Virgo-Maria.org

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mardi 13 novembre 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le Docteur Bond, Président du Collège St Justin, interpelle
l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[1]’à la Rose[2]
sur sa protection du clerc prédateur homosexuel Urrutigoity

Dix années (1987-1997) de protection opiniâtre de ce clerc homosexuel prédateur avéré au sein de la FSSPX :

-          1987, par l’abbé Alphonso de Galaretta à LaReja, sur pressions exercées par la famille Calderon

-          1987-1997, à Winona par l’ancien Anglican devenu évêque, Mgr. Williamson-‘Cunctator’à la Rose

Nous complétons notre dossier sur la longue et opiniâtre protection de dix années accordée à Winona par Mgr. Williamson, l’ancien Anglican, devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité, au séminariste homosexuel prédateur Carlos Urrurigoity, qu’il s’acharnera à ordonner lui-même pour le promouvoir Professeur de Dogmatique de son séminaire de Winona.

BREF RAPPEL DES RESEAUX HOMOSEXUELS IMPLANTES A WINONA SOUS LA SURVEILLANCE DE MGR WILLIAMSON

Rappelons[3] que le séminariste argentin Carlos Urrutigoity, prédateur homosexuel confirmé, originaire de la cité de Mendoza, dénoncé dès 1987 par l’abbé Morello, Supérieur du Séminaire argentin de LaReja (FSSPX), reçut alors la protection spéciale de l’abbé Alphonso de Galaretta, Supérieur du District, qui lui évita ainsi l’expulsion et organisa son transfert discret au séminaire US de Winona (FSSPX), alors dirigé par l’abbé Richard Williamson.

Au témoignage de l’abbé Morello, l’abbé Alphonso de Galaretta aurait accordé cette protection surprenante en 1987 à ce clerc prédateur homosexuel avéré, originaire de Mendoza, en raison des pressions intenses exercées par une famille Calderon de Mendoza, dont feraient partie les oncles de l’abbé Alvaro Calderon, actuellement Professeur de Théologie au séminaire de LaReja, sous l’autorité de Mgr Williamson, l’actuel Supérieur du District d’Amérique Latine.

C’est ce même abbé Alvaro Caldéron qui, sous couvert de Mgr. Williamson, censeur du Comité éditorial de la revue des Dominicains d’Avrillé, Le Sel de la Terre, fit paraître en octobre 2006 dans le numéro 58 de cette revue, un article de 6 pages intitulé « Sont-ils évêques ? », bourré de sophismes fallacieux, visant à prouver, à partir du rite sacramentel épiscopal Copte, l’impossible validité sacramentelle de la nouvelle forme essentielle du nouveau rite latin épiscopal conciliaire, inventée par le trio infernal Bugnini\-DomBotte-Lécuyer, et promulguée par Montini-Paul VI par sa « Constitution Apostolique » doublement mensongère Pontificalis Romani du 18 juin 1968.

Le CIRS ainsi que l’abbé Cekada[4] ont rapidement entièrement démonté et dénoncé, les sophismes fallacieux élaborés par l’abbé Alvaro Calderon sous couvert de son protecteur, l’ancien Anglican devenu évêque, Mgr. Williamson-‘Cunctator’à la Rose, l’ancien protecteur et ordonnateur à Winona du clerc homosexuel prédateur Carlos Urrutigoity.

C’est encore ce même abbé Alvaro Caldéron qui a été choisi, avec l’abbé Grégoire Celier, le nouveau théologien[5] hygiéniste’ IUT Bac+2[6] de la FSSPX, amateur spécialiste du rockeur sataniste drogué Jim Morrison[7], pour faire partie, en tant que prétendu « théologien », des cinq membres de la commission[8] officieusement officielle de la FSSPX chargée d’engager d’ores et déjà des conversations « théologiques » discrètes avec les théologiens de la Rome des « antichrists » de l’abbé apostat Ratzinger, afin de préparer dès avant la levée officielle des excommunications, la réalisation de la troisième et dernière phase du « processus », engagé par Mgr Fellay, pour accomplir le ralliement de l’œuvre de préservation du véritable Sacerdoce catholique, sacramentellement valide, muni de ses pouvoirs sacrificiels ontologiques, fondée par Mgr Lefebvre, à la Rome apostate des « antichrists » de l’abbé Ratzinger.

En dépit du rapport canonique sur Urrugoity adressé à Mgr Williamson par l’ancien Supérieur du séminaire de LaReja, et de la visite personnelle que ce dernier lui fit en 1989 à Winona dans le but d’empêcher l’ordination de cet individu, l’ancien Anglican devenu évêque à la Rose n’hésita pas cette même année 1989 à ordonner cet homosexuel prédateur avéré, l’abbé Morello étant aussitôt expulsé de la Fraternité.

L’affaire s’étant ébruitée en 1989 en Europe dans les séminaires de la Fraternité, l’abbé Schmidberger[9], alors Supérieur de la Fraternité, s’employa également à protéger le prédateur homosexuel et à rassurer les séminaristes.

Bien mieux, alors qu’Urrutigoity persistait dans ses comportements pervers et dégradants au sein du séminaire,  et que, selon les témoignages directs, « tout cela s’est passé sous la direction de Mgr Williamson, un homme qui tenait avec le plus grand soin le registre minutieux DE TOUT ce qui se passait dans son séminaire. »[10], l’ancien anglican, devenu évêque à la Rose, n’a pas hésité à le promouvoir en 1993 Professeur de Dogmatique, de Latin et de Musique Sacrée (de Musique Sacrée comme le fut autrefois, tout au début de sa si brillante carrière de liturgiste romain, le prêtre Lazariste Franc-maçon Annibale Bugnini, le Frère \ BUAN, initié le mardi 23 avril 1963 et enregistré sous le n°de code1365/75 sur le registre de la maçonnerie d’Italie).

Il fallut attendre encore quatre années, durant lesquelles l’homosexuel put en toute quiétude, revêtu de sa nouvelle autorité, continuer à exercer ses sévices sur ses proies, jeunes élèves séminaristes de l’ancien Anglican devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité, pour que ce dernier, après lui avoir ainsi accordé sa protection sans faille dix années durant, se résolve enfin en 1997 à devoir se séparer de son Professeur de Dogmatique, en expulsant de Winona celui qu’il qualifiera encore de « jeune prêtre argentin talentueux mais fier », non pas en raison de ses comportements sexuels infamants que l’ancien Anglican, devue l’évêque à la Rose de la Fraternité, Mgr Williamson s’obstinait encore à couvrir en prétendant par la suite « n’avoir jamais rien remarqué », mais en raison du projet alors déclaré de cet homosexuel prédateur de fonder une nouvelle Communauté religieuse, la Société Saint Jean, projet rejeté par Mgr Fellay, alors Supérieur général de la Fraternité.

Au sein de l’Eglise conciliaire, sous la protection du pseudo-« evêque » conciliaire du diocèse de Scranton, ‘Mgr’ Timlin, Urrutigoity, en dépit des plaintes qui se multipliaient, sera habilité à fonder alors sa SSJ (Société Saint Jean) marquée par un esprit traditionnel en matière de liturgie et de chant grégorien, laquelle ne tardera pas à être compromise dans des scandales homosexuels.

Ce n’est que deux ans plus tard, en février 1999, que Mgr Fellay, Supérieur de la FSSPX, sans doute conscient que le scandale ne saurait tarder à déboucher sur les poursuites fédérales, se décidera à écrire pour la première fois une lettre officielles aux autorités conciliaires pour dénoncer le comportement criminel de l’abbé Urrutigoity, violeur de séminaristes.

Mgr Williamson, l’ancien Anglican devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité, continuera à garder publiquement le silence sur cette affaire, seul Mgr Fellay ayant fini par réagir par un écrit officiel aux autorités conciliaires.

L’abbé Devillers, Supérieur de la Fraternité Saint-Pierre[11] depuis juillet 2000, soutiendra silencieusement ‘Mgr’ Timlin.

Jusqu’à ce que, FINALEMENT QUATRE ANNEES ANS PLUS TARD, EN 2001, les affaires de moeurs s’accumulant, l’abbé Urrutigoity ne soit finalement mis publiquement et officiellement en cause et traîné devant les tribunaux fédéraux des Etats-Unis par un laïc courageux, le Docteur Bond, supérieur du collège Saint Justin Martyr (attaché à la SSJ), qui, tentant de sensibiliser en vain « Mgr » Timlin, et bravant toutes les menaces, combattra jusqu’à faire éclater la vérité et soustraira en octobre 2001, le collège qu’il dirige, de la tutelle de la SSJ.

Le 8 décembre 2001, l’abbé Eric Ensey[12], nommé par l’ancien Anglican devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité comme successeur de l’abbé Urrutigoity dans le poste de directeur spirituel au séminaire de Winona, est dénoncé à son tour pour des raisons de méfaits homosexuels. Le Docteur Bond rédige un texte public.

Tous ces faits, bien que communiqués par le Docteur Bond en 2001 au « cardinal » Castrillon Hoyos[13], supérieur du dicastère romain de la Congrégation du Clergé[14], seront recouverts d’un grand silence et la SSJ protégée par les autorités ecclésiastiques conciliaires.

Malgré ces procès et l’irruption sur la place publique de tous ces scandales homosexuels causés par l’abbé Urrutigoity, le prétendu ’évêque’ conciliaire Timlin continuera à couvrir Urrutigoity.

Les plaintes et les dénonciations s’accumulant contre la SSJ, en particulier contre l’abbé Urrutigoity, également contre l’abbé Eric Ensey, tous deux anciens séminaristes de Winona, ordonnés prêtres, puis promus professeurs de son séminaire par l’ancien Anglican devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité, ainsi que contre l’abbé Marschall Roberts (un transfuge de l’Institut du Christ-Roi accueilli par la SSJ), une victime réclamera un million de dollars de dommages et intérêts en 2002.

En 2002, Mgr Williamson, l’ancien Anglican devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité, continue pourtant, peut-être pour prévenir une éventuelle implication judiciaire de ses responsabilités, à déclarer au Docteur Bond qu’« il n’a jamais vu aucune preuve de l’homosexualité d’Urrutigoity lorsqu’il était séminariste, prêtre ou professeur à Winona ».

Il existe désormais un site internet, celui du Collège Saint Justin Martyr, qui a mis en ligne toutes les pièces de ce dossier et des procès publics contre l’abbé Urrutigoity, la SSJ et consorts (cf. Annexe).

Le lecteur pourra trouver ci-après, en raison de son importance, la traduction française de la lettre ouverte du 2 septembre 2002 que le Dr. Bond, le Directeur du Collège Saint Justin Martyr qui a eu le courage, malgré les menaces les plus graves, de porter en 2001 l’affaires devant les cours fédérales des Etats-Unis, a mise en ligne sur ce site internet de son collège ; lettre ouverte où il révèle, pour la première fois publiquement une partie du rapport canonique rédigé en 1989 contre Urrutigoyti par l’ancien Supérieur du Séminaire de LaReja, l’abbé Morello.

LA QUESTION PUBLIQUE DU DOCTEUR BOND A MGR WILLIAMSON

Le lecteur pourra remarquer la question publique qu’il pose dans cette lettre ouverte à l’ancien Anglican devenu l’évêque à la Rose de la Fraternité, l’ordonateur, protecteur obstiné dix ans durant, et promoteur au séminaire de Winona, du clerc homosexuel prédateur Urritigoity et de ses « disciples », question publique laissée à ce jour sans réponse à notre connaissance, et que nous faisons aujourd’hui entièrement nôtre, et à laquelle nous sommons Mgr Williamson d’apporter enfin une réponse crédible.

« Comment se peut-il qu’après avoir chassé Carlos Urrutigoity pour comportement homosexuel d’un de ses séminaires, la FSSPX l’ait admis ensuite dans un autre de ses séminaires, puis l’ait ordonné prêtre et ait même fait de lui un professeur ? »

(lettre ouverte du 2 septembre 2002 du Dr Jeffrey Bond, Président du Collège St Justin Martyr)

Et nous rappelons les questions que nous posions publiquement de notre côté à Mgr Williamson dans notre message[15] VM du 01 novembre 2007 dans lequel nous avons publié le dossier complet de cette affaire :

NOS PRORES QUESTIONS AU SUJET DE LACTION DE MGR WILLIAMSON

Pourquoi la demande de l’abbé Morello de faire procéder à une enquête canonique au sujet de l’abbé Morello et de « plusieurs autres prêtres » n’a-t-elle jamais été satisfaite ?

Qui l’a bloquée ?

L’abbé Schmidberger qui était supérieur de 1982 à 1994 ?

Pourquoi l’abbé Morello a-t-il été déplacé pendant 6 mois dans un prieuré isolé, alors que s’opérait le transfert de l’abbé Urrutigoity à Winona ?

Qui a pris la décision de cette mutation de 6 mois ?

L’abbé Schmidberger qui était supérieur de la FSSPX à cette époque là ?

Mgr Williamson-‘Cunctator’ à la Rose et son blason épiscopal à la symbolique similaire à celle des Rose+Croix ?

Pourquoi Mgr Williamson qui était supérieur de Winona n’a-t-il jamais fait faire cette enquête ?

Pourquoi a-t-il ouvertement violé les règles du droit canonique en révélant à l’abbé Urrutigoity les accusations portées secrètement et selon les règles par l’abbé Morello auprès de son supérieur, Mgr Williamson ?

Pourquoi, au lieu de faire l’enquête canonique qui s’imposait, Mgr Williamson a-t-il agi à l’opposé en incitant l’accusé à rédiger une autojustification ?

Pourquoi a-t-il fait preuve d’un tel zèle à soumettre aussitôt à Mgr Lefebvre cette autojustification de l’abbé Urrutogoity ?

N’eut-ce pas plutôt été dans sa mission à la fois d’évêque (le protecteur du troupeau des âmes) d’alerter Mgr Lefebvre des accusations et de solliciter une enquête canonique ?

En dehors de l’auto-justification de l’abbé Urrutigoity, Mgr Lefebvre a-t-il eu connaissance du dossier constitué par l’abbé Morello ?

Pourquoi Mgr Williamson a-t-il nommé comme successeur de l’abbé Urrutigoity au séminaire de Winona, l’abbé Ensey qui s’est avéré par la suite un délinquant sexuel du même acabit ?

Pourquoi cette nouvelle « erreur » de gestion du personnel du séminaire par Mgr Williamson ?

Pourquoi Mgr Williamson a-t-il nié devant le Docteur Bond avoir eu la moindre connaissance de quelque délit sexuel que ce soit de l’abbé Urrutigoity, apparaissant parfaitement étranger à cette affaire, alors que malgré les dénonciations de l’abbé Morello, il s’est évertué à ne faire procéder à aucune enquête canonique, mais de plus, alors que c’est lui qui a demandé à l’abbé Urrutigoity de rédiger sa défense pour la faire immédiatement approuver par Mgr Lefebvre, bloquant ainsi de par l’autorité de Mgr Lefebvre, toute contestation de l’abbé Urrutigoity, tout en compromettant l’autorité du Fondateur de la FSSPX dans cette sordide affaire ?

Car évidemment s’il apparaissait que la décision d’intégrer Urrutigoity à Winona était prise par Mgr Lefebvre, personne n'aurait pensé à remettre en question cette situation.

Pourquoi, alors qu'il connaissait toutes les charges portées contre l'abbé Urrutigoity, Mgr Williamson a-t-il pris la décision de promouvoir l'Argentin au poste de professeur à Winona ?

Pourquoi est-ce celui qui avait raison, l’abbé Morello, qui a été expulsé de la FSSPX, et non pas le coupable, le prédateur homosexuel Urrutigoity ?

Pourquoi est-ce celui qui a dénoncé le crime qui a été expulsé, et non pas le criminel ?

Pourquoi le criminel a-t-il été promu par Mgr Williamson ?

Pourquoi Mgr Williamson a-t-il laissé l'abbé Urrutigoity enseigner le réformisme liturgique, alors qu'en temps qu’évêque catholique il lui appartient de veiller sur l'intégrité de la doctrine et de la liturgie ?

Pourquoi Mgr Williamson protège-t-il des modernistes avérés, alors que dans le même temps il vient se présenter comme un garant de l'orthodoxie doctrinale liturgique ?

Pourquoi Mgr Williamson vient-il faire devant les fidèles des sermons ostentatoires ou des conférences fracassantes sur le nombre de centimètres des jupes des femmes ou encore sur leur devoir de ne pas fréquenter l'Université, alors que dans le même temps il accorde sa protection vigilante et pertinace dans les faits à un prédateur homosexuel déterminé multirécidiviste au sein de ses séminaristes ?

Que signifie ce double jeu, ce double discours ?

D’où vient une telle hypocrisie ? Une telle dissimulation, de la part d’un supérieur de séminaire méticuleux et organisé qui, au témoignage des anciens séminaristes de Winona, s’attachait tout particulièrement à ne rien ignorer de ce qui pouvait se passer dans son séminaire de Winona (cf témoignages du message VM17 du 17 septembre 2007) ?

Pour Mgr Williamson, l'opinion sédévacantiste serait-elle pire que le viol physique de ses séminaristes ?

Comment peut-on tolérer un panégyrique de Mgr Williamson qui le présente en évêque avisé et protecteur du troupeau, alors qu’il a agi à l’inverse dans toute cette histoire ?

Voici ce l’intolérable panégyrique que publie un site lié à la FSSPX :

« Alors qu’il était un laboureur des âmes en tant que jardinier de la moisson, il a su faire face à la nécessité d’éradiquer ceux qui aurait gâté le sol. Telle était la situation en 1997 lorsqu’il expulsa M. l’abbé Carlos Urrutigoity ainsi que deux séminaristes du Séminaire St. Thomas Aquin. Ces derniers trouvèrent refuge par la suite dans le diocèse troublé de Scranton, recueilli sans discernement par Mgr Timlin qui a voulu ignorer les avertissements de Ngrs Williamson et Fellay. A présent le successeur de Timlin à Scranton est en train de cueillir les fruits amers des procès pour abus sexuels commis par des prêtres de la Société St Jean que le rebelle Urrutigoity a constituée alors qu’il ne pouvait pas soutenir l’examen soigneux et vigilant de Mgr Williamson.

Grâce à Dieu l’évêque fut un bon jardinier et constitua l’un des signes que la FSSPX gardait soigneusement, non seulement le Dépot Sacré de la Foi, mais aussi les vertus de chasteté et de modestie.”

Une telle déformation de la vérité, à l'opposé des faits, une telle INVERSION est absolument scandaleuse et réellement insupportable, sinon proprement démoniaque.

Nous avions déjà publié le 17 septembre 2007 des révélations faites par un clerc qui lit Virgo-Maria et qui connait Mgr Williamson. Il mettait clairement en cause Mgr Williamson dans cette affaire ’Urrutigoity’, en affirmant que Mgr Williamson n’ignorait rien de tout ce qui se passait, dans les moindres détails, au sein du séminaire de Winona :

« Le cas de l’abbé Carlos Urrutigoity (protégé de Williamson, et longtemps professeur à Winona) mérite réellement un autre article séparé, et comble une autre pièce manquante dans l’histoire de Williamson, agent secret de l’ennemi.

En bref, ce très intelligent et charismatique jeune homme était sur le point d’être expulsé de La Reja pour des questions de moeurs, quand W a organisé son transfert à Winona. Après son ordination, Urrutigoity y est resté en tant que professeur de séminaire, et ne tarda pas à se constituer une suite de loyaux jeunes gens.

Urrutigoity est fortement suspecté (…). Il est originaire de la (…) cité de Mendoza, Argentina, (...)

Les caractéristiques qui distinguaient la "direction spirituelle" qu’Urrutigoity dispensait à ses disciples à Winona

(…) :

(a) Il haïssait le Saint Sacrement. Il incitait ses dirigés à éviter la Bénédiction du Saint Sacrement, et à rester assis s’ils étaient forcés d’y assister.

 (b) (…) Urrutigoity méprisait les statues, aussi organisa-t-il une campagne pour remplacer les statues par des icônes au séminaire et dans les chapelles de la FSSPX.

(c) "Ses prêtres" étaient formés pour présider à une sorte de "Repas du Seder" la veille de leur première Messe.

(Par la suite, après son départ de Winona, Urrutigoity s’est révélé être un homosexuel flamboyant et un tireur de ficelles d’une secte homosexuelle, la Société de Saint Jean. Cette partie de sa vie est bien documentée sur le réseau Internet. Voir : http://www.saintjustinmartyr.org/news/notices.html )

Déjà pourtant à Winona, Urrutigoity engageait ses dirigés à se baigner tout nus au cours de promenades.

Maintenant, je vous prie de bien garder présent à l’esprit que tout cela s’est passé sous la direction de Mgr Williamson, un homme qui tenait avec le plus grand soin le registre minutieux DE TOUT ce qui se passait dans son séminaire. »19 Signé par un clerc, lecteur de Virgo-Maria.org

Ces faits nouveaux concernant l’action de Mgr Williamson dans cette affaire Urrutigoity viennent compléter l’affaire de son blason épiscopal à la symbolique Rose+Croix, et aussi les informations recueillies sur l’entourage de Malcolm Muggeridge, et le milieu fabien, théosophe et illuminé dans lequel il baigne.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Dr BOND – Abbé MORELLO

Lettre ouverte du Dr Jeffrey M. Bond, Président du College de St. Justin Martyr, et témoignage de l’abbé Andrés Morello au sujet de l’affaire Urrutigoity

http://www.saintjustinmartyr.org/news/CarlosUrrutigoityinLaReja.htm

2 septembre 2002

Chers amis,

Par lettre du 8 décembre 2001, je révélais que l’abbé Carlos Urrutigoity, fondateur et ancien supérieur général de la Fraternité Saint-Jean, avait été renvoyé pour comportement homosexuel du séminaire de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) de La Reja, en Argentine, où il était séminariste. Dans la même lettre, je soulignais qu’après avoir été renvoyé du séminaire de La Reja, Urrutigoity avait été admis au séminaire de la FSSPX de Winona, dans le Minnesota (États-Unis), où il devait ensuite être ordonné prêtre et nommé professeur. Enfin, je signalais que l’abbé Urrutigoity avait été ensuite chassé du séminaire de Winona en raison de ses activités subversives

Ma lettre a amené de nombreux lecteurs à se poser la question suivante : Comment se peut-il qu’après avoir chassé Carlos Urrutigoity pour comportement homosexuel d’un de ses séminaires, la FSSPX l’ait admis ensuite dans un autre de ses séminaires, puis l’ait ordonné prêtre et ait même fait de lui un professeur ?

J’ai posé cette même question à Mgr Richard Williamson, de la FSSPX, que j’ai contacté peu après avoir appris que l’abbé Urrutigoity était accusé de comportement homosexuel dès l’époque où il était séminariste à La Reja. Mgr Williamson m’a alors expliqué que Carlos Urrutigoity avait bien été renvoyé du séminaire de La Reja pour comportement homosexuel, mais qu’il avait été admis au séminaire de Winona parce que les hautes autorités de la FSSPX d’Amérique du Nord et du Sud n’ajoutaient pas foi aux accusations portées contre lui.

Selon Mgr Wiliamson (et d’autres membres de la FSSPX avec qui je me suis entretenu), s’il n’a pas été ajouté foi aux charges pesant contre le séminariste Urrutigoity, c’était en raion de la profonde division qui existait alors au sein du district d’Amérique du Sud de la FSSPX : l’abbé Andrés Morello, recteur du séminaire de La Reja, était à la tête du groupe sédévacantiste, alors que l’abbé Alfonso de Galarreta, Supérieur du district, conduisait le groupe opposé. Cette division était si nette, semble-t-il, que les deux factions s’évitaient mutuellement. Les autorités de la FSSPX – autres que l’abbé Morello – ont donc voulu croire que les accusations de comportement homosexuel portées contre le séminariste Urrutigoity avaient été inventées de toutes pièces. Urrutigoity lui-même se prétendait victime de persécutions et de calomnies du fait de son opposition au groupe de l’abbé Morello.

Mgr Williamson a expliqué, en outre, que lorsque le séminariste Urrutigoity était arrivé à Winona, on l’avait interrogé en lui accordant la faculté de rédiger sa défense (ou « manifestation de conscience ») en réaction aux accusations portées contre lui. Mgr Williamson avait alors présenté lui-même la défense écrite d’Urrutigoity à Mgr Lefebvre, qui – à l’en croire – lui aurait dit, après l’avoir lue, d’admettre Urrutigoity au séminaire, mais de le surveiller « d’un œil d’aigle ».

Mgr Williamson m’a dit également qu’il n’avait jamais eu connaissance d’aucune preuve de l’homosexualité d’Urrutigoity lorsque ce dernier était séminariste, prêtre ou professeur à Winona. Il a déclaré que si Urrutigoity avait été ensuite chassé du séminaire de Winona, c’était non pas pour homosexualité, mais pour activités subversives, à savoir les préparatifs de la création de la Fraternité Saint-Jean de concert avec d’autres. Il s’est empressé d’ajouter, cependant, qu’après qu’Urrutigoity eut été chassé de Winona, un jeune séminariste, qui avait quitté Winona en même temps que ce dernier, avait accusé l’abbé Urrutigoity d’agression homosexuelle à son endroit. Ce séminariste, avec qui l’abbé Urrutigoity avait entretenu à Winona une amitié des plus particulières, s’était trouvé pendant deux ans sous la direction spirituelle de l’abbé Urrutigoity avant que ce dernier ne l’agresse.

Mgr Williamson m’a dit aussi qu’il avait accompagné le séminariste en question lorsque celui-ci avait témoigné contre l’abbé Urrutigoity dans le cadre de l’enquête conduite en juillet 1999 par le diocèse de Scranton. Cette enquête avait été ordonnée par Mgr James Timlin, ordinaire de Scranton, qui avait délégué son évêque auxiliaire, Mgr John Dougherty, un autre prêtre diocésain et un avocat pour recueillir le témoignage du jeune séminariste. C’est Mgr Bernard Fellay, de la FSSPX, qui avait déclenché toute cette procédure en accusant formellement l’abbé Urrutigoity dans une lettre adressée le 11 février 1999 à Mgr Timlin. S’il a écrit cette lettre, c’est parce que Mgr Timlin avait accueilli l’abbé Urrutigoity et ses disciples dans le diocèse de Scranton après que l’intéressé eut été chassé de Winona. À cette époque, l’abbé Urrutigoity occupait les fonctions d’aumônier à l’Académie Saint-Grégoire, école secondaire pour garçons d’Elmhurst, en Pennsylvanie, qui appartenait à la Fraternité Saint-Pierre. Or, en dépit de la lettre de Mgr Fellay et du témoignage du séminariste agressé, Mgr Timlin permit à l’abbé Urrutigoity de conserver son poste d’aumônier auprès d’adolescents de sexe masculin.

Pour en apprendre davantage sur les charges pesant contre le séminariste Urrutigoity, je suis entré en contact avec l’abbé Andrés Morello, ancien recteur du séminaire de la FSSPX de La Reja. L’abbé Morello est aujourd’hui recteur d’un groupe appelé « Compañía de Jesús y de María », situé dans les Andes. J’ai écrit à l’abbé Morello pour l’interroger au sujet des accusations portées contre Carlos Urrutigoity lorsque celui-ci était séminariste à La Reja. Voici la traduction littérale de sa réponse :

« De 1981 à 1988, j’ai été recteur du séminaire de La Reja, dont j’étais auparavant vice-recteur ; c’est pourquoi je suis en mesure de témoigner du comportement de celui qui est à présent l’abbé Urrutigoity pendant tout son séjour dans ce séminaire.

« J’ai été transféré au prieuré de Santiago du Chili en 1989, et j’y suis resté de février à juillet de la même année. J’en ai été exclu à cause d’une dénonciation, ou plutôt d’une demande confidentielle que j’avais faite en vue d’une enquête canonique sur certains membres de la Fraternité Saint-Pie X, de même qu’en raison du soutien que j’avais apporté à certains séminaristes qui avaient quitté le séminaire de La Reja.

« Lorsque j’étais recteur du séminaire de La Reja, j’avais l’intention d’en exclure le séminariste Carlos Urrutigoity pour différentes raisons, parmi lesquelles :

- « un grand orgueil ;

- l’entretien d’amitiés particulières ;

- la formation d’une faction de séminaristes sous son influence ;

- de graves dénonciations relatives à des points de morale (probablement celles-là mêmes dont vous avez déjà eu vent).

« contre mon intention de l’exclure, Urrutigoity a été transféré au prieuré de Cordoba (Argentine), en raison de la situation délicate créée par les intrigues qui affectaient alors le séminaire, et – sans aucun doute – avec le soutien de certains prêtres comme de celui qui était alors supérieur du district (Mgr de Galarreta). Les bonnes références qu’il a obtenues là, jointes au soutien que je viens de mentionner, ont motivé son transfert au séminaire de Winona (Etats-Unis). Entre-temps, j’avais déjà été affecté à Santiago du Chili.

« L’imminence de son ordination aux ordres majeurs m’a obligé en conscience à écrire un rapport confidentiel à Mgr Williamson, recteur du séminaire de Winona, pour empêcher ladite ordination. Un rapport canonique en la matière exigeait une confidentialité réciproque et, en particulier, de rester secret vis-à-vis d’Urrutigoity. Or, Mgr Williamson l’a communiqué à celui-ci pour qu’il puisse se défendre des accusations susmentionnées.

« En juillet 1989, nous nous sommes rendus à Winona, où Mgr Williamson, nous ayant lu la défense de l’abbé Urruticoity, a loué l’« humilité » de celui-ci et nous a accusés de mensonge. Quelques jours après, le 16 juillet 1989, j’étais exclu de la Fraternité.

« Le reste de l’histoire, vous le connaissez mieux que moi. »

Selon ce qu’il rapporte, l’abbé Morello ne s’est pas borné à exclure Urrutigoity de La Reja pour les quatre motifs indiqués, car il est allé jusqu’à faire le voyage du Chili à Winona afin de plaider contre l’ordination du susdit. Les « graves dénonciations relatives à des points de morale » mentionnées par l’abbé Morello comme constituant le quatrième motif d’exclusion d’Urrutigoity ont été exposées par écrit dans le dossier transmis à Mgr Lefebvre lorsque l’abbé Morello demandait une enquête canonique sur certains prêtres de la FSSPX (comme l’abbé l’explique dans la lettre citée ci-dessus). Les accusations de comportement homosexuel formulées contre le séminariste Urrutigoity font partie du dossier s’inscrivant dans un rapport intitulé « Documento n° 2 ». Ce rapport a été signé par un groupe de prêtres et de séminaristes du séminaire de La Reja. On trouvera ici une traduction littérale des trois pages du « Documento n° 2 » qui ont trait uniquement au cas d’Urrutigoioty.

Page 4, trois derniers paragraphes :

« La troisième affaire est celle du séminariste Carlos Urrutigoity. Ici, les faits deviennent profondément désagréables en raison de leur turpitude, et il nous est donc très difficile d’en parler. C’est pourquoi nous nous bornerons à en présenter les aspects les plus graves.

« Durant son séjour au séminaire de La Reja, ce séminariste a été dénoncé par un jeune laïc vivant sur place, et ce pour les raisons suivantes, dont la gravité n’a cessé de croître avec le temps. Le séminariste abordait souvent, dans la conversation, le thème de la chasteté. Il demandait au jeune laïc en question s’il avait des tentations et ce qu’il faisait alors. Il lui demandait aussi s’il était vierge ou s’il se livrait à des actes déshonnêtes seul ou avec des femmes.

« Un jour, dans le cours de la conversation, il lui demanda s’il allait au cinéma et si les films qu’il y voyait l’excitaient au point de lui occasionner des tentations. Le jeune homme répondit que oui, et Urrutigoity lui demanda si cela l’incitait à rechercher le commerce des femmes, ce à quoi il répondit à nouveau par l’affirmative. Le séminariste lui demanda alors s’il serait disposé à accomplir un acte déshonnête avec un homme, ce à quoi il lui fut répondu par la négative. »

Page 5 :

« Le même témoin dénonça aussi le séminariste pour être entré dans sa chambre sans avoir frappé : une nuit, vers trois heures, il se réveilla et le trouva en train de le découvrir. En guise d’excuse, Urrutigoity lui dit le lendemain qu’il était entré dans sa chambre afin de le couvrir. Auparavant, le jeune homme était allé voir l’abbé Canale, un prêtre en qui il avait confiance. L’abbé Canale rit et lui dit : « La seule chose que je vous conseille, c’est de fermer votre porte à clé ». Le prêtre était donc pleinement conscient de la situation, dont il ne parla jamais avec le supérieur du séminaire.

« Le témoin déclare aussi qu’en une occasion, le séminariste entra dans sa chambre et, le trouvant couché, lui dit qu’il avait la fièvre. Le jeune homme répondit qu’il se sentait bien, mais Urrutigoity répéta qu’il avait la fièvre et qu’afin de le vérifier, il allait lui caresser les parties génitales pour voir si elles présentaient une inflammation, ce qu’il fit.

« Un jour, Carlos Urrutigoity, lui ayant apporté un slip, insista pour qu’il se dévêtît et essayât le sous-vêtement devant lui afin de voir si ce dernier lui allait. Il proposa de le mesurer chaque semaine, nu et le dos au mur, pour suivre sa croissance, ce à quoi le jeune homme se refusa. 

« Il lui donna un coup à boire et insista pour lui masser les fesses, ce qu’il fit.

« Nous en avons fini avec le témoignage de ce jeune homme, et nous tenons à préciser que cette série d’incidents n’a rien d’isolé, bien que nous la considérions comme particulièrement représentative.

« Un séminariste déclare que se trouvant aux toilettes avec lui, Urrutigoity se livra à des attouchements sur ses partis intimes et qu’il lui parlait souvent de ces dernières, notamment en lui disant qu’il « adorait ses fesses » (le séminariste n’avait pas encore reçu sa soutane). Il lui dit ainsi : « J’adore ton petit cul pommelé » (en accompagnant ces mots d’un geste des deux mains).

« Un autre séminariste nous dit qu’Urrutigoity l’a interrogé sur sa vie sexuelle passée et sur ses tentations du moment.

« Deux jeunes traditionalistes déclarent qu’au cours d’un camp d’été organisé par Carlos Urrutigoity – avec l’autorisation inexplicable de Mgr de Galarreta, lequel connaissait la situation –, le séminariste, qui se trouvait en observation au séminaire de Córdoba pour raison disciplinaire, se rendit à la rivière avec un groupe de jeunes hommes. Là, il retira ses vêtements devant tout le monde et resta en slip. L’un des jeunes lui proposa immédiatement un maillot de bain, mais Urrutigoity déclina son offre et se baigna dans cette tenue.

« (manuscrit) Si de Galarreta ne l’a pas chassé, c’est à cause des ennuis que cela aurait pu causer, notamment avec la famille Calderón.

« Nous vous demandons pardon, Monsieur l’Abbé, d’aborder par écrit ces questions déplaisantes, mais nous jugeons cela nécessaire, car nul n’a voulu entendre nos plaintes. Ce qui nous préoccupe à l’heure actuelle, c’est, d’abord, que les supérieurs étaient au courant de la situation : non seulement le séminariste n’a pas été exclu, mais la solution retenue pour les problèmes moraux et disciplinaires qu’il posait a consisté tout bonnement à l’envoyer dans un autre séminaire ; c’est, ensuite, que Carlos Urrutigoity est sur le point de recevoir les ordres majeurs à Winona (Etats-Unis) ; c’est, enfin, qu’aucune enquête sérieuse n’a jamais été ouverte à ce sujet. »

Page 6, premier paragraphe

« Tout cela nous inquiète et nous scandalise. Nous nous sommes efforcés tant et plus de susciter l’ouverture d’une enquête, mais en vain. Mgr de Galarreta a rendu impossible toute mesure à l’encontre de l’intéressé, et bien qu’il reconnaisse à présent son erreur, il ne fait toujours rien pour y remédier ».

Ceux qui connaissent le modus operandi subtil de l’abbé Urrutigoity reconnaîtront immédiatement, dans ce témoignage, les méthodes initiales d’un prédateur sexuel qui n’a pas encore eu le loisir de manipuler autrui avec la pleine autorité que confère la prêtrise. En fait, le compte rendu ci-dessus confirme les révélations selon lesquelles l’abbé Urrutigoity lançait fréquemment des discussions sur la « chasteté » pour tester la volonté de ceux qu’il entendait séduire. Et compte tenu de ce que l’on sait déjà sur l’attachement de l’abbé Urrutigoity aux suppositoires, il n’est pas surprenant d’apprendre que le séminariste Urrutigoity s’efforçait d’exploiter des « problèmes médicaux » à ses propres fins perverses. On trouve aussi, dans le compte rendu en question, une version légèrement plus modeste de la tendance de l’abbé Urrutigoity à parader nu devant des victimes potentielles. En outre, on y voit un nouveau témoignage relatif au penchant de l’abbé Urrutigoity pour les visites nocturnes à des jeunes gens endormis, donc vulnérables à ses avances. Bien que le document n° 2 ne semble pas accuser le séminariste Urrutigoity d’avoir couché dans le même lit que d’autres séminaristes, il est amplement attesté que l’abbé Urrutigoity couchait en couple, à Winona, avec des séminaristes placés sous sa responsabilité, ainsi qu’avec des garçons et des jeunes hommes dont il était censé assurer la direction spirituelle à l’Académie Saint-Grégoire et sur le terrain de Shohola de la Fraternité Saint-Jean.

Le document n° 2 et la lettre de l’abbé Morello révèlent également que la suspension actuelle de l’abbé Urrutigoity n’est pas une nouveauté pour celui-ci. En effet, si Carlos Urrutigoity a été formellement accusé d’attentat homosexuel à la pudeur en trois lieux distincts, il a cependant réussi chaque fois à échapper à la justice en sollicitant un soutien épiscopal. Urrutigoity fut accusé une première fois, comme on l’a vu ci-dessus, lorsqu’il était séminariste à La Reja, en Argentine. Après son ordination à la prêtrise, et peu après avoir quitté le séminaire de Winona, dans le Minnesota, il fut accusé à nouveau, cette fois par le jeune séminariste qui avait quitté Winona en même temps que lui. La troisième accusation portée à son encontre fut formulée dans le cadre d’un procès fédéral intenté par un diplômé de l’Académie Saint-Grégoire à l’époque où Urrutigoity était le supérieur général de la Fraternité Saint-Jean. On notera que les trois victimes de l’abbé Urrutigoity venaient d’horizons entièrement différents et qu’aucune des trois ne savait rien des deux autres. Aussi n’existe-t-il aucun fondement à l’allégation de la Fraternité Saint-Jean selon laquelle les accusations d’attentats homosexuels à la pudeur relevaient d’un complot contre l’abbé Urrutigoity.

On notera, par ailleurs, que des personnages qui se trouvaient initialement dans des camps opposés, tels que Mgr Williamson et l’abbé Morello, sont à présent d’accord sur une chose au moins : Carlos Urrutigoity est un prédateur homosexuel. Comment, dans ces conditions, Mgr Timlin, sans l’assistance et le soutien de qui l’abbé Urrutigoity aurait été depuis longtemps empêché de nuire, peut-il persister à protéger ce Raspoutine en col romain ? Alors même qu’il a été averti à plusieurs reprises que l’abbé Urrutigoity continue, aujourd’hui encore, à susciter des situations lui permettant de fréquenter des jeunes hommes, Mgr Timlin se borne toujours à prétendre que les accusations portées contre l’intéressé ont été montées de toutes pièces par ses ennemis.

Tous ceux que révolte l’inaction de Mgr Timlin, qui ne fait rien pour protéger son troupeau d’un danger manifeste et immédiat, devraient lui écrire à l’adresse suivante : …………. J’encourage également toutes les parties concernées à entrer en contact avec M. Andrew Jarbola, District Attorney (procureur) du comté de Lackawanna, d’abord pour l’exhorter à faire en sorte que l’enquête pénale en cours sur l’abbé Urrutigoity et l’abbé Eric Ensey soit conduite avec rigueur et indépendamment de toute influence diocésaine, ensiute afin de lui demander pourquoi il n’est toujours pas question de constituer un grand jury.

Veuillez agréer, etc.

Dr Jeffrey M. Bond

President

The College of St. Justin Martyr

142 Market Road

Greeley, PA 18425

Jmb3@Itis.net

www.saintjustinmartyr.org

ANNEXE

Dossier de l’affaire Urrutigoity dans le diocèse de Scranton sur les pages Web internet des USA

http://www.saintjustinmartyr.org/news/notices.html

TOUT le dossier public de l’affaire Urrutigoiti dans le diocèse de Scranton, (lettres, correspondance, jugements, témoignages, articles...) se trouve sur cette page web et dans ses 9 renvois.

Latest new content...

I. The Case Against SSJ

II. Newspaper Articles

Wednesday, July 12, 2006

III. Letters to Bishop Timlin

and Bishop Joseph F. Martino

IV. Lawsuits Against the SSJ

V. Affidavits

VI. Rev. Munkelt's Statement

VII. Financial Misconduct

VIII. St. Gregory's Academy

IX. Church Tribunal Petitions

On October 14, 2001, the College of St. Justin Martyr formally dissociated itself from the Society of St.John (SSJ), a clerical association in the Diocese of Scranton, Pennsylvania. Since that time, the College has striven to expose the moral corruption of the SSJ. Although the primary purpose of the College is to establish itself as a great books liberal arts College with an orthodox Catholic character, the College strongly believes it has a moral obligation to prevent the SSJ from doing further harm to young souls and from continuing to deceive Catholic donors.

Le 14 Octobre 2001, le Collège St. Justin Martyr s’est séparé formellement de la Société Saint Jean (SSJ), une association cléricale du Diocèse de Scranton, Pennsylvanie. Depuis ce jour le Collège s’est efforcé de démontrer la corruption morale de la Société de Saint Jean. Bien que l’objet premier du Collège soit de se constituer en tant que Collège des grandes oeuvres libérales artistiques marqué d’un caractère catholique orthodoxe, le Collège tient fermement avoir l’obligation morale d’empêcher la SSJ de continuer à nuire aux jeunes âmes, et de continuer à tromper les donateurs catholiques.

The College’s moral battle against the SSJ has brought it into direct conflict with Bishop James C. Timlin, who inexplicably persists in supporting and protecting the SSJ despite the overwhelming evidence of sexual and financial misconduct by SSJ members. In retaliation for the College’s efforts to inform the Diocese of the SSJ’s grave misconduct, Bishop Timlin has sought to obstruct and harm the legitimate business and goals of the College. In response to Bishop Timlin’s gratuitous attack, the College has filed lawsuits against the Diocese and the SSJ. Readers are invited to inform themselves of the case against the SSJ by accessing the documents and articles posted herein.

La bataille morale du Collège a débouché sur un conflit direct avec l’évêque James C. Timlin, qui, inexplicablement s’obstine à prendre la défense de la SSJ et à la protéger en dépit des preuves accablantes de l’inconduite sexuelle et financière de ses membres. En représailles des efforts du Collège pour chercher à informer le Diocèse de la grave inconduite de la SSJ, l’évêque Timlin a tenté de bloquer et de porter préjudice à l’administration et aux buts légitimes du Collège. En réponse à cette attaque gratuite de l’évêque Timlin, le Collège a engagé des poursuites judiciaires contre le Diocèse et la SSJ. Les lecteurs sont invités à s’informer par eux-mêmes de l’affaire judiciaire engagée contre la SSJ en se référant aux documents et articles qui ont été mis en ligne ici.

1.1.1.1.1 V. Affidavits on the SSJ Scandal

1.) Mr. Jude Huntz's Affidavit on the SSJ

2.) Mr. Paul Hornak's Affidavit on the SSJ

3.) Br. Alexis Bugnolo's Letter on the SSJ

4.) Mr. Joseph Sciambra's Affidavit on the SSJ

5.) Diane Toler's Affidavit on the SSJ

6.) Affidavit of a Former SSJ Novice

7.) Mr. Conal Tanner's letter to Bishop Timlin

8.) Affidavit of Mr. Joseph Girod

9.) Affidavit of Mrs. Louise Carbonaro

Photocopiez et diffusez

____________

Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/



[1] Cf. les trois messages VM des 17 septembre et 02 octobre 2007 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

[2] Cf. les deux messages VM des 15 et 18 octobre 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

[3] Cf.. message VM du 0 novembre 2007  http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

[4] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-01-27-FR_AbbeCEKADAToujoursNul-ReponsesAuxObjectionsJanv2007FRANCAIS1.pdf

[5] Cf. Forum catholique : ( 328673 ) Discussions doctrinales entre Rome et la FSSPX par Dominique Bro (2007-10-05 15:33:54) :

http://www.leforumcatholique.org/printFC.php?num=328673

Cf. message VM du 16 octobre 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-B-00-Commission-theologique.pdf

[6] selon le CV diffusé à l’occasion de la sortie de son livre-interview réalisé avec Olivier Pichon « Benoît XVI et les traditionalistes » aux éditions Entrelacs (Albin Michel), salon du livre 2007, citation :

- 1976 : obtention d’un baccalauréat scientifique ; entrée à l’Institut universitaire de Technologie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

- 1977 : découverte de la Tradition catholique à l’occasion de l’événement de Saint-Nicolas du Chardonnet.

- 1978 : obtention d’un Diplôme universitaire de Technologie «Hygiène et sécurité du travail» à l’Université de Paris-Nord.

- 1978-1979 : travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique.

[7] Cf. message VM du 17 juillet 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-17-A-00-Abbe-Celier-Jim-Morrison.pdf

[8] http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-B-00-Commission-theologique.pdf

[9] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

[10] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

Cf. aussi l’interview de l’abbé Urrutigoity par Thomas A. Droleskey en novembre 1999 :

http://www.christorchaos.com/MarchtoOblivion.htm

[11] http://www.amdg.asso.fr/archives/situation_fssp.htm

[12] Lorsqu’il apprend qu’il a cité à comparaître dans cette affaire, Selinger, un jeune clerc accusateur d’Urrutigoity, reçoit la visite de l’abbé Eric Ensey, ancien successeur d’Urrutigoity choisi par Mgr Williamson à Winona, qui veut le persuader de quitter les Etats-Unis afin de ne pas témoigner contre l’abbé Urrutigoity. Et devant le refus de Selinger d’obtempérer, l’abbé Ensey menace Selinger et sa famille de punitions par la Mafia, s’il persistait à vouloir témoigner. Devant toutes ces menaces, Selinger chassera l’abbé Ensey de son domicile.

http://www.bishop-accountability.org/news/2006_07_09_TimesLeader_CrimesAnd.htm

[13] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-A-00-Hoyos_liberte_religieuse_Colombie.pdf

[14] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

[15] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf