CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
jeudi 24 avril 2008
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
La FSSPX fait perdre la Foi en Norvège
L’action dissolvante de l’abbé Schmidberger, endossée par
Mgr Fellay,
l’évêque qui laisse la Foi se perdre
Après notre dossier sur la face cachée d’un agent[1], le Père Michael Sim, les langues continuent à se délier et des fidèles qui découvrent soudainement l’ampleur de l’infiltration de la FSSPX et de la Tradition catholique, recoupent désormais les faits et nous les communiquent.
Faisant suite à notre message du 4 avril 2008[1], une personne fidèle catholique nous transmet son étude sur la destruction en cours de la Foi catholique et l’anéantissement de l’apostolat des missionnaires catholiques des siècles passés en Norvège, tels que Mgr Fallize.
Nous la publions. Elle se passe de commentaires, tellement elle est accablante.
Mgr Fellay ne frémit-il pas à la pensée du jour de son jugement particulier où il devra rendre des comptes devant NSJC ?
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
Sommaire
L’EGLISE CATHOLIQUE EN NORVEGE en 2008
1. Le passé de l'Eglise catholique en Norvège jusqu'à Vatican II
2. La Norvège catholique à la fin du XIXè siècle
3. La présence de la France en Norvège
4. L’Eglise catholique en Norvège depuis Vatican II
4.1. Une situation à première vue fleurissante.
4.3. La destruction des édifices religieux.
5. La Tradition en Norvège - De Vatican II à aujourd'hui
5.2. Les différents lieux de culte successifs utilisés
5.2.1. L'Eglise Saint Michel de Moss
5.2.2. La Chapelle Johannea de l'église de Majorstua
5.3. Un apostolat qui n'en fut jamais vraiment un
6. Quelle est la situation depuis le Motu Proprio «Summarum Pontificum» de Ratzinger ?
6.1. Quelques figures de l'église conciliaire en Norvège.
6.2. L'abbé Oddvar Moi - en réalité Monsieur Oddvar Moi
6.3. L'abbé Moi, nouveau héros de la Tradition en Norvège.
6.3.1. L’abbé Moi et la messe tridentine
6.3.2. L’abbé Moi et l’œcuménisme.
6.3.4. L’abbé Moi pense célébrer bientôt le Novus Ordo “Ad Orientum”
6.3.7. Un bon résumé de l’abbé Moi : l’abbé de Tradition face au monsieur marié en vacances
Stavkirke d’Urnes.Une stavkirke est une église médiévale en bois typique de la Norvège.
Le pays en comptait plus d’un millier par le passé, mais il n’en subsiste aujourd’hui que vingt-huit. La plupart furent détruites au cours du XIXè siècle.
Le mot stavkirke est formé des mots «pieu» (stav) et «église» (kirke) en norvégien, en raison des grands pieux enfoncés dans le sol et supportant la structure de l'édifice.
On les appelle en français les «églises en bois debout». Parmi les stavkirkes, la plus ancienne et la plus célèbre est celle d’Urnes, qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979.
L'histoire de l'Eglise catholique norvégienne remonte à la même époque que la fondation de l'état, c'est à dire vers 900 après Jésus-Christ, avec des rois chrétiens à partir de 930 environ. Ce n'est qu'après la mort de saint Olav qu'on peut parler d'une nation chrétienne. La province ecclésiastique norvégienne fut fondée en 1153 avec un archevêque à Nidaros (Trondheim).
Statue de Saint Olav sur le fronton de la Cathédrale de Trondheim.
La doctrine luthérienne fut imposée en 1537 par le roi, le peuple n'étant pour ainsi dire pas préparé pour la Réforme. Des prêtres catholiques travaillaient en cachette et de petits groupes de catholiques existaient jusqu'en 1700 environ.
Pendant les années 1790 on trouve à Christiania (Oslo) une paroisse qui ne survécut que peu de temps.
En 1843 le roi permit la fondation de la paroisse Saint Olav. Quelques années plus tard on assista à la fondation de missions à Alta et à Tromsø aussi bien qu'à celle d'une paroisse à Bergen. En 1843 tous les catholiques de Norvège étaient des étrangers et même après la deuxième guerre mondiale le catholicisme fut souvent considéré comme un élément exotique. Le travail des religieuses dans les écoles et les hôpitaux contribua beaucoup à combattre les attitudes anticatholiques.
Une livre très intéressant pour comprendre l'état de la religion catholique en Norvège à la fin du XIXè siècle est celui de Mgr Fallize, belge, évêque d'Élusa et Vicaire Aposotolique de la Norvège, "Une tournée pastorale en Norvège" (Editions Mame, 1897)
Mgr Jean-Baptiste Fallize (1844-1933)
« Le dimanche 24 février [1895], jour fixé de la bénédiction de la chapelle et de l'hôpital de Kristiansand, fut un véritable triomphe pour notre sainte Eglise.
Longtemps avant le commencement de la cérémonie, des milliers de personnes se pressaient devant l'entrée du nouveau sanctuaire, et lorsque, précédé de la croix et accompagné de mes deux prêtres assistants, j'en fis le tour pour asperger les parois extérieures, les larmes me vinrent aux yeux à la vue de cette foule respectueuse qui, pour la première fois après plus de trois siècles, revoyait un évêque catholique, portant les marques du vrai pasteur, la crosse et la mitre.
En entrant dans la chapelle, je ne fus pas moins ému en apercevant au banc d'honneur le gouverneur de la province, le maire, le préfet de police, le président du collège médical et d'autres autorités de la ville ; tous protestants, ils avaient tenu à témoigner leur respect à l'évêque catholique et leur sympathie à leurs concitoyens catholiques. Ils ne sont pas encore si loin, les temps où le prêtre catholique était banni de la Norvège, sous peine de mort, où tout catholique qui se serait hasardé dans le pays aurait expié ce crime par la prison, où même le nom catholique était méprisé et hué. Notre mission n'aurait-elle obtenu d'autre résultat que ce revirement complet de l'opinion publique en faveur de notre sainte Eglise, on devrait appeler ce succès un miracle.
Devant un auditoire si nombreux et si sympathique, il ne me fut pas difficile de trouver les mots pour expliquer le sens de nos émouvantes cérémonies. Les objets du culte que l'œil rencontre dans l'église catholique me fournissaient l'occasion d'exposer tous les points où le protestantisme est en désaccord avec nous. Je terminai en conjurant les protestants de s'unir à nous dans une ardente prière pour qu'enfin la Norvège revienne à l'Eglise mère, dont l'astuce et la violence de princes étrangers ont séparé leurs pères. (page 21)
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Il y a sept ans, peu après mon arrivée en Norvège, en venant de Skudesnæs et Vigsnæs dans la grande île de Karmøen, où je m'étais rendu pour donner aux fonctionnaires et aux ouvrier catholiques des mines de cuivre l'occasion de faire leurs pâques, j'abordai à Stavanger dans l'intention de rechercher les fidèles qui devaient s'y trouver. Un photographe protestant se mit généreusement à ma disposition pour cette pénible chasse. Au prix de fatigues surhumaines, nous trouvâmes d'anciens catholiques en assez grand nombre pour former le noyau d'une belle petite station. Mais, hélas ! ceux qui n'avaient pas formellement apostasié me déclaraient, souvent les larmes aux yeux, qu'ils avaient perdu la foi parce que depuis de longues années aucun prêtre catholique ne les avait visités. Je fis de mon mieux pour les ramener à la Sainte Eglise ; mais comme je ne pouvais pas leur promettre de leur donner un prêtre, mes efforts furent vains. Lorsqu'à minuit je repris le bateau, c'est moi qui eut les larmes aux yeux en voyant mon impuissance à faire la moindre chose pour ces malheureux et pour cette ancienne ville épiscopale dont la magnifique cathédrale catholique est encore debout.
Voilà donc un diocèse entier sans un seul prêtre. Quelle douleur pour un pauvre pasteur qui, son autel portatif sur le dos, doit errer comme un étranger à travers cet ancien pays catholique et ne trouve, à l'ombre de sa cathédrale, pas même une chambre pour y dire la sainte messe. (page 35)
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Au commencement de ce siècle [le XIXè], il n'y avait pas un seul catholique en Norvège, grâce à la législation draconienne établie par nos conquérants danois contre l'Eglise catholique. En 1843 seulement un prêtre catholique fut autorisé par le roi à fonder une station catholique à Christiania [aujourd'hui appelée Oslo] ; en 1856, on put ouvrir la première église catholique, celle de Saint-Olaf, à Christiania. En 1869, le pays fut détaché du vicariat apostolique de Suède pour former une préfecture, qui, en 1893 seulement, a été érigée en vicariat et dont je suis le premier pasteur épiscopal depuis 1536, année où la Réforme fut imposée à la Norvège par le roi du Danemark. Dans ce pays ultra-protestant, notre Sainte Eglise est plus libre maintenant que dans tout autre pays de l'Europe. De par la loi sur les dissenters de 1891, la nomination à tous les postes ecclésiastiques est entièrement abandonnée à l'Eglise même ; le prêtre catholique est, pour les catholiques de son district, officier de l'état civil ; le mariage conclu devant le prêtre catholique est reconnu ; les catholiques sont affranchis de tous les impôts en faveur de l'Eglise et de l'Etat ; la liberté de l'exercice public du culte nous est garantie, et tandis qu'en France des municipalités défendent au prêtre de porter publiquement aux malades de saint viatique, nous pouvons, aux processions de la Fête-Dieu, traverser les rues de Christiania avec l'hostie eucharistique, et la police en grand gala nous fait cortège, et les protestants nous apportent des fleurs pour orner nos reposoirs. Ah ! ce pays mérite bien de retrouver la Mère dont l'astuce et la violence de l'étranger l'ont séparé malgré lui, il y a plus de trois siècle ! (page 87)
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A Porsgrund, M. le curé et ses catholiques m'attendaient avec impatience au débarcadère, ne sachant pas ce que j'étais devenu. Le lendemain, le capitaine, avec presque tout son équipage, était à son poste à la grand'messe ; après le sermon en norvégien, je ne pus m'abstenir de leur faire également un petit sermon en français. Impossible de vous dire combien la piété de ces braves Bretons a édifié nos fidèles.
Hélas ! c'est souvent le contraire qui a lieu, lorsque des vaisseaux de guerre français mouillent dans nos ports. Aussitôt qu'un vaisseau de guerre arrive, le prêtre s'empresse de se rendre à bord et de communiquer au commandant les heures des offices. Les commandants anglais et allemands n'omettent jamais d'y envoyer tous les catholiques de leur équipage, et la population avertie se trouve d'avance aux portes de l'église pour les voir parader et pour entendre le sermon, soit en anglais, soit en français, soit en allemand. Mais, lorsqu'il s'agit d'un vaisseau de guerre français, l'attente des curieux et de nos catholiques est déçue. On permet bien aux matelots d'aller à terre, mais pas à l'heure des messes, quoiqu'ils n'aient pas d'aumônier à bord et que souvent, pendant des mois et des mois, ils n'aient pas l'occasion de visiter une église et de recevoir les sacrements. Bien des fois je m'en suis plaint aux commandants français, qui personnellement étaient souvent de fervents catholiques; mais toujours j'ai reçu la réponse que les règlements ne le permettaient pas. (pages 89 et 91)
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A Christiania, comme dans les villes norvégiennes en général, la dissolution des mœurs et sa compagne l'impiété n'osent pas encore défier l'opinion publique ; elles se cachent. Mais les mœurs n'en sont pas plus pures. La population de la Norvège est livrée à l'immoralité, quoique, sous ce rapport, elle soit dépassée de loin par celle du Danemark et surtout par celle de la Suède. Le protestantisme a causé, sous ce rapport, des ravages irréparables en Scandinavie ; et c'est pourquoi les conversions y sont si difficiles, infiniment plus difficiles qu'en pays païen. Non seulement nos protestants ne saisissent pas à fond la supériorité du catholicisme, bien qu'ils vivent encore de l'ancienne civilisation catholique, dont ils attribuent toutefois les bienfaits au protestantisme ; non seulement ils sont imbus, dès leur enfance, d'incroyables préjugés contre nous ; mais c'est surtout la loi, infiniment plus que la foi catholique, qui les effraye. Cette loi, ils peuvent l'admirer ; oui, mais ils ne sauraient s'y soumettre. Luther leur a appris qu'à celui qui a la foi le péché n'est pas imputé ; il leur a dit que les bonnes œuvres sont sans valeur ; que l'homme est livre vis-à-vis de toute autorité. Comment avec ses principes, incliner facilement sa volonté sous le jour du Seigneur ? (page 103)
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Mais quand, un jour, ces pays scandinaves avec leurs populations intelligentes, énergiques, aux cœurs vastes comme leurs mers, seront rentrés dans le giron de la sainte Eglise, elles en seront la force et la gloire.
C'est notre Saint-Père Léon XIII lui-même qui m'a dit ces mots, lorsque, en 1887, il a mis sa main sur ma tête au moment où il m'envoyait tout tremblant dans ce beau pays, que je ne connaissais pas encore, pour en être le pasteur. Et c'est ce que m'a répété le cardinal Manning, archevêque de Londres, lorsque, en passant par cette ville, j'allais lui demander ses conseils. "Si seulement, me disait-il, on comprenait ce qu'il y a d'esprit religieux dans nos peuples du Nord, on s'intéresserait beaucoup plus à leur retour au catholicisme." (page 104)
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Les gens du Hallingdal n'ont pas imité la majeure partie des Norvégiens, qui ont abandonné leurs magnifiques costumes nationaux pour prendre le costume insipide du continent. Le costume de leurs femmes n'est pas ce qu'il y a de plus coquet quant à la coupe ; mais la fusion des couleurs rouge, bleu et violet dans les étoffes et les riches broderies, mariées avec l'éclat des bijoux, ravit votre oeil, tandis que le bleu foncé des justaucorps des hommes vous impose par son sérieux.
Mon compagnon, un jeune prêtre, et moi, nous eûmes l'occasion de faire ces remarques surtout à l'église protestante de Gol, située à l'endroit où la route va quitter le Hallingdal[2] pour s'engager dans le Hemsedal, dont la rivière se précipite à cet endroit par une cascade mugissante dans le Hallingdalselv.[3]
Cette église, comme toutes les églises rurales, se trouve, avec son presbytère, isolée dans la campagne ; pour y arriver, les habitants de la paroisse, étendue comme un arrondissement français, doivent s'y rendre dans leurs carrioles. C'était un dimanche matin. En nous approchant, nous fûmes surpris de voir un immense parc de carrioles rangées devant l'entrée de l'église.
Nous entrâmes, et nous vîmes une assemblée imposante, formant une mosaïque de costumes pittoresques, d'une beauté que la parole est impuissante à décrire. Ajoutez-y les graves mélodies empruntées aux anciens cantiques catholiques, la profonde piété avec laquelle ces gens suivaient les cérémonies du ministre, et vous comprendrez la douleur qui me saisit à la pensée que ces braves Norvégiens ont été séparés de leur mère, et qu'il n'y a aucune possibilité de venir leur prêcher à nouveau la foi de leurs pères, qui assistaient jadis à cette place au saint sacrifice. En voyant ces réunions religieuses, on est frappé de ce qu'en Norvège, contrairement aux autres pays protestants, les prédicants sont revêtus de l'aube et de la chasuble pendant ce qu'ils appellent la messe, et que les cérémonies sont en grande partie une imitation de la messe catholique. C'est que, lors de la Réforme, les Norvégiens ont opposé pendant un siècle entier au luthérianisme une résistance tellement énergique que les ministres luthériens ont dû se travestir en agneaux, conserver les ornements catholiques et singer les cérémonies des offices catholiques pour faire croire aux simples fidèles qu'il n'y avait rien de modifié. Ce n'est qu'après plusieurs générations qu'on a osé leur avouer que, de fait, ils avaient changé de religion. Lorsque, dans les derniers temps, on a remarqué quelle profonde impression les cérémonies catholiques exercent sur ces esprits, au fond si religieux, on a composé une nouvelle liturgie, qui imite encore davantage la messe catholique.
On a encore copié l'organisation catholique. Chaque paroisse a son curé, chaque district son curé-doyen, chacun des anciens évêchés son "évêque", qui, s'il n'a pas les pouvoirs d'un vrai évêque, puisqu'à cause de l'interruption de la succession apostolique les ordinations sont invalides en Norvège, en porte cependant le nom et les mêmes insignes, le croix pectorale et la chape. Mais là cesse tout ce que ces intrus ont de commun avec un évêque.
En réalité, le roi est le pape, et la Chambre des députés, le concile de l'Eglise luthérienne; c'est le gouvernement civil qui nomme et révoque "évêques" et ministres, et règle jusqu'aux moindres détails de l'administration ecclésiastique. Les curés sont donc, de même que les "évêques", de simples fonctionnaires de l'Etat, et tout ce que l' "évêque" a à faire, c'est d'inspecter, au nom du gouvernement, les curés et les instituteurs, et de nommer les sacristains et les chantres. Son avis n'est pas même demandé lorsqu'il s'agit de nommer un prédicant. Et voilà quelle liberté les luthériens ont trouvée après avoir secoué "le joug de Rome" !
La Norvège ne manque pas de protestants qui, à leur tour, ont secoué le joug de l'Eglise de l'Etat. Le gouvernement a beau dire que sa religion est la bonne, une grande partie de la population est trop intelligente pour ne pas voir l'incohérence de cette religion et la contradiction évidente de sa doctrine avec la Bible ; ces âmes ont trop soif de la vérité pour trouver leur apaisement dans le luthérianisme. Ceux d'entre eux qui ont la chance d'apprendre à connaître le catholicisme et qui ont le courage de leur conviction, ne tardent pas à rentrer dans l'Eglise catholique. Ceux, au contraire, que nous ne pouvons pas atteindre, voguent sans boussole sur les flots du doute, que la Bible seule ne peut pas dissiper, et chavirent sur les bas-fonds des innombrables sectes que l'hérésie a mises au monde. Les uns se font méthodistes, baptistes, irvingiens ou adventistes ; les autres embrassent les extravagances de l'Armée du salut, des unitaristes ou de ces tristes læstadiens, qui copient en Laponie les folies et les danses diaboliques des derviches ; d'autres entrent chez les mormons, et d'autres enfin professent la libre pensée, enfant légitime du libre examen, prôné par le protestantisme.(pages 132-136)
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Mais ce sont les dimanches qui font nos délices. Dès neuf heures, ces braves campagnards arrivent de tous côtés pour s'assurer une place dans la petite chapelle en bois, que nous avons ornée de bouquets de fleurs et de guirlandes. A dix heures, je commence mon sermon, qui la plupart du temps, dure une heure et demie ; car je tiens à exposer, pendant le mois qu'il m'est donné de séjourner à Selbo, tous les points principaux de la doctrine catholique. Du reste, plus je leur parle, plus ils sont attentifs et reconnaissants.
Après le sermon, je dis une messe basse, pendant laquelle ma sœur chante des cantiques, en attendant que nous ayons formé le petit chœur que nous ambitionnons. Après la messe, toute l'assistance m'attend à la porte de la chapelle pour me remercier, et les protestants qui ont encore des doutes me les exposent en toute franchise et me demandent des explications.
L'après-midi, même spectacle touchant. Ils ont de nouveau un sermon d'une heure et demie, au début duquel je leur explique les difficultés non levées après le sermon du matin, et après lequel a lieu un salut aussi solennel que possible.
Le salut fini, toute cette foule campe autour de la chapelle pour s'entretenir avec moi jusqu'à la nuit tombante et pour me questionner sur les moyens de se sauver. Impossible de vous dire combien ces entretiens familiers avec ces gens intelligents autant que croyants saisissent mon âme et me font regretter mon impuissance à faire goûter à toute la population rurale de la Norvège les beautés de l'Eglise catholique. (pages-175-176) » Mgr Fallize
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La lecture de ces quelques pages de Mgr Fallize nous montre ô combien l’« œcuménisme » développé depuis le Concile Vatican II par la secte conciliaire n’est pas catholique.
Alors que Mgr Fallize pleurait sur l’influence mortelle du luthérianisme, Wojtyla disait : “Je viens à vous vers l’héritage spirituel de Martin Luther, je viens comme pèlerin” (rencontre de Wojtyla avec le Conseil de l’église évangélique, le 17 novembre 1980).
Alors que Mgr Fallize expliquait le dogme catholique pendant des heures à des protestants (qui le remerciaient) pour les faire retourner à la seule véritable Eglise du Christ, Wojtyla et Ratzinger ne cherchent plus qu’à dialoguer avec les hérétiques et schismatiques de tous bords (sans jamais essayer de les faire revenir dans l’unique arche de salut qu’est l’Eglise Catholique) pour instaurer une paix dont Notre Seigneur Jésus-Christ est exclu.
Ce témoignage précieux de Mgr Fallize démontre une fois de plus que la secte conciliaire ne peut pas être l’Eglise catholique. Il montre combien est grave la responsabilité des chefs de la mouvance dite de Tradition (FSSPX et ses satellites tels Avrillé ou les Rédemptoristes de Papa Stromsay) de faire croire que la secte conciliaire puisse être l’Eglise catholique et d’en effectuer un chantage aux sacrements (si l’on ne reconnaît pas Ratzinger pour pape, l’absolution vous sera refusée dans bien des endroits).
A la fin du XIXè siècle et au début du XXè siècle, de nombreuses communautés religieuses sont venues s’établir en Norvège, nouvelle terre de mission. Parmi elles, un bon nombre de communautés venaient de France :
Les Soeurs de saint Joseph de Chambéry en Norvège
De nos jours, les communautés religieuses en Norvège sont toutes sur le déclin (sauf les nouvelles formes de communautés telle que les Sœurs de Mère Térésa). Certaines communautés ont même mis la clé sous la porte.
Evolution du nombre de religieuses en Norvège.
Contrairement à de nombreux pays européens, l’Eglise catholique (ou plutôt la secte conciliaire pour être exact) est en extension. Ceci s’explique par l’accueil successif de chiliens, vietnamiens, …, fuyant les persécutions (?) dont ils étaient victimes dans leurs pays respectifs. De même, depuis quelques mois, l’afflux très important de travailleurs polonais a encore fait gonfler les statistiques de la secte conciliaire de Norvège.
Néanmoins, il y a toujours très peu de norvégiens de souche (si l’on peut encore utiliser cette expression politiquement incorrecte de nos jours) sur les bancs de la secte conciliaire. Sans les successives vagues d’immigrés, l’église conciliaire de Norvège serait dans le même état que ses voisines européennes : moribonde.
Malgré les apparences de bonne santé, la secte conciliaire de Norvège est aussi dans une phase de grande décadence.
Dans la quasi-totalité des photos[4] que l’on peut trouver sur le site de la jeunesse catholique de Norvège, il n’y a rien de catholique. Les photos débiles se comptent par centaines. Certaines photos sont blasphématoires, d’autres portent gravement atteintes à la pureté. Tout ceci est bien entendu encadré par des “prêtres”.
Pour mémoire, citons cet extrait du livre précité de Mgr Fallize :
“Devant un auditoire si nombreux et si sympathique, il ne me fut pas difficile de trouver les mots pour expliquer le sens de nos émouvantes cérémonies. Les objets du culte que l'œil rencontre dans l'église catholique me fournissaient l'occasion d'exposer tous les points où le protestantisme est en désaccord avec nous. Je terminai en conjurant les protestants de s'unir à nous dans une ardente prière pour qu'enfin la Norvège revienne à l'Eglise mère, dont l'astuce et la violence de princes étrangers ont séparé leurs pères.” (page 21) Mgr Fallize
Voici maintenant présentée en trois étapes, l’évolution de l’église catholique Saint Paul de Bergen. Toute trace de catholicisme a disparu. Tout est en accord avec le protestantisme dont les églises sont sinistrement nues.
L’Eglise Saint Paul de Bergen en 1920
La même église en 1975
La même église en 2008
Peu de gens le savent de nos jours, mais l'association UNA VOCE créée en réaction contre les réformes liturgiques de Bugnini-Montini a vu le jour suite à l'appel du Docteur Borghild Krane d'Oslo en 1964.
En 1986, la FSSPX fut invitée en Norvège et l'abbé Schmidberger donna une conférence à Oslo devant une centaine de personnes. Néanmoins la FSSPX ne donna aucunement suite à ce premier contact, ne visitant même pas la Norvège, ne serait-ce qu'une fois tous les six mois ou une fois par an comme elle le fait dans de nombreux autres pays.
C'est en 2003 que, suite à la présence de quelques norvégiens ayant fait le déplacement en Suède pour assister à une messe célébrée par la FSSPX dans les environs de Noël l'année précédente, la FSSPX décida d'initier un apostolat dans toute la Scandinavie. Un prêtre basé en Angleterre vint ainsi visiter la Scandinavie, généralement durant la troisième semaine du mois.
Le programme était le suivant jusqu'au début 2007:
- deux jours en Norvège
- quatre jours en Suède
- deux jours au Danemark
Il sera réduit par la suite comme nous le développerons plus tard.
Le prêtre anglais qui de 2003 à 2006 vint en Norvège fut l'abbé Brendan King qui résidait alors au prieuré de la FFSPX à Londres. Depuis il a été muté à Preston, ce qui a nécessité son remplacement par l'abbé Webber, jeune américain fraîchement ordonné et déjà promu secrétaire du district d’Angleterre. Il arrive que ce soit l'abbé Morgan, supérieur du district d'Angleterre, qui fasse également le déplacement.
Un norvégien d'une trentaine d'années fut nommé par la FSSPX comme étant le "représentant" de la FSSPX en Norvège. Il s'occupe (ou plutôt "s'occupait") de la coordination du séjour du prêtre en Norvège. Ce norvégien n'a jamais coupé avec l'église conciliaire et malgré son attachement à la liturgie tridentine, il fréquente tous les dimanches les paroisses Novus Ordo de Bugnini\.
Les "piliers" de la Tradition en Norvège se comptent sur les doigts d'une main. Quelques éléments isolés et deux ou trois familles. Voici un échantillon résumant assez bien la situation :
- Une islandaise, mère de trois enfants, qui ne fréquente pas les paroisses Novus Ordo.
- La famille X. qui fréquente les paroisses Novus Ordo et dont la mère serait une grande admiratrice de Jean-Paul II. A.X. (la mère) fait partie du conseil d'administration de l'église conciliaire Saint Michel de Moss. Entre 1995 et 1997, B.X. (le père) fut le représentant de la paroisse de Moss au Conseil Pastoral du Diocèse d'Oslo. (Pastoralrådet i Oslo Katolske Bispedømme)
- La famille Y. (lui est norvégien, elle est américaine), grands dévots de Notre Dame de Medjugorje (sic). C.Y. fait partie du conseil d'administration de l'église conciliaire Saint Michel de Moss. Entre 1993 et 1995, D.Y. fut le représentant de la paroisse de Moss du Conseil Pastoral du Diocèse d'Oslo. (Pastoralrådet i Oslo Katolske Bispedømme). Les Y. sont très proches de Sœur Briege, une religieuse conciliaire soi-disant miraculeusement guérie, qui fait la promotion de Medjugorje.
Soeur Briege et 4 "prêtres"
conciliaires.
Pour le premier jour et ce jusqu'au début 2007, le prêtre célébrait la messe dans l'église de Moss dont nous avons vu que plusieurs "traditionalistes" norvégiens faisaient partie du conseil d'administration. Moss est une petite ville située à environ 1h30 de route au sud d'Oslo.
L'Eglise de Moss semble avoir été construit dans une ancienne banque. Le style architectural est typique de ce que le modernisme peut produire comme horreur et je doute fortement qu'un "traditionaliste" français ait accepté d'y voir célébrer la sainte messe.
L'Eglise conciliaire Saint Michel de Moss.
De plus, il était strictement défendu de faire du prosélytisme en ce qui concernait ce lieu de messe. En effet, l'évêque d'Oslo n'était soi-disant pas au courant de la présence mensuelle de la FSSPX dans cette magnifique église (sic) et l'on (?) ne voulait pas que cela puisse créer des ennuis pour le prêtre conciliaire de Moss qui prêtait sa banque-église. Evidemment, cette impossibilité de pouvoir annoncer ce lieu de messe cadrait mal avec l’esprit de "mission" que la FSSPX était censée servir mais cela ne semblait choquer visiblement personne.
Comme il fallait logiquement s’y attendre, lorsque le diocèse d'Oslo eut un nouvel évêque, ce dernier fit savoir tout de suite au prêtre conciliaire de Moss que la FSSPX était indésirable... Il fallait être vraiment naïf pour croire que l'évêché d'Oslo n'était pas au courant de la présence de la FSSPX à Moss.
Intérieur de l'église de Moss : L'abbé King (FSSPX) préparant sa messe sur la table à repasser sur laquelle est habituellement célébrée "la messe de Luther".
Le deuxième jour, la FSSPX essayait de célébrer la messe à Oslo, au du moins dans sa proche banlieue.
Le premier lieu de culte utilisé fut celui de la chapelle Johannea de l'église protestante de Majorstua, située dans Oslo. Ce lieu de culte avait été déniché par T.U. Au bout de quelques semaines, A.O. dénonça le fait que cette chapelle était la plus libérale d'Oslo.
En effet, cette chapelle est celle qui est utilisée par un groupe intitulé Åpen Kirkegruppe. ÅK est une organisation regroupant les homosexuels, lesbiennes, ..., de l'Eglise de Norvège (Den Norske Kirke). En juin 2000, l'homosexuel Jens Torstein Olsen fut nommé pasteur de la paroisse de Majorstua à Oslo. Il fut le premier pasteur homosexuel[5] que l'Eglise de Norvège nomma (après de longs débats car l'aile conservatrice de l'Eglise de Norvège s'y opposait violemment). |
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L'homosexuel et pasteur Jens Torstein Olsen[6] |
Dans la même chapelle, sur le même autel, avaient lieu à 24 heures d'intervalle :
- la messe tridentine célébrée par la FSSPX.
- la "messe" célébrée par le pasteur Jens Torstein Olsen pour les homosexuels, lesbiennes, ..., d'Oslo.
L'autel de la chapelle Johannea de l'église protestante de Majorstua. |
Le pasteur homosexuel Jens Torstein Olsen[7] célébrant une cène pour des fidèles homosexuels au même autel qu'employait l'abbé King (FSSPX). |
A la décharge de la FSSPX, il faut préciser qu'elle n'a pas semblé être au courant de la situation scandaleuse qui entourait cette paroisse de Majorstua. En témoigne la réaction rapide qui suivit lorsque les autorités de la FSSPX en France et en Angleterre furent mises au courant de cette situation. Néanmoins comment imaginer que celui qui avait trouvé cette chapelle pour la FSSPX et dont nous taisons charitablement le nom n'était pas au courant de la présence régulière d'homosexuels dans cette même chapelle ?
Suite au scandale de la chapelle de Majorstua, la FSSPX se trouva privée de lieu de culte dans la capitale norvégienne. Célébrer la messe dans le petit appartement de la fille H. n'était vraiment pratique et la FSSPX dut s'exiler dans la lointaine banlieue d'Oslo pour la messe du jeudi soir. Une fidèle accepta que la messe soit célébrée dans sa maison, d'abord à Hamar puis à Eidsvoll après son déménagement.
Au sous-sol de sa maison en bois, dans un quartier relativement éloigné de la petite ville d'Eidsvoll, fut aménagé un autel de fortune pour la célébration de la sainte messe. Nous nous rapprochions de la vie des catacombes... Néanmoins, cette situation était beaucoup plus catholique que celles vécues à Moss ou dans le quartier Majorstua d’Oslo.
Ainsi pendant deux à trois ans, la Norvège eut deux messes mensuelles, l'une célébrée (généralement le troisième mercredi du mois) à Moss puis la seconde célébrée le lendemain à Oslo, puis à Eidsvoll.
Cependant le nombre de fidèles n'augmenta jamais. Quelques jeunes norvégiens furent présents aux débuts de la mission puis disparurent assez rapidement. Seul subsistait un petit noyau dur n'atteignant pas dix fidèles.
La FSSPX récoltait ainsi le fruit de son apostolat. Les fidèles étaient laissés dans un dénuement quasi-complet. On ne leur expliquait quasiment rien du combat à mener et certains thèmes étaient systématiquement censurés ou édulcorés pour ne pas risquer de perdre la majorité bi-ritualiste des fidèles.
Les fidèles ne recevaient qu'une fois tous les deux mois, un bulletin intitulé "Stella Matutina". Ce bulletin (une page A4 pliée en deux) contenait un commentaire spirituel de l'abbé King sur le temps liturgique ainsi que diverses annonces (lieux des messes, annonce des pèlerinages...). A notre connaissance, nous n'avons jamais vu un prêtre distribuer un seul livre ou document aux fidèles durant leurs passages en Scandinavie, à l'exception et fort irrégulièrement du bulletin de la FSSPX au Royaume-Uni.
Ceci n'empêchait pas les prêtres de venir avec téléphone portable, ordinateur portable, appareil photo numérique... Jamais dans "Stella Matutina" n'étaient abordés des problèmes "qui fâchent". Aucun conseil de lecture n'était donné.
Constatant la pente savonneuse sur laquelle s'était embarquée la FSSPX en Norvège, il y eut des réactions :
- De sa propre initiative, une personne rédigea une brochure d'une vingtaine de pages en norvégien sur la messe tridentine, la nécessité de la dévotion à Marie, l'influence de la judéo-maçonnerie, ... Le titre donné à cette brochure était "The Scandinavian Roman Catholic Apostolate". Cette brochure fut imprimée en couleurs et à plusieurs dizaines d'exemplaires. Le seul commentaire de l'abbé King fut le suivant : "le titre n'est pas assez bon"... et de brochure il n'en fut alors plus question. De plus, il était clairement précisé dans cette brochure que l'on ne pouvait pas assister à la nouvelle messe de Montini-Bugnini\. Il est fort probable que la fraction libérale et majoritaire des fidèles de la FSSPX en Norvège voyait d'un mauvais œil la distribution d'une telle brochure.
- Une lettre fut envoyée à l'abbé King, ainsi qu'une copie de cette lettre à l'abbé Morgan, supérieur du district d'Angleterre. Cette lettre demandait que soit clairement dénoncé par écrit dans le bulletin "Stella Matutina" le Novus Ordo Missae. De réponse il n'y eut point et de dénonciation du Novus Ordo Missae pas plus.
- Les conséquences de cette politique indigne ne furent pas longues à se dessiner. Le nombre de fidèles stagna puis diminua car les tensions étaient vives entre les biritualistes et ceux qui refusaient tout compromis avec le modernisme. Fait absolument non surprenant, ce fut l'antilibéral qui fut combattu, avec le soutien du prêtre, car ce premier avait eu le malheur de dire qu'un franc-maçon ne pouvait ne pas être un "type bien" (a good man) lors de la présence d'un FM : lors d'une messe célébrée à Eidsvoll.
- Après l'arrêt de la messe du mercredi à Moss, suite à la décision du nouvel évêque conciliaire (ce qui arrangeait également certainement la FSSPX devant le nombre de plus en plus réduit de fidèles faisant le déplacement), la FSSPX continua pendant un certain temps à venir une fois par mois, le jeudi, à Eidsvoll. Cependant, plusieurs fois de suite, le prêtre s'est trouvé avec seulement un ou deux fidèles. Finalement, depuis début 2007, la FSSPX décida de réduire encore son apostolat en Norvège et ne vient maintenant plus qu'un seul jour tous les trois mois.
- Après mutation de l'abbé King dans le nord du Royaume-Uni, le nouveau prêtre en charge de l'apostolat est l'abbé Webber. Un soir à Eidsvoll, des discussions animées eurent lieu entre l'abbé Webber et un fidèle. L'abbé Weber soutenait que saint Pierre était déjà pape lorsqu'il renia N-SJ-C pour ainsi justifier le fait qu'un pape puisse être hérétique. Voyant que le fidèle ne lâchait pas l'affaire et que celui-ci l'incitait à ouvrir un catéchisme, l'abbé Webber préféra stopper toute discussion, stipulant qu'il lui était impossible de discuter avec une telle personne. Dans cette même discussion, l'abbé Webber avait déclaré avoir étudié le sédévacantisme alors qu'il avouait cinq minutes plus tard ne pas connaître la bulle "Cum Ex Apostolatus" de Paul IV (sic). C'est un peu comme s'autoproclamer spécialiste de le messe tridentine sans avoir jamais entendu parler de la bulle "Quo Primum" de saint Pie V. Suite à cette discussion, le fidèle envoya une lettre respectueuse à l'abbé Webber, avec copie du Catéchisme de persévérance de Mgr Gaume sur l'institution de saint Pierre comme pape par N-SJ-C (“Pierre m'aimes-tu ? ...”), qui évidemment ne reçut comme remerciement qu'un silence méprisant.
Avril 2008 : la page de la mission scandinave de la FSSPX. Aucune mise à jour n’a été effectuée depuis deux mois !!!
Ce fiasco (aucun nouveau converti, aucune formation sérieuse des fidèles, ...) ne devait cependant pas empêcher de faire croire aux fidèles du monde entier qu'un formidable apostolat était mené en Norvège, ce qui laissait évidemment un goût amer aux quelques rares personnes vivant sur place et conscientes de la situation.
Ainsi la Norvège eut le droit en l'espace de 16 mois à deux pages dans le mensuel américain "Regina Cœli", feuille de chou insipide qui, à l'exception de la lettre mensuelle du supérieur de la FSSPX aux USA, ne comporte que des reportages photos censés prouver la belle santé de la FSSPX aux USA et dans le monde entier (un diaporama de la Tradition).
Regina Cœli, mars 2004 |
Regina Cœli, juillet 2005 |
Gageons que ces reportages photos attendrirent quelques riches lecteurs...
A) GRAN, John Willem Nicolaysen O.C.S.O., né le 5. avril 1920 à Bergen, se convertit au catholicisme à l'âge de 21 ans. Il fut ordonné prêtre en 1957 puis évêque en 1963 (il participa donc au Concile Vatican II). Il fut évêque d'Oslo de 1964 à 1983, année de son départ à la retraite. Deltok i Vatikankonsilet i Roma 1963-1965 og ble under dette utnevnt til medlem av Det pavelige sekretariat for kristen enhet (1963-1970), samt til medlem av Det pavelige sekretariat for dialog med de ikke-troende (1965-1984). Il fut le secrétaire général de la Conférence nordique des évêques (Den nordiske bispekonferanse) de 1964 à 1972 et 1985 à 1989. Il en fut le président entre 1978 et 1986. Il réside désormais en Corse (ou plutôt résidait car Mgr Gran vient de mourir le 20 Mars 2008) Cet évêque était extrêmement libéral, en témoigne par exemple ses prises de position pour l'ordination des femmes. |
B) SCHWENZER, dr. Gerhard SS.CC., né. en octobre 1938 en Allemagne et ordonné prêtre en 1964 aux Pays-Bas. Il fut sacré évêque en 1975 par Mgr Gran. Il fut le successeur de Mgr Gran comme évêque d'Oslo jusqu'en 2005. |
C) EIDSVIG, Bernt Ivar (Markus) né à Rjukan le 12. september 1953 et ordonné prêtre en 1982 par Mgr Gran. Il fut sacré évêque le 22 octobre 2005 par Mgr Schwenzer et Mgr Gran à Trefoldighetskirken (Oslo) après sa nomination par Ratzinger. Trefoldighetskirken est un temple protestant... Avançant la faible capacité de la cathédrale saint Olav d'Oslo, l'évêché prit la scandaleuse décision d'utiliser un temple pour le sacre d'un évêque. Il est vrai que le nombre important d'invités au nom de l'œcuménisme (comme le rapporte le journal Vårt Land du 24 octobre 2005) imposait une telle décision. Pour la petite histoire, Eidsvig est seulement le troisième évêque norvégien depuis la Réforme (malheureusement sacré dans le rite invalide de Montini-Paul VI). Le premier fut Olav Offerdahl en 1930 mais il ne survécut que peu de temps après son sacre. Le second est Mgr Gran. |
L'abbé Oddvar Moi est né à Jæeren le 18 décembre 1955 et fut élevé dans la religion luthérienne. Il fut pasteur de l'Eglise Luthérienne Evangélique (Den Evangelisk Lutherske Frikirke) pendant 8 ans. Il est marié avec une américaine de Portland, Arlyne. En 1994, il se convertit au catholicisme. Il travailla ensuite à l'école catholique de Bergen (St Paul skole) et à la paroisse de l'église Saint Paul. Il passa une année au séminaire de Londres pour devenir prêtre catholique. Cependant Rome traînait les pieds pour envoyer son accord à une telle ordination. Depuis deux ans, aucun signe positif ne venait de Rome. L'évêque Schwetzer écrivit alors directement au Cardinal Ratzinger et l'autorisation fut dès lors rapidement accordée. |
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L'abbé Moi et sa femme en Sicile en 2005[8] |
Il fut élevé au diaconat le 8 septembre 1999 et à la prêtrise le 8 janvier 2000. L'abbé Moi (faussement ordonné car l'évêque célébrant, Mgr Schwetzer, a été sacré dans le nouveau rite invalide de Montini-Paul VI) exerça tout d'abord son ministère dans la paroisse Saint Paul de Bergen avant d'être muté à Stavanger en 2007.
Le faux évêque Schwezer et le faux abbé Moi distribuant du pain le 8 janvier 2000, jour de l'"ordination" de l'abbé Moi. |
Le faux évêque Schwezer, la vraie madame Moi, le faux abbé Moi et vrai monsieur Moi, posant le 8 janvier 2000, jour de l'"ordination" de l'abbé Moi. |
L'abbé Moi a un site internet http://aomoi.net/odv/ et anime également un blog http://aomoi.net/blog/. Ceci est assez pratique pour connaître ses orientations et accointances. Ses thèmes de prédilection sont la liturgie et l'œcuménisme. Il est bon de souligner que l'abbé Moi a eu l'autorisation d'aller étudier six mois en 2006 à l'Angelicum pour étudier la "théologie œcuménique".
Le blog de l’abbé Moi, début avril 2008.[9]
En photo de présentation, la célébration d’une messe Paul VI.
Le 7 juillet, le "pape" Ratzinger publia son Motu Proprio sacrilège, Summorum Pontificum, plaçant sur le même plan, la sainte messe codifiée par saint Pie V et l'invention liturgique ("la messe de Luther") des architectes Bugnini\ et Montini.
Fin août 2007, un prêtre de la FSSP (Fraternité Saint Pierre), l'abbé Durham, vint passer quelques jours en Norvège et célébra une messe tridentine à Stavanger à laquelle assista l'abbé Moi ainsi qu'une quinzaine d'autres personnes dont au moins deux fidèles de la FSSPX en Norvège. L’un deux fit aussi servant de messe à cette occasion. Il est à noter que les opposants farouches à tout accord à la Rome conciliaire ne furent pas prévenus de la venue de l'abbé Durham. Après cette messe, l'abbé Durham organisa une petite conférence sur la liturgie.
L'abbé Durham (FSSP) célébrant la messe tridentine à Stavanger en août 2007. Le servant de messe est l'ancien responsable laïc de la FSSPX en Norvège |
Petite conférence de l'abbé Durham (FSSP) sur la liturgie à Stavanger à laquelle participèrent des fidèles de la FSSPX ainsi que l'abbé Moi.[10] |
Depuis cette visite, l'abbé Moi se montre de plus en plus intéressé par la Messe Tridentine. Sur son blog, la Messe tridentine tient désormais la première place avec l'œcuménisme. L'abbé Moi s'intéresse, par exemple, aux rapprochements entre la TAC (Traditional Anglican Communion).
Le 9 décembre 2007, le faux abbé Moi a célébré sa première messe tridentine. Il a depuis reçu le droit par le faux évêque d’Oslo de célébrer la forme ”extraordinaire” mais seulement de façon privée.
Blog de l’abbé Moi – 10 décembre 2007 : L’abbé Moi annonce qu’il a célébré sa première messe tridentine.
Le premier supporter de l’abbé Moi sur son blog n’est autre que l’ancien laïc responsable de la FSSPX en Norvège. Pas une occasion n’est manquée pour balancer un petit coup d’encensoir envers le Motu Proprio, le bon ”Benoît XVI” et les progrès de l’abbé Moi dans sa découverte du rite tridentin.
Ceci n’empêche pas l’abbé Moi de continuer – certes de manière beaucoup plus feutrée depuis le Motu Proprio - sa propagande œcuménique : pour le Noël des schismatiques orthodoxes, l’abbé Moi a gentiment prêté la clef de son église à ces derniers pour qu’ils puissent célébrer la messe, tout en leur souhaitant un ”Joyeux Noël”. Nous sommes loin d’un Mgr Fallize qui pleuraient sur les pauvres âmes hors de l’Eglise catholique et qui se dépensaient corps et âmes pour ramener au bercail les brebis égarées.
Blog de l’abbé Moi – 7 janvier 2008 –
Celui-ci souhaite un bon Noël aux schismatiques et leur prête son église.
Sur son blog, l’abbé Moi censure quasi systématiquement toute critique envers l’œcuménisme ou les actions nocives de Ratzinger. Les références aux encycliques de vrais papes tels que Léon XIII, saint Pie X ou Pie XI n’y font rien. Il est donc assez alarmant de voir que les fidèles de la FSSPX en Norvège se laissent berner par cet abbé Moi et le piège du Motu Proprio tendu par Ratzinger. Ceci n’est que le fruit du manque de fermeté dans le combat de la foi des missionnaires de la FSSPX. A ne jamais dire qu’il ne fallait se compromettre à aucun pris avec la secte conciliaire, des âmes sont en train de se perdre irrémédiablement. Elles pensent recevoir des vrais sacrements alors qu’elles ne recevront que du pain et des absolutions invalides.
Début avril 2008, l’abbé Moi publie sur son blog une photo du tombeau de l’apostat Karol Wojtyla. L’abbé Moi y développe que, quelques semaines auparavant, il s’est rendu sur le tombeau de Wojtyla et qu’il y pria.
Tout ceci est donc grotesque et il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir où va mener l’abbé Moi avec sa messe tridentine invalide : Les quelques rares éléments encore un peu traditionalistes de Norvège sont en passe d’être conciliarisés par cet abbé Moi.
Blog de l’abbé Moi – 3 Avril 2008 –
L’abbé Moi célèbre la mort de l’apostat Wojtyla et signale qu’il est allé prier il y a peu sur la tombe de ce dernier.
Début avril 2008, l’abbé Moi constate que des prêtres conciliaires commencent à suivre l’exemple du Pape Benoît XVI et célèbrent la messe invalide de Bugnini\-Paul VI “ad orientem”. Ainsi sur le forum qu’il vient d’ouvrir début avril, l’abbé Moi écrit qu’il pourrait bien penser à faire de même.
Nous allons donc avoir la situation suivante. Des prêtres invalidement ordonnés vont donc célébrer :
- la messe de Bugnini-Paul VI Ad Orientum (avec on l’imagine, ornements traditionnels, encens, chants grégoriens, …)
- la messe de saint Pie V
Blog de l’abbé Moi – 10 Avril 2008 –
L’abbé Moi constate qu’un prêtre américain (marié lui aussi) célèbre depuis peu
le Novus Ordo Ad Orientum.
Il est bon ici de rappeler les propos – qui semblent aujourd’hui prophétiques – de Mgr Fallize :
“C'est que, lors de la Réforme, les Norvégiens ont opposé pendant un siècle entier au luthérianisme une résistance tellement énergique que les ministres luthériens ont dû se travestir en agneaux, conserver les ornements catholiques et singer les cérémonies des offices catholiques pour faire croire aux simples fidèles qu'il n'y avait rien de modifié. Ce n'est qu'après plusieurs générations qu'on a osé leur avouer que, de fait, ils avaient changé de religion. Lorsque, dans les derniers temps, on a remarqué quelle profonde impression les cérémonies catholiques exercent sur ces esprits, au fond si religieux, on a composé une nouvelle liturgie, qui imite encore davantage la messe catholique.” Mgr Fallize
Sur le blog d’un pasteur protestant, Pastor Torp, l’abbé Moi écrivait :
“Det betyr ikke at jeg mener at du (eller andre) snart blir, eller bør bli, katolikker.”[11]
Ce qui se traduit par :
”Cela ne veut pas dire que je pense que tu (ou d’autres) deviendront bientôt, ou doivent devenir catholiques”.
Des précisions furent demandées à l’abbé Moi à propos de cette phrase.
Voici sa réponse :
”Det er vel tydelig nok at jeg mener Den katolske kirke er den sanne Kirke. Ordet “bør” er vel noe uklart, og kan tolkes på forskjellige måter. Muligens skulle jeg ha valgt et annet ord.” (http://aomoi.net/blog/arkiv/1196#comments
que nous traduisons par : ”Il est assez clair que je dis que l’Eglise Catholique est la vraie Eglise. Le mot “bør” n’est pas assez clair, et peut être interprété de plusieurs manières. Peut-être aurais-je du choisir un autre mot ?”
Nous avons vérifíé dans plusieurs dictionnaires francais-norvégien. Le mot “bør” du verbe “burde” se traduit bien par “devoir”.
Nous voyons ici le mode de pensée typique d’un moderniste. Ses phrases peuvent avoir plusieurs interprétations et surtout l’abbé Moi n’affirme toujours pas que l’on doit appartenir obligatoirement à l’Eglise catholique pour faire son salut alors qu’une telle opportunité lui est donnée.
Nous voyons ici également le type-même de l’œcuméniste. Il ose affirmer quelques vérités (par exemple, que l’Eglise Catholique est la véritable Eglise) mais il en édulcore d’autres pour ne pas choquer ses anciens amis protestants.
‘Mgr’ Perl précise le Motu Proprio Summorum Pontificum, en autorisant le 11 avril 2008 l’abbé Moi a proclamer les lectures en vernaculaire sans le faire préalablement en latin :
Lettre de ‘Mgr’Perl à l’abbé Moi.[12]
L’abbé Moi et l’abbé Durham (Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre)[13]
L’abbé Moi en ornement noir avec la barrette |
Photos de l’abbé Moi lors de ses vacances en Sicile en 2005 avec sa femme. [14] |
Est-ce donc là le « prêtre probable » que souhaite Mgr Fellay pour la Norvège ?
Malgré des statistiques trompeuses, l’église conciliaire de Norvège est dans un état de décadence aussi avancé que dans un bon nombre de pays d’Europe.
Sous la direction du noyau d’infiltrés qui la pilote, la mission de la FSSPX en Norvège est un échec. Celui-ci s’explique par le refus d’affirmer les vérités essentielles au combat de la foi et par la persistance à reconnaître pour légitime la secte conciliaire. Le petit réseau qui a pris le contrôle de la FSSPX est donc gravement responsable devant les âmes qui vont se perdre en suivant de faux pasteurs tel l’abbé Moi.
L’action de l’abbé Schmidberge et de son clan au sein de la FSSPX est en réalité l’obstacle principal à la restauration de l’Eglise catholique, son action en Norvège le démontrant très clairement. Cette camarilla de clercs modernistes infiltrés tente de faire de la FSSPX l’anneau rétrograde (cf la théorie des deux anneaux) de la révolution conciliaire, et y réussit jusqu’ici très bien en Norvège. Son but est de faire accepter, en se couvrant de la Tradition, de belles chasubles et de coups d’encensoir, aux fidèles la légitimité la secte conciliaire.
Les dominicains d’Avrillé, avec leur étude gravement erronée sur la validité du nouveau rite épiscopal, ont un rôle écrasant dans la conciliarisation des quelques rares fidèles catholiques norvégiens. A refuser avec obstination de corriger l’étude publiée en novembre 2005 par le R.P. Pierre-Marie, ils sont responsables devant Dieu du nouveau chaos qui s’installe en Norvège.
R.P. Pierre-Marie, iriez-vous communier aux messes de l’abbé Moi ?
Répondez par OUI ou NON.
Monsieur l’abbé Webber, iriez-vous vous confesser à l’abbé Moi ?
Répondez par OUI ou NON.
Mgr Fellay, osera-t-il continuer à prôner sa théologie sacramentelle “à priori valide” devant les faits ?
Si en France ou en Suisse, il est encore aisé de rencontrer des prêtres validement ordonnés, tel n’est pas le cas dans d’autres pays. Et dans ces pays, se pose donc automatiquement la question de la validité des ordres… Les fidèles ne se posent plus cette question après les études que vous, Mgr Fellay, avez laissées publier en France et laissé traduire par la suite, à l’instigation du tandem formé par l’abbé Schmidberger et par l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[15]’à la Rose[16], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[17].
En Norvège, tout est donc détruit. Les valeureux efforts de Mgr Fallize et des missionnaires de la fin du XIXè siècle et du début du XXè siècle sont réduits à néant.
Saint Olav, priez pour nous.
Sainte Brigitte, priez pour nous.
Sainte Sunniva, priez pour nous.
ANNEXE
http://aomoi.net/index-e.htm
____________
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©2008 virgo-maria.org
[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-04-A-00-Schmidberger_Scandinavie.pdf
[2] Dal : vallée en norvégien. Hallingdal : vallée de Halling
[3] Elv : rivière en norvégien. Hallingdalselv : la rivière de la vallée de Halling.
[5] http://www.christianitytoday.com/ct/2000/septemberweb-only/24.0b.html
“The Lutheran Church of Norway has made history by appointing to a parish a homosexual priest living openly with another man. The priest, Jens Torstein Olsen, will work in Majorstua, a suburb of Oslo. His appointment was narrowly approved by the Oslo Bishop's Council, with four members voting in favor, three against. The council is the ruling body for the diocese of Oslo, capital of Norway.Like other Scandinavian countries, Norway is often considered a liberal country on issues such as sexuality. But the decision has caused some conflict within the Church of Norway, the country's biggest denomination, and debate is still continuing…. (and following)”
[6] http://www.dagbladet.no/diskusjon/kultur/199383/index.html
[7] http://www.fraternet.com/magazine/inf0509.htm
“Quand l'Amour disparaît... 5 septembre 2000. Le ministre norvégien des cultes vient de confirmer la nomination de Jens Torstein Olsen à la charge de chapelain de Majorstua, une paroisse d’Oslo. Cela n’aurait rien d’exceptionnel si le pasteur Olsen n’était connu pour vivre avec un autre homme, ce qui, dans l’Eglise Luthérienne, lui interdisait jusqu'à présent d'accéder à ce type de fonction. La décision du ministre qui intervenait à la demande expresse de plusieurs évêques mécontents du choix du diocèse crée donc un précédent qui fait scandale dans les milieux traditionalistes.
On voit évidemment mal comment le ministre d’un pays attaché aux valeurs démocratiques comme la Norvège aurait pu se livrer à un exercice de discrimination en faisant obstacle à la promotion d’un individu sur la base de sa vie intime. Cette affaire met donc en lumière, une fois encore, les différences majeures qui peuvent surgir entre les tenants des droits humains et ceux qui se soucient d’abord de suivre leurs Ecritures Saintes à la lettre. On en vient rapidement, en effet, à l’affrontement de deux morales : l’une, fondée sur le respect de la liberté individuelle dès lors que l’exercice de celle-ci ne constitue pas un obstacle à celle d’autrui ; l’autre basée sur la subordination de l’individu à des principes appartenant à un ordre supérieur… Etc »
[8] http://aomoi.net/index.htm ou http://aomoi.net/index-e.htm
[9] http://aomoi.net/blog/
[10] http://aomoi.net/blog/arkiv/868
[12] http://aomoi.net/blog/
[13] http://aomoi.net/blog/arkiv/868
[14] http://aomoi.net/index.htm
[15] Cf. les quatre messages VM des 17 septembre, 02 octobre 2007 et 18 mars 2008 :
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf
[16] Cf. les quatre messages VM des 15 et 18 octobre, 03 novembre 2007 et du 8 avril 2008 :
http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf
[17]Cf. les quatre messages VM des 20 octobre, 01, 10 et 13 novembre 2007 :
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf