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lundi 8 octobre 2007
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Rore Sanctifica – 17 faits publics et constatables
Un communiqué du CIRS en date du 1er octobre 2007 et qui rend intenable la position des partisans de la validité du nouveau rite de consécration épiscopale
Le Comité international Rore Sanctifica (CIRS) a publié le 1er octobre 2007 sur son site, un communiqué[1] où il énonce 17 faits publics et constatables qui ruinent la position des partisans de la validité du nouveau rite de consécration épiscopale (Pontificalis Romani, 1968).
Contrairement à ce que vient de déclarer Mgr Fellay sur le site Donec Ponam le 5 octobre 2007, et qui veut interdire aux fidèles d’étudier cette grave question qui engage leur salut éternel et celle de leurs descendants, l’énoncé de ces seuls 17 faits, que Mgr Fellay, s’il avait l’honnêteté d’en prendre connaissance, ne pourrait nier, ruine totalement la prétention de validité du nouveau rite de consécration épiscopale.
La raison parle contre les propos inadmissibles de Mgr Fellay qui en appelle à s’en remettre aux autorités (sic). Qu’est-ce qu’une prétendue autorité qui s’oppose à la raison et aux faits ?
De la même façon la science qui étudie le linceul de Turin, parle contre les autorités conciliaires apostates qui ont tenté de ruiner l’authenticité du linceul de Turin.
Mgr Fellay voudrait-il demander aux fidèles de s’en remettre à l’ « autorité » de l’abbé Celier, l’amateur du rocker sataniste et drogué Jim Morrison, et membre de la nouvelle « Commission théologique » d’opérette qu’il viendrait d’annoncer ?
L’ « autorité » de l’abbé Celier dont l’argumentation de son articulet (repris des impostures de Santogrossi) dans Fideliter du mois de mai 2007 sur l’invalidité des sacres conciliaires a été ruinée de fond en comble par le CIRS ?
Continuons le bon combat
Abbé Marchiset
Communiqué du 1er octobre du CIRS
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Communiqué |
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Faits publics et constatables de l’invalidité du nouveau rite épiscopal et bref commentaire |
Beaucoup de clercs et de laïcs qui étudient la question des sacres commettent une erreur de méthode et de principe qui étonne de leur part, de leur science et de leur rigueur, s’agissant en l’occurrence du domaine de la Théologie des Sacrements catholiques pour lesquels Notre-Seigneur a voulu qu’ils fussent matérialisés – incarnés - par un signe sensible, visible et sonore, signifiant les effets et les grâces surnaturels qu’ils produisent.
Nous savons tous que la Foi catholique ne nie nullement par principe les réalités ni les faits, une fois ceux-ci dûment et objectivement établis et constatables publiquement par quiconque, et que la philosophie thomiste, qui est celle de l'Eglise, toujours affirmée; confirmée, recommandée et soutenue par les papes depuis l'Aquinate au moins, procède essentiellement de la philosophie réaliste d'Aristote.
Du reste le grand Saint Thomas lui-même, le Docteur angélique, faisait sien l'aphorisme bien connu de l'école scolastique :
"Contra factum, non valet argumentum !"
Liste des faits désormais publics et constatables par quiconque
1-Montini-Paul VI a personnellement nommé Annibale Bugnini secrétaire du Consilium liturgique.
8-Les rites orientaux valides sont indemnes de cette ‘transitivité’ hérétique
17-Mgr Lefebvre n’a pas eu connaissance de ces faits qui lui ont été occultés
Montini-PaulVI a-t-il personnellement nommé Annibale Bugnini Secrétaire du Consilium, le plaçant ainsi à la tête des réformateurs liturgistes chargés de refondre le rite sacramentel latin de la Consécration épiscopale ?
Réponse: OUI
L'a-t-il maintenu à ce poste après que ce dernier ait publiquement et officiellement déclaré le 15 mars 1965 à l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, plus de trois ans avant la publication de la constitution apostolique factuellement mensongère Pontificalis Romani, par laquelle ce même Montini-PaulVI, le 18 juin 1968, promulgait sa pseudo-consécration épiscopale qui invalide depuis lors les consécrations épiscopales de rite latin :
« Nous devons dépouiller nos prières Catholiques et la Liturgie Catholique de tout ce qui pourrait représenter l’ombre d’une pierre d’achoppement pour nos frères séparés, c'est-à-dire pour les Protestants »
Y COMPRIS DONC DANS LA PSEUDO-FORME SACRAMENTELLE ESSENTIELLE EPISCOPALE
DEFINIE PAR MONTINI-PAULVI LE 18 JUIN 1968 !
Réponse : OUI
N'est-ce pas là une déclaration préalable d'intention publique formelle et autorisée parfaitement anti-catholique de la part du chef officiel des réformistes liturgistes des rites sacramentels des Saints Ordres catholiques ?
Réponse OUI.
L'enseignement irréformable et infaillible du Magistère de la Sainte Eglise, tant dans son Magistère Ordinaire Universel que dans son Magistère Pontifical, enseigne-t-il qu'il n'est pas du pouvoir, ni de l'Eglise ni de ses Pontifes, de changer ou d'altérer en quoi que ce soit la "substance" des Sacrements, en particulier de modifier ou d'amputer en quoi que ce soit la Signification de leurs Formes sacramentelles ?
Réponse OUI, et la Sainte Eglise enseigne que les Sacrements ne lui appartiennent en rien, mais qu'ils appartiennent en propre à Notre-Seigneur en Personne, et que par conséquent, il n'est au pouvoir de personne, fût-ce du pape légitime, d'en altérer ou amputer en rien la Signification, a fortiori dans un sens protestant, c'est-à-dire anti-catholique.
La nouvelle consécration épiscopale mensongère promulguée le 18 juin 1968 par la constitution apostolique Pontificalis Romani de Montini-Paul VI, est-elle amputée explicitement - entre autres abominations et hérésies - de la signification UNIVOQUE de la potestas ordinis épiscopale, abhorrée par les Protestants, mais exigée infailliblement à peine d'invalidité sacramentelle par la constitution apostolique Sacramentum ordinis promulguée par Pie XII le 30 novembre 1947 ?
Réponse OUI
La prière dite de « consécration épiscopale » tirée de la pseudo Tradition apostolique fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome, et en réalité entièrement "reconstituée" par Dom Botte (Pseudo Tradition apostolique "qui sera bientôt la risée du monde savant" ainsi que l'avertissait avec raison et justesse, car cela est désormais le cas, le Père Bouyer dans sa lettre de 1966 à Dom Botte au moment même des discussions du Consilium sur la question du nouveau rite épiscopal - cf. les documents authentiques et officiels du Consilium dont les copies sont publiquement consultables sur le site internet www.rore-sanctifica.org), n'est-elle pas caractérisée par la "transitivité" hérétique : Le père donne l'Esprit au Fils qui le donne à son tour aux Apôtres, laquelle est la marque de l’hérésie onctionniste, professée explicitement par l’un des principaux architectes de ce nouveau rite hérétique, le Père spiritain Joseph Lécuyer, l’adversaire acharné de Mgr Lefebvre, qui présentera le nouveau rite hérétique au monde dans la salle de Presse du Vatican le 18 juin 1968, et des hérésies adoptioniste ou dynamique, anathémisées et pourfendues, comme la précédente, depuis les Conciles d'Asie Mineure et de Tolède ?
Réponse OUI
La pseudo forme sacramentelle essentielle définie formellement pour la nouvelle consécration épiscopale par Montini-PaulVI lui-même dans sa "constitution apostolique" Pontificalis Romani du 18 juin 1968 souligne-t-elle et accuse-t-elle encore cette même "transitivité" hérétique tirée de cette pseudo Tradition apostolique fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome, en réalité totalement "reconstituée" par Dom Botte sous l'autorité de Bugnini ?
Réponse OUI, et le trio des réformateurs Bugnini-DomBotte-Lécuyer précisera même ipse dans la nouvelle forme sacramentelle essentielle promulguée par Montini-Paul VI de la consécration épiscopale.
Les rites orientaux, sacramentels ou non-sacramentels, reconnus officiellement par la sainte Eglise depuis les années 1960 sont-ils de quelque manière infectés par cette "transitivité" hérétique ?
Réponse NON : ils en ont tous été soigneusement et scrupuleusement purgés depuis longtemps.
Le Canon 235 du Code de Droit Canon des Eglises orientales reconnues par la Sainte Eglise, promulgué par le Pape Pie XII dans sa lettre apostolique Motu Proprio Cleri Sanctitati du 02juin 1957, soit onze ans avant la "constitution apostolique" mensongère Pontificalis Romani de Montini-Paul VI, ne précise-t-il pas très explicitement que le rite d'intronisation du Patriarche Maronite ne saurait en aucun cas constituer une consécrations épiscopale sacramentelle, les impétrants "devant être au préalable revêtus du caractère épiscopal" ?
Réponse OUI et très explicitement, ce rite n’étant nullement sacramentel, mais purement juridictionnel.
Dom Botte et le Consilium, ainsi qu'en font foi les documents authentiques des archives du Consilium que nous avons placés sur le internet public www.rore-sanctifica.org, ont-ils fallacieusement fait passer la prière dite de Clément qui figure dans le rite d'intronisation du Patriarche Maronite, et qui a pour seul but d'implorer pour ce dernier des grâces non-sacramentelles de simple juridiction, pour une prière sacramentelle d'ordination épiscopale ?
Réponse OUI avec ruse et pertinacité face aux quelques protestations des membres du Groupe XX.
Dom Botte et le Groupe XX du Consilium ont-ils amputé la version latine de Denzinger (signalée déjà pourtant pour défectueuse par les experts des rites orientaux) du rite bohaïrique Copte de la consécration sacramentelle épiscopale copte reconnue par Léon XIII (Le Synode Copte de 1898 a identifié la forme de la consécration épiscopale : “La forme est la prière même que l’évêque con-sécrateur récite en imposant les mains sur l’ordinand,” et le Pape Léon XIII a approuvé les actes de ce Synode. Epistola Synodales Vestrae Litterae, 25 Avril 1899, Leonis XIII P.M. Acta 18 (1899), 434.) de la mention univoque de la potestas ordinis episcopale qui y figurait bel et bien (à l'évidence pour complaire aux Protestants et permettre en particulier aux Anglicans d’introniser leurs propres « évêques » dans ce nouveau rite comme il se fait aujourd’hui), ainsi qu'en font foi les documents authentiques et explicites qui figurent désormais sur le site internet public www.rore-sanctifica.org ?
Réponse OUI sans aucune espèce de doute.
Cette version latine défectueuse du rite sacramentel bohaïrique de l'ordination épiscopale Copte ainsi amputée, ainsi que le rite de l'intronisation du Patrirarche Maronite, en réalité purement juridictionnel et nullement sacramentel, mais fallacieusement présenté par le Groupe XX du Consilium, sous la conduite de Dom Botte et de Bugnini, comme un rite sacramentel d'ordination épiscopale du pontifical Maronite (en dehors de la prière tirée de la prétendue "Tradition apostolique" fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome, mais en réalité totalement "reconstituée" par Dom Botte lui-même en dépit des critiques acerbes de ses pairs en paléographie et pseudépigraphies religieuses antiques) sont-ils les seuls rites orientaux qui aient été invoqués par le Consilium à l'appui de la prétendue validité sacramentelle du nouveau rite d'ordination épiscopale de rite latin qu'ils venaient d'inventer de toutes pièces ?
Réponse OUI
La "constitution apostolique" de Montini-PaulVI Pontificalis Romani, par laquelle ce dernier promulguait le 18 juin 1968 sa nouvelle "consécration" sacramentelle épiscopale de rite latin pour l'Eglise universelle ne contient-t-elle pas pour justification cette affirmation suivante :
"On a jugé bon de recourir, parmi les sources anciennes, à la prière consécratoire qu'on trouve dans la Tradition apostolique d'Hippolyte de Rome, document du début du troisième siècle, et qui, pour une grande partie, est encore observée dans la liturgie de l'ordination chez les Coptes et les Syriens occidentaux." ?
Réponse OUI
Compte-tenu des faits établis ci-dessus, désormais enfin publiquement révélés et constatables par quiconque, cette affirmation-justification ne constitue-t-elle pas une monstrueuse et impudente contre-vérité, les rites sacramentels authentiques de consécration épiscopale, tant dans la liturgie Copte que dans celle des Syriens occidentaux (Maronites) n'ayant rien de commun avec la nouvelle forme sacramentelle essentielle de consécration épiscopale, définie officiellement et formellement par le même Montini-Paul VI dans ce même document :
"Et nunc effunde super hunc electum eam virtutem quae a te est, Spiritum principalem, quem dedisti dilecto Filio tuo Iesu Christo, quem ipse donavit sanctis Apostolis, qui constituerunt Ecclesiam per singula loca ut sanctuarium tuum, in gloriam et laudem indeficientem nominis tui."
Réponse OUI
Ces constats factuels objectifs et avérés concernant la nouvelle forme sacramentelle essentielle de la consécration épiscopale de rite latin sont totalement indépendants de la question du Pape quel qu'il soit, qu'il soit un Pape légitime, qu'il soit un anti-pape ou un imposteur.
Ils peuvent être effectués désormais par quiconque en permanence, même par un non-catholique
La théologie morale catholique et le magistère nous enseigne que la validité sacramentelle d'un sacrement peut être constatée par n'importe quel fidèle qui applique aux faits objectifs avérés et publiquement établis et constatables par quiconque les critères et les normes enseignées par le Magistère infaillible de l'Eglise et de ses pontifes.
Point n'est besoin pour acquérir la certitude de la conclusion d'en référer au Pape ou à une cour ecclésiale quelconque, les faits établis et les normes énoncées infailliblement par le magistère suffisent :
Si par exemple un prêtre baptise publiquement un enfant selon la formule "Je te baptise au nom de Dieu", point n'est besoin d'un jugement ecclésial quelconque, ni d'une décision pontificale ou épiscopale, pour que tout chrétien DOIVE de fide avoir la certitude de l'invalidité de ce sacrement : il s'agit de quelque chose de nature objective, constatable et publique face aux normes de validité sacramentelles publiques enseignées par le Magistère infaillible et irréformable de la Sainte Eglise que tout catholique doit connaître.
Ne sommes-nous pas dans ce cas en l'occurrence ?
Réponse OUI
Ce qui précède ne permet nullement de s'interroger en ce qui concerne "la validité du nouveau rite promulgué par Paul VI-Montini" en se demandant si "La réponse à cette question ne serait pas conditionnée par l’acceptation ou le refus de reconnaître en Montini-Paul VI le vrai Vicaire de Notre Seigneur Jésus Christ. ?"
La réponse à cette question ne dépend nullement du statut réel de Montini-PaulVI à l'époque des faits.
Elle ne dépend que de la réalité des faits dûment établis et constatables.
Mais bien au contraire, si l’on veut établir une relation logique conforme à la doctrine catholique, entre la question de la validité sacramentelle de la nouvelle consécration épiscopale de rite latin du 18 juin 1968 et le statut ecclésial réel de Montini à cette date, c'est à l'inverse en toute rigueur, du constat public de l'invalidité sacramentelle de ce nouveau rite au regard des faits constatables face aux normes de validité sacramentelle enseignées infailliblement par le Magistère, que découle nécessairement la conséquence inévitable qu'il est impossible pour tout catholique de reconnaître à Montini l'autorité d'un Pape légitime de la Sainte Eglise au moins depuis le 18 juin 1968.
Ces faits, désormais rendus enfin publics, n'étaient pas connus publiquement du vivant de Mgr Lefebvre, ainsi que sur leurs conséquences en cette matière aussi grave.
Comité international Rore Sanctifica
Fin du communiqué du 1er octobre 2007 du Comité international Rore Sanctifica
Ce communiqué peut être téléchargé depuis le site http://www.rore-sanctifica.org
Photocopiez et diffusez
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[1] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-10-01_Faits_Nouveaux.pdf