Virgo-Maria.org
CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
dimanche 23 décembre 2007
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Double langage de l’abbé de Cacqueray qui déclare la guerre
au « général Mexicain » Bouilleret, le ridiculise
et simultanément ridiculise la FSSPX et ses vétérans
Le double langage de l’abbé de Cacqueray sur Amiens ridiculise Bouilleret ainsi que le combat de la Tradition.
A la Mutualité le 11 décembre, et au nom de Mgr Fellay, le Supérieur du District de France annonce une « guerre de mouvement » contre les « évêques » de France. Dans le même temps, et sur internet, l’abbé de Cacqueray couvre de son autorité des manifestations obséquieuses envers le « Père commun » des fidèles d’Amiens qualifié de « Bon Pasteur » des « brebis » de la FSSPX ! Quelle duplicité !
Trop d’immoralité suffit. Il est temps que la duplicité des infiltrés de la FSSPX, et de sa Direction qu’elle tient en otage, éclate !
Nous publions et commentons ici l’enregistrement des propos tenus pas les abbés de Cacqueray, Lorans et de La Rocque, le mercredi 11 décembre au soir à Paris, dans le palais de la mutualité devant une assistance d’environ 300 fidèles de la FSSPX. Cette réunion était à l’initiative de l’abbé Lorans, le relai du G.R.E.C.[1] au sein de la FSSPX et l’un des personnages clés du réseau des infiltrés modernistes qui travaille au ralliement de la FSSPX à l’apostat Ratzinger-Benoît XVI.
Les fichiers audio (mp3) de cette conférence sont téléchargeables depuis le site VM :
30-Historique-Amiens-Cacqueray.mp3
31-Amiens_Incomprehensible_Cacqueray.mp
32-Amiens-Jour_du_Seigneur-Lorans.mp3
33-Persecution_par_eveques_apres_MP-de_La_Rocque.mp3
34-Amiens-symbolique-Lorans.mp3
35-Amiens-Eveques_Guerre_Mouvement.mp3
Un extrait de quelques déclarations clés de l’abbé de Cacqueray sont disponibles dans ce fichier :
Lors d’une première partie de la soirée, les trois abbés se sont livrés à une critique en règle de la dernière « encyclique » Spe Salvi de l’usurpateur Ratzinger. Nous y reviendrons.
Commentaire sur le double langage de la FSSPX face à Bouilleret
Désormais, la conférence de la Mutualité, a révélé le double langage des autorités de la FSSPX qui côté cour, vers ses fidèles, prêche la guerre de mouvement contre Bouilleret et tous les « évêques » de France, et côté jardin, affiche une politesse quasi obséquieuse de « Mgr » Bouilleret, qu’elle qualifie de « Père commun » et de « Bon pasteur » de tous les catholiques du diocèse d’Amiens. Quelle insulte pour Bouilleret, dont il apparaît qu’il n’est qu’un ennemi, un ennemi ridicule, pensez-donc, un « général mexicain »[2] encombré d’églises mais sans fantassins.
Cette affaire d’Amiens tourne donc en dérision le faux évêque du lieu.
Mais elle tourne aussi en ridicule la FSSPX. Car cette conquête d’une église n’est plus le combat des anciens, des vétérans qui prirent Saint Nicolas du Chardonnet en 1977[3], mais elle est celle de l’humiliation publique, des plaintes larmoyantes, de la demande de pitié à genoux devant l’un des persécuteurs de la Tradition de l’Eglise. Le récent diaporama[4] mis en ligne sur la Porte Latine est typique de cette attitude rampante de flagellation devant Bouilleret et son « cœur d’évêque ». Elle est typique de ce sentimentalisme ridicule qui vient humilier la FSSPX et ses fidèles en les faisant passer pour des mous et un concert de pleureuses qui viennent faire la manche devant le Seigneur Bouilleret : « à vot’bon cœur Monseigneur ». Bouilleret, prend pitié de nous, Kyrie eleison, prend pitié de nous qui avons froid, prend pitié de nous qui portons plusieurs pullovers sous nos chasubles, oh oui, Bouilleret, aie pitié de nous !
Mgr Ducaud-Bourget, ou encore les belliqueux abbés Coache et Serralda seraient effondrés de voir la médiocrité de la deuxième génération, pliée et rampante devant le représentant local de la persécution anti-catholique. Le chef illégitime de cette église conciliaire qui détruit depuis 40 ans l’Eglise catholique et qui en porte illégitimement les titres et en occupe les lieux.
Un dernier avatar de ce comportement geignard et soumis est donné dans le Forum Catholique sous la forme d’un conte[5] de Noël pour fleur bleue qui met en scène un Bouilleret en larmes devant l’apparition d’un vieillard descendu du Ciel pour lui apporter un vieux missel et lui soustraire la signature de l’octroi de l’église Saint Germain.
Le 6 mars 1977, la foule des fidèles n’allait pas geindre et pleurnicher devant l’autorité conciliaire,
mais prenait une église par la force. Le 16 décembre 2007, les « brebis » de la FSSPX supplient par une « complainte » leur « Bon Pasteur » au nom des sentiments et en s’humiliant
En 2007, a eu lieu la commémoration la prise de Saint Nicolas du Chardonnet. Si la jeune génération veut se montrer à la hauteur des vétérans de 1977, ne doit-elle pas plutôt balayer ces diaporamas de midinettes et ces slogans honteux et humiliants pour, tout simplement, prendre de force l’une des 400 églises sous-utilisées ?
Mais justement, le site internet[6] qui avait été monté sur la (re)prise de Saint Nicolas du Chardonnet a été sabordé et redirige actuellement sur un site[7] qui fait l’éloge de l’apologétique, thème cher aux abbés Lorans et Celier. Quand au DVD sorti pour l’occasion, il n’en est plus question. Après la sortie du Motu Proprio, il devenait urgent pour la direction de la FSSPX de faire oublier l’anniversaire des 30 ans de la prise de Saint Nicolas du Chardonnet. Ce site, où l’on entendait la voix de Mgr Lefebvre, aurait pu susciter des velléités parmi la jeune génération, or, pour les infiltrés, il faut une jeune génération de moutons, ou plutôt de « brebis » comme ils l’écrivent dans le diaporama. Des moutons que l’on garde dans le froid à Amiens pour implorer la pitié de Bouilleret et geindre sur son sort devant l’ « autorité légitime », tels des ralliés de la Fraternité Saint Pierre. Il est étonnant que l’abbé Beauvais, l’organisateur de l’anniversaire de ces 30 ans, se soit laissé imposer une telle occultation. Il faut croire que la police de la pensée est devenue implacable au sein de la FSSPX pour imposer le silence sur ces faits d’armes fondateurs.
Si c’est vraiment la « guerre de mouvement » qui a été décrétée par Mgr Fellay, pourquoi les abbés Lorans ou de Cacqueray ne décident tout simplement pas de restituer eux-mêmes l’une des églises d’Amiens au véritable culte catholique ? Seraient-ils inférieurs à leurs aînés ? Mais l’abbé Lorans, omniprésent dans le DVD des 30 ans de Saint Nicolas, absent en 1977, est désormais confortablement présent à son téléphone ou dans les bureaux chauffés parisiens où l’on confectionne les diaporamas larmoyants, mais absent également dans le froid d’Amiens le dimanche matin. Et il est complètement aux abonnés absents pour reprendre de force une église vide à la barbe de Bouilleret et dans la tradition des abbés Coache et Serralda en 1977. Voila qui serait politiquement incorrect et qui ne plairait pas au G.R.E.C. !
Un fidèle semble avoir commencé à laisser percer son indignation et sur la voie de comprendre qu’il est manipulé :
« Libre ? Certainement pas. Il est lié par la conférence des évêques de France. Il obéit comme un toutou. L'ordre depuis longtemps est de casser tous les traditionalistes. Tout sauf eux. Orthodoxes, calvinistes, anglicans : ils sont preneurs, on les aime. Mais ils ont la haine de tout ce qui peut être Tradition. Pourquoi ? Pourquoi assistent-ils impavides à la destruction de l'Eglise par les idées de Vatican II ? Le Pape dénonce le relativisme. Mais ils y sont jusqu'au cou. A s'y noyer (avec jeu de mot les Amiennois comprendront).
La question est simple. Mrg Bouilleret fait scandale. Plus la situation sera perennisée, plus il fera scandale. Mais croyez-moi, tous ceux qui ont souffert dans le froid, ce n'est plus possible de leur parler de ce fameux "sens des autres", de l"ouverture" de l'"amour du prochain" mot dont ces gens ont plein la bouche. Mais les glacés du froid reviennent gonflés à bloc. La dureté d'un coeur de pierre voire la souffrance de la bise glacée les endurcit et les enracine dans la foi. Surtout les jeunes. Mgr Bouilleret, deo gratias. Vous êtes en train de créer des générations de militants de la Tradition. Cet évêque n'a pas l'air de comprendre ce qui se passe. »[8] Dr Dickès
Et c’est là que tout le ridicule dans lequel les infiltrés ont plongé la FSSPX et les fidèles d’Amiens éclate. Car, évidemment, le but de l’abbé Lorans et des cerveaux qui manipulent les fidèles à Amiens en les envoyant dans le froid, pendant qu’eux-mêmes restent dans le chaud des salons parisiens, apparaît au grand jour : il s’agit en réalité pour ces manipulateurs en soutane d’instrumentaliser les fidèles dans le froid, afin de faciliter le ralliement de la FSSPX et nullement de reprendre de force une église. Nous allons maintenant voir comment ils procèdent.
Verbatim commenté
de la conférence des abbés de Cacqueray, Lorans et de La Rocque
A l’invitation de l’abbé Lorans, l’abbé de Cacqueray raconte l'historique de l'affaire d'Amiens. Evoquant un communiqué du porte-parole de l'évêque ("je vous le donne en mille" ironise l'abbé de Cacqueray, car il s'agit d'une femme : Marie Roussel), l'abbé de Cacqueray lit le message qu'il a reçu le 6 novembre de la part de "Mgr" Bouilleret :
"La FSSPX n'accepte pas le concile Vatican II constitutif de la Tradition de l'Eglise, elle n'est pas en communion avec le pape Benoît XVI, elle ne reconnaît pas son autorité, elle n'est de ce fait pas placée sous la responsabilité de l'évêque d'Amiens, il n'est donc pas envisageable d'attribuer à cette Fraternité un local diocésain permanent." Monsieur Bouilleret, évêque invalide et illégitime d’Amiens
Puis l’abbé de Cacqueray décrit le but des messes publiques actuelles de la FSSPX devant la cathédrale d’Amiens ou l’église Saint-Germain qui est désaffectée :
"Cette situation a quelque chose d'incompréhensible, d'absurde de révoltant... Toutes ces églises jusqu'en 69 ont-elles connu une autre liturgie que celle qui est célébrée par nous dans la rue ? (...) ces églises n'ont connu que la messe de Saint Pie V pendant des siècles et des siècles. Pourquoi cette messe de Saint Pie V serait-elle précisément la liturgie qu'il est défendu de célébrer maintenant dans les églises ?"
"Quand je dis 'révoltant', je le dis avec un peu de tristesse par rapport à cette communauté d'Amiens, et bien, avec des petits bébés et des vieillards, lorsque j'ai célébré la messe devant la cathédrale (...), il faisait -2 degrés... l'eau et le vin n'ont pas gelé dans les burettes mais ce n'était pas très loin"
"Dans le diocèse d'Amiens, et c'est représentatif des diocèses, il reste que 65 prêtres en activité pour un diocèse de plus de 500000 habitants et il y a dans le diocèse entre 350 et 400 églises qui sont inutilisées ou sous-utilisées".
L’abbé de Cacqueray déclare que c’est incompréhensible dans le temps post-Motu Proprio : "l'évêque aurait pu prendre la balle au bon et faire quelque chose"
"D'un point de vue simplement pragmatique, il est vrai que l'attitude de l'évêque est considérée comme très antipathique, très impopulaire aussi" "de leur point de vue à eux, il y a vraiment un ostracisme qui est particulier par rapport à cette liturgie dont je disais que ça a toujours été la liturgie de l'Eglise"
L’abbé de Cacqueray s’étonne que Monsieur Bouilleret accorde une église aux Anglicans dont les Ordres sont invalides :
"Je rappelle que les pasteurs Anglicans, Léon XIII l'a dit, les pasteurs Anglicans ne sont pas des prêtres, ce sont des laïcs, donc la messe qu'ils célèbrent est invalide"
Mais l’abbé de Cacqueray a-t-il réalisé que Monsieur[9] Bouilleret se trouve dans la situation des Anglicans vis-à-vis de la FSSPX, car Monsieur Bouilleret a été sacré dans un rite épiscopal invalide de 1968. Ou, l’ « épiscopat probable » de Monsieur Bouilleret (selon la fausse doctrine prêtée par le site Donec Ponam à Mgr Fellay le 25 mars 2007) serait-il suffisant aux yeux de l’abbé de Cacqueray pour qu’il aille s’agenouiller devant lui le « Père commun » des catholiques du diocèse ? Vraiment l’incohérence la plus complète règne au sommet de la FSSPX.
L’abbé de Cacqueray change la nature de l’action de la FSSPX à Amiens. Jusque là le discours officiel avait présenté ces messes publiques dans la rue comme une action visant à trouver un hébergement pour la communauté des fidèles de la FSSPX à Amiens et résoudre un problème purement local.
Désormais, vérifiant en cela ce que nous avions analysé et prédit, dès le début de cette manipulation des fidèles par les abbés de Suresnes, il apparaît que l’abbé de Cacqueray donne une dimension nationale à l’action de la FSSPX à Amiens : Amiens devient « symbolique » :
"Le point d'absurdité qui, à mon avis, ... va revenir comme un boomerang sur les évêques, tellement c'est incompréhensible, le point d'absurdité auquel on est parvenu, Amiens est incompréhensible et Amiens est peut-être aussi symbolique"
Le très probable tireur de ficelle de toute cette opération, l’abbé Lorans, l’entremetteur spirituel de Villepreux, était très en verve pour faire parler l’autorité et la mettre en scène. Avec une certaine gourmandise puérile, l’abbé Lorans poursuit en rapportant le propos d’un journaliste à Amiens : "La messe tradi ça en jette un max". Et l’agent du G.R.E.C. ajoute : « Quand c'est marqué Motu Proprio, est-ce qu'ils ne lisent pas Statu Quo" ?
Et, jetant le masque, l’abbé Lorans dévoile le fond de sa manipulation : faire d’Amiens un enjeu national, un levier pour tenter de déstabiliser les faux évêques de France et entraîner ainsi les clercs et les fidèles de la FSSPX dans un mélange avec les ralliés et une supplication envers les fausses autorités conciliaires, préparant ainsi les esprits au ralliement :
"Monsieur l'abbé de Cacqueray, vous nous disiez tout à l'heure que, selon vous, et on le voit à travers vos propos et ceux de Monsieur l'abbé de La Rocque, que Amiens dépasse le cadre d'Amiens, il a une portée symbolique, ce cas est éminemment révélateur, comment est-ce que vous voyez vous cette situation à Amiens et bien au-delà ?"
L’abbé de Cacqueray dévoile alors, ad intra, les véritables objectifs de la manipulation des fidèles à Amiens. Il ne s’agit plus de trouver un local pour 200 fidèles, mais pour la FSSPX, et sur ordre de Mgr Fellay, de mener une « guerre de mouvement » contre les « évêques » de France :
« J'ai trouvé que, un peu dans ce contexte d'Amiens, beaucoup de choses ressortaient. Amiens est quand même symbolique de toute cette situation dont Mgr Fellay disait : « c'est une guerre de mouvement, on est passé d'une guerre de tranchées à une guerre de mouvement », évidemment les militaires le savent, une guerre de mouvement c'est beaucoup plus difficile qu'une guerre de tranchées. Alors, en quoi consiste cette guerre de mouvement, dont on voit une réalité à Amiens ? »
L’abbé de Cacqueray, sollicité par l’abbé Lorans et relayé par lui, venait juste de déclarer Amiens symbolique. Symbolique de quoi ? D’une guerre de mouvement de la FSSPX contre l’ « épiscopat » français. Bouilleret est donc un ennemi que l’abbé de Cacqueray assiège et qu’il veut faire capituler en espérant par là même commencer à faire plier les « évêques » de France à ses volontés. Amiens c’est Verdun, dans l’esprit de l’abbé de Cacqueray, inspiré par les infiltrés manipulateurs qui manœuvrent aussi Mgr Fellay. Un Verdun où l’ennemi Bouilleret doit être écrasé, ridiculisé pour ensuite servir d’exemple et permettre aux autorités de la FSSPX d’entonner le Te Deum de la victoire sur les « épiscopes » français. Te Deum qui serait la réminiscence de ceux entonnés de force, selon la volonté de Mgr Fellay, pour la sortie du Motu Proprio. Car pour l’abbé de Cacqueray, c’est bien au nom, tout au moins au nom de son « esprit », du Motu Proprio qu’il demande à Bouilleret la concession d’une église à la FSSPX à Amiens :
« Je dirais que, le motu proprio à constituer la phase émergée du mouvement, la pointe émergée du mouvement qui est en train de se produire à Rome, dont je précise que c'est un mouvement sur lequel nous ne nous illusionnons pas. C'est-à-dire que nous savons bien que malheureusement, et tout à l'heure ce que monsieur l'abbé de La Rocque a dit au sujet de l'encyclique l'exprimait bien, c'est que malheureusement la théologie du pape demeure la théologie du concile Vatican II, et que le motu proprio n'est pas du tout le point terminal de la crise. Simplement le motu proprio est certainement un premier pas qui est important comme tous les premiers pas, et un premier pas qui exprime à la fois l'inquiétude du souverain pontife par rapport à la situation de l'Eglise et la pensée que avec la liberté pour la messe de Saint Pie V on pourra jusqu'à un certain point pallier cette situation ».
Dans l’esprit de l’abbé de Cacqueray, cette « guerre de mouvement » ne semble pas être une manœuvre de ralliement, car dans le même temps, et faisant référence à la critique accablante de la pseudo encyclique de Ratzinger qui vient d’être faite par les trois abbés, l’abbé de Cacqueray déclare qu’il « ne s’illusionne pas » sur la Rome de Ratzinger. Evidemment telle n’est pas la pensée des deux abbés infiltrés (Lorans et de La Rocque) qui l’entourent ce soir là. Eux sont acquis au ralliement et ils ont du se trouver contrarié en entendant l’abbé de Cacqueray affirmer cela. Car, dans leur esprit, il ne s’agit ni plus ni moins que d’utiliser le malheur des fidèles d’Amiens à la rue, afin de provoquer un mouvement tradi-œcuménique qui provoque la confusion des Sacerdoces (entre faux prêtres ralliés et vrais prêtres de la FSSPX). Et aussi de provoquer un choc psychologique parmi les fidèles dont ils espèrent qu’il ferait passer la fable du « bon Ratzinger » face aux « mauvais évêques ».
Et l’abbé de Cacqueray, mal inspiré par son mauvais entourage, va débiter cette fable du « bon Ratzinger » face aux « mauvais évêques ».
« Par rapport à ce mouvement amorcé par le pape, on s'aperçoit que l'épiscopat, et l'épiscopat français en particulier, s'arc-boute sur sa perspective que nous connaissons bien depuis des dizaines d'années, sur le concile Vatican II, sur les idées de Vatican II, sur la nouvelle messe avec l'hostilité contre l'ancienne, et non seulement s'arc-boute, mais je pense, aggravent encore, autant qu'il le peut, cette hostilité, il y a une sorte de crispation des évêques à laquelle on assiste actuellement par rapport à cette question du motu proprio et de la messe de saint Pie V pour l'empêcher le plus possible. »
L’abbé de Cacqueray dénonce des « évêques » français qui « s’arc-boutent », qui sont « crispés », qui se font les gardiens de Vatican II.
« Et toujours en regardant cette situation d'Amiens un peu comme un révélateur, je pose la question : est-ce que les évêques ont la possibilité, je dirais simplement politique, de continuer comme cela ? Nos évêques ressemblent de plus en plus à des généraux mexicains, ils ont beaucoup d'églises toujours, mais ces églises sont vides parce qu'il y a de moins en moins de prêtres, de moins en moins de fidèles aussi, et pourtant ils veulent conserver cette même attitude. »
L’armée mexicaine en déroute
Une « guerre de mouvement » contre des « généraux mexicains », une « guerre de mouvement » à Amiens contre le « général mexicain » Bouilleret qui possède des églises vides et n’a plus que 65 prêtres en activité. L’abbé de Cacqueray dévoile donc devant les fidèles, ce qui est caché à l’extérieur, à savoir les véritables intentions de la FSSPX contre Bouilleret. Il le traite comme un ennemi qu’il veut battre et dont il veut la défaite. Et il le ridiculise publiquement en le traitant, parmi tous les autres « évêques », comme un « général mexicain ». Bouilleret et ses 65 faux prêtres pèse moins lourd numériquement que l’abbé de Cacqueray et sa centaine de vrais prêtres en France. Et pourtant Bouilleret usurpe un titre d’évêque. Bouilleret devient ridicule car, muni de son faux titre, il en commande plus qu’à une petite poignée de faux prêtres. Et parmi les 400 églises quasi-vides qu’il gère, l’abbé de Cacqueray exige de lui, avec l’accent du vainqueur, qu’il lui octroie l’une d’elle. Ridicule Bouilleret comme un général d’armée mexicaine, où le nombre des gradés est supérieur à celui des fantassins, où plus on monte dans la hiérarchie, et plus les effectifs grossissent, où les médailles et autres décorations pompeuses abondent alors que les combattants font défauts. « Armée de Mayence, armée de Faïence » chantaient les révolutionnaires en 1792, « armée de Bouilleret , armée mexicaine » entend-t-on à la tête de la FSSPX.
Et l’abbé de Cacqueray assène sa certitude de la victoire contre les faux « évêques » de France, en parlant de « boomerang » dont il espère qu’Amiens sera l’occasion et qui viendra frapper les « épiscopes » qui s’opposent à la FSSPX :
« Eh bien quand je parlais tout à l'heure de coup de boomerang, je pense effectivement que, la nature ayant horreur du vide, cela ne va pas pouvoir rester comme ça. »
Et cette guerre que décrit l’abbé de Cacqueray contre les « évêques » de France, il la voit déjà victorieuse. Déjà, à Amiens, la FSSPX mobilise 10 fois plus que la communauté des fidèles conciliaires de Bouilleret dans sa cathédrale et la misérable chapelle latérale. Bouilleret a déjà abandonné la nef au vide, il a replié ses fidèles dans une chapelle latérale, et la FSSPX nombreuse est aux portes de la cathédrale, elle se tient à l’entrée du narthex. Et cette prochaine conquête d’Amiens sur Bouilleret le mexicain va, dans l’esprit de l’abbé de Cacqueray, ouvrir la voie à la récupération de bon nombre des églises de France par la FSSPX :
« Et là encore je crois que la situation d'Amiens, et l'abbé Lorans parlait de cette comparaison avec l'extérieur de la cathédrale où plus de 500 fidèles assistent à la messe, et la chapelle latérale, pas dans la nef, la messe de la cathédrale est célébrée dans la chapelle latérale, il y avait 50 fidèles qui étaient là. On sent bien que ça ne peut pas rester comme ça indéfiniment. Ce ne sont pas les murs des églises qui nous intéressent en priorité mais on se pose la question, et parfois on a des réponses à apporter qui aura les murs des églises ? Les évêques pensent-ils pouvoir conserver indéfiniment les murs de leurs églises vides ? »
Car selon l’abbé de Cacqueray, ce sont les « évêques » qui se « distancient » de Ratzinger, et dont la position « sonne faux » par rapport au chef suprême de l’église conciliaire. Alors que la FSSPX qui leur fait la guerre, une « guerre de mouvement », vient les mettre au pas, les faire obéir « au pape », leur faire abjurer leur « gallicanisme ». Les « évêques » de France sont finalement des rebelles, tenant une position « illisible », alors que la désobéissante FSSPX est devenu le bras séculier du « bon Ratzinger », celle qui a compris son vrai message et se charge de le leur rendre « lisible » :
« Et le message des évêques, la position des évêques devient illisible parce que, et je le cite toujours dans cette affaire d'Amiens, les indications qui m'ont été données de gens tout à fait extérieurs à nous qui se rendre compte que la position des évêques sonne faux par rapport à celle des du pape. Il y a une sorte de distanciation qui est en train de se faire entre l'une et l'autre, une sorte de résurgence du gallicanisme et qui est observé par les observateurs extérieurs. »
L’abbé de Cacqueray s’émerveille de voir les ralliés qui le rejoignent, il n’a donc pas compris le piège dans lequel l’ont lancé l’abbé Lorans et les infiltrés, en l’engageant dans un combat qui pousse au tradi-œcuménisme et à la confusion des Sacerdoces. Pourtant l’abbé de Cacqueray les qualifie de « pseudo-traditionnalistes », ce en quoi il ne croit pas si bien dire, car les ordinations chez les ralliés sont réalisées par des autorités romaines pompeuses et invalides. Elles ne peuvent conférer le Sacerdoce qu’elles ne possèdent pas elles-mêmes :
« Dans cette perspective si les solutions qui ont été créées, en particulier pour que la Fraternité Saint Pie X se retrouve le plus possible le plus isolée possible, et les murs ou les fossés qu'on a essayés de créer autour de la Fraternité Saint Pie X pour empêcher les fidèles d'aller, la fulmination des excommunications, la création d'instituts pseudo-traditionnalistes autour d'elle pour que les personnes attachées à la messe de saint Pie V y aillent plutôt. On les sent très inquiet de la situation eux-mêmes. Parce que malgré les allégeances qu'ils ont faites aux évêques, ça ne suffit pas. Ça ne suffit pas pour être agréé, ça ne suffit pas pour être accepté. Il y a une sorte d'hostilité qui existe aussi contre eux et d'une certaine manière, je l'ai également senti à Amiens, ça les fait se tourner un petit peu vers nous, en se disant oui, on est rejeté par les évêques et même sans le vouloir, ça les amène à regarder vers nous. Ça aussi quand même c'est assez intéressant. »
Et si l’abbé de Cacqueray se rend compte du décalage qu’entraîne cette guerre de mouvement, il n’a pas compris qu’elle a surtout pour effet de tenter de faire rentrer le cheval de Troie du faux sacerdoce parmi les fidèles avant que le ralliement ne le fasse rentrer au sein de la FSSPX :
« Cette guerre de mouvement a un peu décalé pas mal de choses, des repères auxquels on était habitué et d'une façon qui je pense s'avère providentielle et favorable à la Fraternité, et d'une certaine manière peu importe la Fraternité mais au combat pour la Foi qui est menée par la Fraternité. »
L’abbé de Cacqueray voit déjà poindre la déroute finale des évêques de France, d’après lui « isolés » et « dépassés » par leur base qu’ils contrôlent de moins en moins. De fait, ce soir du 11 décembre, anticipant sur sa proche victoire à Amiens contre le ridicule « général mexicain » Bouilleret, l’abbé de Cacqueray a prophétisé l’implosion de l’église conciliaire en France :
"Les évêques français, de par ce décalage qui existe petit à petit vont se retrouver extrêmement isolé et souvent dépassé par des prêtres qui eux ne s'y reconnaissent pas non plus"
Mais comprenant que la FSSPX se moque de lui, Monsieur Bouilleret a déjà répondu par un niet catégorique :
Citation du Picard du 15 décembre 2007
Hors l’Église, point de salut
AMIENS - Dans une déclaration au Courrier, Mgr Jean-Luc Bouilleret répond clairement mais fermement à la demande des catholiques traditionalistes : ils n’auront pas d’église du diocèse.
Depuis le 5 novembre, les catholiques traditionalistes d'Amiens de la Fraternité Saint Pie X (partisans de Mgr Lefebvre) n'ont plus d'église, le conseil général de la Somme l'ayant vendue au conseil régional.
Des rencontres ont eu lieu depuis le mois de juillet entre les prêtres de la Fraternité et les autorités du diocèse d'Amiens. Les catholiques traditionalistes qui se retrouvent d'une certaine façon « SDF » célèbrent actuellement leur messe tridentine dans la rue face à l'église Saint-Germain et à la cathédrale d'Amiens (encore ce dimanche à 10 heures). Et ils annoncent leur intention de célébrer une messe de minuit, avec une crèche vivante le soir de Noël, devant la cathédrale. Nombreuses sont les réactions de catholiques (des deux camps) qui demandent l'octroi d'une des églises désaffectées dans la Somme.
Contacts avec le Vatican
Mais « il y a un schisme de cette Fraternité Saint-Pie X à l'égard de l’Eglise catholique romaine. Nous sommes en communion totale avec le pape », rappelle Mgr Jean-Luc Bouilleret, évêque d'Amiens. « Il est exact qu'il y a des contacts entre Mgr Fellay, un des évêques de cette Fraternité, et le pape. Mais il n'y a pas d'accord à ce jour. Il n'y a toujours pas de levée d'excommunication et des sanctions à l'égard de ces évêques et de leurs prêtres. Ils ne veulent toujours pas reconnaître Vatican Il, l'oecuménisme et les libertés religieuses. »
Autre fait rappelé par l'évêque :
« Il n'y a pas d'églises désaffectées dans le diocèse d’Amiens, placées sous ma responsabilité. Mais il y en a qui dépendent des collectivités territoriales, comme Saint-Germain qui appartient à la ville d’Amiens. C'est au maire de prendre ses responsabilités. »
Quant à la question spécifique de la messe en latin, le Motu Proprio, Mgr Bouilleret souligne que « si un groupe stable constitué de nos fidèles veut la messe en latin dans la forme extraordinaire, il n'y aura aucun problème. Je n'ai pas de demande à ce jour »
Pour le reste, l'évêque d'Amiens est très clair : pas question de faire jouer la « charité chrétienne » envers les traditionalistes : « Il n’y a pas de charité authentique sans vérité. Pour une vraie communion, il faut être en charité avec la vérité. »
Et si une commune propose l'un de ses lieux de culte ? «Je consulterai mon conseil épiscopal avant de me prononcer », rétorque l'évêque qui précise encore que si les chrétiens orthodoxes peuvent bénéficier de la mise à disposition de la cathédrale, c'est qu'« eux ne sont pas excommuniés. Cela s'est d'ailleurs déroulé en présence du nonce apostolique ».
JACQUES GOFFINON
Fin de la citation du Picard du 15 décembre 2007
En cette affaire d’Amiens, Monsieur Bouilleret et les faux évêques de France sont logiques avec leurs principes (que nous rejetons évidemment), ils ne tiennent pas un double langage. Et la FSSPX n’est pas logique avec elle-même. En effet, comment concilier cette supplication à genoux pour obtenir une église et simultanément combattre et ridiculiser les autorités de cette église conciliaire en se réclamant d’une autorité supérieure qui viendrait de Rome contre les « évêques ». A quoi donc croit l’abbé de Cacqueray en tenant un double langage ?
Mgr Fellay aurait-il la naïveté de croire que le « bon Ratzinger » voudrait se servir de la FSSPX, tels des mercenaires, pour imposer ses ordres aux « évêques » conciliaires ? N’a-t-il pas encore compris qu’il s’agit d’un leurre, d’un conte de Noël pour naïf monté par son entourage infiltré pour l’entraîner dans le ralliement ? Quel roi d’un royaume a recours à des mercenaires pour se faire obéir par ses subordonnés ? Mgr Fellay ne sait-il pas, que de par l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ, « tout royaume divisé contre lui-même périra » ? Et lui, supérieur de la FSSPX, serait appelé par le « bon Ratzinger » pour diviser et détruire l’église conciliaire ? Mgr Fellay croit-il au Père Noël ?
Un lecteur nous illustre cette naïveté de Mgr Fellay :
« J’ai appris qu’en décembre, dans une réunion de responsables, Mgr Fellay a confié, telle une confidence précieuse, qu’il venait d’apprendre de Castrillon Hoyos que celui-ci dirait désormais sa messe privée dans le rite de Saint Pie V. Et le Cardinal Colombien lui aurait confié avoir désormais ‘mauvaise conscience’ quand il dit le rite de Paul VI. Et Mgr Fellay de s’émerveiller devant la conversion de Castrillon Hoyos » Un lecteur (digne de foi)
Cette anecdote qui prête à rire montre, pour le moins une très profonde duplicité du rusé Castrillon Hoyos, lui le protecteur des « prêtres » pédophiles aux Etats-Unis, lui qui n’a pas réagit face aux affaires d’homosexualité, lui qui n’a cessé de multiplier les ruses et les tromperies pour détruire et diviser la FSSPX. Et c’est ce Machiavel colombien qui vient se moquer de Mgr Bernard Fellay, l’ancien économe, qu’il juge suffisamment naïf pour lui conter ces fausses confidences qui prêtent à rire.
Le but du « bon Ratzinger » ne serait-il pas plutôt de diviser et de détruire la FSSPX avec le collaboration innocente et naïve de Mgr Fellay ? Cette version est plus proche de la réalité. Nous avons déjà vu plusieurs fois que Mgr Fellay avait ridiculisé la FSSPX et son combat. En voici une occasion de plus.
Continuons le bon combat
Abbé Michel Marchiset
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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-06-17-3-00-Petite_grammaire_du_GREC_de_l_abbe_Lorans%20%281%29.pdf
[2] armée mexicaine féminin
1. (Ironique) Organisation inefficace dont la structure hiérarchique comprend un surnombre de chefs et supérieurs
[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Nicolas-du-Chardonnet
[4] http://www.laportelatine.org/accueil/accueil.php
[5] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=355889
[6] http://www.stnicolas-lefilm.com/
[7] http://www.dvd-caelis.com/
[8] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=355764
[9] Voir le site http://www.rore-sanctifica.org