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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

Le scandale de Villepreux

mercredi 17 octobre 2007

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Les Français devront-ils faire démissionner Mgr FELLAY ?[1]

« Quinze ans après la mort de Mgr Lefebvre, jamais le mépris des fidèles, le reniement du Verbe et le culte de Mammon, n’avaient atteint un tel degré d’insolence tranquille ! », rapporte un auditeur de l’économe suisse.

Samedi 6 octobre 2007, restera une date marquée d’une pierre noire dans l’histoire douloureuse de la Fraternité. Ils étaient tous là, ceux auxquels on  avait annoncé confiants une conférence du Supérieur Général de la Fraternité, imprégnés du souvenir de Mgr Lefebvre suivant pas à pas l’actualité, la voix constamment empreinte d’émotion et d’angoisse.

Justement, ce samedi là, l’actualité était chargée et les Français, eux qui sont les inventeurs, les payeurs et le gros de la troupe de la Fraternité, s’estimaient en droit de demander des comptes de fidélité à leur Supérieur-mandataire, d’avoir enfin de vraies réponses à toutes ces questions de moins en moins supportables : la poursuite de la collaboration avec ceux que Mgr Lefebvre avait qualifié d’anti-Christs, au premier rang desquels se trouve le moderniste Ratzinger qu’il avait démasqué ; la mise à égalité sacrilège, par la Direction Suisse, de l’authentique messe et de son simulacre ; son refus de se saisir de la question vitale de la validité des sacres ; ses entrechats  permanents pour échapper à la dure exigence de la chaire de Vérité qui devrait être sa raison d’être : « Est est, non non ! »

1      L’espoir perdu

En cette fin d’après-midi ensoleillée, une sourde hostilité veillait dans la salle comble. Mais une dernière fois encore, après tant de déceptions, le respect atavique ne demandait qu’à être déchargé de cette inquiétude rampante qui s’était répandue chez les fidèles après l’astucieux « Te Deum » imposé brutalement par la Direction suisse, comme aux temps de l’Empire par les préfets. Chacun savait combien cet acte d’allégeance servile au Vatican était mal passé, même auprès des plus naïfs. L’un savait quel subterfuge avait permis de faire passer à la trappe le fameux « Te deum » dans sa chapelle; telle autre, comment la mort dans l’âme, le prêtre avait dû s’exécuter ; tel autre encore avait constaté la semaine suivante un affichage « sauvage » de résistants mettant en vis-à-vis des photos du rite « ordinaire » et des images du rites « extraordinaire » pour sous-titrer d’un trait vengeur : « Deux rites différents ce sont deux « foi » différentes ! ». Puis cette affiche avait été arrachée en catimini par ordre supérieur. Tous savaient que les prêtres résistants à l’apostasie suisse du Motu Proprio, étaient sommés de se taire, traqués, menacés d’expulsion. 

L’espoir, le dernier, était alors perceptible. Imaginez la curiosité des participants lorsqu’il leur fut annoncé que l’intervention porterait sur le « développement de la Fraternité ». Ce fut de courte durée. A la place de la conférence promise, le maître de cérémonie, l’abbé Lorans, l’inévitable « poison pilote » de Mgr Fellay, annonça de son inimitable voix d’entremetteur spirituel qu’on allait leur présenter l’album photos du parc immobilier fait par le Supérieur de la Fraternité revenu de son tour du monde. Ce fut un choc auquel personne ne s’attendait, du jamais vu : un album touristique à la place d’un message spirituel. C’était un terrible camouflet.

Sous le choc, déboussolés, tels des somnambules, les fidèles encore habités par la voix de Mgr Lefebvre les invitant à la résistance et à la persévérance finale, devront subir plus d’une heure et quart de matraquage visuel d’un marathon de photos ponctué d’une série affligeante d’« excusez-moi de devoir aller si vite ! » et commentées, hélas, par des plaisanteries de bas étage, des pitoyables et indignes commentaires : une bouffonnerie sans exemple dans la Fraternité, mais bien en phase avec la médiatisation à la Jean-Paul II, l’idolâtrie de l’image se substituant au Verbe.

2      Le bénéfice immobilier, fruit des fidèles

Passés les plaisanteries et gloussements de jeunes débutantes, sur le maniement de la micro-informatique, c’était un étonnant spectacle de voir ainsi le successeur de Mgr Lefebvre, tel le PDG d’un groupe multinational, présenter avec fierté son implantation mondiale sur une carte du monde avantageusement coloriée, 3 prêtres sur un pays tel que le Brésil suffisant à le colorier comme « gagné » à la tradition. C’était consternant, voire insupportable au regard de la posture attendue de celui qui semblait ignorer, lui-même, qu’il constitue un des derniers successeurs des Apôtres validement sacré. Mais qu’est-ce que la vérité pour Mgr Fellay, se demandaient soudain bien des auditeurs ?

Oubliées les persécutions des catholiques, oubliées les « messes » sacrilèges, oubliées les manœuvres du Vatican pour faire que les derniers Etats catholiques ne le soient plus, oubliées les expulsions des Eglises, oubliés les anti-christs, oublié Vatican II, oubliés les sacres de 1988, oubliés les supplices imposés au fondateur de la Fraternité, oublié Mgr Lefebvre, lui-même, dont le nom sera à peine prononcé une fois.

A la place, les fidèles étaient conviés à un rêve de conquête immobilière dont la frontière devait sans cesse être poussée plus loin. Le rêve américain. D’abord la ruée vers l’est. Les images du parc immobilier, de chapelles, d’église, de cathédrale, défilaient, censés marquer les  pays conquis et désigner les « pays à conquérir » (sic). La Lituanie ( « C’est là que nous sommes établis. C’est la base pour les opérations (sic) de l’Est »). La Biélorussie…Un peu plus et on se serait cru devant la campagne de Russie de 1812.

Ensuite, cap au sud, c’est la conquête immobilière du continent Africain. Gabon, Kenya, Afrique du sud… Des bâtiments, des murs, mais c’est à peine si, de temps en temps, au détour d’une phrase, le PDG parle des hommes, 120 fidèles par ci, 3 prêtre par là…  Visiblement, le grand œuvre, c’est le parc immobilier, flambant neuf, l’étendue de son implantation, sa diversité architecturale.

On bondit alors vers l’orient, sans avoir le temps de souffler et de se poser de question. Cela fait partie de la mise en condition de la présentation aux actionnaires admiratifs : l’Inde et les Philippines. Ici 700 fidèles. « Quand je vois cela, dit Mgr Fellay enivré de bonheur, je pense que cela doit faire pâlir le Vatican et pas mal d’évêques »… On croit rêver. Puis l’Australie où l’on apprend qu’« Il y a 86 écoles dans le monde entier. Cela veut dire quelque chose. 200 élèves, cela vaut la peine, le résultat n’est pas si mal. ». En Nouvelle Zélande, « C’est touchant ces constructions ». Les Fidji,  et puis vient à point l’inévitable petite histoire édifiante de l’île perdue au milieu du pacifique qui résiste et où un prêtre fait deux messes par an au risque de perdre une semaine s’il manque l’avion…

Enfin l’Amérique du Nord , le rêve avec 110 chapelles et 60 prêtres. « Voilà les chapelles, c’est quand même pas mal ». Et puis soudain c’est le « scope » quand apparaît sur l’écran le bâtiment de « recyclage » dont il est dit comme si de rien n’était : «  Voilà ceux qui nous arrivent de la nouvelle messe (sic) pour décyclage »…. Les auditeurs ont-ils rêvé ? Avec cette phrase « subliminale » le Supérieur suisse vient de leur annoncer subrepticement que des prêtres (ordonnés ou non, comment ?) et n’ayant célébré que la fausse messe seraient instruit de l’ancienne messe…..Il n’est nullement question de validité. Autrement dit, on peut tout craindre d’une telle annonce qui signifierait que, pour l’Evêque suisse, toute la question se réduirait à une simple « mode » : qu’il suffirait qu’un faux prêtre récite les paroles de la messe pour que la transsubstantiation soit réelle…. En somme la validité des sacrements serait ainsi réduite à une logique d’horlogerie suisse.

On reste confondu d’une telle légèreté, d’une telle inconscience, voire d’une telle perte de tout sens religieux. Car il n’y a que deux explications. Ou bien ce centre recevant des non prêtres (jeunes et  trompés par Vatican II) les perçoit comme tels et leur donnent l’ordination, pour la première fois. Ou bien, recevant de faux-prêtres  il les considère comme de vrais prêtres ayant le seul défaut de célébrer un rite très « ordinaire » et auxquels il convient seulement d’apprendre par cœur le rite « traditionnel »… Si tel est le cas, ce bâtiment est le lieu de confusion du vrai et du faux ! Le prélude à la confusion totale et à l’annihilation à terme  de l’œuvre de Mgr Lefebvre visant à la préservation à tout prix de l’unique sacerdoce authentique.

Ensuite, comme si de rien était, après cette phrase qui n’a duré que quelques secondes, le marathon visuel reprend avec des plaisanteries sur le marchandage d’achat des bâtiments. 60 000 $. Sur le rachat de la maison des Jésuites, il y aurait eu autre chose à dire.   Un séminaire avec trois lits par chambre. « Une cathédrale en plastique. Cela fait bien. C’est du faux mais cela fait pas mal ». A entendre une telle phrase on frémit en pensant au décyclage de « ceux qui nous arrivent de la nouvelle messe »…. C’est du faux mais cela fait pas mal… Phrase oh combien révélatrice. L’évêque suisse insiste encore : « L’autel est vrai (rires). C’est du vrai pour une fois. ». Puis à la vue d’un nième bâtiment, Mgr Fellay, se croyant très drôle prononce cette phrase qui résume la tonalité tragi-comique de sa présentation : « Ici, c’était les chevaux, maintenant c’est les fidèles ». A l’entendre, les « fidèles » ne peuvent s’empêcher de penser qu’il ne fait pas trop la différence entre les deux troupeaux.

Puis on en vient à l’Amérique du Sud. Le Mexique : « Je ne sais pas pourquoi il y a des volcans » relève-t-il…finement, ajoutant sans transition et sans émotion particulière : « C’est là qu’ont commencé les Christeros ». Un ange passe. On passe du drame au comique sans transition. C’est du zapping. Dans les Pays où l’Etat est hostile, il y a des bâtiments à double façade pour cacher la spécificité religieuse. Colombie. Chili ou il y a des « chevaux vrais ». Enfin, c’est le Brésil et le Paraguay avec une petite phrase sur Campos et une frémissement de sentiment, l’espace de quelques secondes : « Il faut rattraper le temps perdu. On a un patrimoine extraordinaire. C’est dur de voir ces âmes qui quémandent (sic). Ils manquent de prêtre. » Puis on passe à Saint Domingue avec 800 fidèles…

La fin du film ramène en Europe. En Angleterre, il y a de beaux bâtiments (« Voilà ce que ça donne, c’est pas mal ») et la petite phrase sans suite : « Déjà Léon XIII déclarait leurs ordinations invalides ».  Enfin, la Belgique avec la plus grande église de la Fraternité : 2400 m2. Mais « Les Allemands se défendent pas mal avec leurs constructions ». L’Autriche. L’Italie. La Suisse et si peu la France.

Au fil des photos, bien des personnes présentes ont pu être étonnées de découvrir un tel Supérieur économe, non dénué d’un certaine roublardise, se trouvant comme un poisson dans l’eau dans ce monde du marchandage, des faux semblants  et du double langage, qui est le fond de commerce de l’immobilier.

Les fils de lumière sont moins avisés que les fils de ténèbres, rappelle à point nommé l’Ecriture. 

3      Le déficit de vocation, fruit d’un absence de Direction

Après un heure et quart d’autosatisfaction immobilière et « pour donner une impression », l’économe en vient au court mais tragique bilan de la situation  du « développement » de la Fraternité « sacerdotale », c’est-à-dire au delà des murs, des hommes, des prêtres, 

« Partout il y a le même problème. Il y a les fidèles qui veulent rester catholiques et qui se retrouvent sur la paille. On repart à zéro. Les fidèles ont un courage extraordinaire. Ces pierres parlent de la foi aujourd’hui. On ne peut que les bénir. L’argent rentre et sort et les poches restent toujours vides. On voit comment le bon Dieu nous assiste. Est-ce que vous avez manqué de rien, dit-il dans les Evangiles ? C’est un aspect qui en dit long sur le reste. Sur l’énergie, les sacrifices et les prières.

Mais ce qui nous fait le plus souffrir (sic), c’est de ne pas arriver à suivre. Il faut demander des prêtres au bon Dieu. Il faut 100 à 150 prêtres pour répondre au besoin. On cherche un concept de tradition vivante. Telle est la tradition bâtie sur le roc qui ne change pas. Il faut demander une chapelle à Versailles. Aide-toi et le ciel t’aidera est un adage parfaitement catholique »

La grande saga se termine sur des photos familiales de Monseigneur Fellay destinées à souligner le succès du petit qui a fait son chemin, comme s’il était à l’origine de tout cela. De crainte qu’en dépit de la potion soporifique administrée pendant plus d’une heure et quart de ce film pour débiles profonds, certains puissent encore trouver que trop c’est trop dans ce « one man show », le poison pilote glisse alors, comme à regret, le nom de Mgr Lefebvre, fondateur de la Fraternité, sans plus, au cas où certain s’en souviendraient encore…

Dans cette intronisation du nouveau PDG de la Fraternité, comme homme fort du « développement » matériel de la Fraternité, tout était donc bien calculé, par le naufrageur de l’Institut Saint Pie X,  dans son méprisable téléguidage à Villepreux du Supérieur général de la Fraternité, ainsi réduit au triste rôle d’un fantoche fuyant ses responsabilités.

Après le reniement du combat spirituel à Villepreux au profit de Mammon, le mépris engendrant l’irrespect et le mépris en retour, plus rien ne devrait plus être comme avant.

4      Nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’argent

C’est Mgr Fellay qui est responsable de traiter par le mépris les fidèles qui se saignent aux quatre veines pour payer, toujours payer, et aussi bien des prêtres « de base » laissés pour compte. Quel juste usage fait-il de tant d’argent, alors que de son douillet refuge suisse il accepte que soient menés - par d’autres auxquels il abandonne les rennes du pouvoir - les ténébreuses tractations avec la Rome moderniste et apostate des anti-christs dénoncés avec de plus en plus de force par Mgr Lefebvre après sa rupture de 1988 ?

C’est lui qui est responsable de se laisser traiter par le mépris par ses « conseillers » instigateurs de l’album photos de Villepreux, au point que plus d’un participant se demandait, à le voir ainsi, si c’était de la débilité, de la duplicité ou l’impuissance d’un roi fainéant supplanté par des maires du Palais ?

C’est lui enfin le grand responsable de la chute des vocations et de l’hémorragie des fidèles, palpable à St Nicolas. Les rats quittent le navire à la remorque d’un  bateau plus confortable. En cela, les fidèles déserteurs ne font que suivrent l’exemple venu d’en haut.

Mgr Lefebvre parlait, donnait le sens du combat spirituel et les vocations affluaient. Mgr Fellay lui n’a rien à dire, sinon pour trahir. Il a abandonné le ministère du Verbe à ses tireurs de ficelles sur Dici, l’organe de communication de la Maison générale : les Abbé Sélégny et Lorans. Sur ce site, le soi-disant Supérieur de la Fraternité est totalement absent, gommé. L’éditorial est de l’Abbé Lorans, l’entremetteur de Villepreux qui y expose, lui-aussi, sa vision toute commerciale de la situation née du motu  proprio : « les évêques ont déjà compris que cette cohabitation se transformerait vite en concurrence de facto. Ils se protègent en maintenant le monopole de la messe post-conciliaire, très ordinaire. Pour combien de temps encore ? » On frémit à la pensée qu’un tel esprit « commercial » soit à la tête de la formation de la jeunesse et de ses funestes effets sur l’absence de vocations.

Cette logique financière de la Fraternité, aux antipodes de sa vocation « sacerdotale », s’est exprimée d’une manière particulièrement démonstrative dans l’information révélée, le 16 septembre 2007, par le site français de Wikipedia , selon lequel, pour pouvoir percevoir les dons et legs des fidèles, la FSSPX a déclaré « ne plus faire partie de l'Eglise catholique romaine », en ces termes : « ...Du point de vue du droit français, les autorités de la Fraternité Saint-Pie X ont elles-mêmes reconnu ne plus faire partie de l'Église catholique romaine pour pouvoir recevoir les dons et legs testamentaires bloqués du fait du refus de l'Église catholique de les considérer comme membre de ladite Église... »[2]

L’homme qui court quand le Pape « catholique » l’appelle, qui fait chanter un Te deum quand sort le Motu proprio est celui là même qui est prêt à renier sa qualité de « catholique » pour courir derrière Mammon… Dans ces conditions qu’attendre de l’avenir pour la Fraternité et, surtout quelle conclusion les fidèles de Mgr Lefebvre doivent-ils en tirer, à commencer par les Français?

5      La peur de la France

A Villepreux, à tous égards,  Mgr Fellay s’est révélé être l’anti-Mgr Lefebvre. Alors que Mgr Lefebvre ne visait qu’à préserver les sacrements et le sacerdoce, Mgr Fellay, mi-bouffon mi-fantoche, manipulé par ses proches profiteurs ou planqués de l’arrière, accuse de plus en plus un reniement qui conduit inexorablement à la confusion des vraies et faux sacrements en prélude à l’anéantissement final.

Pourtant, à Villepreux Mgr PDG, a aussi semblé vouloir garder son petit empire immobilier. Comment concilier cet attachement très personnel aux biens de ce monde et un ralliement ? Au vu du Motu Proprio et de la parabole de l’intendant malhonnête, il est aisé d’imaginer, par exemple, une signature du Supérieur économe rattachant en douceur la Fraternité à Benoît XVI qui lui aurait promis de préserver son pré carré pour « poursuivre l’expérience de la tradition », perçue comme une variante « exceptionnelle » au rite « ordinaire ».

Quoi qu’il en soit, il est avéré désormais que la Fraternité n’a plus de tête, n’est plus que le jouet de ceux qui attendent profits et honneurs du Vatican ; qu’elle est sans voix et à la dérive.

Autant dire qu’après Villepreux, la démission de Mgr Fellay et des corrupteurs spirituels qui le cernent de toutes parts, est désormais à l’ordre du jour. L’idée de faire grève des quêtes a même vu le jour…

C’est ainsi que, par son silence sans précédent, Mgr Fellay a montré à quel point il avait peur du sensus catholicus des Français. En retour, il leur appartient de lui rappeler son serment « Qui t’a fait Evêque ? », qu’il doit désormais se démettre ou se soumette en chassant les marchands du temple qui l’entourent et en faisant cesser les rapports adultérins entre la Fraternité et le Vatican. Et vite, car désormais, après le scandale de Villepreux, pour éviter l’anéantissement de l’œuvre de Mgr Lefebvre et du sacerdoce, ce sont ses jours qui vont devoir être comptés. 

Signé par un lecteur

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[1] Nous publions ce texte que nous avons reçu et qui commente l’inconcevable diaporama de Villepreux du 6 octobre 2007. L’exaspération des clercs et des fidèles ne cesse d’enfler en France et nous constatons une multiplication préoccupante des appels à la cessation des versements d’argent à la FSSPX. Nous y reviendrons. Nous y voyons les effets délétères de l’abandon de la Direction de la FSSPX à une petite camarilla de prêtres modernistes perdus. Dans le même temps, des personnes influentes se rencontrent, des contacts discrets se nouent, pour tenter de trouver une solution acceptable à cette situation de déshérence extrêmement dangereuse. Inutile d’ajouter que cette réaction française fait tâche d’huile et inquiète particulièrement la tête occulte de cette Camarilla, le binôme « Schmidberger-Mgr Williamson-‘Cunctator’’ à la Rose ». Alors continuons le bon combat. Abbé Michel Marchiset.

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-16-A-00-FSSPX-Dons_et_legs.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-A-00-Lettre_a_Mgr_Fellay_dons_et_legs.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-B-00-Wikipedia-FSSPX-censure-dons-et-legs.pdf