbé Schmidberger.
Continuons le bon combat
Abbé Marchiset
Lettre reçue le vendredi 14 septembre 2007
Merci pour l’article[4] (…)
X, a pu le lire (…) hier dans son intégralité. (…), il a connu Mgr Williamson, car il était à Ecône lorsque Richard Williamson est entré au séminaire; (…) et il a eu affaire à l’abbé Williamson quand ce dernier est arrivé en Amérique en 1982.
Voici quelques observations de la part de X
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ceci est un excellent article qui suscite questions et réflexions; il comble bien des pièces manquantes au sujet du milieu, des termes de référence et de la motivation de Mgr Williamson.
(1) Lorsque j’étais séminariste, j’ai été frappé de son peu de connaissance de la pratique du Catholicisme, comme de son attirance envers des révélations privées (Bayside. Mama Rosa, Garbandal, etc.) comme si celles-ci constituaient en quelque sorte les grandes affaires du jour.
L’Ecône que nous avons connu, loin d’être un havre de "joie et de paix," était constamment en butte à des disputes et des divisions. Je me souviens d’un Williamson reprochant avec alacrité à Schmidberger sa (fichue) philosophie Kantienne. Je me souviens des divisions suscitées par le flot constant de professeurs modernistes, en particulier en histoire et en écriture sacrée, mais aussi en théologie sacramentelle.
(2) Le séminaire d’Ecône était un lieu non de paix, mais de division. Il est important de le souligner, car dès que l’abbé Williamson est arrivé à Ridgefield (le séminaire de la FSSPX) comme professeur (comme chien de garde, en fait), il a immédiatement détruit cette paix et cette unité du séminaire, en déclarant "Il n’est pas normal pour un séminaire d’être en paix."
Il est certain que Williamson est arrivé à ses fins, car en six mois une crise ouverte avait éclaté, non seulement au séminaire de Ridgefield, mais aussi à travers tout le District Nord-Est de la FSSPX aux US.
(3) C’est cette même paix qui prévalait dans nos chapelles et missions. L’abbé Williamson exigeait (…), les informations de prise de contact pour chaque chapelle ou mission, pour (…) leur "rendre visite". (…) [je craignais] les retombées de toute "visite" de Williamson à nos chapelles.
De fait, plus d’une fois on nous a reproché que l’abbé Williamson "semait le trouble" partout où il allait — une sorte d’agent provocateur.
(4) Je me souviens d’un Williamson, alors séminariste, mais plus spécialement alors qu’il était jeune prêtre, cherchant à recueillir le plus possible d’informations sur les autres prêtres et sur leur travail — sur leurs motivations, sur leurs points forts, sur leurs points faibles, etc., bien avant que cela ne soit en aucune manière du devoir de sa charge.
(5) Une fois le contrôle du séminaire US de la FSSPX acquis en 1983, le modus agendi de l’abbé Williamson mérite l’intérêt. (Ces informations nous ont été fournies par des anciens prêtres et séminaristes de la FSSPX).
C’est délibérément qu’il prenait l’initiative de déclarations ou d’actes outrageux, en vue de jauger les réactions des séminaristes, c’est-à-dire, leur volonté de montrer leur complète et aveugle loyauté au gouvernement de la FSSPX, quelque soient les principes mis en cause. Williamson cherchait à choisir certains séminaristes, peut-être de caractère plus faible, pour "les travailler" jusqu’à ce qu’il les eut brisés émotionnellement. Ils étaient dès lors écartés. Devenus "vraiment des pauvres types," comme nous autres Américains disons.
(6) Le cas de l’abbé Carlos Urrutigoity (protégé de Williamson, et longtemps professeur à Winona) mérite réellement un autre article séparé, et comble une autre pièce manquante dans l’histoire de Williamson, agent secret de l’ennemi.
En bref, ce très intelligent et charismatique jeune homme était sur le point d’être expulsé de La Reja pour des questions de moeurs, quand W a organisé son transfert à Winona. Après son ordination, Urrutigoity y est resté en tant que professeur de séminaire, et ne tarda pas à se constituer une suite de loyaux jeunes gens.
Urrutigoity est fortement suspecté (…). Il est originaire de la (…) cité de Mendoza, Argentina, (...)
Les caractéristiques qui distinguaient la "direction spirituelle" qu’Urrutigoity dispensait à ses disciples à Winona (…) :
(a) Il haïssait le Saint Sacrement. Il incitait ses dirigés à éviter la Bénédiction du Saint Sacrement, et à rester assis s’ils étaient forcés d’y assister.
(b) (…) Urrutigoity méprisait les statues, aussi organisa-t-il une campagne pour remplacer les statues par des icônes au séminaire et dans les chapelles de la FSSPX.
(c) "Ses prêtres" étaient formés pour présider à une sorte de "Repas du Seder" la veille de leur première Messe.
(Par la suite, après son départ de Winona, Urrutigoity s’est révélé être un homosexuel flamboyant et un tireur de ficelles d’une secte homosexuelle, la Société de Saint Jean. Cette partie de sa vie est bien documentée sur le réseau Internet. Voir : http://www.saintjustinmartyr.org/news/notices.html )
Déjà pourtant à Winona, Urrutigoity engageait ses dirigés à se baigner tout nus au cours de promenades.
Maintenant, je vous prie de bien garder présent à l’esprit que tout cela s’est passé sous la direction de Mgr Williamson, un homme qui tenait avec le plus grand soin le registre minutieux DE TOUT ce qui se passait dans son séminaire.
(7) Il faut réellement avouer que les jeunes gens catholiques, aspirant à la prêtrise, ont toujours connu une période très difficile dans les séminaires de la FSSPX. (…).
Je crois également que l’extrême prédilection de Williamson pour la spiritualité et les retraites Ignaciennes procède de son appétit et de son art d’utiliser la puissance des éléments psychologiques qu’offre cette spiritualité pour former et contrôler ses disciples. (…)
En tant qu’ayant reçu la formation (…) pré-Conciliaire, j’ai été frappé par le haut degré de manipulation psychologique que l’abbé Williamson mettait en œuvre dans ses conférences de retraite.
***
Mes compliments pour votre intéressante étude. Je vous prie de vous sentir libre de publier mes commentaires complémentaires.
Signée par un clerc lecteur de VM
Appendix
English release of the letter received on Friday 14th of September, 2007
Thank you for the article. (…)
X, (…) was able to read the entire article yesterday. He knew Mgr Williamson (…) because he was at Econe when Richard Williamson entered the seminary, (…) and had dealings with Fr. Williamson when W. came to America in 1982.
Here are a few of X's observations.
===========================
This was an excellent and intriguing article that fills in several of the missing pieces about Mgr Williamson's background and motivation.
(1) As a seminarian I was struck with how little he knew of practical Catholicism, and how drawn he was to private revelation (Bayside. Mama Rosa, Garbandal, etc.) as though these were somehow the main issues of the day.
The Ecône of our day, far from being a place of "joy and peace," was constantly riven by disputes and divisions. I remember Williamson bitterly arguing with Schmidberger about his (S's) Kantian philosophy. I remember the divisions engendered by the constant flow of modernist professors, particularly in history and sacred scripture, but also in sacramental theology.
(2) The Ecône seminary was a place not of peace, but of division. It is important to note this, because when Fr. Williamson arrived as a professor (watchdog, really) at Ridgefield (the SSPX U.S. seminary) he immediately set out to destroy that seminary's peace and unity, saying "It is not normal for a seminary to be at peace."
Williamson certainly succeeded, because within six months there was a full-blown crisis, not only in the Ridgefield seminary, but also throughout the SSPX North East District.
(3) That same peace had prevailed in our chapels and missions. Fr. Williamson wanted (…) the contact information for each SSPX chapel or mission so he could "visit" them. (…) [I feared] the results of any Williamson visit to our chapels.
Indeed, more than once we were told that Williamson "caused trouble" wherever he went — a kind of agent provocateur.
(4) I remember Williamson as a seminarian, but especially as a young priest, wanting to get as much information as possible about other priests and their work — their motivation, strong points, weak points, etc., even before this was in any way his business.
(5) Once Fr. Williamson gained control of the US SSPX seminary in 1983, his modus agendi is of interest. (This information came to us from former SSPX priests and seminarians).
He would deliberately say or do outrageous things in order to gauge the reactions of the seminarians, i.e., their willingness to show an utter, blind loyalty to SSPX leadership, regardless of principles. Williamson would select certain seminarians, perhaps of a weaker character, and "work on them" until he had broken them emotionally. They were then discarded. "Really sick stuff," as we Americans say.
(6) The matter of Fr. Carlos Urrutigoity (Williamson's protegé and a long-time professor at Winona) is really worthy of another separate article, and fills in another missing piece in the story of Williamson, secret agent of the enemy.
Briefly, this very intelligent and charismatic young man was slated to be dismissed from La Reja pour les questions des moeurs, but W arranged his transfer to Winona. After his ordination, Urrutigoity stayed on as seminary professor, and soon built up a loyal following of young men.
Urrutigoity is strongly suspected (…). He came from the (…) city of Mendoza, Argentina, (…)
The distinguishing characteristics of Urrutigoity's "spiritual direction" to his followers at Winona (…) :
(a) Hatred of the Blessed Sacrament. He instructed his dirigés to avoid Benediction of the Blessed Sacrament, and if forced to attend, to remain seated.
(b) (…) Urrutigoity despised statues, and waged a campaign to replace statues with icons at the seminary and SSPX chapels.
(c) "His priests" were trained to conduct a kind of "Seder Meal" on the eve of their first Mass.
(Later on, after he left Winona, Urrutigoity would emerge as flamboyant homosexual and mastermind of a homosexual sect, the Society of St. John. This part is all well documented on the Internet. See: http://www.saintjustinmartyr.org/news/notices.html )
Already at Winona, though, Urrutigoity instructed his dirigés to swim in the nude during promenades.
Now, please bear in mind that all this occurred under Mgr Williamson, a man who maintained the most minute knowledge of EVERYTHING that went on in his seminary.
(7) It really must be said that Catholic young men, aspirants to the priesthood, have always had a very difficult time in SSPX seminaries. (…).
I also believe that Williamson's extreme fondness for the Ignatian spirituality and retreats stemmed from his eagerness and ability to use the strong psychological elements afforded by this spirituality in order to form and control followers. (…)
As someone who had received the pre-Conciliar (…) formation, I was struck with the high level of psychological manipulation Fr. Williamson employed in his retreat conferences.
***
My compliments to you on your interesting study. Please feel free to publish my additional comments.
Signed by a reader of Virgo-Maria
Photocopiez et diffusez
____________
Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/
[1] Cf notre dossier VM du 11 septembre 2007 sur la connection Williamson-Muggeridge. Il vient d’être actualisé le 17 septembre par une version intégralement en français (à l’exception des annexes dont une partie est en anglais)
[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
[3] Cet appel est particulièrement destiné aux clercs et aux anciens séminaristes qui les ont bien connus. Plusieurs nous ont déjà adressé leurs témoignages bouleversants.
[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf