CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 6 avril 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’ex-Anglican, Mgr Williamson en visite privée à Rome et Naples

Mgr Fellay demande la levée du décret d’excommunication

Castrillon Hoyos – Mgr Williamson et son blason épiscopal très troublant – Mgr Fellay

Un plan de ralliement de la FSSPX pour bientôt ? Les manœuvres et les mensonges se multiplient. L’ex-anglican Mgr Williamson passe plusieurs jours en visite secrète à Rome et à Naples. Castrillon Hoyos annonce dans l’Osservatore Romano l’éventualité d’un accord « pratique » sans que les conflits doctrinaux soient surmontés et prétend mensongèrement que Mgr Lefebvre aurait accepté toutes les constitutions du concile Vatican II. Mgr Fellay vient d’adresser secrètement à l’abbé apostat Ratzinger une demande officielle pour la levée du décret des excommunications contre les 4 évêques de la FSSPX. Castrillon Hoyos reconnaît qu’il « aime » le nouveau rite de Bugnini\-Montini-Paul VI et déclare qu’ « il le célèbre tous les jours ».

Une manœuvre coordonnée de Castillon Hoyos – Williamson – Menzingen a commencé.

Rome a-t-elle décidé d’enclencher une nouvelle étape pour forcer la signature de Mgr Fellay et le ralliement de la FSSPX ?

Les faits s’accumulent qui trahissent une activité importante depuis quelques semaines.

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Table des matières

1....... Le séjour ‘privé’ et ultra-secret de Mgr Williamson dans Rome et à Naples, la cérémonie des confirmations à Albano servant de couverture. 2

2....... Mgr Fellay vient d’adresser une demande officielle à Ratzinger de levée du décret des excommunications  4

3....... Pendant le séjour ‘privé’ de Mgr Williamson dans Rome, Castrillon Hoyos avance ses mensonges et son piège grossier 5

3.1.      Castrillon Hoyos annonce que des prêtres de la FSSPX, à la suite d’hérétiques et de schismatiques, ont signé un document d’adhésion avec la Rome moderniste. 5

3.2.      Le nouveau mensonge de Mgr Fellay à Flavigny : contrairement à ce qu’il a raconté, Castrillon Hoyos ‘aime beaucoup’ le nouveau rite de 1969 et ‘le célèbre chaque jour’ 6

3.3.      Castrillon Hoyos veut obtenir la signature de Mgr Fellay avant tout et relègue les oppositions doctrinales dans des « débats internes » à l’église conciliaire. 7

3.4.      Qui ment ? Mgr Fellay a-t-il reconnu la doctrine de Vatican II devant Ratzinger le 29 août 2005 ?. 8

3.5.      Castrillon Hoyos ment en déclarant que Mgr Lefebvre aurait signé tous les textes de Vatican II. 9

4....... Un témoignage d’un lecteur : l’abbé Cocault-Duverger favorise l’entrisme d’Arfel-Madiran au sein des activités de la FSSPX.. 9

5....... L’abbé Celier refait surface et se met artificiellement en avant, en inventant une dialectique qui voudrait le positionner en opposant crédible face à La Croix. 10

6....... Le scénario du ralliement se précise : Levada voudrait « réviser » les traductions de Vatican II. 11

7....... Mgr Tissier de Mallerais préconise l’arrêt des ‘discussions’ avec la Rome apostate : il devient la cible du réseau des infiltrés. 13

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1.   Le séjour ‘privé’ et ultra-secret de Mgr Williamson dans Rome et à Naples, la cérémonie des confirmations à Albano servant de couverture

L’ancien Anglican, l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[1]’à la Rose[2], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[3], vient d’effectuer une visite ultra-secrète à Rome, le 25 mars dernier, jour anniversaire de la disparition brutale et inopinée du Fondateur de la Fraternité, Mgr Lefebvre.

Voici les dates de sa visite :

• Arrivée de Mgr Williamson le mardi 25 mars à Rome.
• Séjour ‘privé’ dans Rome du mardi 25 mars au vendredi 28 mars.
• Séjour officiel à Albano, au prieuré de la FSSPX, du vendredi 28 mars au soir au vendredi 4 avril, pour la cérémonie des confirmations
• Pendant le séjour à Albano, incursion à Naples, en visite privée, le 30 et 31 avril.

Que cachent ces 5 jours de visite ‘privée’ de l’ex( ?)Anglican, Mgr Williamson qui aurait rencontré des ‘amis’. Quels ‘amis’ l’évêque à la Rose a-t-il rencontré ?

Mgr Williamson a-t-il rencontré secrètement Castrillon Hoyos ou Ratzinger ?

Mgr Williamson a-t-il été au rapport pour présenter de vive voix et sans intermédiaires, un état exact de la situation de la FSSPX en son sein, face à l’objectif du ralliement que Rome et lui poursuivent ?

Mgr Williamson a-t-il déterminé, avec les maîtres de la Rome conciliaire, la meilleure manière de circonvenir les dirigeants de la FSSPX et de faire réussir l’opération des deux anneaux appliquée à la FSSPX[4], en limitant dans toute la mesure du possible le nombre des défections des clercs de la Fraternité qui oseraient exprimer leur « non possumus » devant un tel reniement de l’œuvre de sauvegarde du Sacerdoce sacrificiel catholique, sacramentellement valide, fondée par Mgr Lefebvre, et devant cette apostasie que constitue un tel ralliement à l’abbé apostat Joseph Ratzinger, avec lequel Mgr Lefebvre interdisait de poursuivre toute discussion ?

Pourquoi Menzingen fait-il déplacer l’évêque à la Rose, l’évêque de la FSSPX le plus éloigné d’Albano, depuis La Reja en Argentine pour faire des confirmations à Albano ?

Pour dépenser des milliers d’euros donnés par les fidèles pour payer ce billet d’avion ?

Alors qu’il y a deux évêques (Mgr Tissier et Mgr Fellay) à côté en Suisse.

2.   Mgr Fellay vient d’adresser une demande officielle à Ratzinger de levée du décret des excommunications

Une source très bien informée nous apprend que Mgr Fellay vient d’adresser officiellement, mais secrètement, à Ratzinger, une demande de levée du décret des excommunications de 1988.

Il est utile de rappeler ici les noms des signataires de la Lettre ouverte des Supérieurs de la FSSPX au Cardinal Gantin, pour demander leur propre excommunication solidaire, à la suite des excommunications décrétées par la Rome de l’abbé apostat Ratzinger en 1988 : « LETTRE OUVERTE A SON ÉMINENCE LE CARDINAL GANTIN, PREFET DE LA CONGREGATION DES ÉVEQUES. » que le lecteur trouvera en annexe 3 à la lettre ouverte du 10 octobre 2006 des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX, restée à ce jour sans réponse, et dont le lien figure tout à fait en tête du présent message VM, et dont voici un extrait :

« Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d'honneur et un signe d'orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s'adressent ne sont pas de la communion d'une contrefaçon d'Eglise, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. Unis à ces fidèles, nous faisons nôtres les paroles du prophète (1 Rois, VII, 3) : Preparate corda vestra Domino et servite Illi Soli : et liberabit vos de manibus inimicorum vestrorum. Convertimini ad Eum in toto corde vestro, et auferte deos alienos de medio vestri. “Attachez fermement votre coeur au Seigneur et servez-le Lui Seul : et Il vous délivrera des mains de vos ennemis. C'est de tout Notre coeur que vous devez revenir à Dieu ; ôtez du milieu de vous les dieux étrangers” » …(..)…

A Ecône, le 6 juillet 1988

Suivent les signatures du Supérieur général, de tous les Supérieurs de districts de séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dans le monde entier :

M. l'abbé Franz Schmidberger, supérieur général,

MM. les abbés Paul Aulagnier, supérieur du district de France,

Franz-Joseph Maessen, supérieur du district d'Allemagne,

Edward Black, supérieur du district de Grande-Bretagne,

Anthony Esposito, supérieur du district d'Italie,

François Laisney, supérieur du district des Etats-Unis,

Jacques Emily, supérieur du district du Canada,

Jean-Michel Faure, supérieur du district du Mexique,

Gérard Hogan, supérieur du district d'Australie et Nouvelle-Zélande,

Alain Lorans, directeur du séminaire d'Ecône,

Jean-Paul André, directeur du séminaire de Flavigny,

Paul Natterer, supérieur du séminaire de Zaitzkofen,

Andrés Morello, supérieur du séminaire de La Reja,

William Welsh, directeur du séminaire de la Sainte-Croix en Australie,

Michel Simoulin, recteur de l'institut Saint-Pie X à Paris,

Patrice Laroche, sous-directeur du séminaire d'Ecône,

Philippe François, supérieur de la maison autonome de Belgique et du Luxembourg,

Roland de Mérode, supérieur de la maison autonome des Pays-Bas,

Georg Pfluger, supérieur de la maison autonome d'Autriche,

Guillaume Devillers, supérieur de la maison autonome d'Espagne,

Philippe Pazat, supérieur de la maison autonome du Portugal,

Daniel Couture, supérieur de la maison autonome d'Irlande,

Patrick Groche, supérieur de la maison autonome du Gabon,

Franck Peek, supérieur de la maison autonome d'Afrique australe.

Vraiment, vingt ans plus tard, quel catholique sérieux pourra encore continuer d’accorder sa confiance à de tels clercs, à de telles girouettes (ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent qui tourne !), parmi lesquels on relève les noms de plusieurs infiltrés aujourd’hui notoires ?

Il faudra bien expliquer un jour aux fidèles, de manière un tant soit peu crédible, une telle volte-face, sitôt après la mort brutale et inopinée du fondateur de la FSSPX ?

Que s’est-il donc passé en réalité ???

Rome exigeait que la demande soit signée des quatre évêques et ne l’a pas obtenu.

Cette demande de Mgr Fellay, qu’il avait déjà adressée avant l’élection de Ratzinger, intervient désormais dans un cadre différent, celui du ‘processus’ de ralliement qui ne repose plus aujourd’hui que sur deux conditions : l’autorisation du rite de Saint Pie V sans restriction, et la levée du décret des excommunications, Mgr Fellay ayant désormais fait disparaître dans la brume sa trop fameuse « troisième condition PREALABLE », celle d’un accord docrinal formel préalable entre la Fraternité et le Saint Siège.

Cette demande officielle de Mgr Fellay fait suite à la déclaration de son ami, l’agent Rédemptoriste, le Père Michael Sim, qui a déclaré le 9 mars sa volonté de rallier « le plus tôt possible » :

« Nous sommes en train de travailler au ralliement. Si nous restons dans une 'communion incomplète' nous deviendrions finalement une organisation complètement séparée (…).Nous avons besoin d'un ralliement aussitôt que possible. » [Répondant à William of Norwich : Voulez-vous un ralliement avec le Saint-Siège ?] « Oui, le plus tôt possible.  Dans cette intention, le Pape Benoît XVI a publié le Motu proprio le 7 juillet de  l'année dernière. L’ancienne messe n'a jamais été annulée. Le Pape nous appelle à au ralliement. Le Pape le veut-il ? Oui, le plus tôt possible ! Le Pape Benoît  XVI est le Vicaire du Christ. Le Christ est Dieu. Donc, Dieu le veut aussi : il nous le dit par son Vicaire sur  terre. Cela semble-t-il Catholique ? » (…)

« Opposez-vous à Dieu encore longtemps [NDLR : c’est-à-dire à son supposé représentant Ratzinger dans la bouche du Père Michaël] et vous serez un fils du démon » (…)

« Nous avons un  petit équipage. Nos bateaux sont plus faciles à manœuvrer. » (…)

« nous ne devons pas changer nos consciences pour éviter les douleurs et les jugements des autres. »

Père Michaël Mary, Supérieur des Rédemptoristes, 9 mars 2008[5]

Mgr Fellay vient-il donc de déclencher une deuxième phase vers le ralliement de l’œuvre de Mgr Lefebvre à la Rome apostate.

Et en quoi consiste cette deuxième phase ?

C’est l’abbé Castrillon Hoyos lui-même qui nous en donne un aperçu lors de l’interview qu’il a donnée à l’Osservatore Romano, le jeudi 27 mars 2008, alors même que Mgr Williamson était présent dans Rome en visite ‘privée’. Il ne devait rejoindre le prieuré de la FSSPX à Albano que le lendemain vendredi.

La communication de Castrillon Hoyos résulte-t-elle d’un plan discuté et convenu avec l’ex-anglican Mgr Williamson, l’évêque à la Rose de la Fraternité ?

3.   Pendant le séjour ‘privé’ de Mgr Williamson dans Rome, Castrillon Hoyos avance ses mensonges et son piège grossier

3.1. Castrillon Hoyos annonce que des prêtres de la FSSPX, à la suite d’hérétiques et de schismatiques, ont signé un document d’adhésion avec la Rome moderniste

Le bras droit de l’apostat Ratzinger face à la FSSPX se réjouit du ralliement de la vingtaine de sœurs de l’Oasis, puis annonce que des groupes de clercs Américains, Allemands et de Français négocient actuellement leur ralliement.

Nous savons que le Père Michael Sim « travaille » à faire rallier les Rédemptoristes Transalpins. Mais quel est le groupe français qui négocie son ralliement ?

Les abbés de Mérigny voudraient-ils rallier et « travailleraient-ils » à cela pour reprendre le vocabulaire de l’agent Michaël, la carte Sim[6] de l’abbé apostat Joseph Ratzinger auprès de la Fraternité ?

Et Castrillon Hoyos déclare :

« nous avons reçu des lettres d’accord aussi de prélats des Eglises Orthodoxes et des fidèles Anglicans et Protestants. De la même manière, il y a des prêtres de la FSSPX qui, individuellement, recherchent la régularisation de leur position. Certains d’entre eux ont déjà signé une formule d’adhésion. Nous sommes informés qu’il y a des fidèles traditionalistes, proches de la FSSPX, qui ont commencé à assister des Messes dans l’ancien rite célébré dans les églises de leur diocèse ».

En négociant avec Rome, Mgr Fellay vient donc rejoindre la cohorte des schismatiques et hérétiques Orthodoxes, Anglicans et Protestants qui cherchent leur « pleine communion » avec la Rome œcuméniste et moderniste, reconstruite en une fédération de Patriarcats (« Eglise Corporate Ltd ») selon les plans de la taupe Bénédictine Dom Beauduin⁵.

Voilà où Mgr Fellay veut mener l’œuvre de Sauvegarde du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide fondée par Mgr Lefebvre, et son interlocuteur, le ‘cardinal’ abbé apostat Castrillon Hoyos, vient de le proclamer haut et fort dans l’Osservatore Romano !

Mgr Fellay est-il l’évêque qui veut faire perdre la Foi aux clercs et aux fidèles ?

3.2.  Le nouveau mensonge de Mgr Fellay à Flavigny : contrairement à ce qu’il a raconté, Castrillon Hoyos ‘aime beaucoup’ le nouveau rite de 1969 et ‘le célèbre chaque jour’

A Flavigny le 4 décembre 2007, Mgr Fellay a raconté à ses auditeurs que, selon des confidences, « Castrillon Hoyos célébrait le rite de Saint Pie V chaque jour », et qu’il avait désormais « mauvaise conscience » en disant le Novus Ordo.

Dans son interview du 27 mars 2008 à L’Osservatore Romano, Castrillon Hoyos déclare qu’il célèbre le Novus Ordo de Bugnini\-Montini-Paul VI chaque jour, et qu’il l’aimme beaucoup :

“ J’aime beaucoup le Novus Ordo que je célèbre chaque jour”[7]

Castrillon Hoyos, Osservatore Romano, 27 mars 2008

Mgr Fellay a donc menti effrontément devant les communautés amies, ou alors, il a cru sur paroles, comme un simple d’esprit, les salades que l’entourage des infiltrés lui susurrait au creux de l’oreille de la part de l’abbé apostat Hoyos :

« De plus, Mgr Fellay ajoute que le ‘cardinal’ Castrillon Hoyos est devenu « un ami, un ami de la FSSPX, un ami très précieux ».

Et selon Mgr Fellay, depuis quatre mois, le ‘cardinal’ Castrillon Hoyos se serait remis à dire la messe traditionnelle et quand il dit la nouvelle messe, il lui aurait confié qu’« il se sent mauvaise conscience ».

Inconcevable !

Comment, par quel dérive intérieure, par quel appétit, celui qui est le successeur de Mgr Lefebvre a-t-il pu en arriver là ? »[8] Virgo-Maria, 26 février 2008

Et Castrillon Hoyos, l’ « ami très précieux » de Mgr Fellay et des Anglicans, a-t-il révélé à Mgr Fellay qu’il « aime beaucoup le Novus Ordo ».

Un ami aime à partager ses passions, alors Mgr Fellay commencerait-il lui aussi à aimer le Novus Ordo, du Lazariste franc-maçon Annibale Bugnini[9]\ comme son ‘ami’ Castrillon Hoyos ?

La naïveté de Mgr Fellay a-t-elle des limites ? Jusqu’où quand son entourage va-t-il en user ?

3.3. Castrillon Hoyos veut obtenir la signature de Mgr Fellay avant tout et relègue les oppositions doctrinales dans des « débats internes » à l’église conciliaire

Voici une traduction partielle de l’interview donnée le 27 mars dernier par Castrillon Hoyos à l’Osservatore Romano.

La version intégrale en anglais est fournie en annexe à ce message VM :

« Castrillón s’exprime sur la Fraternité Saint Pie X : "Les Discussions peuvent avoir lieu au sein même de l’Eglise"

Le Cardinal Castrillón Hoyos, Président de la Commission Pontificale Ecclesia Dei, s’est exprimé aujourd’hui dans le quotidien du Vatican, L'Osservatore Romano, au sujet du motu proprio Summorum Pontificum et des questions associées.

Castrillón emploie certains termes phares à l’adresse de ceux qui ont utilisés des termes inappropriés sans avoir une connaissance claire du sujet, et c’est pourquoi sa réponse est des plus importantes  concernant les développements à venir.

« [L'Osservatore Romano:] Comment un retour à la "pleine communion" sera-t-elle possible pour des personnes excommuniées ?

[Castrillón :] L’excommunication ne s’applique qu’aux quatre évêques seuls, en raison du fait qu’ils ont été ordonnés sans le mandat du Pape et contre sa volonté, alors que les prêtres ne sont que suspendus. Les Messes que ces derniers célèbrent sont sans nul doute valides, mais elles ne sont pas licites, et, par conséquent, la participation à leurs messes n’est pas recommandée, sauf dans le cas où il ne se trouverait aucune autre possibilité pour la messe du Dimanche. En toute certitude, ni les prêtres ni les fidèles ne sont excommuniés. Je souhaite, en m’exprimant sur ce sujet, répéter l’importance de posséder une connaissance précise de la question pour être à même d’en juger correctement.

[L'Osservatore Romano:] Ne craignez-vous pas que tenter de chercher à ramener au sein de l’Eglise des hommes et des femmes qui ne reconnaissent nullement le second Concile du Vatican, ne soit susceptible de provoquer un rejet de la part des fidèles qui, tout au contraire, considèrent que Vatican II constitue une boussole pour la navigation de la barque de Pierre, tout particulièrement en ces temps de perpétuels changements ?

[Castrillón:] Avant tout, le problème concernant le Concile n’est pas, selon mon opinion, aussi grave qu’il pourrait le sembler. En fait, les Evêques de la Fraternité Saint Pie X, dirigés par Mgr. Bernard Fellay, ont expressément reconnu Vatican II comme un Concile Œcuménique, et Mgr Fellay l’a répété au cours d’une audience avec Jean Paul  II et, plus explicitement encore, lors de l’audience que lui a accordée Benoît XVI, le 29 Août 2005. Il ne doit pas être oublié non plus que l’Archevêque Marcel Lefebvre avait signé tous les documents du Concile.

Je crois que leurs critiques du Concile portent surtout sur le défaut de clarté de certains textes, dont l’absence a ouvert la voie à des interprétations qui ne sont pas en accord avec la doctrine Traditionnelle. Les plus grandes difficultés revêtent un caractère d’interprétation et sont relatives également à certaines manifestations d’ordre œcuménique, mais ne portent pas sur la doctrine de Vatican II elle-même. C’est là un sujet de discussions théologiques qui peuvent avoir lieu au sein même de l’Eglise, où, de fait, il existe diverses discussions sur l’interprétation des textes du Concile, discussions qui peuvent se poursuivre également avec les groupes qui retournent à la pleine communion. »

La seconde phase de la Stratégie – Un – Deux - Trois  apparait bien prendre forme. »[10]

Le 5 avril 2008, les abbés Lorans et Sélégny évoquent le texte de Castrillon Hoyos, mais ne présentent pas le texte de l’Osservatore Romano, ils l’occultent et se contentent de le résumer à leur manière en gommant complètement certains aspects, certains passages et certaines informations.

Ils occultent avec application le propos de Castrillon Hoyos où il dit « aimer le Novus Ordo et le célébrer tous les jours »de peur que le mensonge de Mgr Fellay à Flavigny ne soit relevé, diffusé et dénoncé auprès des fidèles comme il se doit.

Ils passent soigneusement sous silence l’énorme mensonge sur la supposée signature de Mgr Lefebvre pour tous les textes de Vatican II, proclamée par l’abbé apostat Hoyos dans son interview à l’Osservatore Romano.

Et ils osent à peine une opposition feutrée :

« Non, la critique du concile par la Fraternité Saint-Pie X n’est pas une simple affaire d’interprétation subjective : en face des innombrables herméneutiques demeure l’objectivité des documents conciliaires sur la liberté religieuse, la collégialité et l’œcuménisme qui avant d’être une série de « gestes », est une doctrine réfutée par la Tradition constante de l’Eglise. »[11]

En déclarant que

« Les plus grandes difficultés revêtent un caractère d’interprétation et sont relatives également à certaines manifestations d’ordre œcuménique, mais ne portent pas sur la doctrine de Vatican II elle-même »,

Castrillon Hoyos veut tromper ses interlocuteurs. La doctrine de Vatican II ne serait pas mise en cause par 40 ans de combat des clercs et des fidèles de la Tradition ?

3.4.  Qui ment ? Mgr Fellay a-t-il reconnu la doctrine de Vatican II devant Ratzinger le 29 août 2005 ?

En écrivant dans Dici.org le 5 avril 2008 que :

« Oui, les évêques de la Fraternité Saint Pie X reconnaissent l’existence historique de Vatican II, mais n’ont jamais varié dans leur critique sur les erreurs de ce concile. Et Mgr Bernard Fellay n’a abordé la reconnaissance de Vatican II ni devant le pape Jean-Paul II ni devant son successeur. »,

les abbés Lorans et Sélégny déclarent que Castrillon Hoyos est un menteur.

Car lui était présent à cette réunion du 29 août 2005, et il affirme :

« En fait, les Evêques de la Fraternité Saint Pie X, dirigés par Mgr. Bernard Fellay, ont expressément reconnu Vatican II comme un Concile Œcuménique, et Mgr Fellay l’a répété au cours d’une audience avec Jean Paul  II et, plus explicitement encore, lors de l’audience que lui a accordée Benoît XVI, le 29 Août 2005. »

Alors, qui ment ? Castrillon Hoyos ou les abbés Lorans et Sélégny ?

Selon le bras droit de Ratzinger, Mgr Fellay a « reconnu Vatican II comme un Concile Œcuménique ».

3.5.  Castrillon Hoyos ment en déclarant que Mgr Lefebvre aurait signé tous les textes de Vatican II

Lorsque Castrillon Hoyos déclare : « Il ne doit pas être oublié non plus que l’Archevêque Marcel Lefebvre avait signé tous les documents du Concile », il ment.

Mgr Lefebvre s’est opposé aux textes de Vatican II et il a refusé de signer le texte sur la liberté religieuse. C’est ce qui était rappelé dans le message VM du 1^er décembre 2007 :

« Un clerc qui a très bien connu Mgr Lefebvre nous a affirmé que lorsqu’il entendait ce mensonge, proféré par les milieux ralliés, le fondateur de la FSSPX s’indignait de la façon suivante : ‘ je sais quand même mieux qu’eux, qui étaient encore des adolescents, ce que j’ai fait ou pas fait au concile’.

Interpellé sur le sujet et après quelques difficultés, Mgr Tissier a fini par admettre que Mgr Lefebvre n’a jamais signé ce texte.

Et il a écrit à notre correspondant une lettre où il reconnaît que sa biographie de Mgr Lefebvre est fausse sur ce point. Interrogé ensuite par le correspondant, il a admis qu’il se devait de rectifier cette grave erreur, et qu’il le ferait dans la prochaine édition ».[12]

Castrillon Hoyos prend-t-il les fidèles catholiques pour des crétins en inventant un Mgr Lefebvre qui aurait approuvé tous les textes de Vatican II ?

A qui espère-t-il faire croire une telle fiction mensongère ?

4.   Un témoignage d’un lecteur : l’abbé Cocault-Duverger favorise l’entrisme d’Arfel-Madiran au sein des activités de la FSSPX

Un lecteur nous a fait part d’un témoignage sur l’action de l’abbé Cocault-Duverger afin de favoriser l’entrisme de Jean Arfel-Madiran au sein des activités de la FSSPX :

« Cela s'est produit il y a environ 2 ans à Suresnes, à l'occasion de l'une des réunions préparatrices des 1ères journées de la tradition.  A la fin de cette réunion, M. l'abbé Duverger a déclaré devant les principaux membres dirigeants de la logistique: " on m'a suggéré d'inviter Jean Madiran pour dédicacer son ouvrage sur la messe"...Ensuite il a dit quelque chose comme " Qu'en pensez vous?" comme pour tâter la réaction sur le terrain. (Rappelons que ces 1ères journées de la tradition étaient consacrées à l'anniversaire de la naissance de Mgr Lefebvre). Sur la dizaine de personnes présentes, seule une a ouvertement protesté, certains se montèrent ouvertement favorables, et d'autres gardèrent le silence. Devant l'opposition l'abbé finit par dire: "de toute façon rien n'est décidé... Nous allons y réfléchir.." Finalement Mr Madiran ne fut pas convié à ces journées de la tradition, mais le simple fait que l'abbé Duverger l'ai évoqué comme une éventualité, et qu'il y ait sérieusement réfléchi suffit à révéler son état d'esprit. Il a très probablement reculer pour des raisons stratégiques, peut être par crainte de la réaction des fidèles. A cette époque en effet, l'abbé de Tanoüarn venait d'être renvoyé de la FSSPX depuis quelques mois et l'abbé Laguérie faisait parler de lui à Bordeaux » Signé par un lecteur

Nous renvoyons les lecteurs à plusieurs messages VM qui décrivent l’action de Jean Arfel-Madiran pour s’opposer à Mgr Lefebvre et tenter de faire rallier la FSSPX à la Rome moderniste.

Le grand argentier de l’abbé de Cacqueray attend donc son heure, celle du ralliement, et sonde la réaction des fidèles afin de voir s’il peut faire rentrer dans les activités de la FSSPX l’une des figures majeures des communautés Ecclesia Dei.

5.   L’abbé Celier refait surface et se met artificiellement en avant, en inventant une dialectique qui voudrait le positionner en opposant crédible face à La Croix

Le 5 avril 2008, sur Dici.org, l’abbé Celier fait publier par ses compères, les abbés Lorans et Sélégny, un commentaire[13] sur l’ouvrage « La crise intégriste – Vingt ans après le schisme de Mgr Lefebvre » (Bayard, 2008, 192 pages) d’un conciliaire, Nicolas Senèze.

L’auteur est chef adjoint du service religieux à La Croix et président de l’Association des Journalistes d’Information Religieuse (AJIR).

Le poulet de l’abbé Celier est dérisoire et hilarant.

Examinons le texte de l’abbé Grégoire Celier, l’Initiateur[14] des jeunes au ‘dieu mortel’ de l’apostasie, le nouveau ‘théologien[15] hygiéniste’ IUT Bac+2[16] de la FSSPX, amateur spécialiste du rockeur sataniste drogué Jim Morrison[17], le propagandiste « officiel »[18] du ralliement de la FSSPX à Ratzinger.

En soi, ce petit texte consisterait à aligner une série d’erreurs factuelles de la part de Nicolas Senèze.

A lire l’abbé Celier, Nicolas Senèze ne saurait pas écrire un livre qui se tienne.

Les leçons données par l’abbé Celier sont d’autant plus grotesques, qu’il a lui-même montré, ne serait-ce que dans la Paille et le sycomore (sous le pseudo de Paul Sernine), combien il se montre peu respectueux de la vérité et des faits. Le poulain de Mgr Williamson avait en effet prêté à Etienne Couvert en 2003, une phrase (‘Dans toute erreur, il y a une clé, c’est la gnose’) qu’il n’avait jamais écrite.

Et puis, grave erreur, Nicolas Senèze a mal orthographié le nom de l’abbé Celier : il a mis deux fois la lettre ‘l’. Bigre, quelle perspicacité de la part de l’abbé Celier. Quel critique littéraire ! Saint-Beuve et Louis Veuillot sont dépassés et surclassés.

Le génie subtil de l’abbé de Suresnes, aiguillonné par son ego, a immédiatement flairé le défaut du livre de Senèze : Celier avec deux ‘l’ ! Car, selon le Petit Robert, un ‘cellier’ est un « lieu aménagé pour y conserver du vin, des provisions (V. Cave, Hangar) ». Mais comment Senèze a-t-il pu confondre Cellier et Celier ? Que disons-nous, comment a-t-il osé ? Comment a-t-il pu ignorer, au point de l’estropier, la bonne orthographe de cette ‘figure historique’ de la Tradition[19] ?

Ce’théologien hygiéniste’ dont la Providence a doté la Tradition et qui figure dans l’historique ‘Commission théologique’ nommée par Mgr Fellay pour ‘discuter’ avec les plus hautes instances de l’église conciliaire ?

Et personne n’a encore épelé devant le chef adjoint du service religieux du quotidien La Croix, la bonne orthographe par laquelle désigner le très prestigieux auteur des Editions du Zébu et ou des Editions Gricha (‘la nuit tous les chats sont gris’) ? Mais se défendant du ‘cellier’ l’abbé Celier ne boit pas de ce vin là, et rejette ce ‘l’ dont on l’affuble.

Puis l’abbé de Suresnes conclut là, sans véritable examen du fond du livre, en écrivant :

« On attend encore une étude sérieuse de cette crise qui n’est pas tant celle des « intégristes » que de l’Eglise que le cardinal Ratzinger comparait, un peu avant son élection au Souverain Pontificat, à une barque qui « prend l’eau de toutes parts ».

Evidemment, pour l’abbé Celier, il faut bien marteler dans la tête des lecteurs de Dici.org que l’Eglise catholique serait bien l’église conciliaire et que le chef de l’Eglise catholique serait bien l’abbé apostat Ratzinger. Et que Ratzinger est bien l’homme qui a posé le bon diagnostic sur l’Eglise.

Ce faisant, l’abbé Celier se garde bien de poser le bon diagnostic sur Ratzinger, celui qu’a posé Mgr Tisiser de Mallerais le 11 novembre 2007, en le qualifiant publiquement de super-moderniste dans sa communication de clôture du colloque « Pascendi » sur l’action de Saint Pie X.

Et l’abbé Sernine-Beaumont-Celier, se garde bien de poser le bon diagnostic sur l’église conciliaire, celui qu’a posé Mgr Tisser de Mallerais en 2002, en qualifiant cette nouvelle religion qui règne désormais à Rome de religion gnostique.

Une étude sérieuse ?

Et c’est l’auteur du « dieu mortel », ce guide initiatique de l’apostasie[20] qui en appelle à des ‘études sérieuses’ ?

C’est l’abbé « Bac+2 », auteur d’une série de maigres plaquettes au format A5 qui en appelle désormais à une ‘étude sérieuse’ ?

Et qui vient donner des leçons au président de l’Association des Journalistes d’Information Religieuse (AJIR) ? On croit rêver.

Mais peut-être que le grand, l’immense, l’incommensurable sommet de l’intelligence qu’est l’abbé Celier va très bientôt nous produire une ‘étude sérieuse’ sur la ‘crise’ de l’Eglise ?

Quand donc l’abbé de Cacqueray se lassera-t-il de laisser discréditer l’œuvre de Mgr Lefebvre en France par les interventions publiques de cet abbé qui a franchi toutes les bornes du grotesque ?

6.   Le scénario du ralliement se précise : Levada voudrait « réviser » les traductions de Vatican II

Après la demande officielle de Mgr Fellay de levée des excommunications, puis (Mgr Williamson étant présent à Rome), l’affirmation mensongère par Castrillon Hoyos dans son interview du 25 mars dernier à l’Osservatore Romano :

• selon laquelle Mgr Lefebvre aurait signé TOUS les textes de Vatican II,
• puis l’affirmation selon laquelle Mgr Fellay aurait accepté le concile Vatican II dans le bureau de Ratzinger,
• et encore la proposition que les ‘discussions’ doctrinales se poursuivent au sein de l’église conciliaire après la signature d’un accord formel,
• arrive maintenant la rumeur selon laquelle l’abbé Levada, le successeur de Ratzinger à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), voudrait faire établir « de nouvelles traductions » des textes de Vatican II. Cette rumeur vient de Robert Mickens, le correspondant de The Tablet à Rome :

« Mickens est des plus inquiets en raison de ce « nouveau développement » et relève que le cardinal Levada, le chef du bureau doctrinal du Saint Père  a indiqué qu’il veut des « traductions nouvelles et autorisées des principaux documents conciliaires ». Il nous rappelle aussi que le Saint Père a toujours exprimé une critique sur la façon dont le texte sur la Liturgie était interprété par le bureau du Concilium de Paul VI. Il dit que le bureau « Ecclesia Dei » à maintenant la même autorité, les devoirs formels et la norme d’action que le Pontife Romain peut désirer lui assigner »[21]

Le vaste scénario de duperie, orchestré par toute une mise en scène pour donner l’impression d’un « retour à la Tradition » qui n’est que factice, tout ce décor de carton pâte se met en place en ce moment sous nos yeux.

Cette mise en scène est subtile mais ne trompera personne, et surtout pas ceux qui auront ENFIN compris qui qui sont ces apostats modernistes qui ont pris possession des biens et des titres de l’Eglise catholique.

VM avait déjà prévu et annoncé très clairement cette manipulation (d’origine anglicane) autour de Vatican II, lors du message[22] « Cambridge & Ratzinger préparent le Coagula de Vatican II » du 6 janvier 2008 :

« Le « thomisme augustinien post-moderne » moderniste. Les travaux ‘Ratzinguériens' de Mme tracey Rowland qui préparent la critique de Vatican II : Denis Sureau, directeur des éditions (conciliaires) de l'Homme Nouveau, et fervent partisan, du courant théologique cambridgien de Radical Orthodoxy, fait l'éloge d'une ‘nouvelle théologienne' en ces termes : « Tracey Rowland est assez représentative de la théologie émergente dans le monde anglo-saxon, organisée autour de pôles tels que les cercles de Radical Orthodoxy et l'édition américaine de la revue Communio. » « Un label difficile à vendre, mais qui évoque plusieurs sources. Le thomisme d'abord, celui d'Etienne Gilson, du dominicain anglais Aidan Nichols ou de l'italien Cornelio Fabro[23] (plutôt que celui de Jacques Maritain). Cette lecture de l'œuvre de saint Thomas d'Aquin met en valeur l'héritage de saint Augustin si cher à Benoît XVI » Ce travail est explosif dans la mesure où il s'agit d'une critique approfondie de la constitution conciliaire Gaudium et Spes et, plus largement, de l'esprit d'« ouverture au monde » propre à Vatican II. » Une pseudo remise en cause de Vatican II. Une opération de coagula typique des précédents historiques anglicans. Une application à Vatican II du schéma de la dialectique hégélienne dénoncée par Mgr Tissier de Mallerais chez Ratzinger. Article de Denis Sureau sur la théologienne Tracey Rowland.

L'œuvre de Rowland illustre parfaitement la subversion dénoncée par l'Anglicampos et l'Opération Anglo-Tridentine[24]. Les travaux de Rowley pourraient alimenter l'artifice des prétendues « discussions doctrinales » de la FSSPX avec Rome. Confidence : l'incompétence des prétendus « théologiens » de la FSSPX suscite l'hilarité du « Cardinal » Cottier. »

Les prévisions de VM se vérifient mois après mois, la pertinence des recoupements et des analyses dégagent le scénario de la mystification que prépare l’abbé apostat Ratzinger et ses complices pour faire signer Mgr Fellay et tenter d’entraîner les clercs et les fidèles dans le piège de son apostasie, afin de mieux détruire ainsi ce qui reste du véritable Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide de rite latin, et espérer parvenir enfin à l’éradiquer définitivement de la surface de la terre si le Bon Dieu les laissait faire.

Mais les clercs et les fidèles qui nous lisent et qui sont de plus en plus nombreux ont désormais compris à qui ils ont affaire et, pour ce qui les concerne, ils n’entendent pas se laisser berner par cette mascarade.

7.   Mgr Tissier de Mallerais préconise l’arrêt des ‘discussions’ avec la Rome apostate : il devient la cible du réseau des infiltrés

Dans les pas de son consécrateur Mgr Lefebvre,

le ‘non possumus’ de Mgr Tissier de Mallerais face à Ratzinger

Nous savons de très bonne source que Mgr Tissier de Mallerais rejette tout accord avec la Rome apostate de l’abbé super-moderniste Joseph Ratzinger et qu’il préconise l’arrêt de tout contact avec le rusé bavarois et son homme de main, l’abbé apostat Castrillon Hoyos, protecteur acharné des ‘prêtres’ conciliaires pédophiles aux Etats-Unis[25].

 

Ces contacts polluent la FSSPX et disséminent au sein de la FSSPX un climat délétère et d’intrigues de politique ecclésiastique, tout en mettant en péril l’œuvre de sauvegarde du véritable Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide fondée par Mgr Lefebvre et son action pour le salut des âmes.

Ces positions très claires de Mgr Tissier de Mallerais sur les hérésies modernistes incessantes de l’abbé apostat Joseph Ratzinger, dans la droite ligne de la position de Mgr Lefebvre après les sacres de 1988 qui interdisait dès lors toute négociation avec cet apostat, ont déchaîné l’ire du petit réseau des 10 abbés rallieurs, cornaqués par le duo Williamson-Schmidberger[26].

Après sa conférence à Paris contre le super-moderniste Ratzinger et son sermon à Saint Nicolas sur la résistance des Maccabées, il a subit des attaques très violentes de la part de ces modernistes et des pressions s’exercent désormais sur lui afin de l’empêcher de parler de l’apostat Ratzinger.

Que signifient ces voyages planétaires, répétés et rapprochés qui sont désormais imposés à cet évêque âgé et frêle, de santé fragile, depuis ses déclarations très fermes à Paris en novembre 2007 ?

A Noël, l’évêque français a été envoyé en Argentine à La Reja pour des ordinations alors qu’il y a un évêque sur place, Mgr Williamson.

Il fallait donc gaspiller les dons des fidèles pour payer un billet d’avion aller-retour Argentine-Suisse afin de faire des ordinations que Mgr Williamson pouvait conférer lui-même ?

Ensuite, dans les dernière semaines, Mgr Tissier a été renvoyé aux Etats-Unis.

Et pourquoi ne serait-il pas bientôt envoyé par Menzingen en Australie ? Puis au Japon ? Puis aux Philippines, Pourquoi  pas au Gabon ou en Indonésie ?

Ils finiront bien ainsi par en venir à bout !

Certains s’inquiètent désormais pour Mgr Tissier et sa santé.

Ces déplacements multiplient les décalages horaires et les fatigues pour un homme d’une complexion très frêle et très ascétique.

Complice de ces décisions d’ordre de mission, c’est ainsi que Mgr Fellay traite ceux qui veulent rester à Mgr Lefebvre ? Jusqu’où ?

Nous nous ferons l’écho des clercs et des fidèles qui restent très vigilants.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 Virgo-Maria.org

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ANNEXE

Traduction en anglais du texte original et complet de l’interview en italien

de Castrillon Hoyos publiée par l’Osservatore Romano

http://wdtprs.com/blog/2008/03/lossrom-dario-card-castrillon-hoyos-on-summorum-pontificum/

The sense of Catholicity and unity in the liturgy

by Gianluca Biccini

"Benedict XVI’s apostolic letter Summorum Pontificum on the use of the Roman liturgy before the reform effected in 1970 is causing to return also some non-Catholics into full communion with Rome.  Requests are being received for this after the Pope renewed the possibility of celebrating according to the old rite".  Thus affirmed Darío Card. Castrillón Hoyos, President of the Pontifical Commission Ecclesia Dei, who in this interview with our newspaper, after the publication of the pontifical document in the Acta Apostolicae Sedis, clarified some of its contents and underscored its importance as a tool to preserve the treasury of the liturgy that comes from the time of St. Gregory the Great and for a renewed dialogue with those who, because of the liturgical reform, were distanced from the Church of Rome.  The publication in the Acta preceded by a few days the nomination by Benedict XVI the preceding Secretary Camille Perl as Vice President of Ecclesia Dei, and of the adjunct Secretary Mario Marini as Secretary.

The Letter, in the form of a Motu Proprio, does not refer to the normal contemporary form, the ordinary form – of the Eucharistic liturgy, which is the one published in the Missale Romanum by Paul VI and then reedited on two occasions by John Paul II; instead this refers to the use of the extraordinary for, which is the one in the Missale Romanum before the Council, published in 1962 on the authority of John XXIII.  This doesn’t deal with two different rites, but of a two-fold use of one Roman Rite.  "This was the form celebrated", the Columbian Cardinal explained, "that was used for more than 1400 years.  This rite, which we could call ‘Gregorian’, inspired the Masses of Palestrina, Mozart, Bach and Beethoven, great cathedrals and marvelous works of painting and sculpture."

"Thanks to the Motu Proprio, not a few people have asked to return to full communion and some have already returned," the President of Ecclesia Dei added.  In Spain, the "Oasis of Jesus the Priest", an entire cloistered monastery with thirty sisters guided by their founder, has already been regularized by the Pontifical Commission; also there are groups of Americans, Germans and French on the path to regularization.  And finally there are individual priests and many lay people who have contacted us, writing to us and asking us for reconciliation and, on the other hand, there are many other faithful who have manifested their gratitude to the Pope and their pleasure in the Motu Proprio."

Some have accused the Pope of wanting to impose a liturgical model in which language and gestures of the rite seem to be monopolized exclusively by the priest, while the faithful wind up marginalized and thus excluded from a direct relationship with God.

On the occasion of the Baptism of the Lord, for example, Benedict XVI basically celebrate in the Sistine Chapel facing toward the Crucifix.  The Pope celebrated in Italian according the ordinary form, that does not exclude, however, the possibility of celebrating toward an altar not versus populum and that foresees also celebration in Latin.  Let’s remember that the ordinary form is the Mass that normally all priests priests say, according to the post-Conciliar reform; while the extraordinary for is the Mass from before the liturgical reform which, according to the norms of the Motu Proprio today all can celebrate and was never prohibited.

But some criticisms seem to be coming also from bishops?

A few have problems, but we’re dealing with a few exceptions, because the large part are in agreement with the Pope.  Rather, there are showing up some practical difficulties.  It is necessary to make this clear: we are not dealing with a return to the past, but rather a progress, because this way we have two riches, instead of one only.  Furthermore, this wealth is offered respecting the rights of those who are especially bound to the older liturgy.  Here we can get into some problems in a positive sense.  For example, it can happen that a priest doesn’t have the training and the adequate cultural sensibility.  It’s enough to think about priests who are from areas where the language is far different from Latin.  But we aren’t always talking about refusal: it is the presentation of a real difficulty which must be overcome.

Our Commission itself is thinking to organize a form of help for seminaries, dioceses and episcopal conferences.  Another facet of the study is to promote multimedia aids for the understanding of and learning of the extraordinary form with all its theological, spiritual and artistic richness bound up also with the old liturgy.  Moreover, is seems important that there be involved groups of priests who are already using the extraordinary form, who are offering themselves to celebrate, to demonstrate, to teach celebration according to the 1962 Missale.

So, there isn’t a problem?

It is rather a controversy born from a certain lack of understanding.  Some, for example, ask permission, as if we were dealing with a concession or an exceptional case, but there isn’t any need for this.  The Pope was clear.  It is an error on the part of some and some journalists, to maintain that the use of the Latin language concerns only the older rite, while instead it is foreseen also in the Missal of Paul VI. 

Through the Motu Proprio Summorum Pontificum the Pope offers all priests the possibility of celebrating Mass also in the traditional form and to the faithful to exercise their right to have this rite when there are the conditions specified in the Motu Proprio.

How have groups like the Society of St. Pius X reacted, who refused to celebrate Mass with the Novus Ordo established after Vatican II?

The Lefevbrites from the very beginning affirmed that the old form was never abolished.  It is clear that it was never abrogated, even if before the Motu Proprio not a few considered it prohibited.  Now, instead, it can be offered for all the faithful who wish it according as it is possible.  But it is also clear that if there are not priests who are adequately prepared, it can’t be offered, because we are dealing with not only with the Latin language, but also knowledge of the old rite as such.  Finding some quiet time today is for our culture a necessity which is not only religious.  I remember I that as a bishop I participated in a course for high level management, where they spoke of the need for managers to have at their disposition a semi-dark room in which they could sit and think things over before making decisions.  Silence and contemplation are necessary attitudes even today, above all when dealing with the mysteries of God.

Eight months have passes since the promulgation of the document.  Is it true that it has aroused agreement also in other ecclesial entities?

The Pope offered to the Church a treasure which is spiritual, cultural, religious and Catholic.  We received letters of agreement also from prelates of Orthodox Churches, from Anglican and Protestant faithful.  Also, there are some priests of the Society of St. Pius X who, individually, are seeking regularization of their position.  Some of them have already signed a formula of adhesion.  We are informed that there are traditionalist lay faithful, close the Society, who have begin to attend Masses in the old rite offered in the churches of their dioceses.

How is return to "full communion" possible for people who are excommunicated?

The excommunication regarded only the four bishops, because they were ordained without the mandate of the Pope and against his will, while the priests are only suspended.  The Mass they celebrate is without question valid, but not licit and, therefore, participation is not recommended, at least when on Sunday there are not other possibilities.  Certainly neither the priests nor the faithful are excommunicated.  I would like to underscore the importance of clear understanding of these things to be able to judge them correctly.

Aren’t you worried that the attempt to bring into the Church men and women who don’t recognize the Second Vatican Council might not provoke a distancing of the faithful who instead see Vatican II as a compass by which we navigate the barque of Peter, above all in these times of continuous change?

Above all the problem about the Council is not, in my opinion, as grave as it would seem.  In fact, the bishops of the Society of St. Pius X, with their head Mons. Bernad Fellay, have expressly recognized Vatican II as an Ecumenical Council and Mons. Fellay underscored this in a meeting with John Paul II, and more explicitly in an audience of 29 August 2005 with Benedict XVI. Nor can we forget that Mons. Marcel Lefebvre signed all the documents of the Council.

I think that their criticism of the Council regarding above all the clarity of some texts, in the absence of which the road to interpretations out of accord with traditional doctrine is opened up.  The biggest difficulties are of an interpretive nature or they have to do with some gestures on the ecumenical plane, but not with the doctrine of Vatican II.  We are dealing with theological discussions, which can have their place within the Church, where in fact there exist different discussions of interpretation of conciliar texts, discussion which can go on also with groups who return to full communion.

So, the Church is reaching out a hand, even through this Motu Proprio on the old liturgy?

Yes, without question, because it is precisely in the liturgy that the meaning of catholicity is expressed and that is the source of unity.  I very much like the Novus Ordo which I celebrate daily.  I had not celebrated according to the Missal of 1962 after the post-conciliar liturgical reform.  Today, in taking up again sometimes the extraordinary rite, I also have discovered the richness of the old liturgy which the Pope wanted to maintain as living, preserving that centuries old form of the Roman tradition.

We must never forget that the supreme point of reference in the liturgy, as in life, is always Christ.  Therefore we are not afraid, even in liturgical ritual, to direct ourselves toward Him, toward the Crucifix, together with the faithful, to celebrate the holy Sacrifice, in an unbloody way, as the Council of Trent defined the Mass.

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