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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mardi 16 octobre 2007

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Castrillon Hoyos, l’artisan de la liberté religieuse en Colombie

   

Un maître de la négociation, qui a œuvré auprès de Pablo Escobar, le « Pape de la Coke »,
des guérilleros rebelles et des autorités de la Colombie,
avant d’enfermer Mgr Fellay dans le piège des « discussions » avec Rome

Ces révélations sur l’homme avec qui Mgr Fellay négocie depuis 2000 un « processus » qui vise à remettre entre les mains de la Rome des « antichrists » l’œuvre de Mgr Lefebvre nous apprennent :

Castrillon Hoyos, l’instaurateur de la « liberté religieuse » de Vatican II en Colombie.

Un informateur digne de foi nous communique qu’en Colombie, l’abbé Castrillon Hoyos a été l’artisan de l’instauration de la liberté religieuse et l’homme de la fin du catholicisme comme religion d’Etat. Qu’on en juge des propos recueillis :

« Ce que la plupart des traditionalistes ignorent, est que le Cardinal Hoyos doit sa promotion à son habileté à faire renoncer au catholicisme comme religion d’Etat en Colombie. La Colombie est un pays profondément catholique, et Hoyos a reçu cette éducation profondément catholique, ce qui lui permet d’apparaître comme très catholique à Rome. Mais en réalité, il a mis en place une négociation habile, très machiavélique, afin de faire renoncer les autorités colombiennes au catholicisme comme religion d’Etat. Sa tactique s’est déroulée en deux temps, dans un premier temps il a fait déplacer cette mention du catholicisme vers le préambule de la Constitution, et puis dans un second temps, il a fait déclarer que ce préambule ne faisait pas partie de la Constitution. C’est un esprit très malin, particulièrement rusé. Et afin de le récompenser d’avoir réussi à introduire la liberté religieuse dans ce pays très catholique, il a été promu ensuite par Rome. »

En effet Le catholicisme romain était la religion d’Etat jusqu’à l’adoption de la Constitution de 1991[1]. Ce pays de 46 millions d’habitants comprend 83% de catholiques, selon les enquêtes.

Voici ce que déclare un article de Wikipedia sur le sujet :

La Constitution Colombienne de 1991 a aboli l’état antérieur d’Eglise officielle de l’Eglise catholique romaine, et il comprend deux articles apportant la liberté de culte :

·         Art. 13: Declare que “tous les hommes naissent libres et égales en droit” et qu’ils ne seront pas discriminés sur la base “de leur sexe, de leur race, de leur origine nationale ou familiale, de leur langue, de la religion, de leur opinion politique ou philosophique”.

·         Art. 19: Qui garantit expressément la liberté de religion. « La liberté de religion est garantie. Chaque individu a le droit de professer librement sa religion et de la répandre individuellement ou collectivement. Toutes les fois religieuses et les Eglises sont identiquement libres devant la loi. »’[2]

Castrillon fut jusqu’à cette année 1991 de l’adoption de la liberté religieuse en Colombie, président de la très influente Conférence épiscopale d’Amérique Latine (CELAM).

La répudiation du catholicisme comme religion d’Etat fut donc le couronnement final de sa Présidence à la tête des pseudo-évêques conciliaires d’Amérique Latine.

Castrillon Hoyos, le négociateur auprès du narco-trafiquant Pablo Escobar, le « Pape de la Coke », et avec des guérilleros rebelles

Notre informateur insiste également sur l’habileté machiavélique de l’abbé Castrillon Hoyos dans la négociation et sur la disproportion de talents et de formation entre ce rusé sud-américain et l’ancien économe de Menzingen.

« C’est Castrillon Hoyos qui a œuvré dans la coulisse pour faire accepter à l’un des hommes les plus puissants et les plus riches du monde, le narco-trafiquant Pablo Escobar, sa pseudo « mise en détention », en réalité dans un palais où tout lui appartenait, où les domestiques lui obéissait, et où il continuait à se faire servir comme si rien n’avait changé »

Le narco-trafiquant Pablo Escobar que l’abbé Castrillon Hoyos aurait « confessé »

Les articles de presse sur l’abbé Castrillon Hoyos révèlent ceci :

Tout à fait comme Jean-Paul, cet homme originaire de Medellín, Colombie, a fait preuve de courage, de ténacité et de volonté—et même d’acharnement—à confondre Eglise et état. Il s’est enfoncé dans les jungles colombiennes pour servir de médiateur entre des guérillas gauchistes et des escadrons de la mort de droite, et s’est présenté une fois devant la maison du roi de la cocaïne, Pablo Escobar, déguisé en laitier. Ayant révélé son identité, Castrillón Hoyos a conjuré Escobar de confesser ses péchés, ce que fit ce gangster retord, et ce qui dut prendre un temps assez considérable. [3]

Castrillon eut un entretien avec le chef du Cartel de la cocaïne de Medellin Pablo Escobar pour lui demander de se rendre. Escobar refusa et fut abattu en 1993 par la police. Castrillon s’est également rendu à cheval à plusieurs rencontres avec les guérillas dans les jungles et fut l’intermédiaire des conversations de paix qui débouchèrent sur la démobilisation du groupe de guérilla M-19. [4]

Il devint également Secrétaire Général (1983-1987) puis Président (1987-1991) de la Conférence Episcopale d’Amérique Latine. Castrillón Hoyos, habillé en laitier, rencontra le seigneur de la drogue Pablo Escobar et, après lui avoir révélé son identité, il réussit à persuader Escobar de confesser ses péchés. [5]

Castrillon Hoyos tente de protéger les prêtres conciliaires pédophiles aux Etats-Unis

Castrillon Hoyos s’est aussi fait connaître pour son intervention auprès des pseudos-évêques Américains afin de les empêcher de sanctionner les prêtres conciliaires pédophiles.

Les pseudo-évêques américains voulaient appliquer la « tolérance zéro », c’est-à-dire la suspension de leur ministère, dès un fait de pédophilie constaté, et Castrillon Hoyos est venu bloquer cette mesure de salubrité et de justice en invoquant le « pardon et la conversion » chrétiens !

Et que deviennent les pauvres enfants qui sont victimes de ces sévices ?

L’abbé Castrillon Hoyos s’en moque visiblement.

Jean Paul II le créa Cardinal Doyen de SS. Nome di Maria al Foro Traiano au consistoire du 21 Février 1998. Deux jours plus tard, le 23 Février, Castrillón fut promu Préfet à part entière de la Congrégation du Clergé. Le 26 Octobre de la même année, il représentait le Pape à la signature des accords de paix entre le Pérou et l’Equateur pour mettre fin à leur conflit de frontière. C’est au cours de sa Préfecture qu’il exprima son désaccord sur la politique de tolérance zéro des évêque américains envers les prêtres pédophiles, en déclarant que les évêques faisaient fi de "principes aussi fondamentaux de l’Eglise" que le pardon et la conversion [2]. C’est le 14 avril 2000 qu’il remplaça le Cardinal Angelo Felici en tant que Président de la Commission Pontificale Ecclesia Dei, l’administration de la Curie qui s’occupe des relations du Vatican avec les groupes Traditionalistes tels que la Fraternité Saint Pie X. [6]

L’abbé Castrillon Hoyos a reçu une partie de sa formation à l’Université de Louvain.

On constate qu’il a donc fréquenté les « meilleurs » milieux, ceux-la même proches de Dom Beauduin et de Dom Botte, les pères de la liquidation de la liturgie sacramentelle catholique, et surtout de l’épiscopat catholique sacramentellement valide, instruments ecclésiastiques des loges Rose-Croix liée avec l’Anglicanisme.

Castrillon Hoyos, l’homme qui guide Mgr Fellay dans le piège des « discussions » avec Rome depuis 2000

C’est donc avec cet ennemi de la doctrine du Christ-Roi défendue par Mgr Lefebvre, cet instaurateur de la liberté religieuse de Vatican II dans la Constitution de la Colombie, que Mgr Fellay veut « négocier ».

Alors même que Mgr Fellay vient d’opérer l’imposture sacrilège du « bouquet spirituel » (miracle programmé du Motu Proprio) dans lequel il a l’outrecuidance de faire prier pour la restauration du règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est avec cet ennemi de Quas Primas qu’il convient d’un processus de « réconciliation » selon deux « préalables » suicidaires pour la Fraternité.

Cet ennemi du Christ-Roi, l’abbé Hoyos, ne répugne pas en effet à jouer les tartuffes auprès des « évêques » américains afin de protéger les prêtres conciliaires pédophiles en invoquant le « pardon » et la « conversion ».

Mgr Fellay va jusqu’à passer secrètement une journée dans la résidence de l’abbé Castrillon Hoyos le 15 novembre 2005. Ensuite, il vient, dans ses conférences, se flatter devant les fidèles de la confidence que lui aurait faite l’abbé Castrillon Hoyos et selon laquelle le « Motu Proprio » serait dû l’intervention de la Très Sainte Vierge Marie après les 2,5 millions de chapelet du « bouquet spirituel » de Mgr Fellay.

Quelle ignoble dérision !

Quelle imposture sacrilège !

Mgr Fellay n’aurait-il pas compris qu’aux yeux du rusé abbé Castrillon Hoyos, il n’est rien d’autre qu’une dupe, dont le machiavélique vainqueur de Pablo Escobar se joue, et que le sud-américain n’a aucune difficulté à enfermer dans une négociation implacable qui doit aboutir à lui arracher sa signature au bas d’un quelconque accord ?

Sur quels ressorts joue donc Castrillon Hoyos pour faire avancer Mgr Fellay vers son piège ?

Il sait bien que lui et Ratzinger peuvent compter sur le dévouement du petit clan des infiltrés qui ont été placés à la tête des médias et de l’appareil de direction depuis bien avant la mort de Mgr Lefebvre.

Les promesses merveilleuses, dorées et brillantes que fait miroiter l’abbé Castrillon Hoyos sous les yeux émerveillés de Mgr Fellay ne sont rien d’autre, par une ironie du sort que celles qui furent promises à Escobar, c’est-à-dire une sorte de prison-palais à ciel ouvert.

De même, il n’est demandé à Mgr Fellay que son engagement et son rattachement à Ratzinger, son poste de Supérieur général lui serait (disent-ils) conservé.

Mais pour Escobar, tout cela a très mal fini et vite.

Mgr Fellay devrait sérieusement méditer ce précédent, car, il est certain qu’il ne serait pas longtemps maintenu en place, dès que sa signature, tant attendue, serait acquise.

A peine l’encre de l’accord sèche, l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[7]’ à la rose[8] tombant le masque, pourrait en effet bientôt lui ravir sa place pour permettre un contrôle direct de Rome sur la FSSPX et engager sa mise au pas, comme l’abbé Castrillon Hoyos a mis au pas la Fraternité Saint-Pierre en pilotant la rébellion interne des 16 contre l’abbé Bisig en fin juin 1999.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Article du Times mentionnant l’intervention de Hoyos pour préserver les prêtres pédophiles américains

When Zero Isn't Enough[9]

Monday, Oct. 28, 2002 By JOHN CLOUD

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There are signs the vatican has little tolerance for zero tolerance. The Holy See last week finally responded to the plan U.S. bishops devised in June for handling abusive priests. Rome wants "further reflection on and revision of" the proposal, which says any priest found to have ever sexually abused a minor, even once, can never minister again.

Back in June, dissenting U.S. church leaders said the zero-tolerance proviso casts aside notions of forgiveness and redemption, but they didn't carry the day. Now Dario Cardinal Castrillon Hoyos, who heads a key Vatican office that will help write the final policy, is echoing the disagreement. He said at a press conference on Friday that the bishops slighted "fundamental principles of the church," including "conversion," the basic idea that sinners can change.

But back in the U.S., reformers seemed to have little patience for appeals to Canon law. Says Mike Emerton of Voice of the Faithful, a group that grew out of dismay over the church's mishandling of Boston abusers: "[The Vatican] shows they have no understanding of the depth of this problem." --By John Cloud. Reported by Jeff Israely/Rome and Maggie Sieger/Chicago

With reporting by Jeff Israely/Rome and Maggie Sieger/Chicago

La modification des Constitutions en Amérique Latine pour répudier le catholicisme au profit de la liberté religieuse

New or Amended Constitutions: [10]

A third development that favored religious liberty was the adoption of new or amended constitutions that expanded the guarantees of religious freedom and reduced or eliminated the special legal or constitutional position of one religion over others. While much of Latin America had been under military rule from the mid-1960s to the late 1980s, the return of civilian rule provided an opportunity to revise or replace earlier constitutions, including provisions on religion.

In 1992 in Mexico, most of the restrictions on church activity and property-holding were removed, although members of the clergy continued to be prohibited from participating in politics. It was not until 1994 that the Argentine Constitution was amended to eliminate the requirement that the president and vice-president must be Catholics and that Congress should promote the Christianization of the indigenous Indian populations. Nonetheless, the article declaring that the Argentine Government "supports the Roman Catholic religion" remains -- probably because the Catholic bishops still receive a small government subsidy. Colombia ended its concordat with the Vatican that had also included the requirement that the Government of Columbia approve new bishops. Chile extended the special legal status of the Catholic Church to the other churches and synagogues.

Eléments de Biographie sur Castrillon Hoyos

“Castrillon once met with leading Medellin cocaine trafficker Pablo Escobar to ask him to surrender. Escobar refused and in 1993 was shot to death by police. Castrillon also rode on horseback to several meetings with guerrillas in the jungles and was instrumental in peace talks that ended with the demobilization of the M-19 guerrilla group.”[11]

“He was also General Secretary (1983-1987) and then President (1987-1991) of the Latin American Episcopal Conference. Castrillón Hoyos, dressed as a milkman, once met drug lord Pablo Escobar and, after revealing himself, the bishop successfully persuaded Escobar to confess his sins[1].”[12]

“Quite like John Paul, this man from Medellín, Colombia, has displayed courage, tenacity and a willingness--even an eagerness--to mix church and state. He has gone deep into Colombian jungles to mediate between leftist guerrillas and right-wing death squads, and once showed up at the house of cocaine king Pablo Escobar disguised as a milkman. Revealing himself, Castrillón Hoyos implored Escobar to confess his sins, which, presumably at some considerable length, the vicious gangster did.”[13]

“John Paul II created him Cardinal Deacon of SS. Nome di Maria al Foro Traiano in the consistory of February 21, 1998. Two days later, on February 23, Castrillón was promoted to full Prefect of the Congregation for Clergy. On October 26 of that same year he served as papal envoy to the signing of the peace accord between Peru and Ecuador to settle their border dispute. During his tenure as Prefect, he expressed his dissaproval of the zero-tolerance policy of the American bishops towards paedophile priests, saying that the bishops ignored such "fundamental principles of the Church" as forgiveness and conversion[2]. On April 14, 2000, he replaced Angelo Cardinal Felici as President of the Pontifical Commission Ecclesia Dei, the Curial office that handles the Vatican's relations with Traditionalist groups such as the Society of St. Pius X.[14]

“Quite like John Paul, this man from Medellín, Colombia, has displayed courage, tenacity and a willingness--even an eagerness--to mix church and state. He has gone deep into Colombian jungles to mediate between leftist guerrillas and right-wing death squads, and once showed up at the house of cocaine king Pablo Escobar disguised as a milkman. Revealing himself, Castrillón Hoyos implored Escobar to confess his sins, which, presumably at some considerable length, the vicious gangster did.”[15]

“Castrillon once met with leading Medellin cocaine trafficker Pablo Escobar to ask him to surrender. Escobar refused and in 1993 was shot to death by police. Castrillon also rode on horseback to several meetings with guerrillas in the jungles and was instrumental in peace talks that ended with the demobilization of the M-19 guerrilla group.”[16]

“He was also General Secretary (1983-1987) and then President (1987-1991) of the Latin American Episcopal Conference. Castrillón Hoyos, dressed as a milkman, once met drug lord Pablo Escobar and, after revealing himself, the bishop successfully persuaded Escobar to confess his sins[1].”[17]

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[1] http://atheism.about.com/library/irf/irf99/blirf_colombia99.htm

[2] http://en.wikipedia.org/wiki/Status_of_religious_freedom_in_Colombia

[3] http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,1044740-3,00.html

[4] http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A57836-2005Apr15.html

[5] http://en.wikipedia.org/wiki/Dar%C3%ADo_Castrill%C3%B3n_Hoyos

[6] http://en.wikipedia.org/wiki/Dar%C3%ADo_Castrill%C3%B3n_Hoyos

[7] Cf. messages VM du 17 septembre 2007 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

[8] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

[9] http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,1003565,00.html

[10] http://atheism.about.com/library/irf/irf99/blirf_colombia99.htm

[11] http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A57836-2005Apr15.html

[12] http://en.wikipedia.org/wiki/Dar%C3%ADo_Castrill%C3%B3n_Hoyos

[13] http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,1044740-3,00.html

[14] http://en.wikipedia.org/wiki/Dar%C3%ADo_Castrill%C3%B3n_Hoyos

[15] http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,1044740-3,00.html

[16] http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A57836-2005Apr15.html

[17] http://en.wikipedia.org/wiki/Dar%C3%ADo_Castrill%C3%B3n_Hoyos