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(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mardi 18 septembre 2007

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Le clan de Suresnes et l’abbé Lorans réhabilitent Mgr Williamson

Trois ans après le soutien public de Mgr Williamson aux « mutins » de l’été 2004, les abbés de Suresnes et l’abbé Lorans réhabilitent Mgr Williamson et le placent aux côtés de l’abbé de Cacqueray

Portail de La Porte Latine, le 4 septembre 2007

Un indice supplémentaire de la connexion souterraine Suresnes-Williamson

Les indices de la connexion secrète entre le réseau du clan des abbés modernistes qui tiennent l’appareil de la FSSPX et le faux opposant, l’ancien Anglican (admirateur de Malcolm Muggeridge, le Fabien « repenti » (?)), Mgr Williamson, deviennent de plus en plus accablants.

Alors que l’opération du Motu Proprio, lancée par l’abbé apostat Ratzinger, bat son plein, en vue d’obtenir la signature de Mgr Fellay et le ralliement de la FSSPX à la Rome des « antichrists » (cf. Mgr Lefebvre), les abbés de Suresnes publient sur leur site, La Porte Latine, à égalité symbolique, la photo de l’évêque issu de Cambridge aux côtés de celle de l’abbé de Cacqueray, le Supérieur du District de France de la FSSPX, auquel les « mutins » solidaires de la rébellion de l’abbé Laguérie, tous alors ouvertement soutenus par cet évêque, s’étaient violemment opposés en 2004 en contestant vigoureusement son autorité et en tentant de le déstabiliser médiatiquement.

Rappel du soutien de Mgr Williamson aux « mutins » en 2004 contre l’abbé de Cacqueray et Mgr Fellay

Une telle publication ne manque pas de sel, quand on se souvient qu’il y a moins de trois ans, alors que l’abbé de Cacqueray et Mgr Fellay subissaient les effets d’une véritable entreprise de subversion et de déstabilisation engagée par les mutins abbés Laguérie et de Tanoüarn, l’ancien Anglican devenu évêque intervenait publiquement pour un sermon mémorable, le 17 octobre 2004, à Saint Nicolas du Chardonnet, en apportant son soutien aux mutins.

La tentative des « mutins », alors en passe d’être jugulée par Mgr Fellay, était aussitôt relancée par cette intervention et ce soutien publics inopinés, qui coïncidait avec la naissance de l’association de fidèles de la FSSPX, Sensus Fidei, menée par Yves Amiot qui allait à son tour mettre en cause les autorités de la FSSPX.

Non content de cette première relance du noyau des « mutins », l’ancien de Cambridge allait récidiver un mois plus tard en acceptant de patronner publiquement le premier congrès des « mutins » convoqué le 6 février 2005 à la Mutualité par l’abbé de Tanoüarn.

En agissant ainsi, Mgr Williamson jouait alors un rôle délibéré de diviseur au sein de la FSSPX.

Et il appuyait la rébellion des futurs ralliés de l’IBP, alors que dans le même temps, il garde les Dominicains d’Avrillé sous sa férule vigilante pour mieux les neutraliser, tandis qu’il soigne sa posture publique fabriquée d’un « dur » face à l’abbé apostat Ratzinger.

L’intervention personnelle de Mgr Fellay en début 2005 en Argentine afin d’obtenir le silence de l’ancien Anglican et l’interdiction de prédication de Mgr Williamson dans le District de France

Pour contrer les menées déstabilisantes de l’ancien Anglican devenu évêque, l’abbé de Cacqueray allait user de toute son influence pour n’obtenir de lui qu’une sorte de communiqué mi-figue, mi-raisin, dans lequel Mgr Williamson ne se rétractait pas véritablement. Mgr Fellay allait alors devoir se déplacer personnellement en Argentine à La Reja pour tenter de faire taire le britannique.

Echaudé par les appuis répétés de l’ancien étudiant de Cambridge aux menées subversives contre l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay allait en outre décréter à partir de fin 2004 l’interdiction de Mgr Williamson pour des interventions publiques dans le District de France.

La connexion secrète de Mgr Williamson avec le petit clan des infiltrés moderniste présent à Suresnes

Le double jeu du britannique a désormais été éventé depuis décembre 2006, et son implication auprès des « mutins », qui pouvait apparaître comme un paradoxe en 2004, devient désormais limpide : Mgr Williamson oeuvre opiniâtrement, mais secrètement, au ralliement de la FSSPX.

Jusque là l’ancien étudiant de Cambridge, fervent de l’ancien Fabien « repenti » (?) Malcolm Muggeridge, a bien caché son jeu, mais désormais c’est fini, il est démasqué.

Cette publication de La Porte Latine trahit désormais la complicité qui existe entre l’entourage de l’abbé de Cacqueray (les abbés du petit clan moderniste qui l’entoure) et l’évêque britannique.

Cette connexion avait affleuré à la surface lorsque, peut-être conscient, bien qu’un peu tardivement, de s’être trouvé entraîné dans une opération de remise en cause de l’autorité de Mgr Fellay, l’abbé Laguérie avait dénoncé dans le numéro de septembre 2004, l’insistance répétée de l’abbé Lorans en juillet auprès de lui afin qu’il envoie son brûlot contre au sujet des séminaires de la FSSPX.

Alors aujourd’hui qui est intervenu sur la Porte Latine pour publier cette mise en balance visuelle symbolique de l’abbé de Cacqueray : l’abbé Celier ? l’abbé Duverger ? l’abbé Lorans ?

Une double signification : ironie masquée envers l’abbé de Cacqueray, et soutien à l’article premier révolutionnaire du Motu Proprio

Une telle publication a une double signification : elle apparaît comme une ironie implicite envers l’abbé de Cacqueray et son autorité dont visiblement son entourage se gausse, et aussi comme une façon de réhabiliter Mgr Williamson, alors qu’il devient important de préparer les clercs et les fidèles au ralliement.

Après que l’élan de la campagne de Te Deum de Mgr Fellay se soit brisé en juillet, l’intervention de l’abbé Aulagnier lui ayant porté le coup de grâce le 21 juillet 2007, les abbés de Suresnes ont été surpris des réactions fermes qui se multiplient au sein du District de France.

Ils ont alors immédiatement adopté une fausse posture de fermeté doctrinale, et favorisé les articles dans ce sens.

Néanmoins, et c’est à ce trait que se dévoile toute leur duplicité, ils ne remettent jamais en cause l’article premier du Motu Proprio, orientant leurs critiques vers la lettre de Ratzinger aux évêques.

Cette tactique de dissociation des deux documents est d’autant plus puérile que tous ceux qui ont lu le Motu Proprio et sa lettre en reconnaissance l’étroite cohérence, la seconde n’étant que la paraphrase plus explicite encore du premier.

C’est ainsi que sous un flot de paroles pieuses très travaillées et trop chargées, le sermon préparé pour l’abbé de Cacqueray et lu par celui-ci à Saint-Malo recèle, quand on le lit attentivement le poison de l’acceptation du « processus » du ralliement à la Rome apostate.

Tout est fait par les abbés de Suresnes pour faire entériner aux abbés de la FSSPX l’acceptation du premier « préalable », en rejetant les objections et les difficultés vers des prétendues « discussions doctrinales » à venir, aussi floues qu’incontrôlables et dont la sûreté n’est aucunement garantie, bien au contraire, les arguments modernistes actuels (acceptation de l’article premier du Motu ou encore le sophisme gravement erroné et condamné par le Magistère de « prêtres probables, à priori valides ») témoignant du mépris ou de l’incompétence de ces abbés de Suresnes pour « les questions doctrinales ».

Simultanément, l’abbé Lorans assure la promotion de Mgr Williamson dans Nouvelles de Chrétienté

Autre indice important, au moment où les abbés de Suresnes publient les photos de Mgr Williamson et de l’abbé de Cacqueray, l’abbé Lorans publie sur Dici[1] dans Nouvelles de Chrétienté[2] de l’été 2007 de larges extraits du sermon de Mgr Williamson à Ecône le 29 juin 2007. Nous y voyons bien la confirmation de la manoeuvre que nous venons de dénoncer.

Répétons-le c’est ce même abbé Lorans qui a insisté de façon répétée auprès de l’abbé Laguérie en juillet 2004 afin qu’il lance son brûlot sur les séminaires ! Décidément on retrouve toujours les mêmes noms dans les mêmes circuits.

Décidément pour le petit clan des infiltrés modernistes : il faut réhabiliter Mgr Williamson et le promouvoir. Mais ce faisant leur petit jeu devient de plus en plus transparent et ne fait que confirmer notre interprétation de la subversion de la FSSPX.

Emporté par le petit clan des infiltrés, bientôt le couperet final pour Mgr Fellay ?

Et les autorités qui se rendent complices de cette situation, Mgr Fellay et l’abbé de Cacqueray, se préparent des lendemains qui déchantent.

De 1789 à 1792, Louis XVI, infidèle aux promesses de son sacre, a choisit de ne pas réagir et de laisser faire les révolutionnaires autour de lui, et même d’accompagner le mouvement. Le couperet fatal a fini par tomber pour lui le 21 janvier 1793 et  bientôt pour son épouse et pour ses meilleurs sujets, mais il était alors trop tard.

Mgr Fellay y a-t-il réfléchi ?

Muni des informations qui sont désormais publiques sur l’infiltration de la FSSPX, Mgr Lefebvre aurait-il fait preuve d’un tel laxisme, voire d’une telle complicité coupable ?

Evidemment non ! Et il est fort possible que Mgr Lefebvre n’ait jamais imaginé une telle dérive pour ces prêtres qu’il a ordonné.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Photocopiez et diffusez

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