CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

lundi 10 mars 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

(suite) Mgr Williamson[1] :

La lumière sur 14 ans du jeu d’un politicien mitré contre Mgr Fellay

Partie n°2 – L’incroyable indulgence, ou même soutien (!), de certains milieux sédévacantistes envers l’ex-anglican disciple de Muggeridge (à suivre…)

  

Le site sédévacantiste Traditio.com souhaite que Mgr Williamson
prenne la place de Mgr Fellay et présente l’évêque à la Rose comme un futur Pape (sic)

Certains milieux et responsables sédévacantistes collaborent soit en privé discrètement, soit objectivement en public, pour appuyer et renforcer l’action de « Cunctator », l’évêque à la Rose.

Cette action de Mgr Williamson se résume en deux axes depuis 1994 :

- 1°) affaiblir Mgr Fellay pour le pousser dans les bras de la Rome apostate
- 2°) s’imposer comme le chef des forces vives qui s’opposeraient au ralliement.

Ces deux objectifs passent par la coupure du lien entre Mgr Fellay et la France
et par la mise sous tutelle germano-anglo-saxonne de la Tradition en France. [2]

Depuis 1994 Mgr Williamson tente avec obstination, indirectement ou frontalement (comme en 2004), d’affaiblir Mgr Fellay

Dans la partie n°1, nous avons expliqué, sur la base des actions et des déclarations de Mgr Williamson, comment, après l’élection surprise de Mgr Fellay en 1994 au supériorat général, et voyant le pouvoir de contrôle total de la FSSPX lui échapper à lui-même et à son acolyte, l’abbé Schmidberger, il a commencé à s’opposer indirectement à Mgr Fellay.

Cette action occulte de Mgr Williamson contre Mgr Fellay apparaîtra au grand jour, quand, le 17 octobre 2004, sortant de l’ombre, MgrWilliamson tentera par son sermon à Saint Nicolas du Chardonnet de relancer l’affaire des mutins (abbés Laguérie, de Tanoüarn, Héry, etc) que Mgr Fellay et l’abbé de Cacqueray commençait à peine, et avec difficulté, à éteindre. Pour que Mgr Williamson soit obligé de tomber partiellement le masque en descendant publiquement dans l’arène en octobre 2004, il fallait que la déstabilisation des mutins soit perçue comme une sérieuse menace.

La réaction vigoureuse de Mgr Fellay à l’égard de l’abbé Laguérie, et puis son début de mise sur la touche de l’abbé de Tanoüarn, avait dû surprendre dans le camp des infiltrés, habitués jusque là à manœuvrer Mgr Fellay à leur guise. Le jeune supérieur de 1994, dont Mgr Williamson disait en ironisant : « Notre petit supérieur général, (…) c’est le plafond, il n’y a rien au-dessus, c’est dangereux … », ce jeune supérieur se révélait un homme de pouvoir, qui supportait mal la contestation de son autorité.

Il ne s’agissait donc pas de l’homme de paille espéré par ces rallieurs.

Confronté au tourbillon de contestation relancé par Mgr Williamson en France et animé, entre autres, par Yves Amiot, Mgr Fellay allait devoir faire personnellement le déplacement en avion en Argentine à La Reja en janvier 2005, afin d’obtenir de l’évêque à la Rose la rétractation de son soutien au premier congrès des mutins organisé par l’abbé de Tanoüarn à la Mutualité le 6 février 2005.

L’évêque suisse n’obtint qu’un communiqué d’une ambiguïté toute britannique. Mais avec l’élection de Ratzinger en avril 2005, l’abbé Schmidberger allait vite remettre sous contrôle les vélléités d’indépendance et d’autonomie manifestées par Mgr Fellay lors de ce bras de fer avec les mutins.

Le 31 janvier 2007, Virgo-Maria mettait ce comportement anti-Mgr Fellay de Mgr Williamson en évidence en commentant une interview donné par Mgr Williamson au journal Rivarol :

« Annonce fracassante, il se déclare prêt à sacrer des évêques.

Qui donc ? Le Père Pierre-Marie de Kergorlay (dans le nouveau rite de Dom Botte-Lécuyer « certainement valide » !) ? L’abbé Calderon, cette gloire de la théologie sacramentelle? L’abbé Celier, son protégé, et dont Jean Madiran vient d’écrire dans Présent, que le Directeur de la revue Fideliter mériterait de devenir évêque ?

Enorme !

Mgr Williamson, un Fellay-vacantiste ?

Cette annonce de nouveaux sacres par Mgr Lefebvre tombe à plat car le sujet est-il vraiment d’actualité ? Mgr Williamson se prend-t-il pour Mgr Lefebvre ? Il se comporte comme si Mgr Fellay avait déjà signé et que la place de successeur de Mgr Lefebvre était vacante.

La véritable raison de cette annonce fracassante de Mgr Williamson est sans doute très prosaïque, il souhaite envoyer un message aux abbés qui seraient tenté de ne pas suivre le ralliement en les incitant à se rallier à sa bannière. « Sous la bannière » de Mgr Williamson ? Il attise également ainsi les ambitions épiscopales de certains » Virgo-Maria, 31 janvier 2007[3]

Bien que soumis à l’autorité de Mgr Fellay, supérieur de la FSSPX, Mgr Williamson n’en fait qu’à sa guise et peaufine avec beaucoup d’intelligence son image de leader et de rival de Mgr Fellay.

Depuis 1994, Mgr Williamson tente de s’arroger le rôle de leader des forces vives anti-ralliement

Simultanément à cette action de sape de l’autorité de Mgr Fellay, Mgr Williamson tente de s’imposer comme le chef naturel des forces vives qui refusent tout ralliement à la Rome apostate.

Depuis 1994, le contrôle de la FSSPX a échappé à la totale mainmise du binôme Schmidberger-Williamson, par l’élection imprévue de Mgr Fellay, grâce au courageux esclandre de l’abbé Méramo au chapitre général.

La réponse du binôme anglo-saxon qui travaille secrètement à livrer la FSSPX à Rome, a donc consisté à soumettre l’œuvre de Mgr Lefebvre à une dialectisation en vue des futures « discussions » avec Rome qui ne commenceront qu’en 2000. Les infiltrés ont donc planifié leur action pendant 6 ans, preuve qu’ils savent agir dans la durée et avec patience.

D’un côté l’abbé Schmidberger, arguant de sa plus grande expérience, a mis Mgr Fellay sous son influence afin de l’enfermer dans une logique inéluctable de signature.

Et de l’autre côté, afin de neutraliser la réaction qui se produirait face à une telle signature-trahison, Mgr Williamson a cultivé pendant 14 ans son image de chef irréductible et quadrillé systématiquement les opposants à tout ralliement afin de gagner leur confiance et leurs confidences, pour s’introduire dans leurs réseaux (Sous la bannière, instrumentalisation de la revue Le Sel de la terre d’Avrillé, etc). Dès qu’un opposant au ralliement ou simplement un homme actif et ferme apparaissait sur la scène, il était appelé au téléphone ou invité à dîner par l’ex-anglican.

Virgo-Maria décrivait déjà cela il y a plus d’un an, le 31 janvier 2007 :

« 6.      Une stratégie « politique » de Mgr Williamson de substitution, a priori anti-Mgr Fellay

Cette strategie politique vise à morceler la FSSPX et a en neutraliser les elements exclus en les ecartant de la question explosive de l’invalidité des sacres conciliaires

L’intervention de Mgr Fellay se produit une semaine après que Mgr Fellay ait délivré[4], en substance, un message de « non possumus » à Paris. Nous disons bien : à Paris, car nous sommes en effet obligés de constater que les fidèles de province ou du monde entier n’ont pas eu connaissance du vrai message de cette conférence.

L’indignation des fidèles face à la censure de la conférence de Mgr Fellay par les infiltrés

Contrairement aux usages, les abbés de Suresnes, ainsi que les abbés Lorans et Sélégny s’obstinent à ne pas rendre public l’enregistrement des propos de leur Supérieur général, alors que l’affaire commence à faire grand bruit parmi les fidèles qui s’indignent d’être ainsi privé des propos de Mgr Fellay. Le voile commence à se déchirer sur les méthodes de la faction qui tient Suresnes et les médias de la FSSPX.

Le véritable message de Mgr Fellay a donc été censuré par les infiltrés, comme nous l’avons expliqué dans un précédent envoi. A ce jour il est donc toujours censuré (sauf pour les lecteurs de Virgo-Maria.org). » Virgo-Maria, 31 janvier 2007[5]

Cette situation de la FSSPX en mars 2008, illustre l’image des deux anneaux décrite en 1889 par un sataniste, le chanoine Rocca, et commentée ensuite dans le livre L’Eglise éclipsée en 1998, le principe étant que chaque anneau étant contrôlé par un homme acquis à la Révolution. Ainsi les chefs des deux anneaux semblent publiquement s’opposer, mais en réalité une conviction identique et intérêt supérieur les unissent dans une œuvre commune :

« La stratégie subversive des deux anneaux dévoilée par le sataniste abbé Roca

Aussi nous faut-il rappeler pour bien comprendre ce qui se dessine, cette confidence, en 1889, du sataniste chanoine Roca (dans "Glorieux centenaire" , p. 447, ouvrage de référence, disponible aux Editions Saint-Remi sous le titre « Nouveau Monde ») au sujet des ennemis de Notre Seigneur Jésus-Christ qui dirigent le complot contre Son Eglise :

"Ils forment en ce moment un anneau qui se rompra par le milieu ; et chacune de ses deux moitiés formera un autre anneau. Cette scission va se faire : il y aura l’anneau des rétrogrades, et il y aura l’anneau des progressistes".

Ce qui veut dire qu’ils choisissent l’heure de la rupture, et par conséquent savent s’organiser avant, et surtout qu’ils choisissent à l’avance le chef des rétrogrades et le mettent sur orbite afin de bien contrôler la résistance, c’est-à-dire le deuxième anneau. » Virgo-Maria, 31 janvier 2007[6]

Dès le 31 janvier 2007, Virgo-Maria dévoilait ce schéma de l’action de Mgr Williamson et de l’abbé Schmidberger, schéma qui ne cesse de s’imposer depuis, car il constitue la clé de lecture de l’infiltration de la FSSPX.

Ce schéma revient à appliquer à la FSSPX la méthode de la gestion des contraires décrite par le haut-maçon illuministe René Guénon qui avait pénétré les milieux catholiques dans les années 1920, et qui résumait ainsi cette méthode maçonnique : « Elle consiste à utiliser pour les faire concourir à la réalisation du même plan d’ensemble, des organisations extérieures inconscientes de ce plan comme tel et apparemment opposées les unes aux autres, sous une direction ‘invisible’ unique, qui est elle-même au-delà de toutes les oppositions ». Ce schéma est celui de la dialectisation de la FSSPX autour de l’accord des deux préalables et de la signature d’accords avec Rome, une partie des prêtres de la FSSPX s’y ralliant et suivant un Mgr Fellay (cornaqué par l’abbé Schmidberger) qui aurait apostasié, et une autre partie s’y opposant et se regroupant autour de l’ex-anglican, ‘Cunctator’ à la Rose.

Ainsi la dialectisation de la FSSPX poussée jusqu’à la scission aurait détruit l’œuvre de Mgr Fellay et aurait placé chacun des morceaux de cet éclatement sous le contrôle direct ou occulte de la même Rome apostate.

Après 1994, le problème dans ce schéma, pour les ennemis de l’Eglise, est que le chef de l’anneau du ralliement, l’abbé Schmidberger, ne possédait plus le pouvoir exécutif direct, car il appartenait, à leur grand dam, à Mgr Fellay, et il leur a fallu depuis agir indirectement sur Mgr Fellay et le conditionner par son entourage, en le faisant baigner dans une sorte d’« hypnose » wojtylienne puis ratzinguérienne. La gestion politique de cette opération très difficile requiert donc de l’habileté et de la finesse, deux qualités dont Mgr Williamson sait faire preuve, son astuce consistant d’ailleurs à les dissimuler derrière le trompe l’œil d’une façade d’un personnage provocateur et peu sérieux.

Virgo-Maria a publié la vidéo où Mgr Fellay dénonce en 1999 quatre loges cléricales au sein du Vatican, ce qui montre les réticences de Mgr Fellay à se prêter à un ralliement, projet que, sous une pression constante après 2000, il va finir par promouvoir, comme nous le montrent les commentaires de Virgo-Maria depuis deux ans.

Mgr Fellay a donc changé, cela montre qu’il a fallu que le clan des infiltrés déploie des trésors d’astuce et de flatteries diverses afin d’obtenir ce retournement. Néanmoins, l’avancement de Mgr Fellay sur la route de la signature doit être encore ressentie comme trop lente par les commanditaires romains de toutes ces manœuvres ecclésiastiques. Il est certain que le récent rejet par Mgr Fellay de la nouvelle prière du Vendredi Saint a perturbé Rome, et qu’elle constitue une temporisation malvenue pour l’abbé Ratzinger et son complice Castrillon Hoyos.

L’excellente formation de Cambridge parachevée par la tutelle de l’excentrique Muggeridge, ancien des services secrets britanniques (MI5), ont rompu Mgr Williamson aux arcanes de ces jeux politiques qu’il applique avec talent au sein du milieu ecclésiastique de la Tradition catholique depuis 1972, mais surtout depuis 1982, date de son entrée sur la scène des responsabilités au sein de la FSSPX.

Il existe déjà un précédent historique à ce projet, inspiré par l’ennemi, en vue de l’implosion et de la neutralisation de la FSSPX, il s’est produit dans les milieux traditionnels anglicans il y a 20 ans à peine :

« Mgr Williamson destiné à contrôler le deuxième anneau, à l’image des « sacres » anglicans de Denver ?

Ainsi le but de Mgr Williamson serait d’éviter que ne se constitue une nouvelle Fraternité ou autre société cléricale, qui se réclamerait de Mgr Lefebvre et adopterait les conclusions désormais factuellement et publiquement démontrées sur l’invalidité sacramentelle du nouveau rite de consécration épiscopale de Dom Botte-Lécuyer. Dans le plan de l’ennemi, il est très important qu’aucune structure organisée, a fortiori internationale, ne pose les véritables questions qui embarrasseraient la Rome apostate de l’abbé Ratzinger et amorceraient le début du crépuscule pour les responsables de l’Eglise conciliaire.

En agissant ainsi (agent convaincu ou simple agent manipulé par des tireurs de ficelle de l’ombre ?), l’ancien anglican-méthodiste s’apprête à reproduire sur les ruines de la FSSPX explosée, le schéma déjà appliqué au sein de l’anglicanisme permanent par les 4 sacres de Denver de 1979 et leurs suites.

Mgr Williamson de mèche avec les infiltrés modernistes ?

Nous avons rapporté comment le Professeur Tighe a décrit cette atomisation de l’anglicanisme où les groupuscules vont de scission en éclatement, chaque faction prétendant représenter la « véritable identité anglicane ». Nous aurions alors des groupes, issus de la FSSPX, refusant le ralliement, et prétendant chacun défendre le « véritable héritage de Mgr Lefebvre ».

C’est dans un tel contexte que Mgr Williamson jouerait un rôle en veillant à ce que ces groupes développent des argumentations bancales qui ne posent jamais les véritables questions. » Virgo-Maria, 31 janvier 2007[7]

Ce schéma des milieux traditionnels anglicans est parfaitement connu de l’ex-anglican Mgr Williamson et des cénacles maçonniques anglo-romains qui élaborent les schémas directeurs de la prise de contrôle de l’œuvre de Mgr Lefebvre.

Nous y reviendrons, mais la réussite d’un tel schéma piloté par le binôme anglo-saxon Williamson-Schmidberger, nécessite la mise sous contrôle de la Tradition en France. C’est à cela qu’a servi et que sert encore l’abbé Celier.

Car la France est le fer de lance de la Tradition catholique et du combat de la Foi. La vocation de la France dans le plan de Dieu demeure, nous pouvons le constater par la floraison d’œuvres de la Tradition, et la vigueur du combat intellectuel en France, sans équivalent dans le reste du monde.

La composition de la FSSPX reflète cette réalité, le poids des abbés français étant prépondérant en son sein. Le fondateur de la FSSPX est également français. Et cette vitalité des forces vives en France inquiète et gêne les ennemis de l’Eglise, embarrassés de trouver cet obstacle sur leur route de domination des esprits par la religion mondiale maçonnique.

C’est pourquoi la réaction, rendue publique le 11 novembre à Paris,  d’un évêque français, Mgr Tissier de Mallerais, ne cesse d’inquiéter les ennemis de l’Eglise qui veulent détruire la FSSPX. Les confidences d’un homme qui avait été approché par Mgr Williamson qui se présentait à lui en ami de la résistance au modernisme, nous révèlent que l’évêque à la Rose était à l’affût de toute information sur Mgr Tissier de Mallerais. Cette curiosité dévorante de l’ex-anglican dévoile la crainte qu’il éprouve que l’évêque français ne s’affirme, sorte de l’ombre, et reprenne le flambeau de Mgr Lefebvre pour la sauvegarde du Sacerdoce catholique sacramentellement valide.

En septembre 2003, l’expulsion de l’abbé Aulagnier, devenu, par ses appétits personnels, un gêneur pour le binôme anglo-saxon, a montré que les deux infiltrés de 1972, ne veulent aucunement partager, fut-ce pour les mêmes objectifs, leur mainmise sur la France.

Nous reviendrons sur cette affaire que dévoile une publication récente.

De la même façon, il est envisageable que le ridicule et consternant diaporama immobilier de Villepreux en octobre 2007 ait été inspiré par le petit clan, et par son relais auprès de Mgr Fellay, l’abbé Lorans, afin de couper encore davantage Mgr Fellay de la base française et de l’isoler toujours davantage. Derrière l’abbé Lorans se trouve le G.R.E.C. Cet isolement permettant aux deux abbés de cour que sont les abbés Sélégny et Lorans d’ensevelir Mgr Fellay sous les flatteries et les gestes de courtisans, pendant qu’ils lui peignent en rose l’action du « bon » Ratzinger à Rome. C’est ainsi que ce si « bon » Ratzinger devient un « pape providentiel » et l’abbé Castrillon Hoyos un « ami très précieux » de la FSSPX. Ce sont là les calembredaines désopilantes qu’ont pu entendre les auditeurs rassemblés à Flavigny, de la bouche de Mgr Fellay, en présence de l’abbé Lorans, du Père Innocent-Marie et de l’abbé du Chalard le 4 décembre 2007.

L’anti-sédévacantiste Mgr Williamson épargné, appuyé et promu par certains milieux sédévacantistes extrêmement indulgents, si ce n’est complaisants

Cette double stratégie de Mgr Williamson, c’est-à-dire l’opposition sourde à Mgr Fellay pour l’affaiblir et la revendication de la tête des forces vives de la Tradition pour s’opposer au ralliement, a trouvé des relais dans des milieux inattendus.

C’est ainsi que, bien que Mgr Williamson soit démasqué depuis début 2007, sa filiation spirituelle à l’ex-Fabien ( ?) Muggeridge documentée depuis le 11 septembre 2007, la symbolique de son blason Rose+Croix connue depuis le 15 octobre 2007, sa protection opiniâtre accordée aux clercs prédateurs homosexuels Urrutigoity et Ensey, pourtant dénoncés depuis longtemps et à plusieurs reprises, mise en lumière depuis le 1^er novembre 2007, nous devons constater que les milieux sédévacantistes en général observent un silence quasi complet sur Mgr Williamson et sur ces faits insupportables.

Les abbés pédérastes Urrutigoity et Ensey ? Rien. Une peccadille ? Ne serait-ce pas scandaleux ?

Serait-il par exemple pour Verrua plus grave pour un clerc d’être ‘una cum’, que d’être un prédateur homosexuel ou mieux encore, d’être le protecteur opiniâtre dix années durant de deux clercs prédateurs homosexuels ?

Et sur l’action pertinace de Mgr Williamson pour étouffer la découverte de l’invalidité du nouveau rituel de consécration épiscopale ? Rien. Ces clercs n’ont-ils décidément rien à dire ?

Comme si la survie du véritable Sacerdoce sacrificiel catholique n’était pas en jeu dans son essence même ? Pourquoi un tel silence obstiné de leur part ?

Comme si pour ces catholiques la question de la survie du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide, était secondaire, voir superflue.

Qu’a-t-on lu depuis plus de quatre mois de l’abbé Belmont sur ces faits désormais publics concernant l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[8]’à la Rose[9], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[10]. ?

Et nous pourrions continuer la liste de ces grands ‘silencieux’.

Prompts à s’enflammer sur des points de doctrine, intransigeants sur des raisonnements aussi éthérés que la thèse materialiter/formaliter, certains milieux sédévacantistes semblent avoir perdu l’usage de la parole devant les faits accablants qui parsèment désormais le parcours de l’évêque à la rose et qui mettent en péril la survie de l’Arche d’Alliance du Sacerdoce de Melchisedech.

Que disent l’abbé Ricossa, les abbés de Verrua ou la revue Sodalitium de la protection opiniâtre accordée dix années durant par Mgr Williamson envers des clercs prédateurs homosexuels, désormais attraits devant la justice des Etats-unis ?

Comme c’est étrange, quelle suspecte indulgence de la part d’esprits prétendument épris de rigueur (non una cum) et très sourcilleux, toujours prompts à professer leur catholicisme insoupçonnable et à se faire les dénonciateurs de toutes les dérives.

Pour Verrua, la question de l’homosexualité des clercs et des prédateurs qui sévissent dans un séminaire, a fortiori si elle s’avérait être le fruit de rites occultes de sexualité sacrée, ne serait-elle pas gravissime et scandaleuse ?

N’y aurait-il donc aucune conséquence à en tirer ?

Serait-il encore possible de mener le combat de la Tradition catholique comme si cette question n’existait pas ? Notamment, où sont les études de Sodalitium sur les connexions des milieux anglicans (eux-mêmes associés à la pédérastie ritualisée des loges anglo-saxonnes Rose+Croix du type de celle exposée dans les écrits de l’ex-évêque anglican Leadbeater, le bras droit de la trente troisième Annie-Besant, grande prêtresse initiée des Fabiens ) avec la subversion de l’Eglise ?

Ils n’en parlent jamais.

Dom Beauduin ? Les conversations de Malines ? Le projet de mécano patriarcal imaginé vers les années 1925 ? Ils ne connaissent pas.

Pourtant cette question de l’homosexualité au sein des milieux ecclésiastiques se fait jour désormais de partout, et tout spécialement dans les milieux conservateurs ou traditionnels, bien plus que dans les milieux progressistes.

Historiquement elle accompagne souvent l’infiltration du clergé par des sectes Rose+Croix anglo-saxonnes qui pratiquent la pédérastie rituelle, tout comme l’illustre l’histoire de l’anglicanisme.

La Très Sainte Vierge Marie parlait de « cloaque d’impureté » au sujet des prêtres dans le secret de La Salette de 1846.

Le Père Cardonnel, un ultra-progressiste, dénonce l’homosexualité dans le ‘clergé’ conciliaire

Le dominicain ultra-progressiste[11] Jean Cardonnel semble, selon son propre avocat Maître Chalié, avoir été expulsé[12] de son couvent à 81 ans en 2002, après avoir découvert et dénoncé des pratiques homosexuelles au sein de son Ordre :

« A l'audience, Jean Cardonnel, souvent considéré comme un "prêtre rouge" selon son avocate, avait affirmé que son éviction était intervenue après qu'il eut demandé que des problèmes au sein du couvent, relatifs à des questions d'homosexualité, contraires aux voeux de chasteté formulés par les frères, soient débattus en interne, selon Me Chalié »[13]

« L'octogénaire n'y mettait pas non plus beaucoup du sien, allant jusqu'à évoquer dans la presse locale les inclinations homosexuelles de ses coreligionnaires dominicains. «En fait, ils ont été irrités que je me paie leur gueule!» raille le vieux gamin de Figeac, dans la chambre de sa maison de retraite montpelliéraine, emplie de papiers et de journaux. Expulsé, le «prêtre rouge» décide donc de porter plainte. »[14] L’Express, 23 novembre 2006

Le père Jean Cardonnel, le «dominicain rouge» stigmatise l'«homosexualisation croissante» de l'Église, dans son livre paru le jeudi 20 janvier, et intitulé Verbe incarné contre sexe tout puissant.

Or, le couvent de Montpellier ou vivait le Père Cardonnel est rattaché à la Province de Toulouse des dominicains conciliaires, Province qui a la réputation d’être conservatrice et très Ratzinguérienne et très soutenue à Rome.

Un ancien prieur du couvent dominicain de Toulouse a d’ailleurs été nommé « évêque » dans l’église conciliaire.

Que s’est-il donc passé à Montpellier ? Et pourquoi une réaction aussi violente envers le progressiste Jean Cardonnel, alors qu’il avait bénéficié d’une totale impunité aussi longtemps qu’il ne s’était pas mêlé de faire éclaircir ces affaires de mœurs ?

Il ne fut pas inquiété pendant 50 ans, depuis son élection comme Prieur des dominicains à trente ans au lendemain de la seconde guerre mondiale, jusqu’à ce qu’il dénonce en 2002 ces mœurs.

Entretemps il pu se livrer à loisir pendant des décennies au crypto-marxisme le plus échevelé en Amérique du Sud, l’ordre dominicain fermant les yeux et finançant ces entreprises.

Nous rappelons que si le Père Cardonnel, ordonné dans l’ancien rite par un évêque lui-même valide, est validement prêtre, bien qu’apostat, ce n’est plus le cas de ses plus jeunes confrères du couvent.

Le Père Cardonnel a été l’homme du Solve, et il vient de découvrir la réalité et le pouvoir des hommes du Coagula qui s’opposent à lui. Si le Père Cardonnel réfléchissait un peu à cette affaire et prenait le temps de se documenter sur les sociétés secrètes Rose+Croix d’origine anglo-saxonnes qui ont infiltré le clergé, il ferait des découvertes.

Le double jeu de Mgr Williamson qui, en interne dans la FSSPX combat violemment les sédévacantistes, et en privé développe des relations cordiales et opérationnelles avec leurs représentants

Déjà le 31 janvier 2007, Virgo-Maria a montré que la médiatisation de cette posture fallacieuse de Mgr Williamson est favorisée par des sédévacantistes affichés :

« Mgr Williamson a choisi, avec la complaisance de Jérôme Bourbon, d’intervenir dans Rivarol, donc en France et nous remarquons qu’il ne fait ses confidences à aucun des supports de la Tradition. Ni Fideliter, ni DICI, ni Les Nouvelles de chrétienté, ni SI SI NO NO, ni même La Porte Latine ne le citent, même pas en écho. On ne le lit seulement que dans Sous la Bannière, dans Minute et aujourd’hui dans Rivarol.

Un rôle trop fabriqué d’ « opposant » et de substitution à venir

Là encore nous nous posons quelques questions. Pourquoi ? S’agit-il d’une stratégie concertée avec le réseau des infiltrés qui tient les médias de la FSSPX ? Ainsi, le comportement des infiltrés modernistes place (d’un commun accord de ceux-ci ?) Mgr Williamson dans une position médiatique d’exclu, d’opposant, comme s’il s’agissait de l’associer dans l’esprit des fidèles et des abbés à un futur chef de substitution à un Mgr Fellay qui aurait rallié.

Dans cette interview, Mgr Williamson anticipe sur un éventuel ralliement de Mgr Fellay à la Rome antichrist, et adopte la posture du chef du dernier bastion qui serait fidèle à Mgr Lefebvre. » Virgo-Maria, 31 janvier 2007[15]

C’est donc le sédévacantiste Jérôme Bourbon qui sert de canal de diffusion à Mgr Williamson en France, quand ce n’est pas l’abbé de Tanoüarn et son journal Présent, par l’entremise d’un autre sédévacantiste.

Un an plus tard, cette connivence se poursuit et se confirme. Venant à Flavigny le 2 février 2008 pour les prises de soutane de 14 séminaristes, Mgr Williamson y fait des déclarations violemment anti-sédévacantistes que rapporte Ennemond, le très actif partisan du ralliement sur le Forum catholique :

« Dans son sermon, Mgr Williamson s'est avant tout adressé aux séminaristes qui recevaient en ce jour le vêtement des lévites.  Il a indiqué ce qu'ils seraient dans l'avenir - Dieu aidant - et les a exhortés à la patience et surtout à l'objectivité.

·        D'abord, ces séminaristes ne seront pas des sédévacantistes, a-t-il dit. Ils ne toucheront pas à cette théorie funeste qui fait "des ravages dans les familles" et qui, plus que toute autre - quoiqu'elle en dise - juge le for interne des autorités de l'Eglise[16].

·        Il a ensuite indiqué que ces futurs prêtres ne seraient pas non plus les membres d'une petite Eglise. Croire qu'il n'y aurait pas de vie ecclésiale hors de la Fraternité serait ridicule comme "dire qu'il n'y aurait pas de salut hors d'elle serait également ridicule". Ce qui est réel, c'est qu'il n'y a pas de salut sans la vérité catholique, a-t-il ajouté. Les promesses d'indéfectibilité ont été promises à l'Eglise catholique[17]. La Fraternité n'est qu'on outil de l'Eglise.

·        Enfin, ces séminaristes ne faibliront pas dans la défense de la vérité. Ils n'enfourcheront pas un cheval de bataille en réagissant impulsivement. Employant le verbe latin sustinere - maintenir - il les a invités à une certaine modestie et à une véritable objectivité. Au-delà des apparences qui voient le jour dans l'Eglise, il faut s'attacher avant tout à l'objectivité, celle de la vérité, en dépassant un "monde qui se noit dans la subjectivité" et en ne se contentant pas d'approches trop sentimentales. La position de la Fraternité ne se limite pas à une place sur un échiquier politique ou stratégique, elle est liée à une défense de la vérité dans l'Eglise[18].

J'espère avoir été relativement fidèle à la pensée de Mgr Williamson en résumant ses trois points. » Ennemond, 3 février 2008[19]

Ces déclarations anti-sédévacantistes figurent pour l’essentiel dans l’enregistrement officiel du sermon de Mgr Williamson que publie[20] le 5 mars 2008, le site de La Porte Latine tenu par les abbés de Suresnes (abbé Celier et abbé Cocault-Duverger).

Or, à l’occasion de son déplacement Mgr Williamson fait un séjour parisien. Lors de ses déplacements sur Paris il se fait habituellement héberger dans la capitale chez un laïc qui affiche désormais une opinion sédévacantiste, après avoir combattu durement Mgr Fellay. Et peu de temps après, dans son blog, Mgr Williamson nous révèle avoir rencontré lors de son séjour parisien, l’auteur d’un livre politique :

“Il y a deux semaines à Paris, j’ai rencontré un tel observateur. C’est un journaliste français qui a récemment publié une brochure intitulée ‘‘Enquête sur l’avenir du mouvement national’, avec lequel il sympathise. La brochure est faite d’interviews qu’il a réalisé avec 16 dirigeants nationalistes (terme non péjoratif) français, et il conclue avec son propre résumé de la situation ”[21]Mgr Williamson, 9 février 2008[22]

L’auteur de ce livre n’est autre que … le même sédévacantiste Jérôme Bourbon :

« Sous la direction de Jérôme Bourbon, Ecrits de paris (1, rue Hauteville, 75010 Paris) publie un n° spécial de 96 pages, ‘Enquête sur l’avenir du mouvement national’, regroupant une série d’entretiens avec nombre de dirigeants nationalistes de toutes tendances » Faits & Documents, n°249, 1^er au 15 février 2008

La méthode de Mgr Williamson consiste donc à tenir en interne, et à huis clos, un discours violemment anti-sédévacantiste auprès de fidèles et des clercs, et ensuite de mener une vie privée et discrète où il rencontre des sédévacantistes, se fait héberger par l’un d’eux, et publier par un autre.

Ce double jeu, auquel se prêtent volontiers des sédévacantistes notoires, révèle la duplicité du britannique et ses appétits de pouvoir et d’intrigue.

Toutes ces personnes réunies ont l’air d’aspirer à l’affaiblissement de Mgr Fellay et à la ruine de la FSSPX, rentrant allégrement dans le jeu subversif de l’ex-anglican, qu’elles servent ainsi, lequel poursuit plus encore qu’elles-mêmes cet objectif mortel pour la FSSPX et pour le Sacerdoce.

Ces « sédévacs » qui couvrent avec indulgence Mgr Williamson par leur silence sur ses actions funestes, ou même qui le soutiennent indirectement, certains commencent à les appeler les « anglovacs ».

Il faut se souvenir des écrits de Jérôme Bourbon (alias Petrus) dans le Forum catholique où il se délectait à commenter avec gourmandise et gouaille la déstabilisation de la Direction de la FSSPX par les mutins et Mgr Williamson, faisant fi des enjeux dramatiques de toute cette affaire pour la survie du Sacerdoce :

« Cinq mois. Cinq mois désormais que la crise sans précédent de la FSSPX envahit la Toile, occupe les esprits, désoriente les lefebvristes, comble de joie les conciliaires, les Ecclesia Dei, les guérardiens et les sédévacantistes, tous opposés pour des raisons diverses à l'organisation écônienne et ayant eu maille à partir avec elle. On imagine aisément que les évêques conciliaires doivent s'injecter des intraveineuses de champagne devant une telle débâcle. Et tous les ennemis de la FSSPX, tant à sa gauche qu'à sa droite, peuvent s'exclamer, peut-être de manière prématurée et fort peu charitable (mais il faut les comprendre) : "morte la bête, mort le venin"! Rien en effet ne semble devoir interrompre ou freiner un pourrissement accéléré de la FSSPX et de ses pseudopodes. » Petrus, 26 janvier 2005[23]

Ou encore :

« Mais si les clercs de la FSSPX étaient dotés de ces éminentes qualités, il y a longtemps qu'on le saurait. C'est fou : quand je les vois ainsi remuer dans la vase, je ne peux m'empêcher de penser au portrait féroce mais ô combien véridique que dresse Bernanos du prêtre médiocre. Tout y est. Etonnant, non?
Quelle sera l'issue de cette crise qui n'en finit pas? Dieu seul le sait mais une chose est sûre : plus rien ne sera comme avant. L'aura (immérité mais réel) de la FSSPX est définitivement en charpie; son unité à jamais compromise, sa crédibilité réduite en cendres, son avenir derrière elle.
Mais après tout trente-cinq ans n'est-ce pas un bel âge pour mourir? C'est l'espace d'une génération. Et après la génération Lefebvre, ne serait-il pas temps de passer à autre chose? Si possible d'un peu plus sérieux, d'un peu plus doctrinal, et surtout, surtout, d'un peu plus humble? » Petrus, 31 janvier 2005[24]

Pour Jérôme Bourbon (alias Petrus), la destruction de l’œuvre de Mgr Lefebvre de transmission du Sacerdoce catholique sacramentellement valide serait « le plus grand bonheur de sa vie » :

« Et puis, je vous en prie, cher Baudelairec2000, ne m'ôtez pas cette joie. La destruction de la FSSPX serait le plus grand bonheur de ma vie. La fin d'une imposture, ça se fête, non? Soyez sympa, Baudelairec2000, laissez-moi me réjouir en paix. On n'a pas tous les jours des occasions de sourire et de s'amuser. M'est avis que l'implosion est pour bientôt : cinq, quatre, trois, deux, un, boum ! L'extase ! Une épectase  ! » Petrus, 5 mars 2005[25]

« il me semble logique de souhaiter l'anéantissement d'une oeuvre dont on considère comme moi qu'elle est une imposture (…). En 1999 quand la Fraternité Saint-Pierre a connu une crise très grave, nombre de prêtres et de fidèles de la FSSPX s'en réjouissaient ouvertement et c'est logique dès lors qu'ils considéraient de leur point de vue que la FSSP avait trahi le combat de Mgr Lefebvre.
Il me paraît assez normal que les conciliaires, les FSSP, les guérardiens et les sédévacantistes qui ont tous eu à se plaindre de la FSSPX, pour des raisons diverses, ne soient pas mécontents d'assister en direct à son autodestruction. Ce n'est pas nécessairement de la méchanceté, de l'envie ou de la cruauté. Mais il me paraît normal que si on considère qu'une oeuvre est mauvaise, on souhaite son élimination. Personnellement je ne vois rien là de choquant. Pour ma part, une société qui se dit en communion (una cum) tous les jours au canon de la messe avec Jean-Paul II tout en lui désobéissant en tout, cela suffirait à mon sens à la condamner et à la disqualifier totalement. Mais il y a plus, beaucoup plus. Les cadavres sont en train de sortir du placard. On commence à voir l'envers du décor et à prendre conscience de la réalité de la FSSPX, de ses mensonges, de ses injustices, de sa tartuferie. » Petrus, 6 mars 2005[26]

« Comme me faisait justement remarquer une dame à la pointe du combat depuis trente ans : "que vouliez-vous qu'il sortît de bon d'une source empoisonnée comme Lefebvre qui a dit et fait tout et le contraire de tout?" En une phrase, tout est dit. Chapeau, la FSSPX! Rideau! » Petrus, 6 mars 2005[27]

Un journaliste catholique qui tient de tels propos montre en quelle piètre considération il tient la survie de la transmission du Sacerdoce catholique sacramentellement valide, fruit de l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ et transmis aux Apôtres pour le salut des âmes, lui-même  obtenu par la Passion et le Saint Sacrifice de Notre Seigneur sur la Croix. Il est clair qu’un tel journaliste n’a que faire de la grave question de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale et de ses conséquences dramatiques pour le salut des âmes. Mgr Williamson sait visiblement choisir ses relais et il a trouvé là un relai de choix pour ses objectifs d’anéantissement de l’œuvre de Mgr Lefebvre.

Revenons sur cette vidéo de Flavigny.

Depuis l’attaque de Mgr Williamson contre Mgr Fellay à Saint Nicolas du Chardonnet le 17 octobre 2004 et son ‘clash’ avec le clergé de cette paroisse, l’abbé de Cacqueray a interdit l’ex-anglican de discours public en France. L’intervention de Mgr Williamson le 2 février 2008 au séminaire de Flavigny, pour les prises de soutanes, constitue une entorse à cette règle.

Alors qu’habituellement les sermons sont enregistrés au format audio pour être publiés par La Porte Latine, dans le cas d’espèce, c’est une vidéo qui est mise en ligne. Et non pas une simple vidéo d’amateur, mais un travail de professionnel qui a demandé des heures et des jours de travail. Les plans défilent, alors que se mêlent la voix de l’évêque et une bande musicale multiplexée.

Ce travail de qualité rappelle le montage vidéo sur le rite de Saint Pie V qui fut réalisé, à Flavigny également, par l’abbé de La Rocque.

Qui a donc donné l’ordre de médiatiser ainsi au maximum l’évêque britannique ?

Qui a décidé cette exception d’une intervention à Flavigny en France ?

Qui a financé les moyens de production de la vidéo professionnelle qui a été réalisée ?

L’abbé Celier et son compère l’abbé Cocault-Duverger ? Aidés par l’abbé de La Rocque ?

Qui au sein du District de France a le pouvoir de mettre en place une telle action ?

Il est clair qu’un réseau relaie l’ancien anglican en France, à Suresnes.

Mais il y a mieux encore.

Le site sédévacantiste Traditio.com non seulement tait obstinement la protection de Mgr Williamson envers les clercs prédateurs homosexuels, mais fait même l’éloge dithyrambique de ce dernier.

Une observation des publications du site internet sédévacantiste Traditio.com incarne jusqu’à la caricature le schéma du discours-programme de Mgr Williamson aux Brémiens, le 18 juillet 1994, premièrement l’affaiblissement de Mgr Fellay et deuxièmement la promotion de Mgr Williamson pour prendre la place de Mgr Fellay ou, tout au moins, pour devenir le chef des forces vives opposées à tout ralliement.

Premier objectif, le discours de Traditio.com dénonce régulièrement Mgr Fellay. Il est surnommé « Bernie » Fellay, le terme « Bernie » étant très péjoratif dans le monde anglophone.

En voici un exemple en février 2008, par une caricature[28] Traditio.com présente Mgr Fellay comme un attardé mental.

La dérision a pris le pas sur la dénonciation des faiblesses et de l’indignation que peuvent légitimement susciter sa duplicité et ses jeux ecclésiastiques dangereux et insupportables avec la Rome des ‘antichrits’, son abandon de la mission assignée par son consécrateur dans la « lettre aux quatre futurs évêques[29] ».

Cette attaque de Mgr Fellay qui déborde du cadre de la dénonciation salutaire (tel que Virgo-Maria peut le faire en vue de la sauvegarde de l’arche de la Nouvelle Alliance, le Sacerdoce catholique sacramentellement valide), pour tourner à la caricature irrespectueuse, rejoint ces travaux et ces initiatives continuelles de Mgr Williamson pour affaiblir l’autorité et la position de Mgr Fellay à la tête de la FSSPX, en vue de la ruine de l’œuvre Sacerdotale de Mgr Lefebvre.

Traditio.com emboîte donc complètement le pas à Mgr Williamson dans la poursuite du premier objectif majeur de l’évêque à la rose depuis 1994.

Deuxième objectif, Traditio.com va plus loin, en assumant entièrement le deuxième point du programme du 18 juillet 1994 au Brémien : la recommandation de Mgr Williamson comme le chef excellent et désirable des forces vives de la Tradition catholique.

Texte de Traditio.com ridiculisant Mgr Fellay en février 2008

Depuis des mois, Traditio.com se singularise par un silence total sur les scandales qui entourent Mgr Williamson.

Alors que le site sédévacantiste Traditio.com dénonce presque quotidiennement les crimes sexuels commis par le pseudo-clergé de l’église conciliaire, et donne les photos et les noms des pseudo-évêques conciliaires attraits devant les tribunaux des Etats-Unis, un silence d’autant plus surprenant entoure la sortie de la protection, de l’ordination et de la promotion accordée par Mgr Williamson aux abbés prédateurs homosexuels Urrutigoity et Ensey.

 

Livre « Le Rite de la Sodomie » où Randy Engel consacre plusieurs pages au prédateur homosexuel, l’abbé Urrutigoity, en soulignant sa protection par Mgr Williamson à Winona.

Pourtant Traditio.com a déjà parlé du livre « Le Rite de la Sodomie » et n’est pas sans connaître parfaitement les informations qui sont désormais rendues publiques sur Mgr Williamson dans ce livre. Traditio.com s’est en outre parfois fait l’écho de Virgo-Maria, ce qui montre que ce site lit les dossiers publiés sur notre site.

Au silence éloquent de Traditio.com s’ajoute depuis le 28 février 2008, un appui invraisemblable du média sédévacantiste à l’égard de Mgr Williamson qui est présenté comme un héraut de la Foi : “Un évêque de la FSSPX a les tripes pour s’opposer face à la Nouvelle Rome”. Et le site force le trait : « Williamson devrait être le nègre littéraire des lettres encycliques de Benoît-Ratzinger. Ou peut-être prétendre lui-même au poste suprême ».

Alors qu’aucun évêque de la FSSPX n’est aussi suspect, Traditio.com a l’outrecuidance de le présenter comme le meilleur d’entre les quatre évêques, et va même jusqu’à en faire le digne successeur de Mgr Lefebvre. L’ex-anglican digne successeur de l’évêque d’Ecône !

Cette promotion ahurissante de l’évêque à la Rose, ‘Cunctator’, va de pair avec une attaque contre Mgr Fellay qui trahit les arrières-pensées des rédacteurs de ce site sédévacantiste :

« Il semble que au moins un des évêques de la FSSPX a les tripes pour suivre les principes et la sagesse du courageux fondateur de la Fraternité, Mgr Lefebvre, au lieu des  postures pusillanimes de l’actuel supérieur général ‘Bernie’ Fellay ».

Le 28 février 2008, Traditio.com fait la promotion de Mgr Williamson
en vue du renversement de Mgr Fellay

Ne reculant devant rien, les Pères de Traditio.com vont jusqu’à qualifier de « mini-encyclique » un paragraphe du blog de l’évêque, et leur propagande ne reculant devant rien, ils parlent de « déclaration la plus catholique » depuis longtemps.

« La « mini-encyclique » de seulement cinq paragraphes de Mgr Williamson est la déclaration la plus directe, claire, catholique et vraiment charitable de doctrine catholique que nous ayons vu depuis longtemps. Elle confond Benoît-Ratzinger et couvre de honte ses lettres encycliques acatholiques. »

Ce délire grotesque finit en apothéose : Mgr Williamson devrait succéder à Mgr Fellay à la tête de l’œuvre de Mgr Lefebvre ! Et voilà la finalité de ce poulet : pousser l’ex-anglican en avant dans la perspective d’un putsch à la tête de la FSSPX.

« Quelle différence cela ferait pour la FSSPX, si un prélat aussi musclé, dans la tradition du courageux Marcel Lefebvre, dirigeait la Fraternité au lieu du flagorneur du Novus Odo qui dirige actuellement la Fraternité. »

N’ayant pas peur du ridicule, les Pères de Traditio.com achèvent de se discréditer en proposant l’évêque ‘Cunctator’ à la Rose comme futur Pape d’une Eglise catholique restaurée.

« Mirabile dictu, si Williamson était aussi bon dans les autres domaines, quel candidat il ferait pour diriger l’Eglise catholique restaurée ! »[30]

Le protecteur, ordonnateur et promoteur de l’abbé prédateur homosexuel Urrutigoity serait… le Saint Pape annoncé par les prophéties. Le collaborateur du Grand Monarque, désigné par Dieu, serait donc, selon le site sédévacantiste Traditio.com, l’évêque britannique, disciple de l’ex-Fabien (?) Muggeridge ! Quelle farce grotesque.

A quoi rime donc cette pantalonnade des Pères de Traditio.com ? A quel jeu jouent-ils ?

Nous craignons d’avoir trop bien compris.

Il devient désormais clair que le site sédévacantiste Traditio.com est un relai de Mgr Williamson, au sein duquel il trouve des appuis. Ce relai de l’évêque britannique participe à sa stratégie de déstabilisation de Mgr Fellay.

A suivre…

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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Dans la Partie n°3, nous traiterons des manipulations en cours de la part des relais de Mgr Williamson, ou de l’évêque britannique lui-même, afin de renverser Mgr Fellay, de l’isoler ou de lui imposer la signature du ralliement à la Rome des ‘antichrists’.

ANNEXE A

Texte ahurissant de Traditio.com pour promouvoir Mgr Williamson

http://www.traditio.com/comment/com0802.htm

SSPX Bishop Williamson Calls Benedict-Ratzinger an "Enemy" of Traditional Catholics

From: The Fathers

Mirabile Dictu! An SSPX Bishop that Has the Guts to Stand up to Newrome
In a Public Statement Bishop Richard Williamson Has Shredded Benedict-Ratzinger
For Caving in to Jewish Leaders on the Traditional Good Friday Prayer
Williamson Ought to Be Ghost-writing Benedict-Ratzinger's Encyclical Letters
Or Maybe Standing for the Leadership Himself

It seems that at least one of the SSPX bishops has the guts to follow the principles and wisdom of the Society's courageous founder, Archbishop Lefebvre, instead of the pusillanimous posturings of current Superior General Bernie Fellay.

On February 23, 2008, Bishop Richard Williamson, currently rector of the SSPX's seminary in Argentine, issued a scathing public attack -- well deserved and long overdue, we might say -- on Benedict-Ratzinger for his sell-out of the Christian Faith with the new Good Friday Prayer for the Jews decreed for the "Motu" Mess. The first paragraph of Williamson's release hits the bullseye and agrees with what the TRADITIO Network has stated from the beginning:

Most people seeing how Pope Benedict XVI has changed the Church’s Good Friday prayer for the Jews will think he has been their friend, because the change was in a direction demanded by spokesmen of theirs, who made themselves heard. However, for any Catholic who has the Catholic Faith, Benedict XVI has been in this not their friend but their enemy.

Bishop Williamson has certainly trumped Benedict-Ratzinger in the Catholic department when he points out how Newpope has been lethal to the spiritual salvation of the Jews by making them think that they are perfectly free to deny Jesus Christ as their Messias and seek another. Bishop Williamson, with true charity, states the Catholic position in his release:

He [Benedict-Ratzinger] has softened the Church's solemn criticism of their [the unbelieving Jews'] condition. On the other hand, by the same softening he will also have diminished Catholics' awareness of how especially Jews need the charity of Catholics’ prayers. For indeed from Adam to world’s end, faith in the one and only Redeemer, to come or having come, can alone save any soul from eternal damnation, unless that soul lives without serious sin and is honestly ignorant of the Redeemer

Bishop Willliamson concludes with the crowning blow to Benedict-Ratzinger's implicit denial of Catholic teaching:

Therefore the recent Good Friday liturgy change, by diminishing Catholics’ awareness of that real "veil," etc, has done a disservice to Jews’ eternal salvation. In this respect of the Catholic Faith, Benedict XVI has, objectively, shown himself to be against the Jews purely as Jews. Is there any other possible true definition of the expression "anti-Semite"?

Bishop Williamson's "mini-encyclical" of just five paragraphs is the most direct, clear, Catholic, and truly charitable statement of Catholic doctrine that we have seen in quite a long time. It puts Benedict-Ratzinger's confused and unCatholic encyclical letters to shame. What a difference it would make to the Society of St. Pius X if such a gutsy prelate, in the tradition of the courageous Marcel Lefebvre, headed the Society instead of the Novus Ordo sycophant who heads the Society now. Mirable dictu, if Williamson were this good in other areas, what a candidate he would be to head the restored Roman Catholic Church!

ANNEXE B

Le Père Cardonnel chassé de son couvent

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=378070

un prieur condamné pour violation de domicile au sein du couvent par Jean Kinzler (2008-03-05 18:47:58)

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