CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mercredi 5 mars 2008
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Mgr Williamson[1] :
La lumière sur 14 ans du jeu d’un politicien mitré contre Mgr Fellay
Début d’une série d’articles sur l’action véritable et occulte de l’ex-anglican au sein de la FSSPX pour livrer la Tradition catholique aux mains de l’église conciliaire de Ratzinger[2]
Dans la Partie n°2, nous traiterons sur la base d’exemples concrets, de l’incroyable indulgence dont certains milieux ou personnalités du sédévacantisme font preuve à l’égard de l’ex-anglican, soit carrément en le soutenant ou soit en le protégeant par leur silence absolument incroyable sur ses actions désormais rendues publiques. Beaucoup de lecteurs en resteront stupéfaits.
Partie n°1 – L’inconcevable discours de Mgr Williamson au Brémien le 18 juillet 1994
(à suivre…)
Un cas d’école : l’action subversive de Mgr Williamson au sein de la FSSPX, complice de l’abbé Schmidberger, au service objectif mais secret de l’église conciliaire de Ratzinger
Portrait d’un homme double, ex-anglican formé à Cambridge
Nous poursuivons la publication d’analyses sur l’action de Mgr Williamson, le britannique, sacré validement évêque catholique par Mgr Lefebvre en 1988, afin d’aider les clercs et les fidèles à ne pas être leurrés par les procédés de camouflage et de séduction de cet ex-anglican.
Aujourd’hui, nous examinons l’action de l’évêque à la rose[3], sous l’angle de son action contre Mgr Fellay.
De semaine en semaine, il apparaît, par ses actions, comme un homme infiltré au sein de l’œuvre de Mgr Lefebvre et comme un homme clé dans le dispositif qui fonctionne actuellement et depuis la mort du fondateur le 25 mars 1991 pour faire rallier toute la structure de la FSSPX à la Rome post-Vatican II.
Une image très soigneusement entretenue d’excentrique et de prophète apocalyptiste
Quelle est aujourd’hui l’image de Mgr Williamson qu’il donne de lui-même ?
L’évêque à la rose révèle un goût de la médiatisation encombrant, de préférence sur des sujets qui marquent politiquement la FSSPX, où sur des commentaires relatifs aux mœurs qui font de lui une sorte de puritain catholique.
A cette image d’excentricité, Mgr Williamson joint celle d’un contact personnel très chaleureux, mais inquisiteur, car cet homme collecte méthodiquement l’information, et d’abord sur les personnes. Il se renseigne et recherche avec avidité les contacts au sein des forces vives de la Tradition.
Cet activisme à s’informer et à se lier et à systématiquement chercher à gagner la confiance personnelle et à susciter et recueillir les confidences, voire à soutenir verbalement les hommes les plus fermes au sein de la Tradition, s’accompagne d’une hargne publique constante et paradoxale : il combat farouchement ceux qui affichent l’opinion sédévacantiste.
L’observateur attentif, mais tout d’abord peu informé de la formation et du milieu de Mgr Williamson en dehors de l’Eglise catholique, percevra donc de prime abord, un franc-tireur jouant un jeu personnel au sein de la FSSPX et quasi-marginalisé par un excentrisme et des prises de positions provocantes, paradoxalement ennemi du sédévacantisme à l’intérieur de la FSSPX et ami des crypto-sédévacantistes, ou des sédévacantistes non déclarés à l’extérieur ou aux franges de la FSSPX.
Derrière la vitrine outrageusement ultra, des fréquentations douteuses
Déjà l’observateur s’interroge. Quelle est donc la clé qui donne la cohérence interne de cet évêque si peu catholique dans son comportement, bien qu’il fasse de façon acharné profession tonitruante de catholicisme, de préférence sur des sujets chocs ?
Si l’observateur approfondit et prend connaissance du passé de l’ancien anglican devenu évêque, en particulier en lisant les différents dossiers que lui a consacré Virgo-Maria[4], il découvre que l’image d’ultra-orthodoxie de Mgr Williamson se lézarde.
Derrière la vitrine outrageusement ostentatoire et ultra-catholique, apparaissent des fréquentations douteuses.
Cette auto-mise en scène mime en réalité la posture médiatique de son mentor, l’ex-Fabien (?) Malcolm Muggeridge, le découvreur de Mère Teresa, devenu ‘converti’ conciliaire en 1982, et ancien des Services secrets britanniques (MI6), lié par son père et sa femme au milieu des sectes illuministes mondialistes d’Oxbridge, issues de l’Anglicanisme et des milieux fabiens (Fabian Society).
L’évêque à la rose, qui n’a pas hésité à placer le symbole Rose+Croix en plein milieu de son blason épiscopal, cernant même la rose de ce symbole d’un pentagone inversé dans le numéro n° 78 de Fideliter, (novembre-décembre 1990), paru moins de quatre mois avant la disparition inopinée de Mgr Lefebvre le 25 mars 1991, Mgr Williamson a protégé, ordonné et promu durant dix ans à des postes d’enseignement et de responsabilité spirituelle des clercs homosexuels prédateurs, pourtant déjà ouvertement dénoncés pour tels et à plusieurs reprises, au sein du séminaire US de Winona de la FSSPX, délinquants homosexuels attraits aujourd’hui publiquement et officiellement pour leurs méfaits devant la justice des Etats-Unis[5].
Un rôle caché, souterrain et intelligemment composé, d’agent subtil du ralliement
Si l’observateur soucieux de collecter les faits les recoupe, et recolle les éléments du puzzle qu’il constitue, il voit apparaître sous ses yeux, un double jeu, très subtil, bien plus que ne le laissait paraître les déclarations cultivées certes, mais finalement caricaturales du britannique.
Et se pose alors la question : Mgr Williamson joue-t-il en réalité et de façon souterraine, un autre rôle que celui qu’il revendique publiquement ? Agit-il de façon calculée et très incohérente, en feignant l’inconséquence et le paradoxe ?
Serait-il un maître dans l’art de la dissimulation ecclésiastique et de la manipulation médiatique ?
Mgr Williamson n’est aucunement incohérent ou désorienté, mais il agit de façon très intelligente.
De l’examen de ses déclarations et de ses actions, il ressort que Mgr Williamson est un leurre[6], il se fait passer pour un évêque catholique très ferme face à l’église conciliaire et s’opposant à Ratzinger.
Cette posture est purement factice, il cherche avant tout à devenir un pôle d’attraction des forces vives de la FSSPX pour ensuite les canaliser, puis les contrôler et enfin les stériliser.
Avec l’abbé Schmidberger, vocation tardive comme lui, et qui, comme lui rejoignit Mgr Lefebvre en 1972, ils forment le binôme coordinateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’« Orchestre noir »[7], ce petit noyau de clercs modernistes qui, au sein de la FSSPX, conditionnent la Direction de la FSSPX afin de lui faire appliquer ce « processus de réconciliation » inventé par la Rome moderniste pour neutraliser, la réduire et mieux la détruire, la « poche de la FSSPX », qui reste aujourd’hui la seule organisation mondiale catholique à préserver et à perpétuer encore sur tous les continents le véritable Sacerdoce sacrificiel catholique de rite latin, sacramentellement valide[8], de la Nouvelle et Eternelle alliance scellée dans le sang de Notre seigneur.
Un schéma de subversion classique : le contrôle par un agent de la Révolution de l’opposition à la même Révolution
Que les lecteurs ne soient pas surpris, ce schéma de subversion est classique. Il est récurrent dans l’histoire.
Lorsqu’un pouvoir fort prend le contrôle d’une institution, comme la maçonnerie l’a fait en 1958 en faisant élire de façon irrégulière le Rose+Croix Roncalli sur le siège de Pierre, un tel pouvoir cherche immédiatement à contrôler son opposition.
Le livre de Georges Orwell, « 1984 », nous donne l’exemple d’un pouvoir qui contrôle son opposition.
Des ennemis séculaires de l’Eglise catholique aussi organisés et pertinaces que ceux ont pris le contrôle de la structure de l’Eglise catholique à partir de 1958, ont pensé de longue date à neutraliser l’opposition aux ‘réformes’ qu’ils avaient soigneusement planifiées et entrepris d’imposer aux clercs et aux fidèles selon un ordre et un calendrier parfaitement prémédité et mûri.
Autour de Mgr Lefebvre s’est cristallisé dès le Coetus pendant le concile, et plus encore à partir de la fondation de la FSSPX en 1970, une opposition majoritairement française, et dont l’impulsion principale était française, répondant ainsi à la vocation surnaturelle spécifique de la France vouée à la défense de la Sainte Eglise.
Aussi, la secte, loin de sous-estimer cette réaction française embryonnaire, s’est-elle ingéniée, dès son début, à placer ses agents au sein de l’institution naissante.
Il est ainsi plus que probable que le très douteux chanoine Berthod ait, dès la fondation d’Ecône, joué un rôle des plus suspects auprès de Mgr Lefebvre.
Et ensuite, les premiers agents de la Secte qui régnait à Rome, ont veillé à assurer l’avenir de leur contrôle sur l’œuvre de Mgr Lefebvre, et à le consolider. C’est ainsi que rentrent en 1972, deux séminaristes déjà formés, les vocations tardives que sont l’abbé Williamson et l’abbé Schmidberger.
Il ne faudra pas plus de dix années pour que le séminariste allemand, ami personnel de Joseph Ratzinger, devienne le Supérieur de l’œuvre avec l’appui de son Fondateur, Mgr Lefebvre, et moins de 16 ans pour que l’ex-Anglican britannique devienne l’un des quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre.
Ce duo va progressivement étendre son emprise et celle de ses poulains qu’ils ont promus avec opiniâtreté, sur la FSSPX alors en plein développement.
L’intervention fracassante de l’abbé Méramo en 1994 déstabilise le schéma du binome Williamson-Schmidberger (au service de Rome) et fait élire Mgr Fellay
Ce schéma bien huilé et qui va prospérer au fil des ans, va cependant connaître un premier accroc en 1994, avec l’élection du Supérieur de la FSSPX qui échappe à l’abbé Schmidberger.
L’intervention fracassante de l’abbé Méramo en plein chapitre général va déstabiliser le clerc allemand, et c’est, de façon inattendue, Mgr Fellay qui est élu.
L’abbé Méramo a joué vis-à-vis de Mgr Fellay le rôle de faiseur de roi.
L’élection de Mgr Fellay remet en cause le plan de prise de contrôle occulte de la FSSPX par Rome, car en 1994, Mgr Fellay n’est pas, a priori, acquis au ralliement et aux plans de la Rome maçonnique. Il n’est pas l’un des rouages du petit noyau de la demi-douzaine de clercs qui tiennent la FSSPX.
Il va donc falloir que le noyau de l’infiltration et le duo Williamson-Schmidberger se réorganise afin de parvenir, par un jeu d’influence, à faire rentrer Mgr Fellay dans un « processus de réconciliation ». Cette opération de mise sous influence deviendra effective à partir du « jubilé » de l’an 2000, promu par l’évêque apostat Karol wojtyla-JPII. Elle va s’accélérer à partir d’août 2005 et de la rencontre de Mgr Fellay avec l’abbé apostat Ratzinger, le 29 août.
L’élection de Mgr Fellay en 1994 à la tête de la FSSPX étant déterminante, car ayant entravé les plans de mise sous contrôle totale de la FSSPX par le duo Williamson-Schmidberger, nous distinguerons deux phases : la phase du plan de mise sous contrôle d’avant 1994 et celle d’après 1994.
La deuxième phase est toujours en cours, Mgr Fellay étant toujours à la tête de la FSSPX (il a été reconduit dans ses fonctions en 2006), et le projet de ralliement n’ayant pas encore abouti.
Avant 1994, l’action publique de Mgr Williamson contre les forces vives de la FSSPX qualifiees de « sédévacantistes »
Durant la phase antérieure à 1994, Mgr Williamson agit dans le cadre d’un premier schéma de mise sous contrôle et joue dans ce plan le rôle d’un chien de garde de l’autorité légitime.
Dès avant 1994, le noyau des infiltrés, Mgr Williamson en tête, doivent mener vis-à-vis de Mgr Lefebvre le jeu d’influence qu’ils mènent aujourd’hui auprès de Mgr Fellay, à la différence près que Mgr Lefebvre est d’une autre trempe et n’est pas homme à se laisser facilement manipuler ou flatter, ce qui n’est plus le cas avec Mgr Fellay.
Que ce soit lorsque Mgr Lefebvre est encore en vie, ou après sa mort inopinée le 25 mars 1991, l’ex-anglican travaille main dans la main avec le Supérieur de la Fraternité qu’est alors l’abbé Schmidberger, et il lutte contre les forces vives au sein de la FSSPX, en les diabolisant sous l’accusation de « sédévacantisme ».
C’est ainsi qu’à peine nommé Supérieur du séminaire US de la Fraternité à Winona en 1983, il va provoquer une crise importante qui va conduire à l’expulsion de neuf prêtres et à la ruine du District de la FSSPX aux Etats-Unis. L’abbé Cekada fera partie de ces exclus qui ont consigné les évènements dans la « lettre des neufs », aujourd’hui rendue publique.
En attisant une crise qui vide les plus fortes personnalités de la FSSPX aux Etats-Unis, l’abbé Williamson fait une tabula rasa qui va ensuite lui permettre d’assoir son pouvoir sur le District US de la FSSPX à reconstruire et sur lequel il va profondément imprimer sa marque pendant vingt ans, jusqu’à ce qu’en 2003, Mgr Fellay ne se décide à l’exiler en Argentine.
Dans les années 1990, Mgr Williamson protège, ordonne et promeut des clercs prédateurs homosexuels, avec la complicité de l’abbé Schmidberger
En 1990, Mgr Williamson va à nouveau s’illustrer en contredisant l’abbé Morello, jusque là Supérieur du séminaire de La Reja en Argentine, et en prenant sous sa protection le prédateur homosexuel, l’abbé Urrutigoity, dénoncé (avec raison) par l’abbé Morello qui fera spécialement le voyage à Winona à la veille de l’ordination presbytérale du pédéraste, obstinément décidée par Mgr Williamson.
Mgr Williamson rejettera le dossier de l’abbé Morello, en accusant l’abbé Morello d’être « sédévacantiste » et que c’était là le motif de son accusation « calomnieuse » contre le clerc Urritigoity. Cette version des évènements sera précisément relayée au même moment en Allemagne, au séminaire de Zaitzkofen par son compère, l’abbé Schmidberger, comme l’a révélé un témoin de cette époque.
Lorsque la revue des dominicains d’Avrillé, Le Sel de la terre, va naître en France en 1992, c’est à nouveau Mgr Williamson qui va apparaître comme le censeur et le surveillant de la revue auprès de l’abbé Schmidberger, il tient sous sa coupe les Pères Innocent-Marie et Pierre-Marie.
Le Mgr Williamson d’avant 1994 ne joue aucunement le rôle d’un rebelle à l’autorité, mais celui d’exécutant, de grand commis de la FSSPX, travaillant de manière très étroite et coordonnée avec l’abbé Schmidberger Supérieur, ou Premier Assistant de la FSSPX.
Après 1991, le binôme anglo-germanique Williamson-Schmidberger est sur le point de s’assurer un contrôle définitif et total sur la FSSPX
Cette action en binôme va s’avérer tellement efficace que Mgr Williamson va, semble-t-il, éprouver une certaine assurance.
C’est ainsi qu’à peine trois mois avant la disparition inopinée de Mgr Lefebvre le 25 mars 1991, Mgr Williamson fera paraître dans la revue Fideliter de décembre 1990, une version revue et corrigée, où la symbolique de la rose et de la croix présente dans son blason épiscopal, est plus nettement affirmée, la rose étant placée au centre d’un pentagone inversé. Cela peut-être compris comme un signal clair et discret envoyé vers les initiés complices de Rome et de l’extérieur vers ceux qui savent décoder ce type de symbolique.
Avant 1994, l’abbé Schmidberger est candidat à sa propre succession et prend publiquement des positions très fermes et très catégoriques vis-à-vis de Rome, ce qui masque son action souterraine pour la préparation du ralliement, et ce qui éteint les sentiments de méfiance que pouvait susciter sa candidature à un deuxième mandat.
De 1991 à 1994, le fondateur ayant disparu de façon inopinée, le duo de Mgr Williamson et de l’abbé Schmidberger peuvent estimer avoir bien assis leur contrôle sur la FSSPX et la perspective d’un nouveau mandat de 12 ans par l’abbé allemand leur permet d’espérer parvenir à livrer dans un temps raisonnable l’œuvre de Mgr Lefebvre entre les mains de la Rome apostate, alors sous la férule du tandem diabolique formé par l’évêque apostat Karol Wojtyla-JPII et son Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (sic), l’abbé apostat Joseph Ratzinger.
Après 1994, Mgr Williamson change de posture, il devient un opposant à Mgr Fellay pour l’affaiblir et pour s’auto-proclamer chef du futur camp du Non au ralliement
Mais la Providence en décidera autrement, car l’élection de 1994 va leur échapper en propulsant un jeune inconnu aux rênes de l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Cet accident dans le schéma de mainmise totale va conduire l’ex-Anglican, Mgr Williamson à se repositionner en changeant de posture.
Dès l’élection de Mgr Fellay, l’ex-anglican va se poser comme un challenger du nouveau supérieur, comme un rebelle, et aussi comme un conseiller indispensable rendu incontournable par le jeune âge du nouveau supérieur et par le statut de doyen qui est celui du britannique, parmi les quatre évêques.
Le schéma de l’action de Mgr Williamson sera donc double après 1994 : conseiller auprès de l’autorité, comme avant, mais, et c’est nouveau, opposant concret à l’autorité légitime et champion auto-proclamé du noyau intransigeant qui refuserait tout accord avec Rome à terme.
Le discours-programme de Mgr Williamson au Brémien le 18 juillet 1994, une semaine après l’élection de Mgr Fellay
Nous avons retranscrit en annexe les passages essentiels du discours de Mgr Williamson au Brémien le 18 juillet 1994, soit une semaine exactement après l’élection surprise de Mgr Fellay.
Cette conférence apparaît, avec le recul du temps, comme un discours-programme que Mgr Williamson va mettre en œuvre et suivre rigoureusement pendant les quatorze ans qui suivront.
L’annonce par Mgr Williamson du ralliement à venir de la FSSPX à la Rome apostate
Alors même qu’il sort d’un chapitre général qui est un moment fort d’unité de la FSSPX et de consolidation des responsables autour d’objectifs communs, en conformité aux statuts de l’oeuvre, l’ex-anglican va distiller le doute sur l’avenir de la FSSPX et sur sa pérennité, sur sa Direction et la jeunesse de ses dirigeants présentées comme un gage d’incertitude et d’inexpérience.
« Alors, je vous donne un scénario, je ne vous dis pas qu’il va être comme cela, je vous dis seulement qu’il pourrait être comme cela. Aux années 90, la belle petite Fraternité résiste héroïquement avec tous ses merveilleux petits abbés, résiste héroïquement aux défaillances et aux trahisons de l’Eglise officielle et les conversions s’esquissent et les intellectuels commencent à se rendre compte que le Novus Ordo ne marche pas, que l’Eglise nouvelle est fausse, et au moment même où l’Eglise officielle sera sur le point de baisser les armes et de se rendre à la vérité, qu’est-ce que nous pourrions voir ? Je ne dis pas qu’est-ce que nous verrons, qu’est-ce que nous pourrions voir ? La Fraternité qui baisse les armes et qui se rend à l’Eglise officielle. Je ne dis pas qu’il sera comme cela, je dis seulement qu’il pourrait être comme cela. On l’a déjà vu, pas seulement avec une petite Fraternité, mais toute l’Eglise officielle qui s’est effondrée. A plus forte raison, à combien plus forte raison, une petite Fraternité ne pourrait-elle pas se rendre ? »
Mgr Williamson attaque indirectement Mgr Fellay sur sa jeunesse et son manque d’expérience
L’attaque biaisée et indirecte contre le jeune nouveau supérieur, Mgr Fellay, est au début à peine voilée : « Ouais ! Elle est gentille la jeunesse, elle est belle, elle a les forces de la jeunesse, les forces physiques mais l’expérience, l’âge, la sagesse des années ? » et le discours progressant, elle devient explicite : « Notre petit supérieur général, (…) c’est le plafond, il n’y a rien au-dessus, c’est dangereux … ».
« Petit » Mgr Fellay, voilà le mot est lâché, entre deux plaisanteries. Nous laissons les lecteurs imaginer les pensées de l’auditoire.
Et ce n’est pas tout, autre argument pour disqualifier le nouveau supérieur général et la direction de l’œuvre : la jeunesse. Et là-dessus l’ancien professeur de littérature ne craint pas de se poser en sage et en donneur de leçon : « Oh, si la vieillesse pouvait, si la jeunesse savait, dit le proverbe, si la vieillesse pouvait, si la jeunesse savait, combien il est utile d’avoir des anciennes têtes, et encore que l’on sait les consulter. »
Mais, que l’on se rassure, ce professionnel épiscopal de l’inquiétude a la solution : et si l’on consultait les plus anciens, ceux qui ont la sagesse. Et qui donc ? Mais lui-même pardi ! « Il ne suffit pas d’avoir les anciennes têtes, encore faut-il savoir les consulter, si on les a et si on sait pas les consulter, à quoi est-ce que cela sert ? ».
Mgr Fellay serait un « petit » supérieur, et un blanc bec desservi par sa jeunesse, il lui suffira donc de consulter l’ancien élève de Muggeridge et le protecteur d’alors des deux prédateurs homosexuels, les abbés Urrutigoity et Ensey, et la FSSPX sera sauvée. N’est-ce pas merveilleux ! Quel don de la Providence à la FSSPX que cet indispensable évêque à la rose.
La réalité s’est avérée bien plus cruelle pour Mgr Williamson.
En 1997, c’est le « petit » Mgr Fellay qui a expulsé avec pertes et fracas le prédateur homosexuel, l’abbé Urrutigoity (et qu’il dénoncera en 1999 dans une lettre), que le « sage » Mgr Williamson couvrait obstinément de son autorité et de sa protection bienveillante. Puis viendra le tour de l’abbé prédateur homosexuel Ensey que Mgr Williamson avait promu dès le départ d’Urrutigoity.
Un ton et des propos risibles et consternants de Mgr Williamson, inadmissibles chez un évêque catholique
Nous invitons les lecteurs à écouter la bande son de la séquence suivante sur notre site. Elle est particulièrement risible et consternante.
Le ton adopté par Mgr Williamson pour distiller ses doutes est celui de la clownerie et de la dérision :
« huuummm.. là vous voyez comment je vais casser ma carrière, hein ? Il serait gentil de dire : ah, nous ouvrons des maisons partout, nous construisons, nous allons dans d’autres pays, on a des vocations, tout le monde est beau, tout le monde est doux, tout le monde est jeune, tout le monde est gentil, tout le monde est enthousiasmé, on a des évêques … huuummm… ils sont gentils… huuummm … » (Mgr Williamson, vers la deuxième minute dans l’enregistrement)
Comment un évêque catholique peut-il s’exprimer ainsi ? Imagine-t-on un Mgr Pie adopter ce ton enfantin et faisant ces mimiques (huuummm !) devant son auditoire ?
Des fidèles qui entendent un évêque catholique leur parler ainsi, comme s’il s’adressait à des crétins, à des débiles mentaux, peuvent se sentir offensés et perdre toute estime pour le conférencier qui leur parle.
Mais pire encore que la forme, inconcevable pour un véritable évêque catholique, pleinement conscient de sa charge et des devoirs qu’elle lui impose, nous sommes encore plus étonnés par le fond du discours de Mgr Williamson. Pour bien saisir le caractère totalement extravagant des insinuations de l’évêque à la rose, au sortir du Chapitre général, il n’est que d’évoquer une analogie.
Au sortir du Chapitre général de 1994, le discours de Mgr Williamson discrédite la FSSPX et son nouveau chef
Imagine-t-on un haut cadre dirigeant d’une grande entreprise ou d’une grande administration sortant d’un séminaire de « team-building » organisé pour revoir ensemble les objectifs communs et mettre en place la nouvelle équipe dirigeante, et aussi affermir la stratégie de l’entreprise ou de l’administration pour plusieurs années, imagine-t-on un tel haut cadre dirigeant se répandre immédiatement en déclarations publiques où il mettrait en cause la pérennité de l’entreprise, ou de l’administration, ses faiblesses et ses possibles défaillances : « une défaillance de la part de ses chefs, qui humainement n’est jamais exclue ».
Doit-on comprendre que la réunion du Chapitre général à laquelle Mgr Williamson a participé et dans laquelle sont validées les orientations pour douze ans, ainsi qu’une multitude points pratiques, serait une « fantaisie » irréaliste et béate, déconnectée du réel ?
En effet l’évêque à la rose déclare : « Considération noire mes chers amis. Mais que voulez-vous ? Moi, je préfère l’oxygène, je préfère au gaz nocif de l’optimisme, de la fantaisie, les gens baignent aujourd’hui dans la fantaisie… ». Les prieurs de 1994 seraient des « gens qui baignent dans la fantaisie » ? Beau tableau pour une fin de réunion solennelle ! Quand au conseil général il serait « dangereux » : « notre conseil général, c’est le plafond, il n’y a rien au-dessus, c’est dangereux … ». Et à cette disqualification insinuée, l’ancien étudiant de Cambridge ajoute une once de condescendance : « Alors comment voulez-vous que de braves petits abbés tiennent tête à tout cela ? ». Les prieurs seraient en réalité des « braves petits abbés » impuissants. Oui, il ne les blâme pas, pensez donc, ils sont braves, et ils n’ont pas la hauteur de vue et l’expérience du disciple de Muggeridge !
Imagine-t-on un tel haut cadre dirigeant d’une grande entreprise ou d’une administration désigner en termes voilés la jeunesse et l’inexpérience de la nouvelle direction (« La jeunesse est gentille, mais elle n’est pas toujours sage (…). ») ? L’imagine-t-on insinuer que cette grande entreprise pourrait passer à la concurrence ? (« Qu’est-ce qui nous protège ? Qu’est-ce qui nous garantit ? »)
Et ensuite, tel un irresponsable arriviste, tenter de se protéger en anticipant sur d’éventuelles sanctions sur sa carrière au sein de l’entreprise ou de l’administration ?
Les clowneries de Mgr Williamson sur sa « carrière » : cet évêque est-il catholique ?
Mgr Pie ou Mgr de Dreux-Brézé évoquaient-ils leurs « carrières » dans leurs discours (« Je regrette si je ne me fais pas entendre, et c’est bien si on ne m’entend pas d’ailleurs, car je ne dis pas des choses qui vont avancer ma carrière. ») tels des vils parvenus préoccupés d’honneurs et de réussite mondaine au sein de l’Eglise ?
« Je ne sais pas si c’est la peine d’enregistrer des paroles pareilles, parce que ça va briser ma carrière, ça risque de briser ma carrière. Brisez ma carrière si vous voulez, j’y suis prêt. En tout cas, ça va mal, ça va mal dans le monde et dans l’Eglise .. et dans la Fraternité ?… huuummm.. là vous voyez comment je vais casser ma carrière, hein ? »
Auprès de quel exemple catholique, l’ex-anglican de Cambridge est-il allé puiser cette attitude si peu épiscopale et si peu cléricale ? Nous n’en connaissons pas. Voilà qui trahit de la part de Mgr Williamson un manque de sens réel de ses responsabilités d’évêque et une Foi pour le moins défaillante au regard du respect dù à son sacre épiscopal.
Nous n’avons pas d’exemple de telles clowneries de la part des trois autres évêques, Mgr Fellay, Mgr de Galaretta ou Mgr Tissier de Mallerais. Et encore moins de la part de Mgr Lefebvre ou de Mgr de Castro-Mayer :
« on a des évêques … huuummm… ils sont gentils… huuummm … »
Une volonté masquée de s’imposer, avec l’appui de Rome et des médias, comme le chef auto-proclamé du camp du NON au futur ralliement en préparation
Maintenant, que traduit ce discours-programme qui, sous des aspects burlesques et ridicules, relève plus de la manœuvre partisane et du calcul que de l’enseignement d’un pontife ? A l’évidence, il révèle des arrières pensées et des ambitions de pouvoir qui n’ont rien de commun avec les motivations surnaturelles du fondateur de la FSSPX.
Par cette nouvelle déclaration excentrique, l’ex-anglican inaugure un nouveau positionnement personnel au sein de la FSSPX : celui du chef auto-proclamé du camp des forces vives opposées à tout ralliement.
La question est prématurée, car en 1994, il n’existe aucun contact d’importance entre la FSSPX et Rome en vue d’une signature.
Mais, en prévision de ces négociations à venir, Mgr Williamson prend date et annonce l’impensable : le ralliement et immédiatement, il se présente naturellement comme le futur porte-drapeau de ceux qui diront « non ».
Dans cette dialectique prévue et anticipée du « oui » et du « non » à la signature, il veut déjà apparaître, auprès du camp du « non » comme le prophète qui avait déjà annoncé la catastrophe. De cette pseudo-clairvoyance, dont il attend qu’elle sera reconnue rétrospectivement, il espère exciper une légitimité. C’est le rôle qu’il joue depuis 1994. Dès qu’une voix s’élève au sein de la FSSPX pour dénoncer Ratzinger, Mgr Williamson surenchérit. C’est « Monseigneur Plus », l’opposant officiel, désigné par la Rome conciliaire.
D’ailleurs ce schéma est relayé abondamment et complaisamment par les médias officiels, que ce soit Le Figaro, La Croix ou les autres, tous répètent en chœur l’intransigeance de l’évêque britannique et le désignent comme le ‘chef naturel’ du camp du « non ». La confidence nous a même été rapportée d’un clerc habitué des loges ecclésiastiques, qui évoquait avec un sourire en coin qui trahissait comme une posture convenue, et en feignant de solliciter sa mémoire, le nom de Mgr Williamson pour désigner le camp de l’intransigeance au sein de la FSSPX.
Quelle remarquable unanimité ! Cela sous-entend une consigne qui circule et que Rome entretient.
A suivre…
La Rédaction de Virgo-Maria
Dans la Partie n°2, nous traiterons sur la base d’exemples concrets, de l’incroyable indulgence dont certains milieux ou personnalités du sédévacantisme font preuve à l’égard de l’ex-anglican, soit carrément en le soutenant ou soit en le protégeant par leur silence absolument incroyable sur ses actions désormais rendues publiques. Beaucoup de lecteurs en resteront stupéfaits.
ANNEXE A
18 juillet 1994 – Le Brémien – extraits du discours de Mgr Williamson
Enregistrement intégral ici :
http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/1994-07-18-Mgr_Williamson_Le_Bremien.mp3
« Je ne sais pas si c’est la peine d’enregistrer des paroles pareilles, parce que ça va briser ma carrière, ça risque de briser ma carrière. Brisez ma carrière si vous voulez, j’y suis prêt. En tout cas, ça va mal, ça va mal dans le monde et dans l’Eglise … et dans la Fraternité ?… huuummm.. là vous voyez comment je vais casser ma carrière, hein ? Il serait gentil de dire : ah, nous ouvrons des maisons partout, nous construisons, nous allons dans d’autres pays, on a des vocations, tout le monde est beau, tout le monde est doux, tout le monde est jeune, tout le monde est gentil, tout le monde est enthousiasmé, on a des évêques … huuummm… ils sont gentils… huuummm … Pourquoi la Fraternité jouirait-elle d’une protection spéciale contre ces forces toujours de jour en jour plus déchaînées qui ont emportées des milliers et des milliers de prêtres et d’évêques excellents dans l’Eglise officielle ? Je pourrais vous en raconter et ce serait très édifiant. Mais c’est la réalité. Et la Fraternité qu’est-ce qu’elle a pour s’opposer à ce déferlement, à ce déchaînement des démons, et du monde de la chair et du démon, qu’est-ce qu’elle a pour se protéger ? Quelles sont ses garanties, quelles sont ses qualités ? La jeunesse ? … Ouais ! Elle est gentille la jeunesse, elle est belle, elle a les forces de la jeunesse, les forces physiques mais l’expérience, l’âge, la sagesse des années ? Mes chers amis, nous avons tous beaucoup profité de la Fraternité, elle a fait de grandes et de belles choses pour nous tous, certainement pour votre serviteur, certainement. Et j’espère que demain ou après-demain, tant qu’elle est la servante de la Foi et de l’Eglise, je compterai bien donner ma vie pour la Fraternité, mais … à condition qu’elle reste fidèle. Et ça ! … La jeunesse est gentille, mais elle n’est pas toujours sage (…). Je regrette si je ne me fais pas entendre, et c’est bien si on ne m’entend pas d’ailleurs, car je ne dis pas des choses qui vont avancer ma carrière.
Mais pensons aux années 50 et 60 (…). Alors, je vous donne un scénario, je ne vous dis pas qu’il va être comme cela, je vous dis seulement qu’il pourrait être comme cela. Aux années 90, la belle petite Fraternité résiste héroïquement avec tous ses merveilleux petits abbés, résiste héroïquement aux défaillances et aux trahisons de l’Eglise officielle et les conversions s’esquissent et les intellectuels commencent à se rendre compte que le Novus Ordo ne marche pas, que l’Eglise nouvelle est fausse, et au moment même où l’Eglise officielle sera sur le point de baisser les armes et de se rendre à la vérité, qu’est-ce que nous pourrions voir ? Je ne dis pas qu’est-ce que nous verrons, qu’est-ce que nous pourrions voir ? La Fraternité qui baisse les armes et qui se rend à l’Eglise officielle. Je ne dis pas qu’il sera comme cela, je dis seulement qu’il pourrait être comme cela. On l’a déjà vu, pas seulement avec une petite Fraternité, mais toute l’Eglise officielle qui s’est effondrée. A plus forte raison, à combien plus forte raison, une petite Fraternité ne pourrait-elle pas se rendre ? Qu’est-ce qui nous protège ? Qu’est-ce qui nous garantit ?
Encore une considération. Considération noire mes chers amis. Mais que voulez-vous ? Moi, je préfère l’oxygène, je préfère au gaz nocif de l’optimisme, de la fantaisie, les gens baignent aujourd’hui dans la fantaisie… (…) Alors comment voulez-vous que de braves petits abbés tiennent tête à tout cela ? Dieu aidant oui, si Dieu n’aide pas alors pensez à ceci. Toute congrégation et société catholique dans l’Eglise, autrefois, avait au-dessus d’elle la congrégation du clergé, la congrégation des religieux (…) et s’il y avait quelque chose qui allait mal dans la Fraternité, dans une société religieuse, jusque et y compris une défaillance de la part de ses chefs, qui humainement n’est jamais exclue, dans le temps il y avait toujours la possibilité de faire appel à Rome, Rome pouvait intervenir, et récemment Rome est intervenue dans la Fraternité Saint-Pierre, … aujourd’hui c’est généralement pour le mal donc c’est mieux de ne pas être sous Rome, et le prix à payer c’est que on a personne au-dessus de nous, il n’y a personne. Notre petit supérieur général, notre conseil général, c’est le plafond, il n’y a rien au-dessus, c’est dangereux … en soi, toutes choses étant égales, en soi c’est dangereux, ce n’est pas normal, c’est… il faut qu’il en soit ainsi car se mettre sous Rome aujourd’hui, c’est embrasser la trahison, alors nous ne pouvons pas nous mettre sous Rome, complètement d’accord, sous ces officiels de la Rome actuelle, mais ne nous mettons sous… il faut payer le prix qui est que nous sommes livrés à nous-même.
Alors dans le temps bien sûr on avait la sagesse de, probablement, je crois que d’après ses fruits on peut dire la sagesse exceptionnelle de Mgr Lefebvre, sans faire du culte de la personnalité. Mais, on avait à notre disposition cette expérience, il est mort dans ces années 80 , il a lancé la Fraternité dans ces années 60, il avait 65 ans lorsque la Fraternité Saint Pie X a été fondée, il avait 86 ans lorsqu’il est mort, donc c’est les dernières 20 années de sa vie, là il y a une grande expérience, combien de vieillards avons-nous avec nous maintenant ? Pas beaucoup. Oh, si la vieillesse pouvait, si la jeunesse savait, dit le proverbe, si la vieillesse pouvait, si la jeunesse savait, combien il est utile d’avoir des anciennes têtes, et encore que l’on sait les consulter. Il ne suffit pas d’avoir les anciennes têtes, encore faut-il savoir les consulter, si on les a et si on ne sait pas les consulter, à quoi est-ce que cela sert ? »
« Quelques considérations joyeuses mes chers amis, pour vous égayer ce mois de juillet étouffant de cette année 1994… (…). »
« Il ne faut pas se faire des illusions. Moi je ne veux pas que cela se casse, et je ne ferai rien pour que cela se casse, mais quand même, voyons clair. »
« Il est tout à fait possible que le Bon Dieu maintienne en existence la Fraternité jusqu’au début du dénouement de cette crise (…). »
« Mais il n’est pas impossible que la Fraternité à son tour suive le mouvement général et se laisse engouffrer pour que nous nous rendions compte, combien nous sommes fragiles et combien peu nous pouvions faire nous-même. Et je ne dis pas que ce c’est le cas, mais si jamais c’était le cas, ce serait dangereux, c’est de l’orgueil si vous voulez, c’est de la présomption, c’est de la vanité si vous voulez, c’est dangereux, c’est sûr. » (minute 18 environ)
« Mais tout le mouvement d’apostasie continue sans rien pour l’arrêter apparemment, avec presque rein pour l’arrêter à l’intérieur de l’Eglise officielle, or l’Eglise catholique est le sel de la terre et la lumière du monde. Ce projet pour le Mont Sinaï montre que la lumière, si elle ne s’est pas complètement éteinte, elle est éclipsée. L’Eglise est éclipsée. Et pour le sel de la terre, partout il n’est bon qu’à être jeté dehors et piétiné… (…) comme le dit Notre Seigneur dans l’Evangile. »
« Il va y avoir un éclatement. L’économie mondiale est toute prête à éclater. Toute prête. »
« Il est tout à fait possible que le bon Dieu garde la Fraternité », 29’
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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf
[2] A l’issue de la publication de la série d’articles, un dossier sera constitué en compilant l’ensemble des textes dans un même document qui constituera un dossier de référence sur l’évêque à la rose. Ces publications viennent concrétiser un travail de recherche, de recoupement et de réflexion sur l’action particulièrement redoutable de l’ancien anglican au sein de l’œuvre de Mgr Lefebvre.
[3] http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf
http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf
[5] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf